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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 23:00

 Edmund Ignatius Rice

1762-1844

 

Né le 1er juin 1762 à la ferme de Westcourt, Callan (Kilkenny, Irlande), Edmund s’appelait en gaélique Eamann Iognáid Ris. Ses parents s’appelaient Robert Rice et Margaret Tierney.

Quatrième de sept enfants, Edmund avait aussi deux demi-sœurs, filles du premier mariage de Margaret.

A cette époque, les catholiques irlandais étaient sous le joug de la loi anglaise anti-catholique,  de sorte que l’éducation qu’il reçut se fit à la maison, grâce à la présence d’un religieux augustin, le frère Patrick Grace. Puis Edmund fréquenta une école secondaire à Kilkenny.

Ayant travaillé comme apprenti chez son oncle Michael, il en hérita des activités commerciales à sa mort (1785). Le commerce prospéra, et Edmund se maria. Son épouse pourrait être Mary Elliott.

La jeune épouse d’Edmund mourut cependant d’un accident de cheval, après quatre ans de mariage : sur son lit de mort, elle accoucha d’une petite fille, Mary, qui fut légèrement handicapée.

L’épreuve conduisit Edmund à s’orienter vers l’éducation parmi la jeunesse, mais plus particulièrement de la jeunesse pauvre.

Il remit son affaire commerciale à un autre Catholique, certain Mr.Quan, et conçut le projet de préparer des maîtres pour ces jeunes.

En 1802, il réunit des jeunes gens dans sa maison de Mount Sion (Waterford) : ce sera le noyau fondateur des Frères Chrétiens ou Frères de la Présentation. Une maison fut construite pour eux à Waterford, qui fut bénie par l’évêque en 1803.

En 1808, Edmund et quelques collaborateurs émirent les vœux de religion ; c’est là qu’il prit le nom de Ignatius ou Iognáid. C’était le premier cas d’un institut masculin en Irlande, et fondé par un laïc.

Ces laïcs enseignèrent, mais aussi nourrirent et vêtirent les jeunes qu’ils reçurent.

Leur devise était tirée du livre de Job : Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni éternellement (Job 1:21).

La fondation eut un très grand succès, et se développa dans toute l’Irlande. Mais une des difficultés était que les Frères dépendaient de l’évêque local, de sorte qu’Edmund chercha à obtenir de Rome l’approbation, pour pouvoir rester indépendant. Cette approbation se fit dans les années 1820 : Edmund fut le premier Supérieur général de l’Œuvre.

On pourrait se demander comment cette œuvre catholique put à ce point se développer, dans le contexte anti-catholique anglais de l’époque. C’est qu’il fut fortement appuyé par un politicien, Daniel O’Connell.

Lors d’un chapitre général, convoqué en 1838, Edmund laissa la direction de l’œuvre à Michael Paul Riordan.

Il se retira alors dans la maison du Mount Sion, d’où on le voyait sortir chaque jour pour une  petite promenade, mais sa douloureuse arthrite l’obligea finalement à accepter un fauteuil roulant.

A Noël 1841, la santé d’Edmund sembla vraiment compromise, mais ce ne fut pas encore la fin. Il dut vivre de plus en plus retiré dans sa chambre, dans un état proche du semi-coma perpétuel, qui dura jusqu’en août 1844.

A cette date, il y avait déjà onze écoles en Irlande, autant en Angleterre, une en Australie, et on en demandait aux Etats-Unis et au Canada.

Edmund mourut le 29 août 1844. Sa cause de béatification traîna un peu, et fut vivement encouragée par un certain Giovanni Battista Montini (futur pape Paul VI) en 1957.

Le miracle retenu pour cette béatification fut, en 1976, la guérison totale et inexplicable d’un homme qui, selon les médecins, n’avait plus que deux jours de vie, après des complications dues à une gangrène du colon. 

Edmund Rice fut béatifié en 1996.

