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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 09:36

Congar 

6e siècle

 

Il est bien difficile de savoir de qui l’on parle à propos de saint Congar.

Qu’il ait existé, ne fait aucun doute. Mais on a du mal de s’y retrouver en lisant les textes, si différents, qui en parlent, au point qu’on a supposé avoir affaire avec (au moins) quatre Saints du même nom. Voici un petit condensé de ce qu’on peut retenir.

Congar (Kongar, Congard, Gyngar en gallois) aurait été un fils de roi ou même d’un empereur de Constantinople, qui, fuyant les honneurs de la cour, serait venu pratiquer la vie érémitique en Grande-Bretagne.

Il aurait ensuite fondé un monastère en Irlande, Bangor, ou plusieurs monastères, dans le Devonshire.

Il aurait reçu l’Onction des Malades des mains de s.Fiacre (v. 30 août, à moins qu’il s’agisse d’un homonyme) et serait mort après de douloureuses souffrances, à Bangor (vers 600).

Saint Congar est commémoré le 7 novembre dans le Martyrologe Romain. Il n’est donc pas exact d’affirmer qu’il est non reconnu officiellement par l’Eglise catholique romaine.

 

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 09:35

Florent de Strasbourg 

† 693

 

Les recherches historiques permettent de corriger certaines données qu’on trouve dans des livres du siècle dernier.

Florent serait né en Ecosse, fait assez peu probable. 

On croit qu’il serait venu s’installer comme ermite à Haslach (Alsace) et qu’il aurait été au service de la dynastie des Etichonides.

Une histoire très aimable raconte que Florent rassembla dans un enclos toutes les bêtes sauvages de la région, leur intimant l’ordre de respecter les récoltes des paysans.

Un jour que les chasseurs de Dagobert 1er tentèrent d’abattre des bêtes, n’y réussissant pas, ils battirent Florent. Mais en partant, ils s’embourbèrent et n’eurent la vie sauve que grâce à l’intervention de Florent.

Dagobert fit venir Florent pour guérir sa fille aveugle et muette. La difficulté de ces rapports avec Dagobert, est que ce dernier mourut en 639, quand Florent ne pouvait être qu’un enfant. Dagobert II mourut assassiné à vingt-sept ans (679), n’ayant régné que trois ans.

Florent serait ensuite devenu le quatorzième évêque de Strasbourg, où il fut nommé en 678.

La mort de Florent se situe vers 693.

Dès le Moyen-Age, on invoqua s.Florent pour protéger le bétail, ainsi qu’en cas de maladie digestive.

Saint Florent de Strasbourg  est commémoré le 7 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 09:33

Leon Lazaros le Galisiote

968-1054

 

Leon naquit en 968 dans un village proche de Magnésie du Méandre (Ionie, act. Tekin, Germencik, Aydin, Turquie SO).

A six ans déjà, il fut confié à un prêtre ; à neuf ans, à un notaire ; à douze ans, à son oncle Elias, un moine des Kalathon.

Enflammé du désir de voir la Terre où vécut Jésus-Christ, il fuga par trois fois du monastère. A chaque fois, l’oncle réussit à le faire revenir, mais la troisième fois, Leon commença par demander sa bénédiction à un moine stylite et le voilà parti.

A-t-il désobéi ? A-t-il suivi un conseil d’En-haut ? On verra plus tard ce qu’il pensait de ses échappades.

Près d’Attalia, il reçut l’habit religieux ; c’est sans doute là qu’il prit le nom de Lazaros.

Il commença par faire une longue retraite dans une grotte, pendant sept ans, avant de rejoindre enfin Jérusalem, où on l’accueillit dans la laure de Saint-Sabas ; Lazaros fit un autre essai à Saint-Euthyme, mais revint à Saint-Sabas, où il fut ordonné prêtre. L’invasion des Sarrasins provoqua la panique, et Lazaros partit pour son pays.

Poursuivi par l’idéal de la solitude, il s’installa sur une colonne non loin d’Ephèse. Après quelque temps, il en retira le toit. Dormant peu, se contentant de pain d’orge sec, de quelques légumes et d’un peu d’eau, il s’attira involontairement des amis. On lui demanda l’habit monastique. Des cellules furent construites autour de lui. 

