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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 12:35

Amabilis de Riom
† 475

Amabilis - quel honneur de porter un nom si aimable - naquit à Riom (auj. en Puy-de-Dôme).
Dès sa jeunesse, il se fit remarquer par sa piété, et fut ordonné prêtre.
Il était chantre à l’Eglise de Clermont, et parcourait la région de Riom, prêchant et faisant des miracles.
Il débarrassa le pays des serpents.
S.Grégoire de Tours (v. 17 novembre) témoigne avoir assisté lui-même à la guérison d’un possédé, par la prière d’Amabilis. Le même auteur raconte la conversion d’un parjure qui, terrorisé en se sentant devenir raide comme du fer, avait avoué son crime. 
Le duc Victurius, gouverneur d’Auvergne entre 474 et 485, négligea de prier au tombeau du saint, mais son cheval devint inerte comme s’il était en airain et avait été fixé au sol ; il ne put partir qu’après une fervente prière. 
L’épisode précédent nous aide aussi à confirmer au moins approximativement qu’Amabilis fut prêtre avant 485.
Amabilis fit aussi le pèlerinage à Rome, pour en rapporter des reliques de Saints. On ajoute qu’en route, il accrocha son manteau à un rayon de soleil… mais on ne précise pas si la région s’est trouvée obscurcie par cette ombre inhabituelle.
Amabilis annonça sa mort et mourut, vers 475. L’église qui abritait ses reliques fut détruite en 1750. La châsse qui contenait ses reliques fut fondue à la Révolution (mais les reliques furent sauvées).
Le Martyrologe Romain mentionne saint Amabilis de Riom au 18 octobre.

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 23:00

Ioannis Colobos
5
e siècle

Cet ermite fut extrêmement célèbre. Mais il ne faut pas le confondre avec un autre Ioannis, du quatrième siècle, qui a sa notice particulière ce même jour (17 octobre).
Ioannis Colobos (le Nain, ou le Petit) était abbé dans le désert de Scété (au sud d’Alexandrie d’Egypte).
On ne dispose pas d’une Vie le concernant, mais d’apophtegmes, ou sentences diverses, où apparaît la sainteté de cet abbé. De ces quarante apophtegmes, en voici quelques-uns particulièrement lumineux.

  • Au tout début de sa vie au désert, Ioannis s’installa auprès d’un Ancien. Celui-ci, pour éprouver la solidité de sa vocation, prit un bâton et lui commanda : Chaque jour, donne-lui à boire une bouteille d’eau, jusqu’à ce qu’il produise du fruit. Trois ans plus tard, le bâton donna du fruit. L’Ancien commenta : Voilà le fruit de l’obéissance.
  • Si un roi veut prendre une ville, il lui coupe l’eau et les vivres. Si l’on vit dans le jeûne et la soif, les ennemis de l’âme deviennent sans force.
  • Ventre plein parlant à une jeunesse : luxure déjà consommée en esprit.
  • Un vieillard, jaloux de Ioannis, lui dit un jour : Ta gourde, elle est pleine de poison ! - Certes, mais tu n’en vois que l’extérieur : que dirais-tu si en voyais l’intérieur ?
  • Je suis comme un homme assis sous un grand arbre et qui voit beaucoup de bêtes et de reptiles venir à lui. Comme il ne peut leur résister, il monte vite à l’arbre et il est sauvé. Ainsi de moi ; je suis assis dans ma cellule, je vois les mauvaises pensées se lever contre moi; comme je ne suis pas de taille à les repousser, je me réfugie en Dieu par la prière, et je suis sauvé.
  • Qui a vendu Joseph ? - Ses frères ! - Non, c’est son humilité. Il aurait pu dire : Je suis leur frère, et protester. Mais il se tut et se vendit par son humilité. Et cette humilité l’établit maître de l’Egypte.
  • Nous avons laissé le fardeau léger, qui est de s’accuser soi-même, et nous avons pris le pesant, qui est de se justifier.
  • L’humilité et la crainte de Dieu sont au-dessus de toutes les vertus.

On voit par ces sentences combien Ioannis recherchait avant tout l’humilité, pratiquant jusqu’à une profonde exactitude le mot du Seigneur : Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes (Mt 11:29).
Saint Ioannis Colobos n’est pas mentionné dans le Martyrologe actuel. Il s’y trouvait autrefois au 17 octobre.