Edmund Ignatius Rice

1762-1844

 

Né le 1er juin 1762 à la ferme de Westcourt, Callan (Kilkenny, Irlande), Edmund s’appelait en gaélique Eamann Iognáid Ris. Ses parents s’appelaient Robert Rice et Margaret Tierney.

Quatrième de sept enfants, Edmund avait aussi deux demi-sœurs, filles du premier mariage de Margaret.

A cette époque, les catholiques irlandais étaient sous le joug de la loi anglaise anti-catholique,  de sorte que l’’éducation qu’il reçut se fit à la maison, grâce à la présence d’un religieux augustin, le frère Patrick Grace. Puis Edmund fréquenta une école secondaire à Kilkenny.

Ayant travaillé comme apprenti chez son oncle Michael, il en hérita des activités commerciales à sa mort (1785). Le commerce prospéra, et Edmund se maria. Son épouse pourrait être Mary Elliott.

La jeune épouse d’Edmund mourut cependant d’un accident de cheval, après quatre ans de mariage : sur son lit de mort, elle accoucha d’une petite fille, Mary, qui fut légèrement handicapée.

L’épreuve conduisit Edmund à s’orienter vers l’éducation parmi la jeunesse, mais plus particulièrement de la jeunesse pauvre.

Il remit son affaire commerciale à un autre Catholique, certain Mr.Quan, et conçut le projet de préparer des maîtres pour ces jeunes.

En 1802, il réunit des jeunes gens dans sa maison de Mount Sion (Waterford) : ce sera le noyau fondateur des Frères Chrétiens ou Frères de la Présentation. Une maison fut construite pour eux à Waterford, qui fut bénie par l’évêque en 1803.

En 1808, Edmund et quelques collaborateurs émirent les vœux de religion ; c’est là qu’il prit le nom de Ignatius ou Iognáid. C’était le premier cas d’un institut masculin en Irlande, et fondé par un laïc.

Ces laïcs enseignèrent, mais aussi nourrirent et vêtirent les jeunes qu’ils reçurent.

Leur devise était tirée du livre de Job : Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni éternellement (Job 1:21).

La fondation eut un très grand succès, et se développa dans toute l’Irlande. Mais une des difficultés était que les Frères dépendaient de l’évêque local, de sorte qu’Edmund chercha à obtenir de Rome l’approbation, pour pouvoir rester indépendant. Cette approbation se fit dans les années 1820 : Edmund fut le premier Supérieur général de l’Œuvre.

On pourrait se demander comment cette œuvre catholique put à ce point se développer, dans le contexte anti-catholique anglais de l’époque. C’est qu’il fut fortement appuyé par un politicien, Daniel O’Connell.

Lors d’un chapitre général, convoqué en 1838, Edmund laissa la direction de l’œuvre à  Michael Paul Riordan.

Il se retira alors dans la maison du Mount Sion, d’où on le voyait sortir chaque jour pour une  petite promenade, mais sa douloureuse arthrite l’obligea finalement à accepter un fauteuil roulant.

A Noël 1841, la santé d’Edmund sembla vraiment compromise, mais ce ne fut pas encore la fin. Il dut vivre de plus en plus retiré dans sa chambre, dans un état proche du semi-coma perpétuel, qui dura jusqu’en août 1844.

A cette date, il y avait déjà onze écoles en Irlande, autant en Angleterre, une en Australie, et on en demandait aux Etats-Unis et au Canada.

Edmund mourut le 29 août 1844. Sa cause de béatification traîna un peu, et fut vivement encouragée par un certain Giovanni Battista Montini (futur pape Paul VI) en 1957.

Le miracle retenu pour cette béatification fut, en 1976, la guérison totale et inexplicable d’un homme qui, selon les médecins, n’avait plus que deux jours de vie, après des complications dues à une gangrène du colon. 

Edmund Rice fut béatifié en 1996.

