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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 23:00

Eloy Rodríguez Gutiérrez

1899-1936

 

Eloy était né le 9 septembre 1899 à Torrepadre (Burgos, Espagne), un des sept enfants de Victorino et Benita, qui le firent baptiser le 13 septembre ; Eloy fut confirmé en 1906.

Il entra en 1911 dans la congrégation des Frères Maristes à Arceniega et commença le noviciat à Las Avellanas en 1914 ; en 1915 il reçut l’habit et le nom de Eloy José ; un an après il faisait les premiers vœux.

Eloy José enseigna à Burgos (1917), Valencia (1919, où il fit la profession perpétuelle en 1921), Cartagena (1928), Valencia (1931).

Bon et habile professeur, le Frère Eloy José savait tenir ses élèves sans élever la voix.

Après avoir dû abandonner la maison de Valencia, il se retrouva à Barcelone avec le Frère Valente José, dans l’idée de s’embarquer à destination de la France, mais on les reconnut et on les fusilla, au soir du 5 octobre 1936.

Ils furent béatifiés en 2013.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 23:00

 

Eugenio Andrés Amo

1862-1936

 

Il naquit à Villavedón (Burgos), le 6 septembre 1862. 

A la suite d’un grave accident où un parent fut tué par un coup de pistolet parti par erreur, il gagna l’ermitage de la Vierge de la Piéta à Herrera de Pisuerga (Palencia), et là il se dédia au culte de la Sainte Vierge, vivant de quelques aumônes.

Vers 1896, il s’installa avec une de ses sœurs à Santa María de Aguayo (Cantabria), puis en 1899 se maria.

Il eut une petite fille, qui mourut trois mois après sa naissance. Son épouse mourut aussi peu après. 

Libre des liens de la terre, il se mit au service d’un autre ermitage, la Visitation Sainte-Marie, à Arcellares (Burgos).

En 1909, il demande à être reçu dans l’Ordre des Dominicains, comme tertiaire, à Montesclaros.

A cinquante ans, il commence humblement son noviciat à Salamanque (1912) et fait profession en 1913.

Revenu à Montesclaros, il fit preuve à tout moment d’un esprit large, d’humilité, de piété. Il faisait le sacristain et s’occupait consciencieusement de toutes ses activités. Pendant trente ans il resta là, recueillant les aumônes des pèlerins.

En août 1936, il trouva refuge à Los Carabeos, comme le fr. Victoriano Ibáñez, mais pour ne pas compromettre la famille qui l’hébergeait, il préféra s’en aller.

Il fut arrêté à Navamuel où, après l’avoir insulté et torturé, on le martyrisa, près de l’ermitage du Niño à Sotillo (Cantabria).

C’était en septembre 1936 (ou même plus précisément le 5 octobre), Eugenio venait d’avoir soixante-quatorze ans.

Eugenio Andrés Amo a été béatifié parmi quatre-cent quatre-vingt dix-huit Martyrs espagnols, en 2007.

 

 

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 23:00

 

Eugenio Andrés Amo

1862-1936

 

Il naquit à Villavedón (Burgos), le 6 septembre 1862. 


A la suite d’un grave accident où un parent fut tué par un coup de pistolet parti par erreur, il gagna l’ermitage de la Vierge de la Piéta à Herrera de Pisuerga (Palencia), et là il se dédia au culte de la Sainte Vierge, vivant de quelques aumônes.


Vers 1896, il s’installa avec une de ses sœurs à Santa María de Aguayo (Cantabria), puis en 1899 se maria.


Il eut une petite fille, qui mourut trois mois après sa naissance. Son épouse mourut aussi peu après. 


Libre des liens de la terre, il se mit au service d’un autre ermitage, la Visitation Sainte-Marie, à Arcellares (Burgos).


En 1909, il demanda à être reçu dans l’Ordre des Dominicains, comme tertiaire, à Montesclaros.


A cinquante ans, il commença humblement son noviciat à Salamanque (1912) et fit profession en 1913.


Revenu à Montesclaros, il fit preuve à tout moment d’un esprit large, d’humilité, de piété. Il faisait le sacristain et s’occupait consciencieusement de toutes ses activités. Pendant trente ans il resta là, recueillant les aumônes des pèlerins.


En août 1936, il trouva refuge à Los Carabeos, comme le fr. Victoriano Ibáñez, mais pour ne pas compromettre la famille qui l’hébergeait, il préféra s’en aller.