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:52

Rufus et Zosimus de Philippes
† 107

Lire la notice Rufus et Zosimus de Philippes

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:51

Rufus et Zosimus de Philippes
† 107

S.Ignace d’Antioche n’est pas parvenu seul à Rome, où il consomma son martyre (v. ce même jour, 17 octobre). En route on lui adjoignit d’autres soldats du Christ.
C’est ainsi qu’à Philippes (Macédoine, auj. Filippoi, Grèce NE) lui furent associés Rufus et Zosimus, dont s.Polycarpe (v. 23 février) écrivit : Ils ont participé aux souffrances du Seigneur, ils n’ont pas estimé ce monde, mais lui ont préféré celui qui, pour eux et pour tous les hommes, mourut et ressuscita.
Il n’est donc pas dit que ces deux Martyrs étaient de Philippes à proprement parler.
A part cette anecdote, on ne sait rien d’eux.
Le Martyrologe Romain mentionne saints Rufus et Zosimus au 17 octobre.

 

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:50

Ioannis de Lycopolis
305-394

Il ne faut pas confondre cet ermite Ioannis (Jean) avec un autre Ioannis dit le Petit ou le Nain, qui vivait au cinquième siècle.
L’actuel Martyrologe ne l’a d’ailleurs pas retenu, et l’on pourrait oser le regretter. Il aura sa notice à part.
Celui dont il va être question maintenant, naquit vers 305, de parents très simples, qui eurent un autre fils.
Ce dernier fut teinturier ; Ioannis fut charpentier.
Vers 330, Ioannis quitta la vie du monde et alla se mettre au service d’un bon vieux moine solitaire. Ce dernier était très touché, émerveillé même de l’humilité avec laquelle Ioannis lui montrait tant d’attention.  Il voulut cependant le mettre à l’épreuve, avec des ordres qui nous paraîtraient quelque peu insensés, mais qui montrèrent combien la simplicité et l’obéissance du disciple étaient réelles, sans calcul, sans arrière-pensée.
Ioannis, lui dit l’Ancien, prends voir cette branche sèche, plante-la et arrose-la deux fois par jour. Le disciple s’exécuta sans s’étonner de l’ordre, sans se plaindre de l’éloignement du puits, sans jamais manquer à ce petit travail. Au bout d’un an, le vieillard s’aperçut que la branche n’avait pas pris racine, et dit à Ioannis de cesser d’arroser ; Ioannis interrompit tout simplement ses allées-et-venues, sans s’émouvoir le moins du monde pour l’inutilité apparente de ses efforts.
Une autre fois, le vieillard ordonna à Ioannis de jeter par la fenêtre l’unique petite jarre d’huile, qui aurait dû servir ce jour-là pour préparer à manger à des amis : Ioannis obéit, sans poser la question Mais comment fera-t-on ?
Pareillement, le vieillard demanda à Ioannis d’aller déplacer une énorme pierre. Le disciple ne fit aucune objection, et s’efforçat de remuer le rocher, transpirant à grosses gouttes. La pierre ne bougea pas, mais Ioannis avait obéi de tout son cœur.
On va voir comment Dieu récompensa cette obéissance totale en accordant à Ioannis le don de prophétie, le don de guérir les maladies, outre qu’il savait guider les âmes par des lumières vraiment surnaturelles.
A la mort du vieillard, vers 342, Ioannis séjourna en divers monastères pendant cinq ans, puis alla se retirer sur une montagne proche de Lycopolis. Il s’y construisit trois cabanes : une «salle de bains», une pièce pour le travail et les repas, une troisième pour la prière. Personne ne devait y entrer ; le contact avec l’extérieur, soit pour lui apporter de la nourriture, soit pour le consulter sur la vie spirituelle, se faisait par une petite fenêtre. Ioannis vécut ainsi pendant quarante-huit ans.
Il ne mangeait que le soir, avec quelques fruits. Mais il luttait aussi contre les tentations que l’Ennemi ne manquait pas de lui envoyer.
A partir de 375, Ioannis reçut le don de lire dans les âmes ; il reprenait les pécheurs, il annonça les crues et les inondations du Nil ou encore la victoire romaine sur les Ethiopiens envahisseurs. Même l’empereur Théodose recourut à ses lumières : Ioannis lui promettait une victoire facile ; il en annonça aussi la mort prochaine (qui devait effectivement se produire en janvier 395).
Quand on lui amenait des malades, Ioannis ne se manifestait jamais directement, par humilité, pour éviter qu’on lui attribuât le mérite de la guérison ; il bénissait une huile, dont les malades se servaient.
Vers la fin de l’année 394, Ioannis imposa le silence autour de lui, pendant trois jours ; après quoi, il s’agenouilla, pria, et rendit son âme à Dieu.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Ioannis de Lycopolis au 17 octobre.