 

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

  

Ezechias

VIIIe-VIIe siècles avant Jésus-Christ

 

Ezéchias fut roi à Jérusalem, après son père Achaz, vers l’an 718 avant notre ère.

L’Ecriture relate son règne de vingt-neuf ans en 2R:18-20 et en 2Ch:29-32, repris en Is 36-39.

Achaz n’avait pas montré les meilleurs sentiments envers la culte de l’unique Yahwé : Ezéchias au contraire fut l’ami du grand prophète Isaïe et soutint ses efforts pour consolider la religion yahwiste, imitant tout ce qu’avait fait David son ancêtre (2Ch 29:2).

Il combattit tout ce qui sentait les usages païens.

Il secoua le joug assyrien, soutenu par un miracle divin, qui envoya une invasion de rats et une épidémie dans l’armée ennemie.

Il fortifie Jérusalem, fait creuser un canal souterrain pour amener l’eau dans la cité.

Ezéchias avait bien œuvré pour son peuple, mais en retour le peuple se reposait sur de vaines quiétudes, et à la mort du roi, son fils Manassé retomba dans le péché contre Dieu.

Le saint roi Ezéchias est commémoré en Orient le 28 août, jour où il n’est plus dans notre Martyrologe romain.

  

Ezechias

VIIIe-VIIe siècles avant Jésus-Christ

 

Ezéchias fut roi à Jérusalem, après son père Achaz, vers l’an 718 avant notre ère.

L’Ecriture relate son règne de vingt-neuf ans en 2R:18-20 et en 2Ch:29-32, repris en Is 36-39.

Achaz n’avait pas montré les meilleurs sentiments envers la culte de l’unique Yahwé : Ezéchias au contraire fut l’ami du grand prophète Isaïe et soutint ses efforts pour consolider la religion yahwiste, imitant tout ce qu’avait fait David son ancêtre (2Ch 29:2).

Il combattit tout ce qui sentait les usages païens.

Il secoua le joug assyrien, soutenu par un miracle divin, qui envoya une invasion de rats et une épidémie dans l’armée ennemie.

Il fortifie Jérusalem, fait creuser un canal souterrain pour amener l’eau dans la cité.

Ezéchias avait bien œuvré pour son peuple, mais en retour le peuple se reposait sur de vaines quiétudes, et à la mort du roi, son fils Manassé retomba dans le péché contre Dieu.

Le saint roi Ezéchias est commémoré en Orient le 28 août, jour où il n’est plus dans notre Martyrologe romain.

 
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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Eladi Perés Bori

1883-1936

 

Eladi naquit le 26 avril 1883 à Maldà (Urgell, Catalogne, Espagne), de Roc et Concepció.

Le petit garçon se montra vif et espiègle, mais aussi très pieux.

La grâce aidant, il fréquenta le collège à Montblanc, puis le séminaire de Tarragona.

Il fut ordonné prêtre en 1906.

Les paroisses où il exerça le saint ministère sont Ciutadilla, Sarral, Alió, Sant Francesc de Reus, Passanant, Blancafort, Pla de Santa Maria, Puigdelfí. Finalement, il fut nommé aumônier des Frères des Ecoles Chrétiennes à Cambrils.

Discrètement, il acquit une certaine érudition et écrivit même un ouvrage pour animer les soirées avec les jeunes.

Au moment de la révolution de 1936, il quitta Cambrils et ne savait pas trop où aller. Il arriva vers la plage. Une famille le vit passer : Pauvre don Eladi, il faut l’aider. La nuit tombait, ils le suivirent et virent qu’il s’accroupissait dans une barque pour essayer de dormir. Ils lui apportèrent de quoi manger et le conduisirent dans une cabane abandonnée, où il resta une dizaine de jours.