La solitude recherchée étant bien compromise, Lazaros s’enfuit de nuit et, sur le conseil d’un autre moine stylite, rejoignit une grotte du mont Galision, qui avait été habitée par un certain Paphnuce. L’évêque d’Ephèse aurait préféré le voir réintégrer sa colonne, mais Lazaros se sentit poussé par Dieu vers la solitude et s’installa sur une nouvelle colonne, où quelques compagnons lui apportaient sa mince nourriture. Cela durera douze années.

Une «pieuse» femme prétendit s’installer près de cette colonne ; comme elle refusait de partir de là, Lazaros alla s’installer sur une autre colonne, plus haut dans la montagne, sous la protection de la Vierge Marie.

En face de cette (troisième) colonne, Lazaros fit construire un oratoire où un prêtre viendrait célébrer les Saints Mystères. Il se déplaça encore, une dernière fois, sur une quatrième colonne, plus haute, mais qui lui attira encore une fois des fils spirituels : une quarantaine de moines viendront s’installer là, formant le monastère de la Sainte-Résurrection.

La Règle était assez sévère. Lors d’une fête de Saint, on proposa à Lazaros d’améliorer un peu l’ordinaire, mais lui : Ce saint s’est sanctifié non par une vie confortable, mais par les jeûnes et les veilles ; il nous faut imiter cette vie.

Un des moines avait tendance à sommeiller durant l’office. Pour le guérir, Lazaros lui dit : Si je dors, frappe-moi avec le roseau ! Du coup le moine fut attentif, et guéri de sa somnolence. Un jour cependant, il crut devoir «obéir» à Lazaros qui, âgé, retenait difficilement sa tête droite ; mais un autre moine retint le bras du disciple trop zélé qui, devenu vieux à son tour, remerciait Dieu de n’avoir pas touché le vénérable Père.

Une femme vint se plaindre des mauvais traitements reçus de son mari et voulait le quitter. Lazaros lui conseilla d’entrer dans un monastère : le mari se fit moine (inutile de préciser qu’il s’était repenti de sa dureté).

Pour encourager ses disciples, il leur répétait : Dieu ne vous demande pas autre chose que de rendre grâces, d’être patients, et de ne pas retourner en arrière vers ce dont vous êtes sortis, mais de vous affermir où sa grâce vous a amenés, attendant chaque jour la séparation de l’âme et du corps. Si la mort vous trouve ainsi, méditant, réfléchissant, n’ayez pas peur !

C’est ici que nous trouvons sa pensée sur ses premiers pèlerinages à Jérusalem. Une pieuse femme de Constantinople, voulant pérégriner à Jérusalem, s’était déguisée en moine et s’arrêta auprès de Lazaros. Il ne fut pas dupe : Femme, retourne à l’endroit d’où tu es partie. Ne recommence plus, car à ta faute matérielle s’ajouterait une faute spirituelle. Sache que là où l’on se conduit bien, là est Jérusalem.

Et encore :

Rien ne peut nuire à celui qui obéit.

Nous sommes en plomb : nous fondons sous les compliments.

Lazaros portait une petite tunique de peau, tête et pieds nus. Sa vie était faite de jeûnes, de veilles, de chaînes, de froid et chaud, nuit et jour. Une gouttière qui descendait de la cellule servait aux petites bêtes à grimper : Lazaros était envahi de poux, de punaises, de fourmis. Il supportait tout dans l’attente de la Résurrection.

Huit jours avant sa mort, Lazaros dicta la Règle définitive qu’il voulait laisser aux moines.

Au moment de mourir, il leva un peu sa main droite pour bénir une dernière fois les moines réunis, et l’un d’eux lui guida la main pour parapher la Règle. 

Il mourut un dimanche, le jour de la Résurrection, le 7 novembre 1054, l’année du Grand Schisme d’Orient.

Saint Lazaros le Galisiote est commémoré le 7 novembre dans le Martyrologe Romain.

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 19:43

Winnoc de Wormhoudt

640-716

 

Winnoc (Winox, Winokh, Wince, Gaennoc) était peut-être de la maison royale galloise de Domnonia et fils de s.Judicael (v. 16 décembre). Il se peut que sa famille s’enfuît du Pays de Galles devant l’invasion des Saxons et vînt en Armorique.