Il fut arrêté à Navamuel où, après l’avoir insulté et torturé, on le martyrisa, près de l’ermitage du Niño à Sotillo (Cantabria).

 

C’était en septembre 1936 (ou même plus précisément le 5 octobre), Eugenio venait d’avoir soixante-quatorze ans.


Eugenio Andrés Amo a été béatifié parmi quatre-cent quatre-vingt dix-huit Martyrs espagnols, en 2007.

 

 

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 23:00

 

Estêvão Machado de Miranda

et ses deux filles

?-1645

 

Voir la notice : André de Soveral (16 juillet).

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 23:00

  Enrique Morant Pellicer

1908-1936

 

Enrique (Henri) naquit le 13 octobre 1908, dans une famille très chrétienne de Bellreguart (Valencia). Ses parents étaient Evaristo et Presentación.

Après ses études secondaires chez les Piaristes de Gandía, il commença des études d’architecture à Madrid, mais après un trimestre il s’orienta vers le sacerdoce.

Il entra au séminaire grâce aux subsides d’un oncle prêtre.

Dès le séminaire, il constitua un groupe de jeunes, la Legión Católica, prélude à l’Action Catholique. Il formait aussi de jeunes catéchistes.

Il fut ordonné prêtre en 1933.

Nommé à la paroisse de Barx (ou Barig, Valencia), il y constitua une bibliothèque paroissiale pour aider les fidèles à s’informer spirituellement ; il fonda aussi une chorale, envoyant ses membres à la voisine Gandía pour prendre des leçons de solfège et de chant. Il infusa par son ardeur la pratique religieuse de ses fidèles et fonda l’Action Catholique.

Après les élections de 1936, les autorités lui rendirent la vie impossible. Il fut transféré à Valencia au Patronat du Grao. Quand la révolution se déclencha, il se réfugia dans une des résidences de ce Patronat et put revenir chez lui après trois jours de détention à Alcira.

L’été passa et, le 3 octobre 1936, il fut arrêté à onze heures du matin.

Emmené au Comité, il confessa les autres détenus, puis fut renvoyé chez lui. Mais à la tombée de la nuit, on revint l’arrêter ; il fut conduit au lieu-dit Xeraco (ou Jeraco) et on le fusilla.

Don Enrique allait avoir vingt-huit ans, dont trois seulement de sacerdoce.

L’expression «tombée de la nuit» voudrait normalement dire que le martyre eut lieu le 3, et non le 4 octobre ; on trouve les deux dates ; le Martyrologe a choisi le 4.

Enrique a été béatifié en 2001. 

Enrique Morant Pellicer

1908-1936

 

Enrique (Henri) naquit le 13 octobre 1908, dans une famille très chrétienne de Bellreguart (Valencia). Ses parents étaient Evaristo et Presantación.

Après ses études secondaires chez les Piaristes de Gandía, il commença des études d’architecture à Madrid, mais après un trimestre il s’orienta vers le sacerdoce.

Il entra au séminaire grâce aux subsides d’un oncle prêtre.

Dès le séminaire, il constitua un groupe de jeunes, la Legión Católica, prélude à l’Action Catholique. Il formait aussi de jeunes catéchistes.

Il fut ordonné prêtre en 1933.

Nommé à la paroisse de Barx (ou Barig, Valencia), il y constitua une bibliothèque paroissiale pour aider les fidèles à s’informer spirituellement ; il fonda aussi une chorale, envoyant ses membres à la voisine Gandía pour prendre des leçons de solfège et de chant. Il infusa par son ardeur la pratique religieuse de ses fidèles et fonda l’Action Catholique.

Après les élections de 1936, les autorités lui rendirent la vie impossible. Il fut transféré à Valencia au Patronat du Grao. Quand la révolution se déclencha, il se réfugia dans une des résidences de ce Patronat et put revenir chez lui après trois jours de détention à Alcira.

L’été passa et, le 3 octobre 1936, il fut arrêté à onze heures du matin.

Emmené au Comité, il confessa les autres détenus, puis fut renvoyé chez lui. Mais à la tombée de la nuit, on revint l’arrêter ; il fut conduit au lieu-dit Xeraco (ou Jeraco) et on le fusilla.

Don Enrique allait avoir vingt-huit ans, dont trois seulement de sacerdoce.

