Elena Enselmini
1207-1231
Elena naquit en 1207, d’une famille alliée aux seigneurs de Caselle de’ Ruffi (Padoue, Italie NE), mais désormais privés de tout pouvoir économique.
De la première jeunesse d’Elena, on ne sait rien. Elle a pu être gagnée par la prédication du tout nouvel Ordre franciscain ; saint François d’Assise, de retour d’Orient, fonda à Arcella un petit couvent de Clarisses, où Elena demanda à entrer alors qu’elle n’avait que treize ans. On a même dit qu’elle reçut l’habit des mains de François lui-même, mais on peut conjecturer qu’Elena l’ait reçut quelques années plus tard, à un âge plus mature et pour éviter les violences que connut Claire d’Assise (v. 11 août) quand sa famille voulut la faire sortir du couvent.
Elena vécut une dizaine d’années dans ce couvent, dont la règle austère comportait le travail manuel, la prière, le silence, des jeûnes ; de santé fragile, elle fut souvent malade, mais particulièrement en 1230, quand une paralysie lui interdit tout mouvement. Elle restait consciente, suivait l’office, mais ne pouvait s’exprimer qu’en épelant les mots qu’elle voulait prononcer.
C’est ainsi qu’elle expliqua les visions dont elle était favorisée.
Il est possible aussi qu’elle ait été dirigée par saint Antoine de Padoue (v. 13 juin).
Elena mourut le 4 novembre 1231 à vingt-quatre ans. Après sa mort, ses cheveux et ses ongles continuèrent de pousser, et les miracles de se vérifier. Son corps est resté sans corruption.
Elle fut béatifiée en 1695. Le Martyrologe la mentionne au 4 novembre.
Heinrich von Zwiefalten
13e siècle
Heinrich naquit d’une famille noble de Souabe, à Zwiefalten (Allemagne S) ; il avait une sœur.
Sa formation achevée, il participa à la vie mondaine, sortit, dansa… En plein bal - nous dirions aujourd’hui : en pleine discothèque - il quitta amis et affaires et annonça qu’il partait dans un monastère. On souriait de la plaisanterie, mais le jeune homme n’avait pas plaisanté.
Il alla se présenter au monastère bénédictin d’Ochsenhausen, où les moines y regardèrent à deux fois avant d’accueillir le jeune homme des salons. Mais Heinrich persévéra dans son dessein, et fit enfin la profession.
On sait qu’il lui arrivait de prier les sept psaumes de la pénitence en se flagellant. Heinrich fut surtout un modèle d’observance.
On le nomma prieur. Il était déjà auréolé d’un certain prestige, qui lui valut des visites - et des dons pour l’abbaye : c’est ainsi qu’il en fit profiter la bibliothèque et les peintures du monastère.
Les miracles furent au rendez-vous de cette sainteté. En prière les bras en croix devant l’autel Saint-Georges, il fit tomber une pluie salvatrice pour éteindre l’incendie qui s’était déclaré dans la toiture de l’église ; un enfant, paralysé des jambes, en retrouva l’usage…
Quand sa sœur fut sur le point de mourir, Heinrich alla l’assister ; avant de s’éteindre, elle énuméra le nom de toutes les personnes de la famille libérées du Purgatoire grâce aux prières de Heinrich.
Heinrich la suivit de peu dans la mort, qui survint un 4 novembre. C’est apparemment l’unique date précise qu’on connaisse de lui.
Toute la Souabe le vénérait comme un saint ; les Bénédictins l’ont béatifié, mais il ne se trouve pas dans le Martyrologe.
Elena Enselmini
1207-1231
Elena naquit en 1207, d’une famille alliée aux seigneurs de Caselle de’ Ruffi (Padoue, Italie NE), mais désormais privés de tout pouvoir économique.
De la première jeunesse d’Elena, on ne sait rien. Elle a pu être gagnée par la prédication du tout nouvel Ordre franciscain ; saint François d’Assise, de retour d’Orient, fonda à Arcella un petit couvent de Clarisses, où Elena demanda à entrer alors qu’elle n’avait que treize ans. On a même dit qu’elle reçut l’habit des mains de François lui-même, mais on peut conjecturer qu’Elena l’ait reçut quelques années plus tard, à un âge plus mature et pour éviter les violences que connut Claire d’Assise (v. 11 août) quand sa famille voulut la faire sortir du couvent.
