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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 23:03

Dunstan de Canterbury

909-988

 

Dunstan naquit vers 909 à Baltonsborough (Glastonbury, Somerset, Angleterre), dans une famille très chrétienne, apparentée à la dynastie royale et d’où sortirent plusieurs évêques. Le père de Dunstan, Heorstan, était frère des évêques Athelm et Elphege (v. 8 janvier ? et 19 avril). La mère de Dunstan, Cynethryth, aurait reçu d’un mystérieux messager l’annonce que son fils serait une lumière pour l’Eglise d’Angleterre. Dunstan eut un frère, nommé Wulfric.

Dunstan reçut sa formation des moines irlandais qui vivaient en la vieille abbaye de Glastonbury, assez délabrée à cette époque. Le jeune garçon y apprit : la peinture, la calligraphie, l’art de la miniature, de la ciselure des métaux, et last but not least la harpe.

C’est à sa verve musicale que l’on devrait le Kyrie rex splendens du Kyriale vatican.

Dans cette abbaye, il reçut la tonsure et les ordres mineurs. C’est là aussi qu’il eut un rêve prémonitoire, qui se réalisera bien plus tard : il se voyait construire les bâtiments d’un monastère.

Adolescent, et sur présentation de son oncle Athelm, archevêque de Canterbury, il fut introduit à la cour, où cependant il fut mal accueilli, soit à cause de la supériorité de sa formation, soit à cause de son intégrité qui dérangeait. Des jaloux l’accusèrent de sorcellerie et il fut renvoyé.

Il songea alors au mariage, tandis que son oncle Elphege (ou Ælfheah), évêque de Winchester, lui suggérait la vie monastique ; Dunstan hésitait. Mais une grave maladie - une sorte de lèpre qui le conduisit à l’article de la mort - le fixa sur sa destinée : il se consacra à Dieu, sans toutefois encore appartenir à une communauté. Il fut ordonné prêtre, en même temps qu’un de ses amis, Ethelwood.

Dunstan se retira quelque temps à Glastonbury, dans une toute petite cellule, où il se concentra sur l’étude, la musique avec sa harpe… et la lutte contre le démon : on raconte qu’il gifla le Tentateur avec une espadrille.

En 940, le nouveau roi, Edmund, en fit son conseiller et, après un accident qui faillit lui coûter la vie, confia à Dunstan l’administration de l’abbaye de Glastonbury : Dunstan devenait abbé à trente ans, et chargé de reconstruire, matériellement et spirituellement, la communauté. En quinze ans, Dunstan éleva le niveau intellectuel et spirituel des moines, dont beaucoup devinrent qui abbés, qui évêques. La règle observée fut celle de s.Benoît (v. 11 juillet). Pour n’avoir pas à sortir de la clôture du monastère, maintenant restaurée, Dunstan confia les affaires économiques à son frère Wulfric.

Après Edmund, le roi Eadred renouvela sa confiance à Dunstan, qui en profita pour contribuer à l’unification du pays autour de la couronne. En 951 et 953, Dunstan refusa d’être nommé évêque (Winchester et Crediton), pour se consacrer à sa mission de conseiller du roi.

En 955, à l’avènement du jeune roi Eadwig, Dunstan préféra éviter ce pauvre débauché ; il s’enfuit et alla passer deux années près de Gand, dans un monastère réformé dépendant de Cluny, où il enrichit son expérience.

En 957, le nouveau roi Edgar rappela Dunstan : il lui donna l’évêché de Worcester (958), celui de Londres (959), enfin celui de Cantorbury en 960.

En qualité de primat, Dunstan consacra évêques Oswald et Ethelwood (v. 29 février et 1er août). Ces trois évêques soutinrent la réforme de l’Eglise d’Angleterre, qui connut bientôt une trentaine de monastères d’hommes et six de moniales. Lors d’une assemblée à Winchester, en 970, Dunstan et Ethelwood, approuvés par beaucoup d’abbés, rédigèrent une sorte de charte à l’usage de tous les monastères anglais, pour en renforcer la cohésion.