Un matin qu’un des garçons lui porta son petit déjeuner, il trouva les portes enfoncées, et courut chez lui pour prévenir. Les gens vinrent et trouvèrent le prêtre attaché à un meuble, tout tremblant. La première chose qu’il dit fut : Pardonnez-leur, c’est moi qui ai eu peur. Les voleurs lui avaient pris cent cinquante pesetas, son habit, sa montre ; ils lui avaient jeté au visage son bréviaire et l’avaient laissé moitié nu.

Il partit de là, vêtu comme un mendiant, jusqu’à Tarragona. Il suivit la rivière Francolí jusqu’au hameau de Marquès de la Pobla de Mafumet, où il trouva refuge chez une famille, avec un autre «fugitif». Ils priaient toute la journée. Don Eladi se préparait au martyre.

Mais ils préférèrent partir encore, pour éviter de compromettre les habitants de la maison. Une nuit ils allèrent jusqu’aux abords de Reus, où ils se cachèrent sous un châtaigner. 

Le matin, ils se séparèrent ; don Eladi voulut aller à Maldà, chez son frère. Moins d’une heure après, des miliciens le rencontrèrent et le firent monter dans leur véhicule ; ils l’assassinèrent un peu plus loin ; l’autre homme entendit les coups de feu.

On avait tué don Eladi pour le seul fait qu’il était prêtre. C’était le 28 août 1936.

 

Don Eladi Perés Bori fut béatifié en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Edmund Brian Arrowsmith

1585-1628

 

Originaire de Haydock dans le Lancashire, d’une famille d’agriculteurs aisés qui souffrirent beaucoup pour la foi catholique, il reçut le nom de Brian au baptême, et celui de Edmund à la confirmation. Son père s’appelait Robert, sa mère Margery Gerard.

Un parent de cette dernière, le père John Gerard, écrivit un “Journal d’un prêtre élisabétain” ; un autre fut martyrisé, Miles Gerard.

Un oncle de la famille, lui aussi appelé Edmund Arrowsmith, était professeur au collège de Douai pour les Anglais catholiques “réfugiés”.

Une nuit, le père et la mère d’Edmund furent emmenés par la police, laissant leur quatre petits enfants grelottant en chemise. Le père passa en France, visita le docteur Edmund. Après des années il rentra en Angleterre et mourut.

Sa veuve confia le petit Edmund à un vieux prêtre. Le jeune homme passa à Douai, fin 1605. La maladie l’ayant contraint à retourner en Angleterre de 1605 à 1607, il revint faire ses études au collège anglais, et fut ordonné prêtre en 1612. 

Dès 1613 il fut envoyé dans le Lancashire et travailla dans la "mission anglaise" pendant dix  années. Il obtint un franc succès, malgré son goût pour la controverse, qui aurait pu le faire arrêter.

Un contemporain disait de lui : “A le voir, c’était un être très chétif, mais il était zélé, spirituel, fervent et si porté à disputer avec les hérétiques que je lui souhaitais souvent en badinant d’emporter du sel dans sa poche pour assaisonner ses actions, de peur que trop de zèle sans discrétion ne le mît trop vite en danger, si l’on pense aux violentes et soudaines tempêtes de persécutions qui nous assaillaient souvent.”

Un autre le jugeait “de grande innocente vie, de grande sincérité dans sa nature, de grande douceur dans sa conversation, de grande industrie dans son action. Il montrait toujours un gai visage, signe très probable d’une conscience droite et sans tache.”

Il eut plusieurs fois à exorciser des possédés, et jamais sans résultat.

Vers 1623, il fut examiné par l’évêque anglican de Chester, mais le roi Charles Ier, qui tenait alors à être bien vu de la catholique Espagne, le fit relâcher. L’évêque de Chester, un bon vieillard, avait reçu Edmund pendant qu’il était à table avec des ministres. Le prélat s’excusa, sur son âge et ses infirmités, de manger de la viande un vendredi. “Mais qui donc a dispensé ces vigoureux messieurs ?” demanda notre catholique.

