Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 23:00

 

Martyrs du 2 Septembre

1792

 

Durant les événements de la Révolution Française, la haine des révolutionnaires s’est sauvagement déchaînée contre les membres du Clergé.

 

L’ensemble des prêtres, des religieux, des religieuses, des moines, qui furent arrêtés et condamnés soit à la déportation soit sur-place à la guillotine ou qui furent exécutés après un simulacre de jugement, n’avaient pas d’autre ambition que d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Ac 5:29).

 

Le 31 août 1792, le député Tallien déclarait à l'Assemblée : Nous avons fait arrêter les prêtres perturbateurs ; ils sont enfermés et, sous peu de jours, le sol de la liberté sera purgé de leur présence.

 

Il y eut plusieurs vagues d’extermination en particulier à Paris, à Compiègne, à Angers, à Orange, sans oublier les arrestations qui conduisirent des centaines de victimes aux Pontons de Rochefort.

 

Durant les massacres de septembre à Paris, furent poignardés ou égorgés près de trois-mille victimes de la haine antireligieuse, dont l’Église a retenu cent-quatre-vingt-onze, béatifiés pour la plupart en 1926.

 

Le 2 septembre 1792, il y eut un massacre en l’abbaye Saint-Germain, un autre dans le Couvent des Carmes, qui firent en tout cent-seize Martyrs, dont trois évêques, cent-huit prêtres ou religieux, quatre diacres et un laïc.

 

Vers deux heures de l’après-midi, le canon tonna, soi-disant à cause de la prise de Verdun ; en réalité, ce fut le signal pour diriger le reste des prisonniers de la mairie à l’Abbaye. Insultés en cours de route, ils furent massacrés en descendant de leurs voitures. Les autres subirent un simulacre de jugement dans la salle des hôtes du monastère. On demandait aux prêtres s’ils avaient prêté le serment. La condamnation était prononcée par le cri A la Force !  et la victime massacrée à coups de sabre.

 

Aux Carmes, le massacre commença plus tard, vers seize heures. Les prisonniers sortaient pour leur promenade journalière dan le jardin. Les portes du jardin furent enfoncée par les assaillants, qui se ruèrent sur les prêtres. Le premier fut le père Girault ; puis ils se précipitèrent sur Mgr du Lau puis se mirent à poursuivre et à frapper les prêtres à travers le jardin et vinrent prendre pour cible ceux qui s’étaient réfugiés dans une chapelle. Puis on les fit passer par un petit couloir où l’on vérifiait leur identité ; au bout, ils étaient massacrés en descendant au jardin, sur le petit escalier qui subsiste encore. Un des derniers fut l’évêque de Beauvais, qui, déjà blessé à la jambe, fut à nouveau transporté sur son matelas et exécuté, avec son frère, l’évêque de Saintes.

 

Tous ces martyrs furent béatifiés en 1926.

 

Des listes existent. Ici, on va trouver ces Martyrs dans l’ordre alphabétique de leurs prénoms, avec quelques indications qu’on a pu trouver sur chacun d’eux. 

 

Sauf indication contraire, leurs postes respectifs étaient à Paris.

 

1. A l’abbaye Saint-Germain


Alexandre-Charles-Anne Lenfant, prêtre jésuite, né le 6 septembre 1726 à Lyon. Après ses études chez les Jésuites de Lyon, il fut au noviciat d’Avignon, puis à Marseille. Il excellait tellement dans la prédication, qu’on lui donna cette charge exclusive : il prêcha dans toutes les villes de France, à Malines en Belgique. Quand la société des Jésuites fut supprimée en 1773, il continua de prêcher, à Versailles, à Lunéville, à Vienne. Diderot l’entendit et reconnut qu’il était difficile de rester incrédule après une telle prédication. C’était le prédicateur du roi Louis XVI. Ayant refusé de prêter le serment constitutionnel, il fut arrêté le 30 août 1792 et conduit à la prison de l’Abbaye. Le 3 septembre au matin, avec l’abbé de Rastignac (v. ci-après) il donna une ultime bénédiction à tous les présents. Ayant comparu devant le “tribunal”, il fut d’abord relâché sur la demande du peuple, mais dans la rue, des passantes dirent trop fort : C’est le Confesseur du Roi, de sorte qu’il fut derechef arrêté. Il n’eut alors que le temps de dire : Mon Dieu, je vous remercie de pouvoir vous offrir ma vie, comme vous avez offert la vôtre pour moi. Il s’agenouilla et expira sous les coups des assassins.

