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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 23:00

Edward Thwing

1565-1600

 

Né dans le Yorkshire vers 1565, Edward Thwing (Thweng) vint à Reims durant l’été 1583 pour commencer les études en vue du sacerdoce.

Peu après, il entra au noviciat des Pères jésuites de Pont-à-Mousson, mais on le voit retourner au Collège anglais de Reims deux ans après.

Après un voyage à Rome, il reçut le sacerdoce à Laon en 1590.

Il s’était particulièrement signalé pour sa maturité en logique et en rhétorique, en grec et en hébreux.

Ses premières années sacerdotales furent troublées par un pénible ulcère au genou. Enfin, en 1597, il s’embarqua pour l’Angleterre ; il fut arrêté dès son arrivée, avec d’ailleurs un autre prêtre, Robert Nutter.

Tous deux réussirent à s’échapper en mars 1600 et à échapper aux recherches pendant deux mois.

On les retrouva et on les arrêta en mai 1600 ; les choses allèrent vite : tous deux furent jugés, condamnés, et exécutés le 26 juillet 1600 à Lancaster.

Ils furent béatifiés en 1987.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Enric Morante Chic

1896-1936

 

Enric ou Enrique (Henri) était né le 25 septembre 1896, à Lleida, de Magín, un avocat, et Dolores, une femme très pieuse qui offrit immédiatement son fils à Notre-Dame de la Merci, qu’on fêtait alors le 24 septembre. Sa petite sœur s’appela Carmen.

Le petit garçon reçut au Baptême, trois jours après, les prénoms de Enrique et Ramón, sans doute parce que saint Raymond (Ramón de Peñafort) était le co-fondateur de l’Ordre de la Merci (v. 7 janvier). Le prêtre qui le baptisa était son oncle maternel, Fulgencio Chic.

Ce futur élève du collège des Pères Mercédaires (de Notre-Dame de la Merci, pour le rachat des Captifs), à Lleida, savait à peine parler que déjà il disait vouloir être un mercédaire.

Le matin, il arrivait avant le sacristain à l’église, pour servir la messe. 

A quinze ans, il fut envoyé à El Olivar, pour la suite de ses études.

Il reçut l’habit en septembre 1914, fit l’année suivante la première profession, puis la philosophie.

En 1916, bref passage à Lleida, avant de revenir à El Olivar pour la théologie, en 1918, et à San Ramón en 1919.

En 1922 il partit au service militaire, qui semble avoir été assez mouvementé, d’après les différents endroits où on l’envoya : Saragosse, Lleida, Larache, Lleida, San Ramón, La Segarra.

Au retour du service militaire, la famille le taquinait en lui disant de renoncer à la vie religieuse, mais il répondait qu’il préférait mourir. 

Il se prépara au sacerdoce : en 1923, il reçut la tonsure et les ordres mineurs ; en 1924, après avoir fait la profession solennelle, il reçut les ordres majeurs et fut ordonné prêtre.

Lors de sa première messe solennelle à Lleida, celui qui prêcha fut ce même Fulgencio Chic qui l’avait baptisé.

En 1924, Enrique fut envoyé à Barcelone. On ne peut oublier la bonté qu’il y manifesta envers les familles pauvres ; sa générosité ne connaissait pas de limites.

En 1927, il fut envoyé à Porto Rico, où il eut en charge les paroisses de Maricao et de Las Marías. Pendant deux années, il se dépensa sans compter pour visiter toutes les familles dispersées dans les montagnes, célébrer des centaines de baptêmes et de mariages, enseigner le catéchisme, apprendre aux enfants à chanter. Tout le monde l’aimait. Quand il implorait du secours chez les gens plus aisés, on ne savait lui résister. Sa générosité le poussa à donner son repas aux pauvres, jusqu’à en tomber gravement malade avec des crises d’épilepsie. Il dut revenir en Espagne.

En 1930, à Barcelone, il eut un malaise en donnant la communion, restant évanoui pendant une demi-heure. Il revint à Lleida en 1931, se reprit, joua de l’orgue. Il ne pouvait célébrer chaque jour, mais fin 1933, on sait qu’il célébrait quotidiennement. 

Il fut ensuite à El Puig, où tous les gamins couraient derrière lui, recevant bénédictions et bonbons. 

En 1934, on le trouve à Benicalap, comme maître de chœur, puis maître des novices, ensuite à Valencia pour le chapitre, avant de rejoindre la communauté de Lleida en mai 1936.

Lorsque sa communauté dut se disperser au moment de l’insurrection de 1936, il rejoignit sa mère, à Lleida, mais préféra s’en aller pour ne pas compromettre la famille et se dirigea vers Grenyana, où il pensait trouver quelque maison accueillante «de droite», mais personne ne voulut le recevoir. 