Elena vécut une dizaine d’années dans ce couvent, dont la règle austère comportait le travail manuel, la prière, le silence, des jeûnes ; de santé fragile, elle fut souvent malade, mais particulièrement en 1230, quand une paralysie lui interdit tout mouvement. Elle restait consciente, suivait l’office, mais ne pouvait s’exprimer qu’en épelant les mots qu’elle voulait prononcer.
C’est ainsi qu’elle expliqua les visions dont elle était favorisée.
Il est possible aussi qu’elle ait été dirigée par saint Antoine de Padoue (v. 13 juin).
Elena mourut le 4 novembre 1231 à vingt-quatre ans. Après sa mort, ses cheveux et ses ongles continuèrent de pousser, et les miracles de se vérifier. Son corps est resté sans corruption.
Elle fut béatifiée en 1695. Le Martyrologe la mentionne au 4 novembre.
Heinrich von Zwiefalten
13e siècle
Heinrich naquit d’une famille noble de Souabe, à Zwiefalten (Allemagne S) ; il avait une sœur.
Sa formation achevée, il participa à la vie mondaine, sortit, dansa… En plein bal - nous dirions aujourd’hui : en pleine discothèque - il quitta amis et affaires et annonça qu’il partait dans un monastère. On souriait de la plaisanterie, mais le jeune homme n’avait pas plaisanté.
Il alla se présenter au monastère bénédictin d’Ochsenhausen, où les moines y regardèrent à deux fois avant d’accueillir le jeune homme des salons. Mais Heinrich persévéra dans son dessein, et fit enfin la profession.
On sait qu’il lui arrivait de prier les sept psaumes de la pénitence en se flagellant. Heinrich fut surtout un modèle d’observance.
On le nomma prieur. Il était déjà auréolé d’un certain prestige, qui lui valut des visites - et des dons pour l’abbaye : c’est ainsi qu’il en fit profiter la bibliothèque et les peintures du monastère.
Les miracles furent au rendez-vous de cette sainteté. En prière les bras en croix devant l’autel Saint-Georges, il fit tomber une pluie salvatrice pour éteindre l’incendie qui s’était déclaré dans la toiture de l’église ; un enfant, paralysé des jambes, en retrouva l’usage…
Quand sa sœur fut sur le point de mourir, Heinrich alla l’assister ; avant de s’éteindre, elle énuméra le nom de toutes les personnes de la famille libérées du Purgatoire grâce aux prières de Heinrich.
Heinrich la suivit de peu dans la mort, qui survint un 4 novembre. C’est apparemment l’unique date précise qu’on connaisse de lui.
Toute la Souabe le vénérait comme un saint ; les Bénédictins l’ont béatifié, mais il ne se trouve pas dans le Martyrologe.
Elena Enselmini
1207-1231
Elena naquit en 1207, d’une famille alliée aux seigneurs de Caselle de’ Ruffi (Padoue, Italie NE), mais désormais privés de tout pouvoir économique.
De la première jeunesse d’Elena, on ne sait rien. Elle a pu être gagnée par la prédication du tout nouvel Ordre franciscain ; saint François d’Assise, de retour d’Orient, fonda à Arcella un petit couvent de Clarisses, où Elena demanda à entrer alors qu’elle n’avait que treize ans. On a même dit qu’elle reçut l’habit des mains de François lui-même, mais on peut conjecturer qu’Elena l’ait reçut quelques années plus tard, à un âge plus mature et pour éviter les violences que connut Claire d’Assise (v. 11 août) quand sa famille voulut la faire sortir du couvent.
Elena vécut une dizaine d’années dans ce couvent, dont la règle austère comportait le travail manuel, la prière, le silence, des jeûnes ; de santé fragile, elle fut souvent malade, mais particulièrement en 1230, quand une paralysie lui interdit tout mouvement. Elle restait consciente, suivait l’office, mais ne pouvait s’exprimer qu’en épelant les mots qu’elle voulait prononcer.
C’est ainsi qu’elle expliqua les visions dont elle était favorisée.
Il est possible aussi qu’elle ait été dirigée par saint Antoine de Padoue (v. 13 juin).
Elena mourut le 4 novembre 1231 à vingt-quatre ans. Après sa mort, ses cheveux et ses ongles continuèrent de pousser, et les miracles de se vérifier. Son corps est resté sans corruption.
Elle fut béatifiée en 1695. Le Martyrologe la mentionne au 4 novembre.