Dunstan continua, grâce à l’appui royal, à exercer une influence extrêmement bénéfique pour la vie de l’Eglise en Angleterre ; des lois contribuèrent à extirper les restes du paganisme, à développer le culte liturgique, à développer l’instruction du clergé.

Après la mort du roi Edgar en 973, et l’assassinat de s.Eadweard le Martyr (978, v. 18 mars), Dunstan cessa d’être conseiller du roi ; le jour du couronnement de ce dernier, il lui prophétisa les malheurs qui allaient bientôt s’abattre sur lui ; en 984, après une vision de s.André (v.30 novembre), il persuada le roi de nommer Ælfheah évêque de Winchester pour succéder à Æthelwold. 

Désormais, il s’occupa exclusivement de son diocèse. Infatigable, il corrigeait encore des manuscrits au petit matin. Quand il alla se recueillir sur les tombes des ss.Augustin et Æthelberht (v. 26 mai et 24 février), il eut une vision des anges qui chantaient. Il s’occupa paternellement des jeunes étudiants qui venaient même d’Europe continentale pour profiter de l’école cathédrale.

La veille de l’Ascension de 988, des anges lui annoncèrent sa prochaine mort. Le jour de l’Ascension, Dunstan célébra une dernière fois la Messe ; il y prêcha et annonça sa mort imminente, puis il s’alita. Le samedi 19 au matin, on célébra la Messe près de lui, il reçut l’Onction des Malades et le Viatique. C’est alors qu’il s’éteignit à cette vie terrestre.

Il fut immédiatement vénéré comme un saint, et formellement canonisé en 1029. Il fut le Saint le plus vénéré en Angleterre jusqu’au martyre de s.Thomas Becket (v. 29 décembre).

Saint Dunstan de Canterbury est commémoré le 19 mai dans le Martyrologe Romain.

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 23:00

Burchard de Beinwil

1100-1192

 

Burchard est un prénom germanique qui fut porté par plusieurs saints personnages, évêques ou abbés. Mais celui dont on va parler n’est pas de ceux-là.

Il naquit vers 1100, non loin de l’abbaye suisse de Mury (Aargau).

Prêtre, il fut nommé curé de Beinwil, une paroisse proche de la même abbaye, sur le Lindenberg.

Quoiqu’on ne sache presque rien sur lui, sinon qu’il administra sa paroisse avec beaucoup de zèle pastoral - ce qui est déjà très méritoire -, on rapporte qu’il aurait un jour redonné la vie à une grue.

L’oiseau avait été dressé par le prêtre et savait lui exprimer à sa façon beaucoup de choses. La grue lui fit comprendre les méfaits d’une famille, qui résolut alors de tuer la bête pendant son absence. A son retour, Burchard fut étonné de ne pas recevoir le salut de son cher animal, qu’il retrouva mourant (ou déjà mort) ; alors il lui rendit la vie.

Une autre fois, appelé au chevet d’une mourante, et parvenu quelques instants après la mort de celle-ci, il la «réveilla» pour lui administrer l’Onction des Malades.

Burchard serait mort le 18 mai 1192 (ou même seulement 1200).

On ne sait rien de plus sur lui, mais de nombreux miracles se produisirent à son tombeau. 

En 1506, un document officiel parle de Saint Burchard.

On le mentionnait autrefois au 20 août, jour où l’on fête s.Burchard, évêque de Worms, avec lequel il semble avoir été confondu.

Saint Burchard de Beinwil est commémoré le 18 mai dans le Martyrologe Romain, qui cependant lui donne le titre de Bienheureux.

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 23:02

Emilianus de Vercelli

† 506

 

Emilianus naquit vers 450 (ou peut-être même plus tôt), sans doute dans le Piémont (Italie NO).

On a dit, mais le fait est contesté, qu’il vécut quarante années comme ermite près de Sostegno.

