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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 13:46

María Magdalena Vilanova Alsina

1877-1936

 

Elle naquit le 13 avril 1877 à Sant Feliu de Codines (Barcelone, Espagne), dernière (et unique fille) des sept enfants de ses pieux parents, Salvador et Antonia. Des six garçons (Andrés, Josep, Felipe, Domingo, Salvador et Felipe), les deux derniers devaient mourir à l’âge de deux ans.

María fut baptisée dès le 15 avril et reçut les noms de María, Magdalena, Juana. Elle fut confirmée en 1884.

Quatre ans plus tard, la maman mourut, la veille des onze ans de María. La même année (1888), María reçut la Première Communion. Elle abandonna alors l’école - on suppose que ce fut pour s’occuper elle-même de son papa et de ses frères aînés.

En 1896, mourut à son tour son frère aîné, Andrés, qui était marié et père de trois enfants encore petits.

María eut donc une enfance travaillée, éprouvée, difficile, et ne parlait pas de sa vocation ; elle resta fidèlement à la maison pour s’occuper des charges matérielles. Ce n’est qu’à trente-et-un ans, en 1908, que son père la présenta au curé pour déclarer que sa fille désirait librement entrer chez les Sœurs Capucines de la Mère du Divin Pasteur.

Elle entra donc dans cette congrégation en 1908 et prit le nom de Patrocini. Le 31 décembre 1909, elle fit la première profession.

L’année 1914 fut douloureuse : le papa de María mourut en avril. Mais María continua sa marche vers le don total à Dieu et fit la profession solennelle en janvier 1915.

Les archives ayant été détruites, on n’a pas de précisions sur les différents emplois que María remplit pendant les vingt années de sa vie consacrée ; on sait qu’en 1936, elle se trouvait à Sarriá (Barcelone).

Dans cette maison, où se trouvaient des novices, on commença à prier spécialement pour la paix en Espagne, le 18 juillet. Dès le 19, la Supérieure demanda aux Religieuses de s’habiller en civil et de partir se réfugier dans des maisons où les attendaient des amis.

Le 20, elles purent encore se retrouver dans leur chapelle, pour une ultime Eucharistie. Ce même jour, fut incendiée l’église paroissiale, puis aussi la maison des Religieuses - avec leurs archives.

Ensuite, la sœur Patrocini tenta de rejoindre la maison de son frère à Sants, mais refusa d’y rester pour ne pas le compromettre, et alla à l’hôpital pour aider les infirmières.

On la reconnut vite, toutefois, tant son comportement était manifestement celui d’une personne religieuse. Elle fut arrêtée, mais on ne put jamais savoir exactement où et quand on la fusilla.

On croit généralement qu’elle reçut la palme du martyre près de Barcelone, le 31 juillet 1936, au lieu-dit La Rabassada, à moins que ce fût à Prat de Llobregat, comme les deux autres Religieuses de la même congrégation, ce même jour.

La même année fut détruite totalement l’église paroissiale de Sant Feliu, où María avait été baptisée.

María Magdalena Vilanova Alsina, béatifiée en 2018, sera commémorée au Martyrologe le 31 juillet.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 13:44

Ramona Solans Ballesté

1875-1936

 

Elle naquit le 3 avril 1875 à Lleida (Espagne), de pieux parents cultivateurs, Ramón et Antonia, qui eurent ensuite deux autres enfants, Dionisio et Teresa.

Ramona fut baptisée le jour-même de sa naissance et reçut les noms de ses parents : Ramona Antonia ; elle fut confirmée l’année suivante, selon la coutume de l’époque.

Elle révéla plus tard qu’elle sentit l’appel du Christ dès l’âge de six ans. Elle avait dix-sept ans lorsqu’elle demanda à ses bons parents la permission d’entrer dans la congrégation des Sœurs Capucines de la Mère du Divin Pasteur : non seulement ils le lui permirent, mais ils allèrent d’abord trouver leur curé pour lui annoncer leur volonté et leur joie d’offrir leur fille à l’Eglise.

Elle fut reçue comme postulante en 1892 à Sants, non loin de Barcelone, fit le noviciat et émit la profession en 1894, prenant désormais le nom de Andrea. En 1899, ce fut la profession solennelle.

La première destination de la Sœur Andrea fut Igualada, à une soixantaine de kilomètres de Barcelone, où elle s’occupa de la sacristie et de la formation des petites filles.

Les témoignages qu’on a pu recueillir sur elle, parlent de sa grande dévotion mariale, de sa joie communicative, de son esprit d’obéissance.

Sœur Andrea a pu être envoyée ensuite en d’autres maisons, mais les archives ayant été détruites au moment de la guerre civile, on en est réduit à connaître seulement son dernier poste, à Premià de Mar, où elle arriva fin 1934, toujours comme éducatrice des petites filles. Cette localité se trouve à une vingtaine de kilomètres de Barcelone.