Le 22, il arriva à l’ermitage de Notre-Dame de Grenyana, où il vivait dans les bois pendant la journée, couchant à l’ermitage la nuit, y trouvant une bonne soupe chaude. On lui suggérait de gagner la France. On lui donna un bon casse-croûte et il se mit en marche. En réalité, tout le monde le connaissait, y compris les révolutionnaires, qui le guettaient. Un quart d’heure après, il fut arrêté par deux marxistes, qui l’attachèrent au harnais de leur cheval.

Enrique leur dit seulement qu’ils ne pouvaient rien lui faire, puisqu’il n’avait rien fait de mal. Ils le firent aller jusqu’à la station ferroviaire de Lleida, et le lynchèrent, en l’accablant d’insultes.

C’était le 25 juillet 1936 vers treize heures.

Enrique fut béatifié en 2013.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Eloy Francisco Felipe Delgado Pastor

1914-1936

 

Né le 10 décembre 1914 à Puebla de Alcocer (Badajoz, Espagne), il entra dans l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu comme Frère, avec le nom de Juan de la Croix.

Il fut martyrisé le 25 juillet 1936 à Talavera de la Reina (Tolède).

 

Il fut un des soixante-et-onze Religieux de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, martyrs de la persécution espagnole, béatifiés en 1992.

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 23:00

Eusebia García y García

1909-1936

 

Née le 5 mars 1909 à Mochales (Guadalajara), Eusebia appartenait à une famille de huit enfants, très chrétienne : la mère recevait la Communion chaque jour, et chaque jour la famille priait le chapelet.

Le frère aîné fut prêtre, le second jésuite.

La troisième, Eusebia, reçut la Confirmation en 1916, et la Première communion l’année suivante. En 1918, elle entra au collège des Ursulines de Sigüenza. 

Espiègle et joueuse, elle fit dès douze ans le vœu de chasteté et s’offrit comme esclave de Marie. Ses compagnes et ses maîtresses purent rendre un unanime témoignage de la joie et de la piété qu’elle reflétait.

Après avoir lu l’Histoire d’une Ame, de sainte Thérèse de Lisieux, et entendu quelques sermons à l’occasion du 3e centenaire de la canonisation de sainte Thérèse d’Avila, sa décision fut bien arrêtée : Je serai carmélite comme la grande sainte Thérèse et comme la petite sainte Thérèse, et j’irai au Carmel de Saint-Joseph de Guadalajara. 

D’autres Religieux la mirent à l’épreuve en lui suggérant d’autres congrégations, mais bien inutilement. En revanche, son oncle prêtre, le Chanoine Fiorentino, approuva pleinement cette vocation et s’efforça de convaincre les parents à la laisser entrer au Carmel de Guadalajara malgré son jeune âge : elle y entra effectivement en 1925 (à seize ans), et prit le nom de Teresa de l’Enfant-Jésus et de Saint-Jean-de-la-Croix.

Elle fut excellente organiste et infirmière. Elle restait longtemps devant le Saint-Sacrement, priant pour les prêtres et désirant mourir pour eux. Comme son Modèle de Lisieux, elle priait pour les missionnaires.

Une fois que les Carmélites eurent quitté leur couvent, au soir du 23 juillet 1936, Teresa pensa qu’il était dangereux de rester toutes ensemble, et voulut fuir ailleurs, avec celles qui le voudraient. Elles furent donc trois, avec María Pilar et María Ángeles, à chercher refuge à proximité.

Tandis que cette dernière tombait la première, l’autre agonisa lentement à l’hôpital. Mais Teresa, malgré ses blessures, put prendre la fuite. Elle demanda en vain de l’aide à un hôtel voisin, où on ne la laissa pas entrer. De nouveau dans la rue, elle fut «secourue» par un homme qui feignit de la protéger, la porta vers l’extérieur de la ville, et commença à lui faire des propositions basses. 

Survinrent d’autres miliciens, qui l’empoignèrent, la forcèrent à marcher et voulurent lui faire acclamer le communisme. Mais elle ne fit que répéter : Vive le Christ Roi ! 

Alors les miliciens lui donnèrent l’ordre de partir en courant, ce qu’elle fit, les bras en croix et criant encore Vive le Christ Roi ! Elle reçut une rafale de balles dans le dos et tomba, en crachant du sang. Peu après, on retrouva son cadavre au cimetière.

Teresa mourut ainsi martyre de sa foi et de sa chasteté, le 24 juillet 1936.

Elle fut béatifiée en 1987.

 
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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Emilio Arce Díez

1908-1936

 

Il était né à San Martín de Ubierna (Burgos) le 31 octobre 1908, et reçut le Baptême deux jours plus tard, le lundi 2 novembre.