Winnoc serait passé quelque temps en Angleterre où il aurait vécu avec son frère Arnoch.

Puis, recherchant un lieu sûr pour se donner à Dieu, il arriva dans les Flandres avec trois compagnons, Quadanocus, Ingenocus, Madocus, et ils se présentèrent à s.Bertin de Sithiu (v. 5 septembre), vers 679.

Ce dernier les reçut avec bonté, leur enseigna la vie monastique et, voyant leurs excellentes dispositions, les invita à se bâtir un monastère au pays de Thérouanne ; ce fut d’abord Grunobergue (act. Bergues-Saint-Winnoc), puis Wormhoudt, une propriété cédée par un certain Hérémar, en 693.

Le monastère, avec une dépendance pour recevoir les pauvres, fut dédié à s.Martin (v. 11 novembre) et Winnoc y devint abbé après la mort des trois autres fondateurs.

Winnoc ne voulait pas être «supérieur» et participait aux tâches manuelles. Devant tourner la meule du moulin, il élevait à Dieu des prières et des louanges, pendant que la meule continuait de tourner toute seule. Rien de grave jusqu’ici ; mais voilà qu’un moine voulut voir comment Winnoc s’y prenait pour tourner sans arrêt une meule si pesante, surtout pour son âge ; il guetta par un trou de la porte… et devint aveugle, mais pas muet. Il raconta ce qu’il avait vu, on pria Winnoc de lui pardonner, et celui-ci obtint de Dieu de redonner la vue à son moine un peu trop curieux.

Winnoc s’éteignit le 6 novembre, vers 716.

L’épisode du moulin a rendu Winnoc patron des meuniers. Bien d’autres miracles se produisirent sur son tombeau. Ainsi, un enfant qui s’était noyé dans la rivière de La Colme, fut ramené à la vie par l’intercession de Winnoc : à la suite de ce miracle, on porta chaque année la châsse de s.Winnoc par les rues et on l’immergeait dans la rivière.

En 880, le monastère de Wormhoudt fut détruit par les Normands. Mais une abbaye fut construite à Bergues-Saint-Winnoc, qui subsista jusqu’à la Révolution ; il n’en reste qu’une tour monumentale, qui laisse deviner l’importance des bâtiments.

Saint Winnoc de Wormhoudt est commémoré le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:33

Severus de Barcelone

† 302

 

Le Martyrologe mentionne un Severus, évêque et martyr, que la liste épiscopale du diocèse de Barcelone ignore tout-à-fait.

A partir du 5e siècle, l’invasion des Wisigoths, qui répandaient avec eux l’erreur arienne, fit qu’il y eut apparemment deux évêques pour un même diocèse, l’un catholique, l’autre arien.

Puis à partir du 8e siècle, s’installèrent les Arabes.

Dans ces circonstances, que dire de notre Severus, évêque et martyr ?

Aurait-il été un évêque clandestin, ordonné secrètement pour continuer de guider les fidèles dans la voie de la Vérité ?

Fut-il un évêque de passage, arrêté et martyrisé par les autorités hostiles à la Foi ?

L’ancien Martyrologe romain disait que pour la foi catholique, il eut la tête percée avec un clou.

Une donnée hypothétique situait cet évêque entre 620 et 633 ; mais selon la liste, en 633 mourut Emila, qui était évêque depuis 600, et en 634 arriva Ola. On remarque cependant une longue période de vacance de 702 à 850. Severus fut-il évêque au 8e siècle, et martyrisé par les Arabes ?

Des historiens ont tenté de supposer que le culte envers Severus provenait en réalité du Severus de Ravenne, martyr au 4e siècle (v. 1er février).

Mais voilà qu’une tradition vient à notre secours, selon laquelle notre Severus était évêque de Barcelone au début du 4e siècle, et qu’il subit la persécution de Dioclétien. Entraîné par ses fidèles, il se cacha à un endroit appelé Castrum Octavianum (plus tard San Cugat del Vallés), où cependant un détachement romain l’arrêta ; c’est alors que se produisit l’épisode du clou enfoncé dans la tête du prélat.

Ceci eut lieu le 6 novembre 302.

Saint Severus de Barcelone est commémoré le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:33

Prothasius de Lausanne

640-699

 

Protais naquit vers 640, peut-être à Vevey (Suisse).