Antoine-Charles-Octavien du Bouzet, prêtre du diocèse de Châlons, né le 6 mars 1739 à Bives (Gers). Il était vicaire général, en même temps qu’abbé commendataire de Notre-Dame des Vertus. 

Armand-Anne-Auguste-Antonin-Sicaire Chapt de Rastignac, prêtre du diocèse d’Orléans (ou d’Arles ?), né le 1er octobre 1727 à Corgnac (Dordogne). C’était le dernier abbé commendataire de l’ancienne abbaye Saint-Mesmin de Micy (Loiret). Il fut député aux États généraux.

Charles-Louis Hurtrel (on le présente aussi comme “Louis-Charles”), frère aîné de Louis-Benjamin (v. plus bas), prêtre de l’Ordre des Minimes, né en 1760 à Paris. Il était le bibliothécaire de son couvent.

Claude Fontaine, prêtre du diocèse de Paris, né en 1749 à Paris. Il était vicaire à Saint-Jacques de la Boucherie.

Daniel-Louis André des Pommerayes, prêtre du diocèse de Paris, né le 2 juillet 1756 au Havre (Seine-Maritime). Il était vicaire à Saint-Paul.

François-Joseph Pey, prêtre du diocèse de Paris, né en 1759 à Solliès-Pont (Var). Il était vicaire à Saint-Landry.

Jean-André Capeau, prêtre du diocèse d’Avignon, né en Avignon (Vaucluse), à une date inconnue. Il était vicaire à Saint-Paul. 

Jean-Joseph Rateau, prêtre du diocèse de Paris, né le 17 novembre 1758 à Bordeaux (Gironde). Il était maître de conférences au Séminaire Saint-Sulpice.

Jean-Louis Guyard de Saint-Clair, prêtre du diocèse de Beauvais, né en 1734 à Avenelles (Orne). Il était chanoine de Noyon.

Jean-Pierre Simon, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris, à une date inconnue. Il était le promoteur de l’officialité, grand chantre à Notre-Dame de Paris.

Laurent X, dont on ne connaît que le prénom, prêtre du diocèse de Paris. C’était l’adjoint au directeur de l’Institut des Sourds-Muets.

Louis Le Danois, prêtre du diocèse de Paris, né en 1744 à Moitiers-en-Beauptois (Manche). Il était vicaire à Saint-Roch.

Louis-Benjamin Hurtrel (Hurtel), frère de Charles-Louis (v. plus haut), diacre du diocèse de Paris, né à Paris à date inconnue. Il était au séminaire des Trente-Trois.

Louis-Remi (ou René) Benoist, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris en 1755. Il était lui aussi vicaire à Saint-Paul, comme Daniel-Louis André des Pommerayes (v. plus haut).

Louis-René (ou Remi)-Nicolas Benoist, frère cadet du précédent, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris en 1742 ; lui aussi, vicaire à Saint-Paul.

Marc (ou Marie)-Louis Royer, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris en 1720. Il était curé de Saint-Jean-en-Grève. Il s’adressa à sos Compagnons au matin du 2 septembre : C’est aujourd’hui dimanche, il est certain qu’on ne nous permettra ni de dire ni d’entendre la messe, mettons-nous donc à genoux le temps qu’elle durerait et élevons notre cœur vers Dieu.

Pierre-Jacques-Marie Vitalis, prêtre du diocèse de Paris, né en 1759 à Carpentras (Vaucluse). Il était vicaire à Saint-Merry.

Pierre-Louis Gervais, prêtre du diocèse de Paris, né en 1753 à Montreuil-en-Caux (Seine-Maritime). Il était le secrétaire de l’archevêque de Paris, et chanoine de Champeaux.

Saintin Huré, prêtre du diocèse de Versailles, né en 1765 à Vigny (Val d’Oise). Il était vicaire de Marines.

Thomas-Jean Monsaint, prêtre du diocèse de Paris, né le 18 décembre 1725 à Villerville (Calvados). Il était vicaire à Saint-Roch.

 

2. Au Couvent des Carmes, toujours à Paris. (1) 


Ambroise Augustin Chevreux, prêtre bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, né à Orléans (Loiret) le 13 février 1728. Supérieur général de la même congrégation et député à l’assemblée nationale.

André Angar, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris en 1759. Vicaire à Saint-Sauveur

André Grasset de Saint-Sauveur, né à  Montréal (Québec, Canada) le 5 avril 1758. Chanoine de Sens.