L’expression «tombée de la nuit» voudrait normalement dire que le martyre eut lieu le 3, et non le 4 octobre ; on trouve les deux dates ; le Martyrologe a choisi le 4.

Enrique a été béatifié en 2001.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:12

Enrique Saiz Aparicio

1889-1936

 

Enrique naquit le 1er décembre 1889 à Ubierna (Burgos, Espagne).

Entré à l’école des Salésiens à Gerona et Sarriá, il commença ensuite le noviciat à Barcelone, où il fit la profession en 1909.

Il reçut l’ordination sacerdotale en 1918.

Les lieux de son apostolat furent Salamanque (1919-1923), Carabanchel Alto comme conseiller puis comme directeur, ainsi qu’à Madrid-Atocha, et enfin Carabanchel Alto (1934-1936).

Lors du soulèvement révolutionnaire de juillet 1936, tous les Salésiens furent expulsés de leurs maisons madrilènes, et se dispersèrent çà et là dans des maisons d’amis. Ils restaient en contact, se rendaient visite, et don Enrique était le supérieur de cette «communauté dispersée», conseillant, aidant, suggérant, veillant, parfaitement conscient du martyre imminent qui les attendait tous.

On vint arrêter don Enrique le 2 octobre 1936 pour le mettre en «prison» au couvent San Plácido, réquisitionné à cet effet. De là, on suppose avec assez d’indices qu’il fut ensuite emmené à la tchéka de Fomento.

Un de ces indices est qu’un autre Salésien, don Pedro Artolozaga, exécuté le 2 octobre, fut retrouvé avec les chaussures de don Enrique : ce dernier avait dû les lui donner au moment où on l’emmena pour le fusiller. 

Don Enrique fut reconnu comme prêtre dans cette tchéka, et les miliciens le fusillèrent le jour même de son arrestation, à Vallecas (environs de Madrid), le 2 octobre 1936.

C’est lui qui arrive en tête de la longue liste des bienheureux Martyrs espagnols salésiens des années 1936-1939.

Enrique Saiz Aparicio fut béatifié en 2007.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:05

  

Elías Carbonel Mollá

1869-1936

Juan Bautista Carbonel Mollá

1874-1936

 

Ces deux prêtres furent réellement frères de sang, frères de sacerdoce, et frères de martyre.

Ils naquirent tous deux à Concentaina (Alicante), de José et Milagros, des parents chrétiens.

Elías naquit le 20 novembre 1869, entra au séminaire de Valencia en 1890, reçut le doctorat en théologie et fut ordonné prêtre en 1893.

Son apostolat se déroula à El Salvador et Concentaina comme vicaire, à Santa María comme archiprêtre, administrateur de l’hôpital et de la maison des Vieillards. En outre, il fut aumônier des Sœurs Trinitaires.

Juan Bautista (Jean-Baptiste) naquit le 6 juin 1874, entra au séminaire de Orihuela puis à celui de Valencia. Ordonné prêtre en 1898, il fut comme son frère vicaire à El Salvador et Concentaina, puis à l’église de Santa María.

C’était un excellent organiste. Musicien, il donna beaucoup d’élan à la liturgie du Tiers-Ordre du Carmel, qu’il dirigeait avec beaucoup de zèle.

Au moment de la révolution de 1936, on lui offrit de s’installer dans une maison d’où il pouvait facilement fuir si nécessaire, mais il répondit qu’il n’avait jamais rien fait de mal à personne et qu’il resterait chez lui.

 

Les deux frères furent arrêtés le 1er octobre 1936, et mis en prison dans le couvent des clarisses, réquisitionné à cet effet.

Le lendemain, 2 octobre, pour le seul motif d’être prêtres, ils furent emmenés sur la route et, à Sax (Alicante), furent tous deux fusillés.

Ils furent béatifiés en 2001. 

Elías Carbonel Mollá

1869-1936

Juan Bautista Carbonel Mollá

1874-1936

 

Ces deux prêtres furent réellement frères de sang, frères de sacerdoce, et frères de martyre.

Ils naquirent tous deux à Concentaina (Alicante), de José et Milagros, des parents chrétiens.

Elías naquit le 20 novembre 1869, entra au séminaire de Valencia en 1890, reçut le doctorat en théologie et fut ordonné prêtre en 1893.

Son apostolat se déroula à El Salvador et Concentaina comme vicaire, à Santa María comme archiprêtre, administrateur de l’hôpital et de la maison des Vieillards. En outre, il fut aumônier des Sœurs Trinitaires.