Il entra dans la Congrégation des Pères salésiens et fit la profession à Carabanchel Alto (Madrid) en 1926.

Il travailla dans les collèges de Sarriá, Astudillo et La Coruña, de nouveau à Astudillo entre 1931 et 1933, de nouveau à Carabanchel Alto, enfin à Madrid-Astocha comme chef-tailleur.

Le 23 juillet 1936, il fut une première fois arrêté, avec deux prêtres salésiens. D’abord remis en liberté, il fut arrêté de nouveau le même jour, conduit à la Casa del Campo pour être fusillé. Juste avant d'être exécuté, il demanda à parler, et put dire par trois fois : Vive le Christ Roi, avant de tomber sous les balles. Il avait vingt-huit ans.

Le lendemain, on retrouva son corps, qui fut parfaitement reconnu grâce à une photographie qu'on avait de lui.

Il fut béatifié en 2007.


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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Ezéchiel, prophète

7e-6e siècles avant Jésus-Christ

 

Ezéchiel signifie celui que Dieu rend fort.

Le prophète Ezéchiel naquit vers la fin du 7e siècle avant Jésus-Christ. Il était fils du prêtre Buzi, et prêtre lui-même. Mais on ne connaît ni son pays d’origine, ni la date précise de sa naissance. 

Il pouvait avoir vingt-cinq ans quand il fut emmené en captivité avec le roi Jéchonias et la fleur de la nation, après la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor (vers 598).

Il se fixa à Tell-Abib, localité située auprès du fleuve Chobar au sud-est de Babylone. Il se maria et sa maison devint le rendez-vous des exilés.

En 592, Ezéchiel fut appelé au ministère prophétique. Sa vocation est décrite au début de son livre. Il devra ensuite annoncer la ruine de Jérusalem, une série d’oracles contre les nations païennes, puis la délivrance et la restauration d’Israël.

La vie publique du prophète s’acheva vers 570. Il se peut qu’il ait vécu plus longtemps, encore, mais on ne saurait affirmer ce que furent ses derniers jours.

Des traditions rapportent qu’après avoir accompli de grands miracles (d’après Epiphane), il aurait été en relation avec l’autre grand prophète, Jérémie, et finalement mis à mort par un chef irrité de ses perpétuels reproches. Son tombeau se serait trouvé non loin de l’Euphrate, là où fut enseveli Sem et Arphaxad.

Le saint prophète Ezéchiel est au nombre des quatre «grands» prophètes, par l’importance de son livre. 

A la suite de l’Eglise grecque, l’Eglise a inséré saint Ezéchiel au 23 juillet. 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Epifanio Sierra Conde

1916-1936

 

Voir aussi la notice : Passionistes de Daimiel

 

Epifanio vint au monde le 2 mars 1916 à San Martín de los Herreros (Palencia), une localité où naquirent cinq Passionistes.

Il reçut le Baptême le 25 mars (fête de l’Annonciation), et la Confirmation en 1918.

Sa première formation, il la reçut d’un oncle prêtre.

Il était connu pour ses espiègleries de gamin vivace : un jour il s’amusa à imiter le coq de la voisine, jusqu’à le faire taire.

En 1929, il partit avec un camarade pour le collège passioniste de Saragosse et, lorsqu’ils revinrent au pays en 1931, tout le monde put se rendre compte du changement opéré dans son âme et son comportement. Certains lui suggéraient de ne pas retourner à Saragosse, à cause de la situation du moment, mais lui répondait qu’il tenait à suivre Jésus crucifié, quoi qu’il en advînt de sa vie. D’ailleurs, non seulement les deux garçons repartirent pour Saragosse, mais ils attirèrent aussi un troisième garçon, Teófilo Redondo.

Le camarade d’Epifanio, Luciano Barreda, partit en mission et se trouvait encore récemment au Vénézuéla. Teófilo, né en 1918, mourut dans la congrégation, chargé d’années et de mérites, en 1994.

Epifanio acheva ses études à Saragosse, et passa au noviciat de Corella en 1934. Il arrivait, durant ces années, qu’en passant avec les Confrères dans les environs du couvent, ils recevaient quelques insultes de la part de jeunes gens moqueurs. Epifanio commentait : S’ils nous mettent à mort, on sera les premiers martyrs de la Congrégation.

Il fit la profession en 1935, avec le nom de Epifanio de Saint-Michel, et rejoignit sans tarder la communauté de Daimiel, où il se sanctifia dans l’humilité et la mortification.

Après la nuit du 21-22 juillet, il se trouva parmi ceux qui furent abattus à Manzanares (Ciudad Real).

Tous ces Martyrs furent béatifiés en 1989.