Si son épiscopat à Lausanne est attesté en 652, il faudra certainement avancer sa date de naissance à au moins 620.

Il était le troisième évêque de Lausanne.

On sait qu’il agrandit la chapelle Saint-Thyrse et qu’il en fit la dédicace.

Avec le soutien du duc de Bourgogne (Félix Chramnélène) et de son épouse Ermentrude, il fit ériger le monastère de Baulmes, dédié à Notre-Dame.

Il entreprit la restauration de l’église de Lausanne et voulut y participer de ses propres mains. Mais lors du défrichage de la forêt du Mont Tendre, il fut tué par la chute d’un arbre, le 6 novembre 699.

Cette date est également problématique, car on recense deux autres évêques de Lausanne, Chilmegiselus et Udalricus en 670 et 690, puis une longue vacance de plus d’un siècle. On pourra supposer que Protais ait démissionné, ou que les deux autres évêques mentionnés étaient des évêques auxiliaires, ou des intrus…

L’endroit où il fut porté pour être mis en bière, a pris le nom de Bière. Ses reliques, portées à  Basuges, donnèrent naissance à la commune de Saint-Protais, plus tard dénommée Saint-Prex.

Du monastère de Baulmes, il ne reste malheureusement rien.

Saint Prothasius de Lausanne est commémoré le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:32

Kallinikos et Compagnons de Gaza

† 638

 

Kallinikos était le chef d’une garnison de soldats grecs à Gaza.

Cette ville fut prise par les Sarrasins en 637. La garnison fut cependant exclue du traité et les soldats furent immédiatement mis en prison. Le chef arabe, Amr, se les fit amener et leur proposa d’apostasier pour avoir la vie sauve. Devant cet infâme marchandage, les soldats refusèrent d’abandonner leur foi.

Amr ordonna de les séparer de leurs femmes, de leurs enfants, de leur enlever leurs armes et de les remettre en prison.

Un mois après, le même chef les fit conduire enchaînés à la prison d’Eleuthéropolis, pendant deux mois, puis à celle de Nicopolis pendant trois mois ; de là, les soldats furent emmenés à Jérusalem et de nouveau enfermés. C’est là que le patriarche Sophrone (v. 11 mars) vint leur rendre visite et les encourager à persévérer, même jusqu’à verser leur sang pour leur foi au Christ.

Dix mois plus tard, le calife de Jérusalem, Omar, suggère de relaxer avec les honneurs ceux des soldats qui auraient accepté d’apostasier ; sinon, de décapiter Kallinikos et neuf de ses hommes, pour impresssionner les autres.

Ce martyre eut lieu le 11 novembre 638 - le 6 d’après d’autres textes -, aux portes de Jérusalem. Les Compagnons de Kallinikos s’appelaient : 

Himérios, Ilérios, Theodoros, Stephanos (de la garnison des Scythes) ; Petros, Pavlos, Theodoros, et deux Ioannis (de la garnison des Voluntarii). 

Le patriarche Sophronius les ensevelit et éleva sur leur tombe l’oratoire Saint-Stéphane.

Les autres soldats, aussi courageux que les premiers, devaient être martyrisés le 17 décembre suivant. 

Saint Kallinikos et ses Compagnons de Gaza sont commémorés le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:31

Etienne d’Apt

975-1046

 

Etienne naquit vers 975 à Agde (Hérault).

Il entra très jeune dans la cléricature et fit de bonnes études : son étude du grec fut assez bonne pour que, lors d’un voyage (ou pèlerinage) en Palestine, il put en parfaire sa connaissance au point de le parler couramment. Ses voyages le conduisirent même dans tout le bassin méditerranéen !

En 1010, il fut élu évêque d’Apt : il en était le 25e titulaire (connu).

Excellent administrateur, il entreprit la reconstruction de sa cathédrale, qui était en ruines ; il la refit sur les vestiges d’une très ancienne église et la dédia à s.Pierre, ste Marie et s.Castor (v. 21 septembre). Il édifia aussi plusieurs églises nouvelles.

Il voulut refaire le pèlerinage en Terre Sainte. Mais de passage à Volterra (Toscane, Italie C), il tomba malade et fut soigné par l’évêque du lieu, Gunfredo († 1037). Après son rétablissement, il revint à Apt et accomplit ensuite le pèlerinage qu’il souhaitait.

