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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:32

Estefanía Saldaña Mayoral

1873-1936

 

Elle vit le jour le 1er septembre 1873 à Rabé de las Calzadas (Burgos, Espagne) de Venancio et María.

A quatorze ans, elle fut orpheline de son père et dut suspendre ses études. Malgré son courage, elle demeura toujours un peu dépressive à la suite de cette épreuve.

Sœur María Asunción Mayoral Peña, martyrisée avec elle, était sa cousine germaine.

Entrée chez les Filles de la Charité à Madrid en 1890, elle fut une excellente maîtresse pour les enfants. Elle fut ainsi envoyée à Corella, puis Bilbao (1894), Briviesca (Burgos, 1895).

Après la profession (1896) elle se montra toujours très obéissante et très fidèle à la Règle.

Elle fut successivement à Saragosse (1905) et Sigüenza (1906). Après une maladie (1908), elle fut à Sestao, Valdemoro, Cuencia (1912) et Barbastro (1914). Son dernier poste fut le collège de Leganés (Madrid, 1916).

Elle avait dans cette localité une sœur, chez laquelle se réfugièrent les cinq Filles de la Charité lorsqu’elles furent expulsées de leur maison en 1936.

On trouvera des détails sur les derniers moments de cette communauté dans la notice de María Asunción Mayoral Peña.

Estefanía fut martyrisée le 12 août 1936 et béatifiée en 2013.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 23:00

Edward Grzymała

1906-1942

 

Il vit le jour le 19 (ou le 29) septembre 1906 à Kołodziaż (Podlaskie, Pologne) ; son père, Zdzislaw, était garde-forestier.

Faute d’école, le garçon étudia en privé ; quand il partait garder les vaches, il prenait avec lui un livre.

Quand il eut quinze ans, malgré l’opposition de son père, il vint à Varsovie pour étudier ; sans ressources, il se mit domestique au noir.

Il eut le bonheur de rencontrer un bon prêtre qui l’aida beaucoup, trouva une pieuse personne qui pouvait l’héberger et le nourrir. 

Edward fit paraître une intelligence hors pair, spécialement en mathématiques et en langues étrangères ; il put même donner des leçons privées, pour gagner sa vie.

Très fortement attiré par le Saint-Sacrement, il priait beaucoup et entendit l’appel de Dieu.

Entré au Grand séminaire de Włocław en 1926, il fut ordonné prêtre en 1931. Sa préparation ne fut pas toujours facile ; il connut des combats, mais il fut vainqueur.

Au terme de ses études, il connaissait bien le latin, le grec, l’hébreu, mais aussi les langues vivantes : français, allemand, anglais, italien, espagnol !

Puis il fut envoyé à Rome pour passer le doctorat en Droit canonique.

En 1935, il fut nommé vicaire à Lipno, puis Konin et Kalisz, tout en collaborant avec les éditions paulines à la traduction et à l’édition de l’Ecriture en polonais.

A Konin, il s’occupa très particulièrement des jeunes étudiants, chrétiens ou juifs, qui l’ont tenu en profonde vénération. Ses sermons enflammés le firent même surnommer un savonarole polonais ; il exhortait les fidèles à être des chrétiens authentiques et n’acceptait pas les «demi-mesures» ; déplacé à Kalisz, il se dépensa tout autant.

En 1938, il revint à Włocław et fut aumônier des Sœurs de Pleszew, puis nommé, encore bien jeune, vicaire général.

Le 26 août 1940, jour de la fête de Notre Dame de Czestochowa, il fut arrêté par la Gestapo et emmené au camp de Sachsenhausen, avant d’être transféré à celui de Dachau, avec le numéro 22664.

Là-bas, il continua de donner des «conférences», en latin. Un jour, il fut surpris et battu ; il en remercia la Providence, pour avoir eu quelque chose à souffrir.

Il se montra pleinement sacerdotal autant qu’il eut des forces ; ayant reçu un pain, il le partagea ; il aida d’autres prisonniers à transporter des fardeaux ; un jour il tomba de fatigue : on lui versa un seau d’eau froide pour le réanimer et il fut mis à l’infirmerie.

Le 10 août 1942, il fut envoyé avec d’autres handicapés à la chambre à gaz. Il avait trente-six ans.

Il a été béatifié en 1999.

 
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 23:00

Esteve Llover Torrent

1885-1936

 

Esteve (Etienne) vit le jour le 27 juillet 1885 à Les Planes d’Hostoles (Girona, Catalogne, Espagne), de Jaume et Margarida, dont huit de leurs onze enfants moururent en bas âge. Ils vivaient d’une petite industrie de vannerie.