Armand de Foucauld de Pontbriand, né à Celles (Dordogne) le 24 novembre 1751. Vicaire général d’Arles, abbé commendataire de Solignac.

Auguste-Denis Nézel, séminariste du diocèse de Paris, né à Paris le 28 septembre 1770 : il n’avait donc pas vingt-deux ans.

Bernard-François de Cucsac, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Toulouse (Haute-Garonne) en 1758. Supérieur du Séminaire Saint-Sulpice.

Charles-François Legué (Le Gué), prêtre jésuite né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 6 octobre 1724. Il résidait à Paris depuis la suppression de la Société.

Charles-Jérémie Bérauld du Pérou, prêtre jésuite né à Meursac (Charente-Maritime) le 17 novembre 1737. Vicaire général de Saintes.

Charles-Régis-Matthieu de la Calmette, comte de Valfons, l’unique laïc de tout le groupe, né à Nîmes (Gard) en 1747. Il vivait retiré chez Jean-Antoine Guilleminet (v. plus bas). Il fut massacré pour avoir répondu J’appartiens à l’Église catholique, apostolique et romaine.

Claude Cayx (ou) Dumas, prêtre jésuite né à Martel (Lot) le 6 novembre 1724. directeur des Ursulines de Saint-Cloud.

Claude Chaudet, prêtre du diocèse de Paris, né à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) à date inconnue. Il exerçait dans la paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs.

Claude Colin, prêtre du diocèse de Paris, né à Charenton (Val-de-Marne) le 15 février 1728. “maître spirituel” de l’Hôtel-Dieu.

Claude Rousseau, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Paris le 1er mai 1751. Directeur au séminaire de Laon.

Claude-Antoine-Raoul (de) Laporte (de la Porte), prêtre jésuite né à Brest (Finistère) le 6 décembre 1734. Curé de Saint-Louis de Brest.

Claude-François Gagnières des Granges, prêtre jésuite né à Chambéry (Savoie) le 23 mai 1722. Il résidait dans la maison Saint-François de Sales, à Issy.

Etienne (Antoine)-François-Dieudonné de Ravinel, diacre du diocèse de Nancy, né à Bayon (Meurthe-et-Moselle) le 6 juillet 1769. Séminariste à Saint-Sulpice. Il avait donc vingt-trois ans.

François Balmain, prêtre jésuite né à Luzy (Nièvre) le 23 mai 1733. Confesseur des Filles de Saint-Croix de Rueil.

François Dardan, prêtre du diocèse de Paris, né à Isturitz, près de Saint-Martin d’Arberoue (Pyrénées-Atlantiques) le 13 juin 1733. Confesseur au collège Sainte-Barbe.

François Dumasrambaud de Calandelle, prêtre du diocèse de Limoges, né à La Chaussade (Creuse) le 18 octobre 1754. aumônier de l’évêque de Limoges.

François Lefranc, prêtre de la congrégation de Jésus et de Marie (Eudistes), né à Vire (Calvados) le 26 mars 1739. Professeur au collège de Lisieux à Paris.

François Vareilhe-Duteil, prêtre jésuite né à Felletin (Creuse) le 15 juin 1734. Retiré à la maison de retraite de Saint-François de Sales à Issy.

François-César Londiveau, prêtre du diocèse du Mans, né à Saint-Calais (Sarthe) le 11 juin 1764. Vicaire à Saint-Martin d’Évaillé dans le même diocèse.

François-Joseph de la Rochefoucauld Maumont, évêque à Beauvais, né à Angoulême (Charente) le 28 avril 1736. Il eut la jambe fracassée d’un coup de fusil. On le transporta dans l’église sur un matelas. 

François-Louis Hébert, prêtre de la congrégation de Jésus et de Marie (Eudistes), né à Crouttes (Orne) le 14 septembre 1735. Coadjuteur du supérieur général des Eudistes et confesseur du roi Louis XVI.

François-Louis Méallet de Fargues, prêtre du diocèse de Clermont, né à Vitrac (Puy-de-Dôme) le 7 juillet 1764. Vicaire général de Clermont.

François-Urbain Salins de Niart, prêtre du diocèse de Pamiers, né à Neuf-Brisach (Haut-Rhin) le 23 mai 1760. Chanoine de Saint-Lizier de Couserans.

Gabriel Desprez de Roche, né à Decize (Nièvre) en 1751. Vicaire général de Paris ; il appartenait à la Société du Cœur de Jésus.

