Edmund Ignatius Rice
1762-1844
Né le 1er juin 1762 à la ferme de Westcourt, Callan (Kilkenny, Irlande), Edmund s’appelait en gaélique Eamann Iognáid Ris. Ses parents s’appelaient Robert Rice et Margaret Tierney.
Quatrième de sept enfants, Edmund avait aussi deux demi-sœurs, filles du premier mariage de Margaret.
A cette époque, les catholiques irlandais étaient sous le joug de la loi anglaise anti-catholique, de sorte que l’éducation qu’il reçut se fit à la maison, grâce à la présence d’un religieux augustin, le frère Patrick Grace. Puis Edmund fréquenta une école secondaire à Kilkenny.
Ayant travaillé comme apprenti chez son oncle Michael, il en hérita des activités commerciales à sa mort (1785). Le commerce prospéra, et Edmund se maria. Son épouse pourrait être Mary Elliott.
La jeune épouse d’Edmund mourut cependant d’un accident de cheval, après quatre ans de mariage : sur son lit de mort, elle accoucha d’une petite fille, Mary, qui fut légèrement handicapée.
L’épreuve conduisit Edmund à s’orienter vers l’éducation parmi la jeunesse, mais plus particulièrement de la jeunesse pauvre.
Il remit son affaire commerciale à un autre Catholique, certain Mr.Quan, et conçut le projet de préparer des maîtres pour ces jeunes.
En 1802, il réunit des jeunes gens dans sa maison de Mount Sion (Waterford) : ce sera le noyau fondateur des Frères Chrétiens ou Frères de la Présentation. Une maison fut construite pour eux à Waterford, qui fut bénie par l’évêque en 1803.
En 1808, Edmund et quelques collaborateurs émirent les vœux de religion ; c’est là qu’il prit le nom de Ignatius ou Iognáid. C’était le premier cas d’un institut masculin en Irlande, et fondé par un laïc.
Ces laïcs enseignèrent, mais aussi nourrirent et vêtirent les jeunes qu’ils reçurent.
Leur devise était tirée du livre de Job : Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni éternellement (Job 1:21).
La fondation eut un très grand succès, et se développa dans toute l’Irlande. Mais une des difficultés était que les Frères dépendaient de l’évêque local, de sorte qu’Edmund chercha à obtenir de Rome l’approbation, pour pouvoir rester indépendant. Cette approbation se fit dans les années 1820 : Edmund fut le premier Supérieur général de l’Œuvre.
On pourrait se demander comment cette œuvre catholique put à ce point se développer, dans le contexte anti-catholique anglais de l’époque. C’est qu’il fut fortement appuyé par un politicien, Daniel O’Connell.
Lors d’un chapitre général, convoqué en 1838, Edmund laissa la direction de l’œuvre à Michael Paul Riordan.
Il se retira alors dans la maison du Mount Sion, d’où on le voyait sortir chaque jour pour une petite promenade, mais sa douloureuse arthrite l’obligea finalement à accepter un fauteuil roulant.
A Noël 1841, la santé d’Edmund sembla vraiment compromise, mais ce ne fut pas encore la fin. Il dut vivre de plus en plus retiré dans sa chambre, dans un état proche du semi-coma perpétuel, qui dura jusqu’en août 1844.
A cette date, il y avait déjà onze écoles en Irlande, autant en Angleterre, une en Australie, et on en demandait aux Etats-Unis et au Canada.
Edmund mourut le 29 août 1844. Sa cause de béatification traîna un peu, et fut vivement encouragée par un certain Giovanni Battista Montini (futur pape Paul VI) en 1957.
Le miracle retenu pour cette béatification fut, en 1976, la guérison totale et inexplicable d’un homme qui, selon les médecins, n’avait plus que deux jours de vie, après des complications dues à une gangrène du colon.
Edmund Rice fut béatifié en 1996.
Edmund Ignatius Rice
1762-1844
Né le 1er juin 1762 à la ferme de Westcourt, Callan (Kilkenny, Irlande), Edmund s’appelait en gaélique Eamann Iognáid Ris. Ses parents s’appelaient Robert Rice et Margaret Tierney.
Quatrième de sept enfants, Edmund avait aussi deux demi-sœurs, filles du premier mariage de Margaret.
A cette époque, les catholiques irlandais étaient sous le joug de la loi anglaise anti-catholique, de sorte que l’’éducation qu’il reçut se fit à la maison, grâce à la présence d’un religieux augustin, le frère Patrick Grace. Puis Edmund fréquenta une école secondaire à Kilkenny.
Ayant travaillé comme apprenti chez son oncle Michael, il en hérita des activités commerciales à sa mort (1785). Le commerce prospéra, et Edmund se maria. Son épouse pourrait être Mary Elliott.
La jeune épouse d’Edmund mourut cependant d’un accident de cheval, après quatre ans de mariage : sur son lit de mort, elle accoucha d’une petite fille, Mary, qui fut légèrement handicapée.
L’épreuve conduisit Edmund à s’orienter vers l’éducation parmi la jeunesse, mais plus particulièrement de la jeunesse pauvre.
Il remit son affaire commerciale à un autre Catholique, certain Mr.Quan, et conçut le projet de préparer des maîtres pour ces jeunes.
En 1802, il réunit des jeunes gens dans sa maison de Mount Sion (Waterford) : ce sera le noyau fondateur des Frères Chrétiens ou Frères de la Présentation. Une maison fut construite pour eux à Waterford, qui fut bénie par l’évêque en 1803.
En 1808, Edmund et quelques collaborateurs émirent les vœux de religion ; c’est là qu’il prit le nom de Ignatius ou Iognáid. C’était le premier cas d’un institut masculin en Irlande, et fondé par un laïc.
Ces laïcs enseignèrent, mais aussi nourrirent et vêtirent les jeunes qu’ils reçurent.
Leur devise était tirée du livre de Job : Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni éternellement (Job 1:21).
La fondation eut un très grand succès, et se développa dans toute l’Irlande. Mais une des difficultés était que les Frères dépendaient de l’évêque local, de sorte qu’Edmund chercha à obtenir de Rome l’approbation, pour pouvoir rester indépendant. Cette approbation se fit dans les années 1820 : Edmund fut le premier Supérieur général de l’Œuvre.
On pourrait se demander comment cette œuvre catholique put à ce point se développer, dans le contexte anti-catholique anglais de l’époque. C’est qu’il fut fortement appuyé par un politicien, Daniel O’Connell.
Lors d’un chapitre général, convoqué en 1838, Edmund laissa la direction de l’œuvre à Michael Paul Riordan.
Il se retira alors dans la maison du Mount Sion, d’où on le voyait sortir chaque jour pour une petite promenade, mais sa douloureuse arthrite l’obligea finalement à accepter un fauteuil roulant.
A Noël 1841, la santé d’Edmund sembla vraiment compromise, mais ce ne fut pas encore la fin. Il dut vivre de plus en plus retiré dans sa chambre, dans un état proche du semi-coma perpétuel, qui dura jusqu’en août 1844.
A cette date, il y avait déjà onze écoles en Irlande, autant en Angleterre, une en Australie, et on en demandait aux Etats-Unis et au Canada.
Edmund mourut le 29 août 1844. Sa cause de béatification traîna un peu, et fut vivement encouragée par un certain Giovanni Battista Montini (futur pape Paul VI) en 1957.
Le miracle retenu pour cette béatification fut, en 1976, la guérison totale et inexplicable d’un homme qui, selon les médecins, n’avait plus que deux jours de vie, après des complications dues à une gangrène du colon.
Edmund Rice fut béatifié en 1996.