On connaît moins les étapes de la vie chrétienne d’Esteve, car les archives paroissiales furent détruites durant le soulèvement de 1936.

Durant l’enfance, grandit en Esteve le désir d’être prêtre, mais les parents ne pouvaient payer ses études et la pension.

Le garçon travailla comme ouvrier pour gagner ce qu’il fallait et entrer ainsi chez les Frères Maristes à Sant Andrés de Palomar en 1899, où il professa avec le nom de Millán. Il fit la profession solennelle à Manresa en 1906, qu’il compléta en 1922 par le vœu de stabilité.

Il fut présent dans les maisons de Arceniega, Sant Andrés, puis à Vic (1905), Alicante (1910), directeur à Centelles (1911) ; en 1916, il passa à Grugliasco (Italie) et revint à Barcelone (1917) et en dernier lieu à Denia (Alicante) en 1928.

Des responsabilités qu’il eut, on peut facilement déduire que c’était un homme de tempérament, d’ordre, et qui avait beaucoup d’ascendant sur les élèves et leurs familles.

Arrêté à Tabernes de Valldigna (Valencia), il fut assassiné à Alzira (Valencia) le 10 août 1936 et béatifié en 2013.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 23:00

 

Edith Stein

1891-1942

 

Edith Stein naquit le jour de la grande fête juive du Yom Kippour, le 12 octobre 1891 à Wrocław (qui était à l’époque Breslau), dernière des onze enfants d’une famille juive. 

Son père, commerçant en bois, mourut quand elle n’avait que trois ans, laissant une veuve très courageuse, volontaire, admirable, qui sut reprendre l’entreprise de son époux, mais qui ne sut pas maintenir chez ses enfants une foi vivante. Edith perdit la foi en Dieu ; elle l’écrivit : En pleine conscience et dans un choix libre je cessai de prier.

Edith obtint brillamment son baccalauréat en 1911 et commença des études d’allemand et d’histoire à l’Université de Wrocław, mais elle s’intéressait davantage à la philosophie.

Elle s’affilia à l’Association Prussienne pour le Droit des Femmes au Vote, car elle se disait féministe radicale, une position qu’elle abandonna plus tard pour des solutions purement objectives.

En 1913, elle alla à Göttingen suivre les cours d’Edmund Husserl, dont elle devint l’assistante et avec qui elle passa sa thèse. Elle rencontra aussi Max Scheler, qui lui ouvrit le regard sur le catholicisme.

En 1915, elle passa son examen d’Etat, puis fréquenta un cours d’infirmière et travailla dans un hôpital militaire autrichien.

En 1916, l’hôpital fut fermé et Edith retrouva Husserl à Fribourg-en-Brisgau. En 1917, elle présenta sa thèse et fut reçue summa cum laude, «Sur le problème de l’empathie».

C’est à cette époque qu’elle fut vivement «interpellée» en voyant une brave femme entrer dans une église catholique, son panier à la main, une scène qu’elle n’oublia jamais.

Une autre rencontre, avec Adolf Reinach et son épouse, convertis au christianisme, l’aida à voir la lumière sur le Christ mort et resssucité. 

Après cette illumination, elle chercha à travailler pour elle-même et désirait obtenir l’habilitation à l’enseignement. Husserl se prononça en sa faveur, mais les femmes n’avaient pas accès à ce poste, encore moins une femme juive.

La lecture du Nouveau Testament, de saint Ignace de Loyola, de sainte Thérèse d’Avila, du philosophie chrétien Kierkegaard, l’amena peu à peu à la conversion totale : elle fut baptisée le 1er janvier 1922, et confirmée le 2 février suivant.

Elle annonça la nouvelle à sa mère, qui en fut très émue, mais qui ne put jamais faire comme sa fille le pas vers le christianisme.

Edith pensa tout de suite au Carmel, mais en fut dissuadée par les prêtres qui l’accompagnaient. 

Jusqu’en 1931, elle donna des cours d’allemand et d’histoire au lycée pour enseignants du couvent dominicain de Spire. On l’invita aussi à donner des conférences ; elle se mit à traduire la correspondance de Newman, les Questiones disputatæ de veritate de saint Thomas d’Aquin. Elle passait les grandes fêtes de l’année à l’abbaye de Beuron.

En 1932, on lui confia une chaire à l’Institut de Pédagogie scientifique de Münster, mais en 1933 elle tombait sous la loi nazie et ne pouvait plus conserver son poste. Alors, elle s’orienta vers sa première aspiration, le Carmel, et se présenta au Carmel de Cologne.