Gaspar-Claude Maignien, prêtre du diocèse de Beauvais, né à Amance (Haute-Saône) en octobre 1752. Curé de Villeneuve-les-Sablons.

Georges Girauld (père Séverin), né le 14 janvier 1728 à Rouen (Seine-Maritime), du Tiers-Ordre régulier de Saint-François, confesseur des Franciscaines de Sainte-Elisabeth ; il résidait au couvent de Nazareth. Il fut la première victime aux Carmes : il était en train de prier le bréviaire ; il ne se détourna même pas, on le renversa d’un coup de sabre et il fut transpercé d’une pique.

Guillaume-Antoine Delfaut, prêtre jésuite né à Daglan (Dordogne) le 5 avril 1733. Curé de Daglan, député à l’assemblée nationale.

Guillaume-Nicolas-Louis (frère Salomon) Leclercq, né le 15 novembre 1745 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), frère des Écoles Chrétiennes, secrétaire général de l’Institut.

Henri-Auguste (Marie-Auguste) Luzeau de la Mulonnière, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Sucé-sur-Erdre (Loire-Atlantique) le 1er décembre 1762. Ancien directeur du séminaire d’Angers, il s’était retiré au séminaire de Saint-Sulpice.

Henri-Hippolyte Ermès, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris en 1752. Vicaire à Saint-André-des-Arts.

Jacques Friteyre-Durvé, prêtre jésuite né à Marsac-en-Livradois (Puy-de-Dôme) le 18 avril 1725. Chanoine de Saint-Paul d’Estrées et missionnaire à Paris.

Jacques-Alexandre Menuret, prêtre du diocèse de Paris, né à Montélimar (Drôme) le 2 avril 1734. Supérieur de la maison de retraite Saint-François de Sales à Issy.

Jacques-Augustin-Robert de Lézardières, né le 27 novembre 1768 à Challans (Vendée), séminariste à Saint-Sulpice.

Jacques-Etienne-Philippe Hourrier, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Mailly (Somme) le 16 juillet 1751. Directeur au séminaire de Laon.

Jacques-François de Lubersac, prêtre du diocèse de Paris, né à La Forge près de Chalais (Dordogne) en 1729. Aumônier de Madame Victoire, la tante du roi Louis XVI.

Jacques-Gabriel Galais, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Longué (Maine-et-Loire) le 15 avril 1754. Supérieur du séminaire des Robertins à Vaugirard.

Jacques-Jean Lemeunier (Lemounier), prêtre du diocèse de Sées, né à Mortagne-au-Perche (Orne) en 1747. Vicaire à Notre-Dame de Mortagne.

Jacques-Joseph Lejardinier Deslandes (Delande), né à Laigle (Orne) en 1750. Curé de Saint-Nicolas de La Feuillie, dans le diocèse de Coutances.

Jacques-Jules Bonnaud, prêtre jésuite né à Cap-Haïtien (anciennement Cap-Français, Haïti) le 27 octobre 1740. Vicaire général de Lyon.

Jean Charton de Millon (Millou), prêtre jésuite né à Lyon (Rhône) le 7 septembre 1751. Confesseur des Religieuses du Saint-Sacrement, rue Cassette.

Jean Goizet, né le 29 mai 1742 à Niort (Deux-Sèvres), curé de Notre-Dame de Niort.

Jean Lacan, prêtre du diocèse de Paris, né à Rodez (Aveyron) à date inconnue. Aumônier de l’hôpital de la Pitié.

Jean-Antoine Guilleminet, prêtre du diocèse de Paris, né à Bédarieux (Hérault) le 4 janvier 1738. Il était au service de la paroisse Saint-Roch.

Jean-Antoine-Barnabé Séguin, prêtre du diocèse de Paris, né à Carpentras (Vaucluse) en 1754. Vicaire et supérieur des clercs à Saint-André-des-Arts.

Jean-Antoine (de) Savine, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Embrun (Hautes-Alpes) le 20 juin 1760. Supérieur des Clercs de Saint-Sulpice.

Jean-Antoine-Hyacinthe Boucharenc de Chaumeils, né le 7 juin 1738 à Pradelles (Haute-Loire), vicaire général de Viviers.

Jean-Baptiste Jannin, prêtre du diocèse de Paris, né à Sourdeval-la-Barre (Manche) en 1754. Aumônier de l’hôpital de la Salpétrière.