Peu après il se décida à entrer chez les Jésuites. Il fut admis après une retraite de quelques mois en Essex, qui lui tint lieu de noviciat régulier à l’étranger.

Cinq ans après, il fut dénoncé par un jeune homme auquel il reprochait un mariage incestueux, il fut arrêté puis interrogé à Brindle Moss, où curieusement son cheval refusa de sauter un fossé.

Aux assises de Lancaster, en août 1628, il fut accusé d’être prêtre, jésuite, et de faire campagne pour l’Église de Rome.

Condamné à mort, il fut d’abord enchaîné et placé dans un cachot si étroit qu’il ne pouvait s’allonger. Il y resta du mardi après-midi au jeudi midi. On ne sait s’il obtint même quelque nourriture.

Au moment d’aller au lieu du supplice, il reçut l’absolution, devant tout le monde, du bienheureux John Southworth, qui se trouvait à une fenêtre, bénéficiant d’un sursis (v. 28 juin). 

Jusqu’au dernier moment, on le tentait d’abjurer pour recouvrer la liberté, mais il répondait : “Ne me tentez plus ! Je ne le ferai pas, en aucun cas, à aucune condition !” Ses dernières paroles furent, en latin : “Bone Iesu !”

Il fut ainsi pendu, éviscéré puis écartelé, selon la forme habituelle établie, là même où il avait exercé son apostolat. 

Béatifié en 1929, il fait partie des Quarante Martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.

Le miracle retenu pour la canonisation, advint par l’intercession de Cuthbert Mayne et de ses Compagnons en 1962 : un malade fut guéri instantanément et de façon stable d’un sarcome à l’épaule.

Commémoré le 28 août, Edmund est localement fêté avec d’autres Compagnons martyrs le 25 octobre.

La maison des Arrowsmith se trouve toujours à Hoghton, dans le Lancashire.

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 23:00

Le saint Eunuque
1
er siècle

Dans les Actes des Apôtres, il est question d’un Eunuque éthiopien, haut fonctionnaire de Candace, reine d’Ethiopie, qui retournait dans son pays après un pèlerinage à Jérusalem (Ac 8:26-40).
Tout éthiopien qu’il était, il n’était donc pas païen ; il avait dû recevoir quelque enseignement de la Synagogue, pour entreprendre son pèlerinage à la Ville Sainte. Et son désir d’être un bon pratiquant lui fait même lire l’Écriture.
Qui en fut averti par l’Ange du Seigneur, est un des sept Diacres récemment élus pour servir la communauté naissante (Ac 6:5), Philippe (v. 11 octobre).
Celui-ci rattrape l’Eunuque - dont on ignore le nom - et le voit méditer sur un passage d’Isaïe, légèrement édulcoré par rapport au texte reçu, mais suffisamment clair pour que Philippe puisse lui expliquer comment ce passage prophétique s’est réalisé en Jésus-Christ.
Au verset 36, l’Eunuque se montre pleinement convaincu de la Vérité et demande le baptême, en voyant à proximité une source d’eau qui arrivait à point nommé.
La réaction de Philippe, au verset 37, n’est pas retenue dans l’édition officielle récente de la Vulgate, mais fait partie de manuscrits très anciens. Philippe répond : 
Si tu crois de tout ton cœur, c’est permis. Celui-ci (l’Eunuque) répondit : Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu.
Le texte sacré ne nous dira rien de plus sur cet homme pieux, avide de Vérité et tout heureux de recevoir la Vie nouvelle annoncée par le Christ.
D’après les Pères, en particulier saint Irénée, Eusèbe, saint Jérôme, le saint Eunuque prêcha l’Evangile aux siens, et les Éthiopiens voient en lui leur premier apôtre, avant même la venue de saint Matthias ou de saint Barthélemy.
Il aurait même été martyrisé à “Taprobane”, l’île de Ceylan (ou Sri Lanka).
Si le Martyrologe mentionne au 11 octobre le diacre Philippe qui baptisa l’Eunuque, l’édition récente n’a cependant pas retenu l’Eunuque lui-même, probablement par manque de documents plus complets. 
Le saint Eunuque de la reine Candace était mentionné le 27 août.