Elle alla une dernière fois chez les siens, accompagna sa mère à la synagogue. Sa mère ne comprit jamais sa démarche ; Edith lui écrira chaque semaine, mais ne reçut jamais de réponse. C’est sa sœur Rosa qui lui donnera des nouvelles de la famille.

Edith avait déjà fait les vœux de religion, privément, quand elle était à Spire. Entrée au carmel de Cologne, elle prit l’habit en 1934, avec le nom de Theresa-Benedicta de la Croix, et fit la première profession en 1935.

Sa mère mourut le 14 septembre 1936, jour de la fête de la Croix.

Edith - Theresa Benedicta - fera sa profession solennelle en 1938, et consacrera ses temps libres à l’écriture d’ouvrages.

Elle passa au carmel d’Echt, où travaillait sa sœur Rose, à son tour baptisée, qui travaillait chez les Carmélites.

Le 2 août 1942, la Gestapo vint chercher Edith : elle était en train de prier, à la chapelle. Elle n’eut que cinq minutes pour se présenter, avec sa sœur Rosa.

Réunies à d’autres Juifs convertis au christianisme, les deux sœurs furent conduites au camp de rassemblement de Westerbork : c’était la représaille nazie contre la protestation des évêques catholiques des Pays-Bas qui avaient dénoncé le pogrom et la déportation des Juifs.

Au matin du 7 août, un convoi d’environ mille Juifs partit pour Auschwitz.

Ce fut le 9 août 1942, que sœur Theresa-Benedicta de la Croix, avec sa sœur Rosa et de nombreux autres membres de son peuple, mourut dans les chambres à gaz d'Auschwitz.

Elle fut béatifiée en 1987. A cette occasion, le pape Jean-Paul II prononça ces paroles : 

Inclinons-nous profondément devant ce témoignage de vie et de mort livré par Edith Stein, cette remarquable fille d'Israël, qui fut en même temps fille du Carmel et sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, une personnalité qui réunit pathétiquement, au cours de sa vie si riche, les drames de notre siècle. Elle est la synthèse d'une histoire affligée de blessures profondes et encore douloureuses, pour la guérison desquelles s'engagent, aujourd'hui encore, des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités ; elle est en même temps la synthèse de la pleine vérité sur les hommes, par son cœur qui resta si longtemps inquiet et insatisfait, "jusqu'à ce qu'enfin il trouvât le repos dans le Seigneur". 

Selon ce même pape, l'Église honorait ainsi une fille d'Israël, qui pendant les persécutions des nazis est demeurée unie avec foi et amour au Seigneur Crucifié, Jésus Christ, telle une catholique, et à son peuple telle une juive.

Theresa Benedicta de la Croix fut successivement canonisée en 1998. Elle est inscrite le 9 août au Martyrologe. 

En outre elle a été proclamée co-patronne de l’Europe (1999), avec sainte Brigitte de Suède et sainte Catherine de Sienne.

 

 

 

 

 

 

 

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 23:00

 

Edmund Bojanowski

1814-1871

 

Edmund Wojciech Stanisław Bojanowski naquit le 14 novembre 1814 à Grabonóg (Gostynia, Pologne), de Walenty et Teresa Umińska, des gens nobles et profondément catholiques.

A quatre ans, il fut mortellement malade, mais sembla littéralement «revenir à la vie» ; ses parents attribuèrent ce «miracle» à leurs prières intenses. A sa guérison, Edmund décida qu’il offrirait sa vie à la Sainte Vierge.

Mais en grandissant, Edmund continuait à avoir de multiples problèmes de santé, de sorte qu’il dut faire ses études à la maison. La tuberculose l’attaqua quand il eut vingt ans.

Il tenta de poursuivre ses études de philosophie à Wrocław et Berlin. Malgré quelques tentatives au séminaire, il dut renoncer à sa vocation sacerdotale à cause de sa santé.

Pour faire du bien autour de lui, il collecta des histoires, des chansons, des proverbes issus de la vie de campagne et les publia dans un ouvrage : L’Ami du Peuple (Przyjacielu Ludu) ; petit à petit, il dota les écoles de livres, ouvrit des bibliothèques, des salles de lecture, un orphelinat à Podrzeczu. 

Durant l’épidémie de choléra en 1848-1849, il alla soigner et réconforter les malades, fonda la Maison de la Miséricorde (Dom Miłosierdzia), pour recueillir les orphelins, les pauvres qui avaient besoin de soins.

Ayant réuni un certain nombre de demoiselles pour l’aider dans ce travail, il les aida à adopter, comme lui, une vie de prière, de méditation, de lecture spirituelle ; à pratiquer l’examen de conscience ; à être prévenantes les unes envers les autres. Finalement, cette œuvre prit la tournure d’une nouvelle congrégation, les Sœurs Servantes de la Vierge Immaculée Mère de Dieu.