Jean-Baptiste Nativelle, né le 25 septembre 1749 à Guilberville (Manche), frère cadet de René (v. plus bas), vicaire à Saint-Martin de Longjumeau, diocèse de Versailles.

Jean-Baptiste-Claude Aubert, né à Paris le 19 mars 1768, curé de Notre-Dame de Pontoise au diocèse de Rouen.

Jean-Baptiste-Marie Tessier (Tessien), prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Fontaine-les-Ribouts (Eure-et-Loir) en 1761. Il était prédicateur à Paris.

Jean-Baptiste-Michel Pontus, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Néville-sur-Mer (Manche) le 19 juin 1763. Vicaire à la paroisse Saint-Sulpice.

Jean-François Bousquet (ou Bosquet), prêtre du diocèse de Paris, né à Ginestas (Aude) le 8 janvier 1751. Il demeurait chez les Eudistes.

Jean-François Burté, né 20 juin 1740 à Rambervillers (Vosges), supérieur des Cordeliers.

Jean-Henri-Louis Samson, né le 25 août 1754 à Avranches (Manche), vicaire à Saint-Gilles de Caen.

Jean-Jacques Morel (frère Apollinaire), né le 12 juin 1739 à Prez-sous-Noréaz (Fribourg en Suisse), capucin, vicaire des Allemands à la paroisse Saint-Sulpice.

Jean-Marie du Lau d’Allemans, évêque à Arles, né à Biras (Dordogne) le 30 octobre 1738. Il reçut trois coups de sabre et fut transpercé d’une pique.

Jean-Philippe Marchand, né le 22 août 1764 à Marçay (Vienne), vicaire à Notre-Dame de Niort.

Jean-Pierre Bangue, prêtre du diocèse de Paris, né à Vuillafans (Doubs) le 12 février 1744. Chapelain de l’hôpital Saint-Jacques.

Jean-Robert Quéneau, né le 9 avril 1758 à Angers (Maine-et-Loire), curé de Saint-Doucelin d’Allones dans le diocèse d’Angers.

Joseph Bécavin, prêtre du diocèse de Paris, né à Carquefous (Loire-Atlantique) le 6 février 1767. Il avait vingt-cinq ans, et venait d’être ordonné prêtre le 15 avril précédent.

Joseph-Thomas Pazery de Thorame, frère aîné du Jules, né le 18 avril 1751 à Aix-en-Provence, chanoine de Blois.

Julien Poulain-Delaunay, né le 4 mars 1744 à Ver-sur-Mer (Calvados), assistant du curé de Saint-Gilles, à Caen.

Jules-Honoré-Cyprien Pazery de Thorame, frère cadet de Joseph, né en septembre 1763 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), chanoine et vicaire général de Toulon.

Louis Barreau de la Touche, né au Mans le 6 juin 1758, bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, prieur de Saint-Baudile à Nîmes.

Louis Longuet, né le 24 février 1757 à Saint-Germain-Langot (Calvados), chanoine de Saint-Martin de Tours.

Louis Mauduit, né le 31 décembre 1763 à Chevillon (Yonne), vicaire général de Sens.

Louis-Alexis-Matthias Boubert, diacre, né à Amiens (Somme) le 24 février 1766, économe des clercs de Saint-Sulpice.

Louis-François-André Barret, prêtre du diocèse de Paris, né à Carpentras (Vaucluse) le 23 septembre 1758. Vicaire à Saint-Roch.

Louis-Laurent Gaultier, prêtre (jésuite ?) du diocèse de Paris, né à Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine) le 13 mars 1717. Il résidait dans la maison Saint-François de Sales à Issy.

Loup Thomas (ou Bonnotte), prêtre jésuite né à Entrains-sur-Nohain (Nièvre) le 19 octobre 1719. Confesseur des Ursulines.

Matthias-Augustin Nogier (ou Antoine-Mathieu-Augustin), prêtre du diocèse de Paris, né au Puy (Haute-Loire) le 25 février 1764. Chapelain des Ursulines de la rue Saint-Jacques.

Mathurin-Nicolas Le Bous de Villeneuve de la Villecrohain (Ville-Crohain), prêtre jésuite né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 19 décembre 1731. Confesseur des Bénédictines de la rue de Bellechasse.

Mathurin-Victor Deruelle, prêtre du diocèse de Paris, né à Paris le 18 septembre 1729. Chapelain des Filles de la Charité, sur la paroisse Saint-Gervais.

Nicolas Clairet (Cléret), prêtre du diocèse de Paris, né à Barfleur (Manche) en 1726. Chapelain des Incurables.