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 23:00

 

Emilio Serrano Lizarralde

1910-1936

 

 

Emilio vit le jour le 25 mai 1910 à Bilbao (Biscaye, Espagne).

Entré chez les Capucins, il prit le nom de Saturnino.

Il fut Frère convers.

Il reçut la palme du martyre à Madrid le 26 août 1936 et fut béatifié en 2013.

 

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 23:49

Eduard Cabanach Majem

1908-1936

 

Eduard vit le jour le 31 décembre 1908 à Bellmunt (Tarragona, Espagne), et fut baptisé le 6 janvier, fête de l’Epiphanie, recevant les noms de Eduard Joan Tomás.

Il entra à onze ans au collège des Fils de la Sainte Famille à Molins de Rei en 1923 et s’y montra un excellent élève, autant pour l’étude que pour le comportement et la foi. 

Il fit partie de plusieurs associations (Immaculée Conception, Sainte Famille).

Ayant demandé à être admis dans la congrégation, il reçut l’habit en 1924 et commença le noviciat à Les Corts. En 1926, il fit la première profession, choisissant alors comme modèle de vertus l’angélique saint Jean Berchmans (v. 13 août). En 1933, il fit la profession solennelle et fut ordonné prêtre le 1er novembre de la même année.

Il avait été à ce point régulier et excellent dans ses études de philosophie et de théologie, qu’il fut nommé sous-préfet déjà au collège de Les Corts.

En 1934, il fut envoyé à l’orphelinat de Vilatorta. Il y fut aussi sous-directeur de la Congrégation mariale. Il donna tout son héritage familial pour fonder une bourse d’études en faveur des vocations de la congrégation des Fils de la Sainte-Famille.

En 1935, il fut de nouveau nommé sous-préfet, à Mosqueroles.

En 1936, il se trouvait (avec son jeune frère Ramón) au collège de Reus quand, le 21 juillet, on arrêta et mit en prison les Religieux. Le père Eduard y alla avec son bréviaire et le chapelet. Puis on le transféra à la prison de Tarragona.

De là, on le conduisit au bateau-prison Río Segre, dont on fit sortir les prisonniers par vagues successives quotidiennes. 

Le tour du père Eduard arriva le 25 août 1936. On le conduisit avec son frère et d’autres Compagnons sur la route de Alcover à Santa Creu de Calafell, au lieu-dit Pujada de Vilardida à Vila-Rodona, où ils furent assassinés : Eduard n’avait pas vingt-huit ans.

Le père Eduard fut béatifié en 2013.

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 23:46

Enric Salvá Ministral

1874-1936

 

Il vit le jour le 21 mars 1874 à Colomés (Gerona, Espagne), dans une famille modeste.

Après une jeunesse pieuse et laborieuse, il fit son service militaire et plus tard entra dans l’Ordre des Capucins, comme Frère convers.

En 1904, il émit la profession simple, en 1907 la solennelle, avec le nom de Carmelo.

On eut besoin de lui dans différents couvents, où l’on put chaque fois remarquer sa discrétion, son recueillement, surtout à la Messe, mais aussi son comportement joyeux et fraternel. Sa méditation habituelle allait vers la Passion du Christ et les Douleurs de Marie ; il lisait assidûment les Epitres de saint Paul.

Il fut portier, cordonnier ; il savait bricoler et réparer les «petites choses».

Il se trouvait à Tarragona en 1936, et fut un des nombreux Religieux embarqués sur le Río Segre, ce bateau-prison immobilisé dans le port et dont on appela chaque jour des dizaines de victimes pour les fusiller.