En 1855, l’archevêque de Poznań accorda une première approbation. Les candidates furent vite nombreuses. Les statuts et les constitutions furent approuvés en 1866. Des maisons furent ouvertes à Poznań, Przemyśl, Wrocław, Dębica.

En 1867, il autorisa la fondation, par Frances Margaret Taylor en Angleterre, des Pauvres Servantes de la Mère de Dieu.

En 1869, Edmund fit un nouvel essai au séminaire de Gnieżno, mais la tuberculose l’obligea encore une fois à interrompre cette formation.

Edmund eu la joie, avant de mourir, de voir déjà plus de vingt maisons ouvertes en Pologne, avec une centaine de Religieuses.

Il mourut à Górka Duchowna le 7 août 1871, et a été béatifié en 1999.

 
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 23:00

 

Edward Bamber

1600-1646

 

Né vers 1600 à Carleton (Blackpool, Lancashire), Edward Bamber se présenta sous les noms de Helmes ou Reding. Une autre source le fait naître à Moor (Poulton-le-Fylde).

Il rejoignit le Collège anglais de Valladolid, et fut envoyé en Angleterre après son ordination.

En accostant à Douvres, il s’agenouilla pour remercier Dieu : cette attitude suffit au gouverneur pour l’arrêter et l’exiler.

Revenu en Angleterre, il fut bientôt arrêté une seconde fois près de Standish (Lancashire). On suppose qu’il avait été aumônier à Standish Hall.

En route pour le Château de Lancaster, il logea au Old-Green-Man Inn, près de Claughton-on-Brock, d’où il s’échappa, profitant de ce que ses gardiens étaient ivres. Il marchait dans la campagne, lorsqu’un certain Mr.Singleton de Broughton Tower le recueillit : ce dernier avait rêvé de lui et avait reçu une invitation à aller l’aider. 

Arrêté une troisième fois, il fut enfermé au Château de Lancaster pendant trois ans : la guerre empêchait la tenue régulière des Assises.

Il réussit encore à s’échapper et fut arrêté une quatrième fois.

Lors du jugement, deux apostats vinrent témoigner qu’il avait administré les sacrements et Edward fut condamné avec deux autres prêtres, John Woodcock et Thomas Whittaker. Leur délit était d’être prêtres.

Au moment de son exécution, il réconcilia avec Dieu un criminel qu’on allait exécuter au même moment. Il encourageait ses Compagnons à mourir bravement, et son comportement fit tellement enrager les persécuteurs, qu’ils pressèrent le bourreau de le faire souffrir encore plus cruellement.

Ce martyre eut lieu le 7 août 1646.

Edward a été béatifié, avec ses Compagnons, en 1987.

 
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 23:00

 

Eduardo González Santo Domingo

1884-1936

 

Né le 5 janvier 1884 à Ávila, Eduardo fut baptisé le 13 janvier suivant, et confirmé le 26 février 1891.

Son père mourut trois ans après, et sa mère, tertiaire dominicaine, travailla chez l’aumônier des Carmélites de Saint-Joseph, lequel le confia à la résidence des Carmélites d’Ávila.

A onze ans, il revint chez sa mère. 

Ayant demandé son admission à la maison dominicaine de Ocaña, il fit sa profession comme Frère coopérateur à Ávila en 1914.

Il fut envoyé en diverses maisons, pour y rendre ses services de bon frère convers, qu’on appréciait du reste pour son travail joyeux et humble, sa fidélité et son recueillement. 

C’est ainsi qu’il fut à La Mejorada en 1917, à Ocaña en 1924, à Ávila en 1925, à Madrid en 1932, d’abord au couvent de la Passion, puis à celui du Rosaire, pour revenir à Ocaña en juin 1936.

Le frère Eduardo ne se faisait pas d’illusion sur les événements anticléricaux de l’Espagne : il sentait que l’heure du martyre arrivait, et s’y préparait.

Comme on l’a dit dans d’autres notices (voir Manuel Moreno Martínez), le couvent de Ocaña fut pris d’assaut le 22 juillet 1936.

Le père Manuel, supérieur, laissa les Religieux aller se réfugier où mieux leur semblait, en leur donnant un peu d’argent. Lui-même alla se réfugier avec deux autres dans une maison privée, d’où il gardait contact avec chacun.

Les révolutionnaires mirent complètement à sac ce couvent, profanant l’église, pillant, brûlant les saintes images et les archives.