Olivier Lefèvre (Lefebvre), prêtre du diocèse de Paris, né à Grentheville (Calvados) en 1728. Chapelain des Dames de la Miséricorde ; il était membre de la Société du Cœur de Jésus.

Pierre Gauguin, né le 12 février 1725 à Esvres (Indre-et-Loire), prêtre de la Société de Saint-Sulpice, au séminaire d’Issy.

Pierre Landry, né en 1762 à Niort (Deux-Sèvres), vicaire à Notre-Dame de Niort.

Pierre Ploquin, né le 12 décembre 1762 à Villandry (Indre-et-Loire), vicaire à Druye au diocèse de Tours.

Pierre-François Pazery de Thorame, oncle de Joseph et Jules (v. plus haut), né en 1735 à Aix-en-Provence (Bouches du Rhône), vicaire général d’Arles.

Pierre-Louis de la Rochefoucauld Bayers, évêque à Saintes, né à Blanzaguet-Saint-Cybard-le-Peyrat (Charente) le 12 octobre 1744.

Pierre-Louis-Joseph Verrier, prêtre du diocèse de Paris, né à Douai (Nord) le 28 décembre 1728. Il vivait dans la maison de retraite Saint-François-de-Sales à Issy.

Pierre-Michel Guérin, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Saint-Christophe (Charente-Maritime) le 8 mars 1759. Directeur du séminaire de Nantes.

Pierre-Nicolas Psalmon, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Rouen (Seine-Maritime) le 29 juin 1749. Il était vicaire général pour les prêtres du diocèse de Troyes vivant à Paris, et doyen de Saint-Pierre de Varen.

René Nativelle, frère aîné de Jean-Baptiste (v. plus haut), né le 28 janvier 1751 à Guilberville (Manche), vicaire à Saint-Denis d’Argenteuil, diocèse de Versailles.

René-Julien Massey, prêtre bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, né à Rennes (Ille-et-Vilaine) en 1732. Procureur du monastère Saint-Florent de Saumur.

René-Nicolas Poret, né le 11 janvier 1732 à Barbery près Le Mesnil-Touffray (Calvados), curé de Saint-Martin de Boitron, diocèse de Sées.

Robert Le Bis, né en 1719 à Saint-Amand (Manche), curé de Saint-Denis de Bris-en-Josas dans le diocèse de Paris (de Versailles ?).

Thomas-Nicolas Dubray, prêtre de la Société de Saint-Sulpice, né à Beauvais (Oise) le 21 janvier 1746. Il exerçait dans la paroisse Saint-Sulpice.

Thomas-René Dubuisson, né le 6 juillet 1737 à Laval (Mayenne), curé de Barville dans le diocèse d’Orléans.

Urbain Lefèvre (Lefebvre), né le 21 janvier 1725 à Saint-Pierre-du-Boile près de Tours (Indre-et-Loire), ancien membre de la Société des Missions Étrangères de Paris et retiré à Athis-Mons.

Vincent Abraham, prêtre du diocèse de Reims, né le 15 juin 1740 à Charleville (Ardennes). Curé de Sept-Saulx au diocèse de Reims.

Vincent-Joseph Le Rousseau de Rosencoat, prêtre jésuite né à Châteauneuf-du-Faou (Finistère) le 3 juillet 1726. Confesseur des Religieuses de la Visitation, rue du Bac.

 

(1)  On a compté et recompté soigneusement tous les noms de cette liste ; il semble que le chiffre indiqué dans le Martyrologe (trois évêques et quatre-vingt treize Compagnons) doive être corrigé d’une unité, soit trois évêques et quatre-vingt douze Compagnons.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:14

Josep Samsó i Elias

1887-1936

 

Il vit le jour le 17 janvier 1887 à Castellbisbal (Catalogne, Espagne).

Il fréquenta d’abord l’école des Frères Maristes à Rubi, puis la famille s’installa à Sarriá (Barcelone).

Josep entra au séminaire de Barcelone, où il fut un des meilleurs élèves, au point que l’archevêque le prit comme secrétaire avant même qu’il fût ordonné prêtre, en 1910. Don Josep fut aussi reçu docteur en Théologie de l’Université de Tarragona.

Ses trois postes furent : Argentona (1910), Sant Joan de Mediona (1917) et Santa Maria de Mataró (1923).

Il s’occupa de rehausser la liturgie et l’aspect intérieur de l’église, qui devint basilique mineure en 1928.