Il monta sur le siège épiscopal de Vercelli vers 493, ou un peu plus tard, devenant ainsi le treizième titulaire de ce diocèse.

La ville de Vercelli, comme tant d’autres cités, avait été dévastée par les incursions des Ostrogoths de Theodoric, et l’évêque chercha à obtenir de lui des conditions de vie acceptables. En effet, les impôts furent réduits et beaucoup d’esclaves affranchis. Plus particulièrement, il obtint de Theodoric de construire un pont, pour faciliter le travail des habitants.

Emiliano participa au pénible concile romain de 503 où le pape Symmaque, «réhabilité» par les évêques présents, prit des mesures pour mettre fin au schisme de Laurentius. Même Theodoric y mit du sien, en prenant des dispositions pour éviter les interférences externes dans l’élection du pape et les désordres qui s’en suivaient.

On sait aussi qu’Emiliano donna le voile à quatre vierges, Licinia, Leontia, Ampelia et Flavia.

Il mourut le 11 septembre, vers 506. Selon sa date de naissance présumée, on l’a dit centenaire. 

On «oublia» son tombeau assez longtemps, même si la vénération de cet évêque se maintenait vivante. Le 17 mai 1181 cependant, l’évêque d’alors transféra les restes d’Emilianus près du maître-autel, et c’est cette translation qui est maintenant retenue pour fêter Emilianus. 

Saint Emilianus de Vercelli est donc commémoré le 17 mai dans le Martyrologe Romain.

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 23:00

Carantoc de Cardigan

6e siècle

 

Diverses histoires, parfois extrêmement fabuleuses, ont circulé sur Carantoc, confondant probablement plusieurs personnages. On a déjà rencontré s.Caradoc (v. 13 avril) ; voici Carantoc.

Celui que l’on nomme ici Carantoc est présenté, selon les endroits, comme Carannog en gallois, Cairnech en irlandais, Karanteg en breton, Carantock en anglais, Carantocus en latin, etc (!).

Carantoc - appelons-le ainsi - serait né au 5e siècle en l’île de Bretagne, fils du roi Keredig et petit-fils de Cuneda, qui fonda la Pays de Galles après le départ des Romains.

Quand on proposa à Carantoc la succession de son vieux père, il aurait pris peur devant cette responsabilité et se serait enfui, devenant désormais un moine itinérant.

Il fonda l’église de Llangrannog, avant d’aller se fixer en Irlande, auprès de s.Patrice (v. 17 mars). Puis il se déplaça : au Pays de Galles, en Armorique, de nouveau au Pays de Galles et dans le Somerset, enfin en Cornouaille.

Au Pays de Galles, il aurait fondé un monastère, où une sainte amitié se tissa entre lui et son disciple, s.Tenenan, qu’il guérit de la lèpre.

Au Somerset, le roi Arthur lui fit le don d’un grand terrain pour fonder un autre monastère.

En Cornouailles, il fonda une église, à Crantock.

Le passage de Carantoc en Armorique est peut-être attesté par la toponymie : Ranngrannog, Carantec, Grannog…

Carantoc serait aussi passé en Franche-Comté, où il fit cesser une grave famine dont souffrait s.Colomban (v. 23 novembre) et ses moines à Luxeuil, à moins que Colomban ait été favorisé d’une apparition miraculeuse de Carantoc.

Enfin, Carantoc serait aussi devenu évêque de Cardigan (Pays de Galles), d’après le Martyrologe.

C’est en Irlande qu’il serait mort, au terme de ces longues pérégrinations.

Saint Carantoc est commémoré le 16 mai dans le Martyrologe Romain, qui le nomme évêque et abbé de Cardigan.

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 23:00

Germier de Toulouse

† 691

 

La figure de Germier reste enveloppée de mystère.

Il aurait été évêque de Toulouse, après Erembert (v. 14 mai), et aurait été sacré évêque par un certain Tornoald, qu’on ne trouve dans aucune liste épiscopale.

Un de ses grands mérites, d’après le Martyrologe, fut d’avoir développé le culte envers s.Saturninus, le fondateur du diocèse de Toulouse (v. 29 novembre).