 

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:50

Dulcidius d’Agen
5
e siècle

Dulcidius (Dulcitius, en français Dulcide, Doulcet, Doux) fut le cinquième évêque d’Agen, au tout début du cinquième siècle (peut-être même dès 393). C’est son prédécesseur, Phebadius (? 25 avril), qui l’avait ordonné diacre et, au moment de mourir, l’avait désigné pour lui succéder.
Le nouvel évêque fit construire una basilique en l’honneur de sainte Foy (v. 6 octobre) sur l’endroit de son martyre.
Mais surtout, par sa prière et ses miracles, il lutta contre l’invasion des Vandales et des Visigoths, qui répandaient avec eux l’erreur arienne.
Il détourna aussi par sa prière le fléau de la peste et celui du feu ardent, qui menaçaient la ville d’Agen.
Saint Dulcidius d’Agen est mentionné dans le Martyrologe au 17 octobre.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:28

Eliphius de Toul
? 4
e siècle

Eliphius aurait été l’aîné d’une nombreuse fratrie de cinq ou sept frères et sœurs, enfants de Baccius et Lientrude, dans la région de Toul.
Ces enfants auraient porté les noms de Eucharius, Menna, Libaria, Suzanna, Odda, Gondrude.
Plusieurs d’entre eux seraient morts martyrs, dont notre Eliphius.
On n’est pas assuré qu’Eliphius (en français Elophe) fût martyrisé sous les ordres de Julien l’Apostat, surtout par le fait que cet empereur n’a bien certainement pas sévi en Gaule contre les Chrétiens.
Eliphius, après avoir prêché et amené à la foi un grand nombre de personnes, aurait été dénoncé à Julien par des Juifs. Julien l’aurait longuement interrogé, et finalement condamné à la décapitation.
Décapité, Eliphius aurait ramassé sa tête, l’aurait apportée sur la colline proche… et se serait remis à prêcher.
On pense qu’Eliphius fut en réalité victime de Barbares, ou de brigands. Certainement avant le dixième siècle (!), peut-être au quatrième.
Autrefois, tous les frère et sœurs d’Eliphius étaient mentionnés au Martyrologe et presque tous au mois d’octobre. L’édition récente ne les a pas repris.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Eliphius de Toul au 16 octobre.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:28

Maxima en Afrique
5. siècle

Se reporter à la notice Martinianus, Saturianus et Maxima en Afrique

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:27

Saturianus en Afrique
5. siècle

Se reporter à la notice Martinianus, Saturianus et Maxima en Afrique

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:25

Martinianus, Saturianus et Maxima en Afrique
5
e siècle

Maxima administrait la maison d’un maître appartenant à la race des Vandales, en «Afrique» (act. Tunisie). Elle était chrétienne.
Ce même maître avait aussi des serviteurs, parmi lesquels Martinianus, Saturianus et leurs deux frères, qui le servaient avec grand dévouement. Martinianus était son armurier.
Très satisfait de Maxima et de Martinianus, il voulut les marier, ce qui plut beaucoup à Martinianus. Mais Maxima fit part à Martinianus de sa foi chrétienne, et de son désir de n’appartenir qu’au Christ, l’Epoux éternel. Elle convainquit Martinianus, qui se fit aussi l’apôtre de ses trois frères, dont on ne connaît le nom que d’un seul, Saturianus.
Tous cinq s’évadèrent une nuit, les quatre garçons rejoignirent un monastère à Thabraca (auj. Tabarka, Tunisie NW), Maxima un autre monastère. Ici se trouve l’objection principale qu’on pourra opposer au récit : comment des Chrétiens eurent-ils l’audace d’abandonner leur maître, qui était bon et qu’ils servaient fidèlement ?
Mais voilà que ce maître, fort irrité, rechercha et retrouva les cinq fugitifs. Il les mit en prison, avec la ferme intention d’obliger Martinianus et Maxima à se marier, et surtout de les faire passer à la «foi» arienne. Il avertit le roi Genséric de la situation.
Ce dernier ordonna de les tourmenter ; on devait les fustiger avec des bâtons noueux, qui les déchiraient et les brisaient. Chaque matin, les cinq victimes apparaissaient cependant guéris de leurs blessures. Qui plus est, lorsque Maxima fut attachée à terre à des pieux pointus, la poutre qui servait d’entrave se brisa comme un vieux bois pourri. Beaucoup de témoins virent la scène.
Le maître Vandale s’endurcit et refusa de reconnaître ces prodiges ; Genséric rendit la liberté à Maxima et relégua les quatre frères chez un roi maure. Nos quatre Héros se firent les apôtres de la région, firent demander à Rome un prêtre et des diacres, et construisirent une église.
Furieux d’apprendre cela, Genséric ordonna d’attacher les quatre hommes par les pieds à un attelage de quatre chevaux et de les traîner au milieu des broussailles et des buissons épineux. C’est ainsi qu’ils moururent.
Maxima, elle, devint abbesse de son monastère, où elle reposa en paix. Elle n’est donc pas considérée comme martyre.
Le Martyrologe Romain mentionne sainte Maxima, saints Martinianus, Saturianus et leurs deux frères, au 16 octobre.

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