Catéchiste particulièrement zélé, il écrivit un Guide pour les Catéchistes, prêt à être édité dès 1936 et qui cependant ne fut publié qu’en 1940. 

En 1934, des hommes armés vinrent menacer don Josep ainsi que les fidèles qui se trouvaient dans l’église : ils donnèrent l’ordre à tous d’aller empiler les chaises dans la nef centrale, et le curé devait les retirer de là, ce que don Josep refusa de faire. Les bandits alors mirent le feu à un autel et à différents objets ; vite les fidèles s’employèrent à éteindre le feu.

Plus tard, l’autorité judiciaire voulut obtenir un témoignage du prêtre pour arrêter les responsables, mais don Josep, qui les connaissait bien, refusa de les dénoncer.

Lors de la révolution de juillet 1936, il vint se réfugier chez un de ses fidèles, mais il fut arrêté dès le 28 juillet, au moment où il tentait de quitter la ville. On le mit en prison à Mataró, sous l’accusation d’être prêtre, et il resta là environ un mois.

Le 1er septembre 1936 on vint le prendre pour le fusiller au cimetière de Mataró. Durant le trajet, il fit le Chemin de la Croix. 

Juste avant son exécution, il demanda à être délié, s’approcha de ceux qui allaient tirer et leur dit qu’il leur pardonnait., qu’il refusait d’avoir les yeux bandés et voulait mourir en regardant la ville.

Don Josep fut béatifié en 2010.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:13

Alfonso Sebastiá Viñals

1910-1936

 

Il naquit le 27 mai 1910 à Valencia, dans une bonne famille chrétienne, d’un humble père ouvrier.

Il entra en 1920 au Petit séminaire de Orihuela, puis au Grand séminaire de Valencia ; il fut ordonné prêtre en 1933.

Nommé curé-archiprêtre de Castellón, il reçut des menaces s’il restait dans cette paroisse, mais il persévéra fidèlement, se donnant à fond à l’Action Catholique.

En 1935, on le nomma à Valencia comme professeur à l’Ecole de Formation Sociale, une matière où il était particuièrement préparé ; il y fut directeur spirituel. C’était une fondation de l’Association Catholique Nationale, qui convenait très bien au jeune prêtre, préoccupé par la question sociale, la situation des ouvriers.

Quand le palais archiépiscopal fut la proie des flammes en juillet 1936, le père de don Alfonso lui suggéra de se retirer chez un de ses frères à Ruzafa ; les autres frères d’Alfonso lui conseillaient aussi de partir de Valencia, car il avait un passeport en règle, mais le jeune prêtre préférait rester là où Dieu l’avait mis, fidèle pasteur au milieu de ses brebis menacées.

Il se savait condamné et affirma : Je vais mourir bientôt, j’en suis convaincu. Prie pour moi, pour que j’aie la force de pardonner jusqu’au bout.

Le 20 août, on vint l’arrêter pour le conduire au Gouvernement Civil, d’où on le mit à la prison San Miguel de los Reyes. 

Le 1er septembre 1936, au moment où sa mère et sa sœur attendaient à la porte de la prison pour lui rendre une visite, elles le virent monter dans un camion en leur faisant adieu de la main.

Don Alfonso fut fusillé à Paterna.

Il a été béatifié en 2001.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Alejandro Cobos Celada

1887-1936

 

Alejandro vit le jour le 9 juillet 1887 à Palencia (Espagne).

Entré à quatorze ans dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa avec le nom de Benjamín.

On lui fit faire des études appropriées et il fut un infirmier titulaire très compétent. On apprécia beaucoup sa présence dans les maisons de Ciempozuelos, Barcelone, Madrid, Llobregat, Málaga, et en dernier lieu à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Enrique López López

1901-1936

 

Enrique vit le jour le 25 juin 1901 à Las Alpujarras (Fondón, Almería).

Entré à quinze ans dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa avec le nom de Cecilio.

Sa bonne mémoire et son intelligence vive décidèrent ses Supérieurs à lui faire faire des études en vue du sacerdoce. Malheureusement, la tuberculose lui fit suspendre ces études.

Envoyé en Colombie pour se reposer, il continua de rendre service comme infirmier, plutôt que de retourner dans le monde et y trouver un avenir brillant.

Revenu en Espagne, il fut à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

Au moment de quitter les malades, sur l’ordre des miliciens, il leur dit : Au-revoir au Ciel.