Le 5 août 1936, le père Manuel obtint un sauf-conduit en règle pour Madrid, où il pensait pouvoir loger tous les membres du couvent d’Ocaña. En réalité, c’était un piège : arrivé avec deux autres Pères et le frère Eduardo, à la gare de Madrid-Astocha, on les fit descendre et on les fusilla, tandis qu’ils criaient : Vive le Christ Roi ! Vive l’Eglise catholique ! 

 

Eduardo González Santo Domingo a été béatifié en 2007.

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 23:00

Emilio Camino Noval

1877-1936

 

Né le 9 octobre 1877 à Castiello (Valdesoto, Asturies, Espagne), Emilio reçut le baptême deux jours après. 

Ses parents étaient José et Vicenta.

Il entra dans l’Ordre de Saint-Augustin.

Il fit la profession en 1893 et fut ordonné prêtre en 1900.

En 1901, il fut envoyé en mission au Brésil puis, en 1903, en Argentine.

A cause de problèmes de santé, il dut revenir en Espagne (1907) et fut dans les maisons de son Ordre, à Gijón, Madrid, Novelda, Caudete.

Il fut ensuite professeur à Uclés, à Ceuta (1929), à Caudete (1932), où il se trouvait au moment de la Révolution de 1936.

Son supérieur lui conseilla de se réfugier chez le laitier, d’ailleurs avec un autre membre de la communauté, mais comme tous les autres il fut arrêté et conduit en prison.

De là, on fit sortir tous les «prisonniers» (les membres de la communauté) en direction d’un endroit appelé Partida de Madariaga, à Fuente la Higuera, près de Valencia, où ils furent tous exécutés.

C’était le 5 août 1936.

Emilio Camino Noval fait partie des nombreux Martyrs espagnols béatifiés en 2007.

 
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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 23:00

Elías Garet Ventejo

1905-1936

 

Elías vit le jour le 28 janvier 1905 à Centelles (Barcelone, Espagne), de parents chrétiens qui le firent baptiser quelques jours après avec les noms de Elías Juan Miguel. La même année, selon une coutume de l’époque, il reçut la Confirmation.

Le papa, boulanger, travaillait de nuit ; la maman, malade et infirme, gardait la chambre, de sorte que Elías ne profita pas beaucoup de l’affection de ses parents, mais il fut bien suivi par les Frères maristes, dont il fréquenta l’école.

Après la mort de la maman, Elías entra en 1918 au séminaire mariste de Vic, en 1919 au noviciat de Las Avellanas (Lleida), reçut l’habit en 1920, avec le nom nouveau de José Ceferino, en catalan Josep Ceferí.

En 1921, il fit la première profession, temporaire, et la solennelle en 1926.

Après avoir terminé sa formation, le Frère José Ceferino enseigna successivement à Alcoy (Alicante), Valencia, et passa au Maroc (Larache et Alcazarquivir), avant de revenir en 1933 à Valencia, où était directeur le Frère Luís Damián (voir la notice Joseph Sobraqués Glory).

Ces deux Frères se ressemblaient dans leur idéal et leur comportement. Si le Frère Luís Damián rappelait en tout saint Luigi Gonzaga, le Frère José Ceferino était surnommé tout simplement Saint Louis. Ils étaient ainsi comme deux jumeaux, faits pour s’entendre, pour vivre et pour mourir ensemble. 

Ils furent martyrisés ensemble le 4 août 1936, et béatifiés ensemble en 2013.

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

Eleuterio Mancho López

1898-1936

 

Eleuterio vit le jour le 20 février 1898 à Fuentes de Valdepero (Palencia, Espagne).

Il entra chez les Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) et fit la profession avec le nom de Eleuterio Román.

Quand il arriva au séminaire mineur de Bujedo, il démontra une énergie surprenante à travailler, à étudier mais aussi à se sanctifier chaque jour. Il était inutile de lui redire une chose : il la faisait sans attendre.

Il fut titulaire de plusieurs diplômes officiels.

Il commença son activité au collège de Notre-Dame de las Maravillas (Madrid, 1921)), à Puente de Vallecas (Madrid, 1922), Sacré-Cœur (Madrid, 1925), puis fut chargé de la classe supérieure du noviciat à Griñon (1927). Ensuite, il fut à Mudela (1930) et enfin nommé sous-directeur à Puente de Vallecas en 1933.

C'est là que la révolution le trouva. Peu avant que la communauté fût contrainte d'abandonner la maison, il se préocccupa de faire consommer les Hosties du Tabernacle avant toute profanation.

Dans la rue, il fut reconnu et conduit à la prison.

Il fut martyrisé à Torrejon de Ardoz (Madrid) le 3 août 1936 et béatifié en 2013.

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