Avec ses Compagnes, elle fut fusillée et reçut la palme du martyre à L’Hospitalet de Llobregat (Barcelone), le 31 juillet (ou le 1er août) 1936. On ne put la reconnaître que par le numéro de son habit.

Ramona Solans Ballester, béatifiée en 2018, sera commémorée au Martyrologe le 31 juillet.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 13:43

Josefa Noguera Manubens

1870-1936

 

Elle naquit le 3 juillet 1870 à Manresa (Barcelone, Espagne), dans une famille particulièrement chrétienne ; elle fut baptisée dès le lendemain et confirmée le 25 octobre suivant.

En 1896, elle entra dans la congrégation des Sœurs Capucines de la Mère du Divin Pasteur et prit le nom de María Auxilio lors de sa profession perpétuelle en 1903.

Les archives de la Congrégation ayant été détruites, on ignore les différents lieux où la Sœur vécut. On sait qu’elle devait être à Premiá de Mar (Barcelone) au moment de la guerre civile de 1936.

Dans un premier temps, elle se réfugia chez des connaissances, avec la sœur Andrea Solans, espérant trouver la possibilité de retourner à Manresa. Mais durant le déplacement, elles furent reconnues et arrêtées.

Toutes deux reçurent la palme du martyre entre L’Hospitalet et Prat de Llobregat (Barcelone), le 31 juillet 1936. Méconaissables, elles furent reconnues par le numéro de leur habit.

María Auxilio Noguera Manubens, béatifiée en 2018, sera commémorée au Martyrologe le 31 juillet.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:31

Ángel de la Iglesia Ociña

1916-1937

 

Il naquit le 1er octobre 1916 à Nidáguila (Burgos, Espagne) et fut baptisé le jour même ; à cette époque, on fêtait le lendemain les saints Anges Gardiens, dont il porta le nom.

Dès 1926 il entra dans la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens et commença le noviciat ; il fit la profession en 1931 et fut envoyé à Barcelone.

Ángel avait beaucoup de bonnes qualités ; on le disait intelligent, plein de bonté, noble et humble. Il semble qu’on lui ait laissé son prénom de baptême même après sa profession, tant il était vraiment un ange.

La révolution de 1936 mit fin à ses études : en juillet les miliciens l’arrêtèrent une première fois, mais le laissèrent partir, le prenant pour un simple élève - il n’avait en effet que vingt ans.

Il rejoignit alors d’autres Confrères chez M. Gregorio Díez Blanco et sa sœur. Mais les miliciens surent les retrouver : ils les arrêtèrent tous le 15 février 1937, les emmenèrent au lieu-dit La Rabassada, où ils les fusillèrent et les jetèrent dans une fosse commune.

Ángel reçut ainsi la palme du martyre près de Barcelone, le 15 février 1937.

Ángel de la Iglesia Ociña, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:30

Acacio Calleja Santamaría

1915-1937

 

Il naquit le 7 mai 1915 à Yudego (Burgos, Espagne).

En 1933, il entra dans la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens à Marseille et prit le nom d’Acacio María.

Après la première profession, il fut envoyé à Barcelone pour ses études, mais eut à peine le temps d’y faire les années de philosophie.

Dans la nuit du 19 au 20 juillet 1936, la maison fut prise d’assaut par les miliciens, qui expulsèrent les Religieux.

Acacio put s’enfuir avec quelques Confrères et un groupe d’élèves et s’en alla se cacher chez des amis et connaissances, pour finalement aller retrouver la maison de Gregorio Díez Blanco.

Les miliciens vinrent arrêter toute cette petite communauté : après un court passage à la prison San Elia, tous les Religieux furent fusillés au lieu-dit La Rabassada, proche de Barcelone et reçurent ainsi la palme du martyre le 15 février 1937.

Acacio Calleja Santamaría, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:29

Ricardo Guerra Villazan

1913-1937

 

Il naquit le 14 septembre 1913 à Arenillas de Riupisuerga (Burgos, Espagne) ; naître en la fête de l’Exaltation de la Croix était peut-être pour lui un signe prophétique… Il reçut le baptême le 17 septembre suivant.

Il entra dans la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens et prit le nom d’Albino. Le noviciat se termina en 1931 avec la profession.

Envoyé pour ses études à Barcelone, il y fit la philosophie et deux années de théologie ; il se préparait à émettre la Profession solennelle, quand les miliciens vinrent déloger toute la communauté dans la nuit du 19 au 20 juillet 1936.

Ricardo se cacha chez un ami et profita de cette petite liberté pour rendre visite à d’autres Religieux : c’était un réconfort de se retrouver pour prier, pour s’encourager mutuellement. Il se trouvait alors dans la maison de Gregorio Díez Blanco, lorsque les hommes de la Milice vinrent les arrêter et les mirent dans la prison San Elias.

Le 15 février 1937,  les miliciens les emmenèrent aux environs de Barcelone, au lieu-dit La Rabassada, où ils les fusillèrent et les jetèrent dans une fosse commune.

Ricardo avait trente-trois ans quand il reçut ainsi la palme du martyre.

Ricardo Guerra Villazan, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:27

Eliseo Moradillo García

1906-1937

 

Il naquit le 10 septembre 1906 à Celada del Camino (Burgos, Espagne) et fut baptisé six jours plus tard.

Son père était un camionneur employé des chemins de fer, et changea beaucoup de domicile. Eliseo vint à Barcelone en quête de travail et trouva à se loger chez les Religieux de Saint-Pierre-aux-Liens.

Quand ceux-ci furent expulsés, en juillet 1936, Eliseo leur servit de trait-d’union pour porter des messages des uns aux autres.

Il se trouvait chez M. Gregorio Díez Blanco, lorsque des miliciens vinrent y arrêter ce dernier, sa sœur, les trois Religieux présents, et Eliseo lui-même, qui partagea généreusement leur sort.

Il reçut la palme du martyre au lieu-dit La Rabassada (Barcelone), le 15 février 1937.

Eliseo Moradillo García, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:27

Gregorio Díez Blanco

1899-1937

 

Il naquit et fut baptisé le 24 décembre 1899 à Nidáguila (Burgos, Espagne), en la vigile de Noël, et fut confirmé en 1903.

Pour trouver du travail, il se transféra à Barcelone et fut chauffeur de tramway.

Il se maria avec Paulina Díez Anidobro et ils eurent quatre enfants. Mais Paulina mourut prématurément en 1930, raison pour laquelle la sœur de Gregorio, Camila, vint vivre chez son frère pour s’occuper des enfants.

Alors qu’il hébergeait chez lui trois Religieux et un ami de ceux-ci (v. ce même jour), Gregorio eut l’audace d’aller se présenter à la prison Sant Feliu pour demander la libération des autres Religieux détenus.

La réponse fut que le 15 février 1937 on vint l’arrêter chez lui, avec sa sœur Camila, les trois Religieux présents et le jeune laïc Eliseo, pour les conduire d’abord en prison puis au lieu-dit La Rabassada, où ces six victimes furent fusillées et enterrées dans une fosse commune.

Gregorio reçut ainsi la palme du martyre à Barcelone, le 15 février 1937.

Gregorio Díez Blanco, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:25

Camila Díez Blanco

1889-1937

 

Elle naquit et fut baptisée le 14 septembre 1889 à Nidáguila (Burgos, Espagne), en la fête de la Sainte Croix, et fut confirmée en 1892. Son frère était Gregorio Díez Blanco.

Comme on l’a vu à propos de Gregorio, à partir de 1930 Camila vint vivre chez ce dernier à la mort de son épouse, pour s’occuper des enfants.

A partir de juillet 1936, quand éclata la guerre civile, Gregorio et Camila accueillirent courageusement chez eux trois Religieux de la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens, ainsi qu’un jeune laïc.

Au bout de sept mois, le 15 février 1937, on vint arrêter Gregorio avec sa sœur Camila, les trois Religieux présents et le jeune laïc Eliseo, pour les conduire d’abord en prison puis au lieu-dit La Rabassada, où ces six victimes furent fusillées et enterrées dans une fosse commune.

Camila reçut ainsi la palme du martyre à Barcelone, le 15 février 1937.

Camila Díez Blanco, béatifiée en 2018, sera commémorée au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 10:28

Emilio Puente González

1911-1936

 

Il naquit le 5 mars 1911 à San Andrés de Montearados (Burgos, Espagne) et fut baptisé le jour suivant.

La famille comptait déjà plusieurs membres dans les Ordres : un oncle maternel était prêtre ; sa sœur était piariste ; deux cousins étaient dans la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens

Emilio reçut la Confirmation en 1916, et rejoignit la même Congrégation à Marseille, où il prit le nom de Bernardo et commença le noviciat en 1929. L’année suivante, il faisait la première profession.

Cinq ans plus tard le rejoindra son jeune frère Joaquín (v. ce même jour).

Entre 1930 et 1936, Emilio Bernardo étudia la philosophie et fit deux années de théologie ; il reçut les Ordres mineurs.

En juillet 1936, toute la communauté de Barcelone fut expulsée et Emilio se réfugia chez des amis ; il fut cependant reconnu dans la rue, et arrêté.

Interrogé longuement, torturé, il fut déclaré ennemi du peuple parce que religieux, et condamné à mort.

Il reçut la palme du martyre dans la localité de Montjuic (Barcelone), le 27 juillet 1936. Le même jour, son jeune frère était aussi fusillé, mais dans une autre localité.

C’est un de ses élèves qui reconnut son corps à la morgue de l’hôpital.

Emilio Puente González, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 27 juillet.

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