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Guillermo Tomás Rubio Alonso

1869-1936

 

Guillermo Tomás vit le jour le 10 février 1869 à Madrigalejo (Burgos).

Entré à vingt-cinq ans dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa avec le nom de Dositeo.

Il fut présent dans les maisons de Ciempozuelos, Saragosse, Llobregat, Santa Águeda, Barcelone, Pamplona, Gibraltar, Grenade, Calafell, et en dernier lieu à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Simón Brun Arará

1894-1936

 

Simón vit le jour le 12 novembre 1894 à Santa Coloma de Farnés (Gerona, Espagne).

A seize ans, il se mit au service du séminaire de Gerona, et devint le domestique privé de Mgr Pol, jusqu’à la mort de ce dernier.

Il vivait à Barcelone, mais voulut être religieux. Entré dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu en 1917, il professa avec le nom de Cosme.

Il fut présent dans diverses maisons, et en dernier lieu à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Crescencio Lasheras Alzcorbe

1900-1936

 

Crescencio vit le jour le 15 juin 1900 à Arandigoyen (Navarre).

Après une jeunesse très chrétienne et vertueuse, il entra dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu en 1927, et professa avec le nom de Rufino.

Il fut présent dans diverses maisons, et en dernier lieu à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

José Franco Gómez

1871-1936

 

José vit le jour le 23 décembre 1871 à Aljucer (Murcia).

Il entra d’abord chez les Carmes, mais dut abandonner à cause de sa santé.

Entré en 1893 dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa avec le nom de Canuto.

Le pauvre Frère souffrait d’une assez grave surdité, de sorte qu’on lui réserva le travail de sacristain. Il était très sensible, artiste, et savait peindre avec goût.

Il fut à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 † 1936

 

Il y avait une communauté des Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu très active aux environs de Madrid, à Carabanchel Alto.

Dans cet hospice Saint-Joseph, douze Frères soignaient avec amour les épileptiques.

Lors de l’éclatement de la guerre civile en juillet 1936, un groupe de miliciens vint encercler l’établissement, le 29 juillet, obligèrent les Religieux à se réunir dans une salle, pendant qu’ils se livraient à l’habituelle fouille de tous les lieux en vue de découvrir les hypothétiques caches d’armes.

N’en trouvant pas, ils se retirèrent, non sans avoir intimé l’ordre aux Religieux de cesser tout acte de culte religieux, de retirer toutes les images, statues et tableaux à caractère religieux, et d’accomplir leurs dévotions dans le sous-sol.

En même temps, le Père Général recommandait aux Religieux de ne pas cesser d’assister les malades.

Cette situation de liberté surveillée dura un mois.

Le 29 août suivant, arriva le maire de Carabanchel, entouré de quelques autres individus armés, qui intima aux Religieux l’ordre d’abandonner toute implication dans l’administration de la maison, de remettre tout leur argent (bien sûr !), et de se préparer à partir, le jour qu’on leur indiquerait.

Le 1er septembre, tandis que les Religieux étaient en train de s’occuper des malades, arrivèrent d’autres miliciens qui les firent immédiatement sortir de la maison et monter dans un autocar.

L’engin partit sur la route de Boadilla del Monte, s’arrêta à Charco Cabrera : on y fit descendre les douze Religieux, qu’on aligna le long d’une grande fosse. Comprenant leur situation, ils se mirent à crier fortement Vive le Christ Roi !

Ils furent immédiatement fusillés, ce 1er septembre 1936.

Ils furent béatifiés en 1992.

 

Voici leurs noms par ordre alphabétique ; il y a une notice à part pour chacun.

  • Alejandro (Benjamín) Cobos Celada, né en 1887 ;
  • Antonio (Faustino) Villanueva Igual, né en 1913. 
  • Crescencio (Rufino) Lasheras Aizcorbe, né en 1900 ;
  • Enrique (Cecilio) López López, né en 1901 ;
  • Guillermo (Dositeo) Rubio Alonso, né en 1869 ;
  • Isidro (Carmelo) Gil Araño, né en 1879 ;
  • Joaquín (Proceso) Ruiz Cáscales, né en 1887, prêtre ; 
  • José (Canuto) Franco Gómez, né en 1871 ;
  • Mariano (Cesáreo) Niño Pérez, né en 1878 ;
  • Miquel (Cristí) Roca Huguet, prêtre, né en 1899, prêtre ;
  • Nicolás (Eutimio) Aramentia García, né en 1878, prêtre ;
  • Simó Isidre (Cosme) Brun Arará, né en 1894.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens