Etienne de Châtillon
1155-1208
Etienne de Châtillon ou du Bourg, était d’une bonne famille lyonnaise et naquit en 1155 au château de Châtillon.
Durant ses études, il se révéla d’un caractère doux et modeste.
Il dut être ordonné prêtre vers 1180. En 1181, il entra à la chartreuse de Portes-en-Bugey, dont il devint prieur.
En 1202, on le nomma évêque de Die (Drôme), bien malgré lui. Un de ses soucis fut de ramener les diocésains à l’observance du repos dominical. Son biographe affirme que, pour leur faire peur, il aurait fait apparaître sous leurs yeux les démons qu’ils servaient, monstres difformes, noirs, cornus, puant et jetant feux et flammes.
C’était une manière dans l’esprit des sculptures de nos cathédrales, et si l’enfer est autre chose que cela, il reste un état où les âmes sont perpétuellements séparées de Dieu, de l’Amour. Plus d’amour, partant plus de joie, écrivit notre Fabuliste français.
Il ne fit pas de testament : tout appartenait à l’Eglise. Ses dernières recommandations étaient pour la charité fraternelle.
Sur son lit de mort, il bénit une malade qu’on avait autorisée à l’approcher : elle fut guérie instantanément.
Etienne mourut le 7 septembre 1208.
Faute de proclamation officielle, la tradition s’est chargée de le canoniser, à la suite de nombreux miracles opérés sur sa tombe.
Ses reliques furent détruites en 1561 par les Huguenots déchaînés.
Etienne de Châtillon
1155-1208
Etienne de Châtillon ou du Bourg, était d’une bonne famille lyonnaise et naquit en 1155 au château de Châtillon.
Durant ses études, il se révéla d’un caractère doux et modeste.
Il dut être ordonné prêtre vers 1180. En 1181, il entra à la chartreuse de Portes-en-Bugey, dont il devint prieur.
En 1202, on le nomma évêque de Die (Drôme), bien malgré lui. Un de ses soucis fut de ramener les diocésains à l’observance du repos dominical. Son biographe affirme que, pour leur faire peur, il aurait fait apparaître sous leurs yeux les démons qu’ils servaient, monstres difformes, noirs, cornus, puant et jetant feux et flammes.
C’était une manière dans l’esprit des sculptures de nos cathédrales, et si l’enfer est autre chose que cela, il reste un état où les âmes sont perpétuellements séparées de Dieu, de l’Amour. Plus d’amour, partant plus de joie, écrivit notre Fabuliste français.
Il ne fit pas de testament : tout appartenait à l’Eglise. Ses dernières recommandations étaient pour la charité fraternelle.
Sur son lit de mort, il bénit une malade qu’on avait autorisée à l’approcher : elle fut guérie instantanément.
Etienne mourut le 7 septembre 1208.
Faute de proclamation officielle, la tradition s’est chargée de le canoniser, à la suite de nombreux miracles opérés sur sa tombe.
Ses reliques furent détruites en 1561 par les Huguenots déchaînés.