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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 23:00

Roman Archutowski

1882-1943

 

Né le 5 août 1882, il était de riche famille de propriétaires terriens polonais. 

Après ses études à Pultusk et Suwalki, il fut au grand Séminaire Saint-Jean-Baptiste de Varsovie, et sera ordonné prêtre en 1904.

Il exerça ses fonctions pastorales dans la paroisse de Yezhov, puis fut envoyé compléter ses études théologiques à l’Académie théologique catholique de Saint-Petersbourg.

A partir de 1910 il fut préfet au gymnase Saint-Stanislas-Kostka, dont il sera directeur de 1925 à 1940.

Il occupera aussi divers postes à la Curie archiépiscopale.

En 1940 il fut vice-recteur au Grand Séminaire de Varsovie.

En 1942, il fut incarcéré par deux fois à Pawiak. Maltraité, battu, il ne céda jamais aux menaces, préférant unir ses souffrances à celles de Jésus-Christ.

Le 23 mars 1943, il fut emmené dans le camp de concentration de Maydanek, où il contracta le typhus.

Témoin de la foi, courageux jusqu’au bout dans l’acceptation de ses souffrances, il mourut le dimanche des Rameaux, 18 avril 1943, jour où il est commémoré au Martyrologe.

Son corps fut incinéré sur place.

Roman a été béatifié avec cent-sept autres Confesseurs de la Foi polonais en 1999.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 23:00

Pedro Mesonero Rodríguez

1912-1936

 

Pedro vit le jour le 29 mai 1912 à Aldearrodrigo (Salamanque, Espagne).

Il entra chez les Salésiens et fit la profession à Gerona en 1931.

Il venait de terminer à Valencia ses trois années de préparation pédagogique.

En 1936, comme ses Confrères, il fut enfermé à la prison Modelo et libéré le 29 juillet.

Il chercha où se réfugier, et trouva quelque chose à Meliana, puis à Torrent, puis encore à Almácera. Là, il demanda au Comité un sauf-conduit, mais préféra tenter la fuite. Reconnu à Meliana, il fut arrêté et tué sur place.

On a dit ignorer le jour précis de son martyre. Ailleurs, on avance qu’ayant refusé de trahir un prêtre, il fut arrêté et martyrisé à El Vedat de Torrent (Barcelone) le 21 août 1936, et béatifié en 2001.

Le Martyrologe Romain le commémore le 10 août, avec don Juan Martorell Soria.

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 23:00

Siméon bar Sabas et Usthazade

4e siècle

 

Siméon bar Sabas était évêque de Séleucie-Ctésiphon sous le roi de Perse Sapor II.

Signalons que la ville de Séleucie était une fondation grecque, reprise par les Romains, et qui déclina peu à peu en face de Ctésiphon. De cette dernière il ne reste aujourd’hui qu’une arche de trente mètres de haut. Cette ville magnifique fut détruite en 637 par les musulmans envahisseurs : ils n’eurent pas honte de soumettre l’immense bibliothèque à un incendie qui dura une semaine, nuit et jour. Les ruines servirent à la construction de Bagdad, à une trentaine de kilomètres.

Siméon, donc, avait été l’évêque coadjuteur de l’évêque Papa. En 325, il avait envoyé au concile de Nicée, pour le représenter, le prêtre Sciadhustes, qui lui rapporta les décrets du concile et en même temps la décision des Pères du concile de le nommer métropolitain pour toute la Perse. C’est dire la réputation qu’il avait aux yeux de toute l’Eglise.

Quand Sapor II promulga son édit de persécution (340), qui interdisait d’embrasser le christianisme sous peine d’être réduit à l’esclavage, Siméon lui adressa une noble lettre où il proclamait sa volonté de rester fidèle à Dieu, ainsi que tout son troupeau.

Sapor II entra dans une fureur noire et ordonna de mettre à mort les prêtres et les diacres chrétiens, de raser jusqu’au sol toutes les églises et d’employer tous les vases sacrés à des usages profanes. Il se fit amener Siméon pour le faire juger en sa présence.

Une des raisons de la colère de Sapor, était que Siméon adorait «le dieu de César», le dieu de l’empereur romain, son ennemi.

Siméon, chargé de fers, comparut avec deux de ses prêtres, Abdécalas et Ananias. Il refusa de se prosterner devant le roi, comme il l’avait toujours fait par le passé par respect pour l’autorité. Mais cette fois-ci, expliqua Siméon, il comparaissait comme accusé, sommé de renier le vrai Dieu, ce qu’il ne voulait pas faire.

Sapor demanda d’abord gentiment à Siméon d’adorer le soleil. Siméon répliqua : Ce soleil s’est éclipsé et a pris le deuil à la mort de Jésus-Christ.

Ne pouvant faire changer d’avis Siméon, Sapor le fit mettre en prison jusqu’au lendemain. Il avait en aversion la religion chrétienne, mais en même temps il admirait Siméon, dont l’aspect majestueux imposait le respect.

Or, sur le passage de Siméon, se trouvait un vieil eunuque, Usthazade, qui avait élevé Sapor et jouissait de la plus haute considération dans le palais. Grand chambellan, premier des seigneurs de la cour, il avait abjuré la foi chrétienne pour plaire à son maître. Devant Siméon, il s’agenouilla, mais l’évêque détourna les yeux, pour lui faire comprendre la gravité de son péché. Usthazade fut profondément touché, courut chez lui prendre des habits de deuil et revint au palais où il confessa sa foi.

Le roi le fit exécuter sans retard. Usthazade lui fit cette ultime requête : de faire proclamer qu’il était mis à mort pour sa foi, et non pour quelque autre crime.

Usthazade fut martyrisé le Jeudi saint, treizième jour de la lune d’avril.

Le Martyrologe le mentionne le 17 avril, précisant toutefois qu’il mourut à la cour d’Artaxerxes, frère de Sapor.

Le Vendredi saint, Sapor se fit amener Siméon, qu’il tenta encore de plier à adorer le soleil. Sur le refus constant de l’évêque, Sapor fit venir cent autres prisonniers, évêques, prêtres et diacres qui, tous, refusèrent aussi d’adorer le soleil.

Ils furent tous décapités un à un sous les yeux de leur métropolite. Siméon fut finalement décapité à son tour, avec ses deux prêtres Abdécalas et Ananias.

Il est question de ce dernier dans la notice de saint Pusicius (18 avril).

Saint Siméon bar Sabas est mentionné le 17 avril au Martyrologe, comme Usthazade, bien qu’ils aient été exécutés un jour après l’autre.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 23:00

María Ana Navarro de Guevara y Romero

1565-1624

 

Née le 21 janvier 1565 à Madrid, María Ana eut une jeunesse difficile, car ses nobles parents Luis et Juana s’opposaient à son désir de devenir religieuse. 

Son père était fourreur, au service du roi Felipe II.

On la traita comme domestique, chargée des travaux ménagers. Après la mort de sa mère, son père se remaria avec une femme qui, de plus, maltraitait l’adolescente. Ils lui arrangèrent un mariage, qu’elle refusa : elle aurait même coupé ses cheveux pour décourager le prétendant.

María Ana finit par quitter la maison et chercha à entrer dans quelque monastère, mais sans y réussir, car elle n’avait pas une bonne santé ; elle souffrait des mains. Or les Ordres sont réticents à admettre des personnes malades, car les soins à leur accorder pourraient être trop lourds pour leurs finances limitées par la pauvreté.

Elle se retira en 1598 dans une maisonnette près de l’église tenue par les Religieux de l’Ordre de la Merci, pour y mener une vie de recluse. En 1606 elle fut affiliée à l’Ordre de la Merci, dont elle reçut l’habit de tertiaire en 1613. Désormais elle s’appellerait Mariana de Jésus.

Sa joie était grande, mais se doubla d’une douloureuse épreuve, par la présence d’une Consœur qui, officiellement chargée de l’assister dans ses tâches ménagères, en réalité lui imposa de grandes peines.

Elle fut favorisée d’apparitions, elle eut le don des miracles, elle fut souvent ravie en extase, toutes choses qu’elle dut décrire sur ordre de ses supérieurs.

Mariana mourut le 17 avril 1624, des conséquences d’une infection pulmonaire.

Son corps fut à diverses reprises exhumé, jusqu’en 1924, et apparut toujours intact, frais, et exhalant un agréable parfum.

Mariana de Jésus a été béatifiée en 1783.

Avec saint Isidore, elle est co-patronne de Madrid.

 
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 23:00

Henry Heath

1599-1643

 

Le nom du prêtre dont il va être question, fut porté aussi par un pionnier de la secte des Mormons au 19e siècle. Pour toute recherche, on sera bien avisé de faire attention à bien distinguer les deux personnages.

Notre Henry, fils de John Heath, reçut le baptême protestant à Peterborough le 16 décembre 1599.

Il étudia au Collège Corpus Christi de Cambridge à partir de 1617, fut diplômé en 1621 et devint ainsi le bibliothécaire du collège.

En 1622, il fut admis dans l’Eglise Catholique et s’en vint quelque temps au Collège anglais de Douai.

En 1625, il entra au couvent franciscain de Saint-Bonaventure, avec le nom de Paul de Sainte-Madeleine.

Dès 1643, il obtint à grand peine de pouvoir aller exercer le ministère sacerdotal en Angleterre. Il s’embarqua à Dunkerque déguisé en marin.

Un passager allemand lui paya sa place et voulait lui donner davantage d’argent pour le reste de son voyage mais, par esprit de pauvreté, Henry préféra mendier son pain de Douvres à Londres.

La nuit-même de son arrivée, il s’endormit devant la porte d’une habitation, dont le propriétaire l’envoya directement en prison, le prenant pour un voleur.

Quelques papiers qu’on lui trouva, montraient qu’il était catholique.

Interrogé dès le lendemain, il reconnut qu’il était prêtre et fut envoyé à Newgate. Peu après, il fut interrogé par une cour, devant laquelle il réitéra son identité sacerdotale. Tombant sous l’accusation de faire partie de Jésuites, prêtres de séminaire et autres personnes désobéissantes du même genre. Il fut finalement déclaré coupable d’être prêtre présent dans le royaume de la Reine Elizabeth. 

A Tyburn, il se trouvait avec d’autres criminels qui étaient condamnés avec lui, et en réconcilia un juste avant d’être pendu, au moment où l’on allait retirer la charrette de dessous la corde.

L’habitude était qu’on torturait les condamnés, en les remettant à terre avant leur dernier soupir, pour les éviscérer et les décapiter (ou les écarteler). Mais le père Henri eut la «faveur» de rester pendu jusqu’à la mort.

C’était le 17 avril 1643.

 

Henry Heath fait partie des quatre-vingt cinq Martyrs d’Angleterre et du Pays de Galles, qui furent béatifiés en 1987.

 
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 23:00

Kateri Tekakwitha

1656-1680

 

Kateri naquit à Ossermenon sur le bord de la rivière Mohawk, qui se trouve actuellement dans l’Etat de New York, non loin de Auriesville.

Sa mère était de la tribu algonquine et son père de la tribu des Agniers, donc de deux tribus iroquoises héréditairement ennemies. La maman éleva sa fille dans la foi chrétienne, mais celle-ci n’était pas encore baptisée. On ne dit pas si elle portait déjà son prénom de Kateri avant le baptême.

Orpheline dès l’âge de quatre ans, suite à une épidémie de petite vérole qui emporta ses parents, Kateri perdit quasiment la vue. Le surnom iroquois Tekakwitha signifie “celle qui avance en hésitant”. 

A l’âge nubile, on voulait la marier, mais elle préférait rester vierge, de sorte qu’on la traita comme une esclave. Elle fut insultée, méprisée et menacée. 

Elle reçut enfin le baptême grâce à la prédication des Pères jésuites venus de France : c’est à Ossermenon qu’avaient été martyrisés Isaac Jogues, René Goupil et Jean Lalande (v. 19 octobre et au 29 septembre). Et c’est le père jésuite Jacques de Lamberville qui la baptisera en 1676, le jour de Pâques, avec le nom chrétien de Kateri (Catherine).

Dès lors, sa ferveur redoubla et elle vécut en grande union avec le Christ crucifié.

Elle avait un grand désir missionnaire : convertir la vallée iroquoise. Elle viendra vivre à La Prairie en 1677 et restera sur les bords du fleuve Saint-Laurent pendant trois ans, non loin de l’actuelle Montréal.

Vingt mois après son baptême, elle reçut avec grande joie l’Eucharistie.

Le père Cholenec, convaincu que la virginité accomplissait son désir de se donner totalement au Christ, lui permit de faire le vœu de virginité perpétuelle, le 25 mars 1679, en la fête de l’Annonciation. Ce fut la première consécration de ce type connue chez les Indiens d’Amérique du Nord.

Kateri pratiquait assidûment le jeûne.

Ayant reçu le sacrement des Malades et le Viatique, elle mourut pieusement le 17 avril 1680 à Kahnawake (province de Québec), consumée par la fièvre. Sa dernière parole fut : Jésus, je t’aime.

Si la date de sa naissance est exacte, elle avait vingt-quatre ans.

On l’a appelée le lys des Agniers.

Déclarée Vénérable en 1943, Bienheureuse en 1980, elle a été canonisée en 2012.

 
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 23:00

Marguerite Robin

1725-1794

 

Cette laïque était née le 22 décembre 1725 à Montjean (Maine-et-Loire).

Sa sœur aînée, Marie-Geneviève, fut martyrisée le même jour.

Elle fut décapitée pour sa foi le 16 avril 1794 et fut béatifiée en 1984.

 

 

Voir la notice Avrillé (Martyrs d’)

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 23:00

Marie Roger-Chartier

1727-1794

 

Cette laïque, veuve, était née le 14 janvier 1727 à Montjean.

Elle fut décapitée pour sa foi le 16 avril 1794 et fut béatifiée en 1984.

 

 

Voir la notice Avrillé (Martyrs d’)

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 23:00

Jeanne Thomas-Delaunay

1730-1794

 

Cette laïque, veuve, était née vers 1730.

Elle fut décapitée pour sa foi le 16 avril 1794 et fut béatifiée en 1984.

 

 

Voir la notice Avrillé (Martyrs d’)

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 23:00

Françoise Suhard-Ménard

1731-1794

 

Cette laïque, veuve, était née le 5 février 1731 à Saint-Gemmes-d’Andigné (Maine-et-Loire).

Elle fut décapitée pour sa foi le 16 avril 1794 et fut béatifiée en 1984.

 

 

Voir la notice Avrillé (Martyrs d’)

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