Il serait mort vers 691.

Saint Germier de Toulouse est commémoré le 16 mai dans le Martyrologe Romain.

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 23:00

Brendan de Clonfert

484-571

 

Brendan, en irlandais Breanainn, naquit vers 484 à Ciarraight Luachra (Munster, Irlande). Il eut une sœur.

Il reçut le baptême des mains de l’évêque Erec.

Il étudia à l’abbaye de Llancarfan, où il étudia le latin, le grec, les mathématiques, la littérature, la médecine et l’astronomie.

Un très ancien et célèbre manuscrit raconte la Navigatio sancti Brendani, récit apparemment fabuleux de grands et longs voyages que Brendan aurait effectués.

Vers 515, son premier voyage l’aurait conduit aux îles Féroé et en Islande. Vers 530, il s’aventura sur l’Atlantique, pendant sept ans, et serait arrivé aux Canaries ; vers 545, il aurait rejoint les Açores ou même les Antilles, qu’il comparait au Paradis.

Il voyagea beaucoup (vingt-cinq ans, dit-on, mais le chiffre est exagéré) dans les îles Britanniques, en Bretagne ; il serait à l’origine d’un monastère à Aleth.

En 561, donc quinze ans après son dernier voyage, il aurait fondé le célèbre monastère de Clonfert.

Brendan aurait écrit une Règle monastique sous la dictée des anges.

Il mourut vers 577, près de sa sœur, qui avait fondé de son côté l’abbaye d’Enach Dvin.

Saint Brendan est commémoré le 16 mai dans le Martyrologe Romain.

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 23:00

Fidolus d’Isle-Aumont

480-540

 

Fidolus, qu’on a traduit ou orthographié diversement en français : Phal, Fal, Fidole, Fidèle, Fiel, naquit vers 480 à Clermont, d’un père «sénateur», soit gouverneur de la province.

Vers 526, l’armée de Théodoric, roi d’Austrasie, l’enleva et le fit prisonnier. Aventinus, un célèbre moine des environs de Troyes, divinement informé, le racheta pour douze pièces d’or et l’orienta dans la pratique des vertus. Effectivement, Fidolus se montra exemplaire par son humilité, son obéissance, son esprit d’oraison… et ses mortifications.

Aventinus le fit ordonner prêtre et le nomma prieur de sa communauté d’Isle-Aumont. Puis désirant se retirer, il établit Fidolus abbé.

Pour les moines, Fidolus savait conserver un juste milieu entre l’indulgence et la sévérité, mais il était beaucoup moins indulgent pour lui-même.

Il fit quantité de miracles : deux aveugles furent guéris par un seul signe de croix ; un homme atteint de la rage fut guéri. Ces miracles ne cessèrent pas après la mort de Fidolus, bien au contraire.

Fidolus mourut le 16 mai, vers 540.

Saint Phal est commémoré le 16 mai dans le Martyrologe Romain.

C’est de la localité de Saint-Phal que sainte Jehanne d’Arc (v. 30 mai) écrivit aux Troyens, leur demandant d’ouvrir les portes au gentil Roy de France. C’est pour cette raison que le blason de Saint-Phal porte la tête de Jehanne d’Arc.

Quant à l’abbaye d’Isle-Aumont, qui prit le nom d’Isle-Saint-Aventin, elle fut détruite lors d’une invasion des Vikings, et remplacée en 1097 par un prieuré bénédictin, dépendant de Molesme.

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 23:00

Honoré d’Amiens

† 600

 

Honoratus serait né à Port-le-Grand (Abbeville, Somme) dans la famille des comtes de Ponthieu.

C’est peut-être sur l’anecdote suivante, remontant à son adolescence, que s’appuie la tradition du protecteur des boulangers.

Lorsque le jeune Honoratus fit part à la domestique qu’il voulait devenir prêtre, cette dernière était en train d’enfourner le pain et lui répondit, moqueuse : Tu seras évêque quand ma pelle aura des feuilles. La pelle se mit à verdir !