Juan Bautista (Jean-Baptiste) naquit le 6 juin 1874, entra au séminaire de Orihuela puis à celui de Valencia. Ordonné prêtre en 1898, il fut comme son frère vicaire à El Salvador et Concentaina, puis à l’église de Santa María.

C’était un excellent organiste. Musicien, il donna beaucoup d’élan à la liturgie du Tiers-Ordre du Carmel, qu’il dirigeait avec beaucoup de zèle.

Au moment de la révolution de 1936, on lui offrit de s’installer dans une maison d’où il pouvait facilement fuir si nécessaire, mais il répondit qu’il n’avait jamais rien fait de mal à personne et qu’il resterait chez lui.

 

Les deux frères furent arrêtés le 1er octobre 1936, et mis en prison dans le couvent des clarisses, réquisitionné à cet effet.

Le lendemain, 2 octobre, pour le seul motif d’être prêtres, ils furent emmenés sur la route et, à Sax (Alicante), furent tous deux fusillés.

Ils furent béatifiés en 2001.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00

 

 

Elzéar de Sabran

1285-1323

Delphine de Signe

1282-1360

 

F011_Tableau.jpg

Voici une histoire de couple vraiment exceptionnelle.

Elzéar de Sabran naquit au château de Roubians, à l’est d’Avignon, près de Cabrières d’Aigues. Sabran est une terre de Languedoc, et les nobles parents d’Elzéar, Ermangaud de Sabran et Laudune d’Albe, possédaient là la Tour d’Aigues et Cucuron.

Jeune, Elzéar fut écolier à l’abbaye Saint-Victor de Marseille.

De son côté, Delphine (ou Dauphine) de Signe naquit vers 1282 à Puy-Michel, dans la proche montagne du Lubéron. Elle fut fiancée à quatorze ans à Elzéar. Son désir était de refuser énergiquement, mais un père franciscain lui conseilla d’accepter cette union avec un si saint garçon.

Le mariage fut célébré après deux ans de fiançailles, alors que Delphine avait une quinzaine d’années, et Elzéar treize seulement. La fête passée, ils furent conduits à leur demeure de Ansouis. 

Delphine exposa le soir même à Elzéar son profond désir d’une vie totalement chaste, et proposa à son mari de faire avec elle le vœu de chasteté. Elzéar, qui était déjà fort avancé dans la vertu, n’était cependant pas encore prêt pour une décision si radicale.

Une maladie de Delphine l’aida à faire le pas ; dans la prière, son désir de pureté grandit, ses passions s’éteignirent et tous deux firent devant leur confesseur ce saint vœu de chasteté, se mettant en même temps dans les rangs du tiers-ordre franciscain.

De jour, sous leurs vêtements de noblesse, ils portaient la haire ; de nuit, ils se flagellaient et priaient ensemble. Delphine ne toucha son mari que pour lui laver la tête ou, s’il était malade, pour lui tâter le pouls. Elzéar passa son temps dans la pratique des bonnes œuvres, visitant et soignant les malades, distribuant des aumônes.

En plus, Elzéar avait disposé que les gens de sa maison fussent assidus à la messe quotidienne. Il exigeait de ses officiers de veiller à ce qu’on vive chastement et de bannir les sensuels et les impudiques.

On dut séjourner quelque temps en Italie, où le comté d’Ariano (Naples) était venu en héritage à Elzéar. Il dut y retourner en 1317, car il y était nommé maître justicier pour l’Abbruzze citérieure. Là encore, le règlement était exigeant : Toutes (les femmes) devront être vierges, veuves, chastes. Quant aux hommes, qu’ils soient nobles ou domestiques, il leur faudra vivre chastement et honnêtement.

Une autre mission l’envoya à Paris comme ambassadeur extraordinaire pour arranger un mariage princier. Mais Elzéar mourut à Paris, le 27 septembre 1323, à trente-huit ans.

Delphine apprit la nouvelle mystérieusement (ou mystiquement ?) avant même l’arrivée du messager. Elzéar lui apparut un an plus tard en lui reprochant doucement son chagrin. Citant le psaume 123, Elzéar lui disait joyeusement : Le filet est rompu, nous sommes libérés !

Delphine continua une vie active, administra encore quelques temps ses domaines, et s’en fut à Naples pour y vivre dans la pauvreté totale. Elle trouva un logement de toute misère et alla mendier. 

