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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 23:42

Eugenia Picco

1867-1921

 

Elle naquit le 8 novembre 1867 à Crescenzago (Milan, Italie), de Giuseppe, aveugle et violoniste à la Scala de Milan, et de Adelaide Del Corno.

A cause des tournées musicales de la Scala, les parents étaient souvent absents et Eugenia fut confiée à des oncle et tante. Le papa mourut (mystérieusement, dit-on), durant une de ces tournées : du moins, la maman le fit croire à la petite Eugenia et se remaria : naquirent ainsi trois autres enfants.

Tandis que cette maman envisageait pour sa fille une vie mondaine et artistique, Eugenia de son côté fréquentait bien plus volontiers l’oratoire des Ursulines de Milan et la basilique Saint-Ambroise.

Un soir, raconta-t-elle, elle reçut une grâce de transverbération, qui la transperça littéralement comme une lame de lumière (mai 1887). Dès lors, elle ne songea qu’à se séparer de la famille, et dut affronter l’opposition de sa mère.

Eugenia songeait aux Ursulines de Milan, qui cependant, vu les circonstances, l’orientèrent vers d’autres Religieuses à Parme, récemment fondées, les Petites Sœurs des Cœurs de Jésus et Marie.

Ainsi, Eugenia s’enfuit de chez elle en août 1887, arriva comme prévu chez les Religieuses de Parme, où elle fit le noviciat, et la première profession en 1891, avec le nom de Anna Eugenia. La profession solennelle eut lieu trois ans plus tard.

D’éducatrice, elle devint maîtresse des novices, archiviste, secrétaire et, en 1911, supérieure générale, jusqu’à sa mort. Comme telle, elle se préoccupa d’enrichir le niveau spirituel et culturel de toutes les Sœurs.

Elle enseigna la musique, le français ; durant la Guerre, elle accueillit des blessés dans la maison-mère, elle travailla dans les hôpitaux militaires et se préoccupa des enfants des soldats.

Son mot d’ordre était : Souffrir, se taire, aimer.

En 1919, elle dut subir l’amputation de la jambe droite, à cause d’une artosinovite.

Elle venait d’être réélue supérieure, quand elle fut terrassée par la tuberculose.

Elle mourut le 7 septembre 1921 à Parme, et fut béatifiée en 2001.

Le miracle retenu pour cette béatification fut la guérison totale et inexplicable d’un Burundais vivant au Zaïre, père de quatre enfants, opéré en urgence et victime d’une grave hémorragie.

 
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 23:00

Eusebio Angulo Ayala

1894-1936

 

Il naquit le 14 décembre 1894 à Quintanilla (Irun, Guipuzcoa, Pays Basque, Espagne).

Après son frère aîné, il entra chez les Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) à Bujado en 1910 et professa avec le nom de Luis Victori.

Les supérieurs pensèrent un moment le renvoyer chez lui à cause de son caractère trop rude ; mais le Supérieur les fit patienter, leur disant qu’ils avaient là un diamant, mais encore à l’état brut. Le jeune Frère donna raison à ce sage Supérieur, et sut se dominer au point de devenir d’une douceur exemplaire.

Durant sa première année d’apprentissage, auprès des petits enfants, il se montra excellent pédagogue, assidu à préparer ses cours et à continuer à se former intellectuellement.

Il exerça ses fonctions à Xixon (1912-1913), La Felguera (1913-1921) ; il fut alors atteint de fortes douleurs à l’estomac et fut transféré à Madrid (1921-1929) ; remis (au moins en apparence), il fut nommé directeur à Séville (1929-1933), où il créa l’Association des Pères de Famille et où l’archevêque rétablit les classes supprimées lors des bouleversements de 1931.

De nouveau repris par les douleurs, il fut envoyé à la station balnéaire de Fuente Amarga, où il ne put supporter le traitement ; il revint à Séville, disposé à souffrir patiemment comme le voudrait la Providence.

A cause de la loi de sécularisation, les Frères durent porter des vêtements civils. C’est alors que le Frère fut nommé directeur de l’école de Mudela (1933-1936).

Il se décida en 1935 à subir une intervention chirurgicale, pour laquelle il se déplaça à Madrid en juillet 1936. Il ne savait pas que ses douleurs allaient vraiment finir, encore moins de quelle façon glorieuse.

Il se trouvait en-dehors de la maison, lorsque les miliciens y firent irruption et firent prisonniers tous les Frères présents. Mais il ne savait rien et trouva la porte close, aussi dut-il trouver refuge chez des amis, en compagnie du Frère Julián Alberto (Alberto José).

Pensant retrouver les Frères absents, il allait matin et soir à la gare de Atocha, espérant les voir revenir ; mais ses allées-et-venues furent remarquées et on le suivit.

Il fut arrêté dans le quartier madrilène La China. On a dit qu’il fut fusillé le 30 août, comme le Frère Julián Alberto ; mais on a retrouvé une information selon laquelle il fut fusillé le 7 septembre 1936.

Il fut béatifié en 2013.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 23:00

Etienne de Châtillon

1155-1208

 

Etienne de Châtillon ou du Bourg, était d’une bonne famille lyonnaise et naquit en 1155 au château de Châtillon.

Durant ses études, il se révéla d’un caractère doux et modeste.

Il dut être ordonné prêtre vers 1180. En 1181, il entra à la chartreuse de Portes-en-Bugey, dont il devint prieur.

En 1202, on le nomma évêque de Die (Drôme), bien malgré lui. Un de ses soucis fut de ramener les diocésains à l’observance du repos dominical. Son biographe affirme que, pour leur faire peur, il aurait fait apparaître sous leurs yeux les démons qu’ils servaient, monstres difformes, noirs, cornus, puant et jetant feux et flammes.

C’était une manière dans l’esprit des sculptures de nos cathédrales, et si l’enfer est autre chose que cela, il reste un état où les âmes sont perpétuellements séparées de Dieu, de l’Amour. Plus d’amour, partant plus de joie, écrivit notre Fabuliste français. 

Il ne fit pas de testament : tout appartenait à l’Eglise. Ses dernières recommandations étaient pour la charité fraternelle.

Sur son lit de mort, il bénit une malade qu’on avait autorisée à l’approcher : elle fut guérie instantanément.

Etienne mourut le 7 septembre 1208.

Faute de proclamation officielle, la tradition s’est chargée de le canoniser, à la suite de nombreux miracles opérés sur sa tombe.

Ses reliques furent détruites  en 1561 par les Huguenots déchaînés.

 

 

Etienne de Châtillon

1155-1208

 

Etienne de Châtillon ou du Bourg, était d’une bonne famille lyonnaise et naquit en 1155 au château de Châtillon.

Durant ses études, il se révéla d’un caractère doux et modeste.

Il dut être ordonné prêtre vers 1180. En 1181, il entra à la chartreuse de Portes-en-Bugey, dont il devint prieur.

En 1202, on le nomma évêque de Die (Drôme), bien malgré lui. Un de ses soucis fut de ramener les diocésains à l’observance du repos dominical. Son biographe affirme que, pour leur faire peur, il aurait fait apparaître sous leurs yeux les démons qu’ils servaient, monstres difformes, noirs, cornus, puant et jetant feux et flammes.

C’était une manière dans l’esprit des sculptures de nos cathédrales, et si l’enfer est autre chose que cela, il reste un état où les âmes sont perpétuellements séparées de Dieu, de l’Amour. Plus d’amour, partant plus de joie, écrivit notre Fabuliste français. 

Il ne fit pas de testament : tout appartenait à l’Eglise. Ses dernières recommandations étaient pour la charité fraternelle.

Sur son lit de mort, il bénit une malade qu’on avait autorisée à l’approcher : elle fut guérie instantanément.

Etienne mourut le 7 septembre 1208.

Faute de proclamation officielle, la tradition s’est chargée de le canoniser, à la suite de nombreux miracles opérés sur sa tombe.

Ses reliques furent détruites  en 1561 par les Huguenots déchaînés.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 23:00

Eleutherius de Spolète

6e siècle

 

On ne connaît rien, à proprement parler, de la vie de ce Personnage. S.Grégoire le Grand (v. 12 mars) loue sa sainteté, pleine de simplicité et de force d’âme.

Grégoire l’avait connu à Rome, au monastère bénédictin où ils furent confrères. Puis Eleutherius fut abbé du monastère Saint-Marc de Spolète.

Ses disciples racontaient qu’en priant il avait fait lever un mort. Grégoire ajoute : C’était un homme d’une telle simplicité et componction ! Nul doute que des larmes sorties d’une âme si humble et si simple ne pussent obtenir beaucoup de Dieu.

Grégoire raconte un autre miracle, qu’il avait entendu raconter de la bouche-même d’Eleutherius. Etant en voyage, ce dernier demanda un soir l’hospitalité à un couvent de religieuses. Or, il y avait là un enfant que le diable agitait chaque nuit. Les religieuses demandèrent à l’Abbé de le garder près de lui, dans l’espoir qu’il le délivrerait du Malin. L’enfant sembla tout-à-fait guéri et suivit Eleutherius à son monastère. Eleutherius, pris par un petit sentiment présomptueux, dit à ses Frères : Voyez, le diable se jouait de ces sœurs, mais maintenant qu’on a eu recours aux serviteurs de Dieu, il n’a pas osé s’approcher de l’enfant. Et voilà que le diable reprit l’enfant. Eleutherius supplia alors les Frères de jeûner avec lui, jusqu’à la délivrance définitive de l’enfant. Et Grégoire de commenter : Eleutherius, ayant été un peu tenté par l’orgueil, ne chassa le Démon qu’en s’y faisant aider par les Frères.