On raconte cependant qu’Honoratus montra de bonnes dispositions dès son jeune âge. Il eut pour maître l’évêque d’Amiens, Beatus, à la mort duquel il succéda, vers 554. 

Un prodige aurait eu lieu au moment où l’on manifestait ce choix à Honoratus : alors que par modestie il refusait, un rayon de lumière et une mystérieuse huile apparurent sur sa tête.

Devenu évêque, il fit l’heureuse invention des reliques des saints Fuscianus et Victoricus (v. 11 décembre).

Durant une célébration liturgique, il aurait eu la vision du Christ qui, de sa main, consacrait avec lui le Pain eucharistique.

Honoratus mourut à Port-le-Grand vers l’an 600.

En 1060, une grave sécheresse cessa à Amiens après qu’on ait porté en procession la châsse de saint Honoré.

Au 13e siècle, fut construite à Paris une grande église Saint-Honoré, qui abrita au 15e siècle la première confrérie de boulangers (l’église fut détruite sous la Révolution et il n’en reste que le faubourg et la rue). C’est donc en l’honneur du Patron des boulangers qu’on a donné le nom de saint-honoré au fameux gâteau à la crème.

Saint Honoré est commémoré, très laconiquement, le 16 mai dans le Martyrologe Romain.

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 23:00

Severinus de Septempeda

† 545

 

Severinus avait un frère, nommé Victorinus. 

Tous deux distribuèrent aux pauvres leurs biens, qui étaient importants, et se retirèrent dans un ermitage du Monte Nero, proche de Septempeda ; Victorinus en particulier se retira dans une grotte de Pioraco.

Le bruit de leur sainteté parvint aux oreilles du pape Vigile, qui les nomma évêques : Severinus à Septempeda, Victorinus à Camerino. Toutefois, l’élection de Victorinus semble inexacte (ou douteuse), car son nom n’apparaît pas dans la liste épiscopale de Camerino. 

Selon certains, Severinus aurait été présent au moment de la destruction de la ville lors d’une invasion des Goths ou des Lombards ; selon d’autres, il pourrait même avoir été cet évêque Severus présent au concile de Sardica deux siècles plus tôt (vers 343).

Si l’on exclut cette dernière hypothèse, Severinus mourut vers 545. Septempeda, ville des Marches (Italie CE) devint justement San Severino des Marches.

Saint Severinus de Septempeda est commémoré le 15 mai dans le Martyrologe Romain.

Actuellement, le diocèse de Septempeda (San Severino) a été absorbé par celui de Camerino.

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 23:00

Rupert de Bingen

712-732

 

Rupert (qui pourrait se traduire par Robert) naquit vers 712 à Bingen (Mayence, Rhénanie, Allemagne W), d’un père encore païen, Robolaus, et d’une noble chrétienne, Berta.

Vers 715, le père mourut ; la maman mit toute son attention à éduquer son fils unique dans la droiture et la piété.

Rupert fut conquis par l’amour de Dieu et par la compassion envers les pauvres. Il n’en rencontrait jamais sans leur adresser quelques mots de consolation et quelque aumône.

Vers 724, sa mère lui procura une joie indicible en lui annonçant qu’elle voulait fonder un monastère où les pauvres seraient secourus.

A quinze ans, il fit le pèlerinage à Rome.

Par la suite, il consacra la plus grande partie de ses biens à fonder des hôpitaux. Il n’avait pas de plus grande joie que de visiter ces maisons et de soigner lui-même les malades.

Une de ses dernières fondations fut le monastère proche de Bingen, où il aimait se retirer.

C’est là qu’il mourut, vers 732, à vingt ans.

Saint Rupert de Bingen est commémoré le 15 mai dans le Martyrologe Romain.

La biographie de s.Rupert a été écrite par sainte Hildegard de Bingen, qui vécut dans ce monastère quatre siècle plus tard (v. 17 septembre).

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