Elle passa les quinze dernières années de sa vie en Provence, à Apt. Elle sortit de son silence pour ramener la paix entre des factions, elle créa une sorte de caisse rurale mutuelle, où l’on prêtait sans intérêt.

Elle s’éteignit le 26 novembre 1360, et fut enterrée près de son mari à Apt.

Elzéar fut canonisé en 1369, par Urbain V qui était son filleul.

Delphine, elle, est restée bienheureuse, et comme telle est inscrite au Martyrologe du 26 novembre, tandis que saint Elzéar est commémoré le 27 septembre.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00

Esteban García García

1901-1936 

 

Esteban (Etienne) vit le jour le 28 novembre 1901 à El Manzano (Salamanque, Espagne), de pieux parents agriculteurs qui eurent trois autres garçons après lui, parmi lesquels Eliseo, qui mourra martyr la même année que son frère (voir au 19 novembre).

Esteban n’avait que neuf ans quand il fut orphelin de ses parents, de sorte qu’il fut accueilli chez des parents, où il sut se rendre utile dans divers travaux ; il commença le Petit séminaire à Cadix en 1914, mais sa petite santé l’empêcha de continuer, de sorte qu’il entra comme coadjuteur chez les Salésiens de Séville, où il apprit le métier de tailleur.

Après son service militaire, il entra en 1925 au noviciat de San José del Valle, où il fit profession en 1926.

Il fut une année aussi à Ronda, puis passa à Málaga en 1928, toujours comme tailleur.

En 1933, le 15 août, il fit la profession solennelle.

Discret, effacé, il accomplissait son travail sans parler, simplement, transmettant sa dévotion à Marie Auxiliatrice et à saint Joseph.

Lors de la guerre civile de juillet 1936, le collège de Málaga fut encerclé par des miliciens le 21 juillet. Prétextant que quelqu’un avait tiré depuis l’intérieur, ils l’envahirent à la recherche des «armes». N’en trouvant évidemment pas, ils emmenèrent les Salésiens à la «prison» improvisée, chez les Capucins, se livrant à toutes les exactions dans le collège et dans l’église.

Esteban crut sa dernière heure arrivée quand on le mit, avec les autres, face au mur de la cour. Le 22 juillet, on les emmena devant le Gouverneur ; celui-ci les savait innocents, mais craignit les menaces de la foule : il fit enfermer les Religieux dans la prison provinciale, leur promettant la liberté pour le lendemain.

Au matin du 23, libres, les Salésiens se dispersèrent ; Esteban, un des derniers à sortir, fut apostrophé dans la rue par des miliciens, qui l’accusèrent d’être prêtre, d’après son allure ; sans mentir, Esteban nia qu’il était prêtre. Les miliciens le mirent en joue et le firent reconduire à la prison provinciale, où il resta deux mois.

Le 24 septembre, suite à un bombardement de l’aviation nationale, les prisonniers furent fait sortir. Esteban, avec son numéro 180, fut conduit avec d’autres au cimetière de San Rafael, où il fut assassiné. Avec lui se trouvait Rafael Rodríguez, un autre coadjuteur salésien, avec lequel il était lié d’une profonde amitié.

Il fut béatifié en 2007.

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00

Encarnación Gil Valls

1888-1936

 

Cette nouvelle Vierge martyre naquit le 27 janvier 1888 à Onteniente (Valencia), dans une famille chrétienne, mais où elle fut tôt orpheline avec son frère Gaspar.

Elle pensa devenir Religieuse, mais resta dans le monde pour s’occuper en priorité de son frère, devenu prêtre.

Elle fit donc les études de Magistère et fut maîtresse à Albuixech y Beniarrés.

A Valencia, elle rencontra cependant d’autres personnes consacrées, dans la mouvance carmélite et des Enfants de Marie. Elle s’engagea dans les rangs de l’Action catholique, co-fonda le Patronage de la Sainte Enfance, dirigea une école du soir pour femmes.

Quand éclata la révolution de juillet 1936, elle resta aux côtés de son frère, avec lequel elle fut arrêtée et fusillée à Puerto de L’Ollería, au soir du 24 septembre 1936.

Don Gaspar fait partie d’une importante cause de béatification concernant deux-cent cinquante prêtres et religieux de ce diocèse, et qui n’a pas encore abouti, tandis qu’Encarnación a été béatifiée en 2001.

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