Au moment où l’on appela le Frère, il était en train de prier ; il demanda au père présent l’absolution, et pardonna à ses bourreaux.

Emmené près du cimetière de Valls (Tarragona), il fut fusillé le 25 août 1936.

Le Frère Carmelo a été béatifié en 2013.

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 23:00

Edward Kaźmierski

1919-1942

 

Né le 1er octobre 1919 à Poznań (Pologne), c’était un des six enfants de Wincent et Władysławy.

Orphelin de père à quatre ans, il travailla comme décorateur dans un magasin, puis comme aide dans un garage, grâce à l’intervention d’un père salésien.

Il fréquenta l’Oratoire salésien de Poznań, apprit le piano et le violon, composa, chanta.

Peu avant la guerre, il fit un pèlerinage à pied à Jasną Górę, avec son grand ami Czesław Jóźwikiem.

En 1939, il se porta volontaire pour combattre au front puis, après l’invasion de la Pologne, se joignit à l’armée volontaire des terres de l’ouest (clandestine).

Il fut arrêté le 23 septembre 1940 et envoyé au camp de Fort VII. Le 16 novembre, il fut transporté à Wronki puis, le 23 avril 1941 à la prison de Spandau (Berlin).

Le 1er août 1942 il fut condamné à mort pour haute trahison. Il fut transféré à Dresdes jusqu’à son exécution.

Il alla au-devant de son exécution très paisiblement. Il écrivit à sa famille : 

Chère Maman, mes chères sœurs, … Remerciez Dieu pour son insondable miséricorde. Il m’a donné la paix. Je vais laisser ce monde, réconcilié avec sa sainte volonté… Merci, Maman, pour ta bénédiction. C’est la volonté de Dieu. Il te demande ce sacrifice (…) Je te demande pardon de tout mon cœur (…) J’ai besoin de tes prières, je t’embrasse, ma très chère Maman, je vous embrasse tous. Adieu, au ciel.

Edward, qui allait avoir vingt-trois ans, fut décapité dans la cour de la prison de Dresde, en présence de tous les prisonniers, le 24 août 1942, et béatifié en 1999.

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 23:00

Edward Kaźmierski

1919-1942

 

Né le 1er octobre 1919 à Poznań (Pologne), c’était un des six enfants de Wincent et Władysławy.

Orphelin de père à quatre ans, il travailla comme décorateur dans un magasin, puis comme aide dans un garage, grâce à l’intervention d’un père salésien.

Il fréquenta l’Oratoire salésien de Poznań, apprit le piano et le violon, composa, chanta.

Peu avant la guerre, il fit un pèlerinage à pied à Jasną Górę, avec son grand ami Czesław Jóźwikiem.

En 1939, il se porta volontaire pour combattre au front puis, après l’invasion de la Pologne, se joignit à l’armée volontaire des terres de l’ouest (clandestine).

Il fut arrêté le 23 septembre 1940 et envoyé au camp de Fort VII. Le 16 novembre, il fut transporté à Wronki puis, le 23 avril 1941 à la prison de Spandau (Berlin).

Le 1er août 1942 il fut condamné à mort pour haute trahison. Il fut transféré à Dresdes jusqu’à son exécution.

Il alla au-devant de son exécution très paisiblement. Il écrivit à sa famille : 

Chère Maman, mes chères sœurs, … Remerciez Dieu pour son insondable miséricorde. Il m’a donné la paix. Je vais laisser ce monde, réconcilié avec sa sainte volonté… Merci, Maman, pour ta bénédiction. C’est la volonté de Dieu. Il te demande ce sacrifice (…) Je te demande pardon de tout mon cœur (…) J’ai besoin de tes prières, je t’embrasse, ma très chère Maman, je vous embrasse tous. Adieu, au ciel.

Edward, qui allait avoir vingt-trois ans, fut décapité dans la cour de la prison de Dresde, en présence de tous les prisonniers, le 24 août 1942, et béatifié en 1999.

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Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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