Il mourut le 6 novembre 1046 et fut enterré dans sa cathédrale, désormais appelée Sainte-Marie-Nouvelle.

Saint Etienne d’Apt est commémoré le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:31

Théobald du Dorat

990-1070

 

Théobald naquit en (ou vers) 990 à La Bazeuge (Le Dorat, Haute-Vienne), de parents pauvres, mais très chrétiens.

Tôt, ses parents le confièrent au chapitre du Dorat, illustré par s.Israël (v. 12 décembre). Sa très vive intelligence le fit bien vite dépasser tous les élèves.

Après avoir brillamment complété sa formation à Périgueux, il revint au Dorat où il fut admis, mais par humilité il resta diacre et refusa toujours de recevoir le sacerdoce.

On le nomma sacristain et gardien des reliques ; il administra la collégiale Saint-Pierre ; il fut écolâtre (professeur) et acheva la formation de l’illustre s.Gautier (v. 23 mars) ; mais il avait une préférence pour les élèves moins doués, les aidant patiemment de ses explications calmes.

Il portait un cilice ; il passait ses nuits dans la prière et, pour ne gêner personne, allait dormir hors du dortoir (car pendant longtemps, les moines dormaient dans un unique dortoir).

Le pauvre Théobald fut atteint de lientérie, pénible maladie dont il mourut, le 6 novembre 1070.

Cette date étant sûre, et l’âge de Théobald étant alors, dit-on, de quatre-vingt-sept ans, il faudrait peut-être avancer sa date de naissance à 983.

En souvenir de sa prédilection pour les enfants moins doués que d’autres, on l’a invoqué pour les naissances difficiles.

Au 16e siècle, les bâtiments du Dorat furent particulièrement endommagés par les Protestants.

Saint Théobald du Dorat est commémoré le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 18:51

Ya’qûb de Saroug

450-521

 

Jacques naquit vers 450 dans le village de Kurtam (Saroug, act. Suruç, Turquie SE).

Son père était prêtre et, croit-on, le poussa à fréquenter l’école théologique d’Edesse en Syrie.

Il devint périodeute de l’évêque d’Edesse pour sa région natale, chargé de visiter les prêtres au nom de l’évêque.

En 502-503, il y eut une invasion des Perses, à l’occasion de laquelle Ya’qûb écrivit des lettres à toutes les villes, pour encourager les Chrétiens à rester confiants en Dieu, à ne pas s’enfuir.

En 519, Ya’qûb fut ordonné évêque de Batnan, ville principale du district de Saroug, et diocèse suffragant d’Edesse. Mais Ya’qûb démissionna l’année suivante, peut-être pour n’avoir pas à prendre part aux discussions interminables sur la nature unique ou double du Fils de Dieu incarné, ou peut-être pour demeurer plus solitaire et consacrer davantage de temps à ses ouvrages.

On a reçu de lui pas moins de quatre cents homélies, versifiées, sur un total de plus de sept cents.

Ces homélies sont composées d’un nombre variable de stances (en moyenne plusieurs dizaines) de quatre vers de douze syllabes chacun. Pour cet immense champ de travail, Ya’qûb se fit aider par soixante-dix secrétaires, qui l’aidaient à retrouver et à traduire des passages de l’Ecriture et de la Vie des Pères.

Outre ce vaste corpus, Ya’qûb nous a laissé aussi quelques œuvres et homélies en prose et des lettres.

Si l’on a appelé s.Ephrem le Syrien la lyre du Saint-Esprit (v. 9 juin), Ya’qûb en revanche fut surnommé la flûte du Saint-Esprit. Ses poèmes furent utilisés dans la liturgie.

Il semble que Ya’qûb n’ait pas envisagé l’immaculée Conception de la Vierge Marie, et qu’il ait même penché pour le monophysisme, mais il ignora la diatribe des théologiens, sa doctrine fut généralement reçue par toutes les Eglises comme celle d’un Saint et il fait partie des Pères de l’Eglise.

Ya’qûb mourut, semble-t-il, le 29 novembre 521.

Saint Ya’qûb de Saroug est commémoré le 29 novembre dans le Martyrologe Romain.

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