Grégoire ajoute aussi comment à Rome le même Eleutherius l’avait guéri un samedi saint de grandes douleurs à l’abdomen.

Saint Eleutherius de Spolète est maintenant commémoré le 6 septembre dans le Martyrologe Romain.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:30

Eloy Herque du Roule

1741-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre de l’ordre des Jésuites, né le 31 mai 1741 à Lyon (Rhône). 

Aumônier de l’hôpital de la Pitié.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:23

Eustache Félix

1726-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre de la congrégation des Pères de la Doctrine Chrétienne, né le 23 avril 1726 à Troyes (Aube). 

Procureur et conseiller provincial de cette même congrégation.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:22

Etienne-Michel Gillet

1758-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre du diocèse de Paris, né en 1758 à Paris. 

Directeur au séminaire Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 23:04

Etienne-François-Dieudonné de Ravinel

1769-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs de).

Diacre du diocèse de Nancy, né à Bayon (Meurthe-et-Moselle) le 6 juillet 1769. Il portait peut-être aussi le prénom d’Antoine : Etienne-Antoine-François-Dieudonné.

Séminariste à Saint-Sulpice, il venait d’avoir vingt-trois ans.

Il fut martyrisé au Couvent des Carmes de Paris le 2 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Enrique López López

1901-1936

 

Enrique vit le jour le 25 juin 1901 à Las Alpujarras (Fondón, Almería).

Entré à quinze ans dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa avec le nom de Cecilio.

Sa bonne mémoire et son intelligence vive décidèrent ses Supérieurs à lui faire faire des études en vue du sacerdoce. Malheureusement, la tuberculose lui fit suspendre ces études.

Envoyé en Colombie pour se reposer, il continua de rendre service comme infirmier, plutôt que de retourner dans le monde et y trouver un avenir brillant.

Revenu en Espagne, il fut à Carabanchel Alto (Madrid).

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

Au moment de quitter les malades, sur l’ordre des miliciens, il leur dit : Au-revoir au Ciel.

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 23:00

Enrique Vidaurreta Palma

1896-1936

 

Enrique naquit le 10 octobre 1896 à Antequera (Málaga, Espagne), deuxième fils de Enrique et Purificación, qui le firent baptiser le 16 octobre suivant.

Le papa était un officier de la marine, qui mourut durant la bataille de Santiago de Cuba dans la guerre contre les Etats-Unis, en 1898.

Les deux garçons, Santiago et Enrique, étudièrent chez les Jésuites à El Palo (Málaga). Enrique fut le «président» de la Congrégation mariale.

Au terme de leurs études secondaires, les garçons suivirent leur mère à Madrid pour continuer leurs études. Enrique pensait entrer chez les Jésuites, mais resta finalement au séminaire diocésain et fut ordonné prêtre en 1919.

Il avait pris pour devise le verset de l’évangile : Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir (cf. Mt 20:28).

Il fut nommé aumônier à Málaga, où il collabora au Granito de arena (Grain de sable) puis, dès 1920, fut responsable au séminaire : préfet de discipline, sous-directeur, plus tard recteur du nouveau séminaire en 1929, tout en étant professeur de diverses matières. En plus, étant lui-même assez musicien, il enseignait aux séminaristes les éléments de la musique et le chant grégorien.

Le 18 juillet 1936, don Enrique était en train de diriger une retraite au séminaire. Le 21, la maison fut prise d’assaut par des miliciens. Don Enrique se présenta à eux, déclarant que tous ceux qui étaient là, étaient des prêtres. Immédiatement, on les emmena dans la «prison», l’ancien couvent des Capucins, pendant vingt-quatre heures.

Le 22, transfert au commissariat, puis à la prison provinciale, où les prêtres continuèrent leur «retraite», priant le chapelet, échangeant les deux ou trois bréviaires qu’ils avaient pour prier l’office du jour. Certains furent assassinés peu après.

Le 31 août à cinq heures du matin, entrèrent dans la pièce des miliciens qui leur crièrent : Debout, canailles ! Un des appelés était infirme : don Enrique intercéda pour lui. Le milicien bouscula alors don Enrique avec un coup de poing et le mit parmi les appelés. On entendit des coups de feu quelques secondes après.

Le lendemain, les mêmes miliciens vinrent confirmer qu’ils les avaient abattus en allant au cimetière de San Rafael et que toute la route était semée de cadavres.

Don Enrique Vidaurreta Palma fut martyrisé le 31 août 1936.

Lors de l’exhumation en 1940-1941, on reconnut son cadavre par l’abrégé de théologie morale qu’il tenait dans sa poche.

Don Enrique a été béatifié en 2007.

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