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 23:00

Esteban Cuevas Casquero

1913-1936

 

Voir la notice Carmes espagnols martyrs

Esteban était né le 26 décembre 1913 à Besande (León, Espagne), le jour de la fête de saint Etienne, dont il reçut le nom au baptême, le 31 décembre. Il sera confirmé en 1914.

Orphelin de sa mère dès sa naissance, il fut éduqué par un oncle prêtre.

En 1926, il entra au séminaire thérésien de Medina del Campo.

Il fit la première profession carmélite en 1930 à Ségovie, prit le nom de Eliseo de Jésus Crucifié, étudia la philosophie à Tolède et Ávila, la théologie à Tolède. 

En 1935, il fit la profession solennelle, et reçut les ordres mineurs en juillet 1936.

Après avoir été reçu par des amis qui le cachèrent, sachant qu’il était recherché, il alla au-devant des miliciens pour éviter des ennuis à ses hôtes, et il reçut la palme du martyre le 22 juillet 1936.

 

Il a été béatifié en 2007.


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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 23:00

Eugenio Artola Sorolla

1894-1936

 

Eugenio naquit le 12 avril 1894 à Cinctorres (Castellón, Espagne), de Joaquín et Sebastiana, d’humbles cultivateurs, profondément chrétiens. Eugenio fut baptisé le jour-même de la naissance, et confirmé l’année suivante.

En 1910, il entra au noviciat des Frères Maristes de Vic (Barcelone), de là en 1911 à celui de Las Avellanas (Lleida) où il reçut l’habit en 1912, ainsi que le nom de Victorico María.

En 1913 il fit les premiers vœux, et les perpétuels en 1918.

Les étapes de son activité d’enseignant furent : Badalona (Barcelone), Palafrugell (Girona) en 1914, Sants (Barcelone) en 1915, Sitges (Barcelone) en 1919, Vallejo de Orbó (Palencia) en 1925, une région minière, en compagnie du Frère Bernardo, futur martyr lui aussi.

En 1928, il fut nommé directeur à Torrelaguna (Madrid), où il enseigna, jusqu’à la guerre civile de 1936.

En juillet 1936 il fut fait prisonnier avec deux autres Frères, parmi une dizaine d’autres personnes.

Au matin du 22 juillet, on les fit sortir de prison pour les fusiller non loin de là dans une carrière de la région.

 

Le Frère Eugenio-Victorico fut béatifié en 2013.


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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 23:00

Elie, prophète

9e siècle avant Jésus-Christ

 

Prophète de l’Ancien Testament, dont le nom signifie “mon Dieu est Yahvé”, il dut rappeler à l’ordre ses contemporains qui sombraient dans l’idolâtrie.

Pour commencer son action, il annonça : Il n’y aura, ces années-ci, ni rosée ni pluie, si ce n’est sur ma parole. Il y eut une grande sécheresse dans le pays et le roi voulut le faire partir : Elie se réfugia près d’un torrent dont il buvait, et Dieu lui envoyait des corbeaux pour lui apporter de la nourriture.

Un jour qu’il mourait de faim après une longue marche, il passa chez une pauvre veuve ; celle-ci lui offrit ce qui lui restait d’huile et de farine pour elle et son petit garçon : en reconnaissance, le prophète lui annonça qu’elle ne manquera jamais d’huile ni de farine jusqu’à la fin de la sécheresse. Il arriva que le petit garçon mourut : Elie se pencha sur lui et obtint de Dieu de le ressusciter.

Il vint ensuite affronter le roi qui l’avait contraint à l’exil et le soumit à un défi : on préparerait un sacrifice de deux taureaux ; les quatre-cent-cinquante “prophètes” de Baal prieraient leur dieu, et lui, Elie, prierait Dieu ; on verrait quand le sacrifice s’enflammerait. Les prophètes de Baal n’obtinrent rien, tandis qu’à la prière d’Elie, le sacrifice fut entièrement consumé par le feu du ciel, y compris l’eau avec laquelle il avait fait arroser par trois fois le sacrifice. A la suite de quoi tout le peuple crut en Dieu, et les quatre-cent-cinquante faux prophètes furent égorgés.

Le prophète disparut d’une manière vraiment extraordinaire. Il marchait avec son disciple Elisée non loin du Jourdain. Elie se trouva soudain séparé de son fils spirituel par un char de feu et des chevaux de feu. Et il monta au ciel dans un tourbillon. Elisée ne le vit bientôt plus.

On peut lire le texte intégral de ces épisodes et d’autres encore dans la Bible, au premier “Livre des Rois”, chapitres 17-21.

En Terre-Sainte, à l’extrémité sud-est de la chaîne du mont Carmel, on garde le souvenir du sacrifice d’Elie. Toute la contrée, juifs et chrétiens, rend un culte touchant au saint prophète, qui est fêté le 20 juillet.

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