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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 23:00

Enrique García Beltrán

1913-1936

 

Il vit le jour le 16 mars 1913 à Almassora (Castellón), de Vicente et Concepción, qui le firent baptiser le jour-même.

De son enfance, on remarqua qu’il ne quittait pas l’église. S’il n’était pas à la maison ou à l’école, il était à l’église, à prier ou à rendre quelque service.

Entré dans l’Ordre des Capucins à Massamagrell, il fit la première profession en 1929, avec le nom de Enrique de Almazora, et la solennelle en 1935.

En 1936, il venait d’être ou allait être ordonné diacre, et si les événements ne lui permirent pas d’accéder au sacerdoce, il allait en réalité connaître le martyre.

Le 18 juillet 1936, il dut abandonner le couvent de Orihuela pour se réfugier chez ses parents.

Le 1er août il fut arrêté.

Dans la nuit du 15 au 16 août, il fut conduit avec d’autres prisonniers sur la route de Castellón et, au lieu-dit La Pedrera, on les fusilla. Ils tombèrent en criant Vive le Christ Roi !

Enrique fut béatifié, en 2001.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 23:00

Elvira Moragas Cantarero

1881-1936

 

Elle naquit le 8 janvier 1881 à Lillo (Tolède, Espagne), deuxième fille de Ricardo et Isabel, et aînée d’un garçon, Ricardo, qui fut toujours proche d’elle.

Quand son père fut nommé à Madrid, il y ouvrit une pharmacie. 

Elvira fut confirmée en 1887. Capricieuse et volontaire, elle apprit de sa mère à se dominer.

Elle fréquenta le collège des Mercédaires, et fit deux pèlerinages à Rome et à Lourdes.

Très intelligente, elle passa son baccalauréat en 1899, avec mention excellente, chose rare qui fut relevée dans les journaux.

Cette jeune fille grandissait dans la joie des plaisirs mondains : elle faisait du cheval ; mais aussi elle grandissait dans l’amour de Dieu ; elle entra à l’Université, fait tellement nouveau que son père ou son oncle l’accompagna chaque jour aux cours ; elle fut une des premières femmes espagnoles à passer la licence de pharmacie (1905).

Deux jeunes gens pensèrent à l’épouser ; le premier renonça lui-même, l’autre fut éconduit pour ses idées anti-religieuses.

Après la mort du papa en 1909, ce fut le fils qui lui succéda (après avoir pris le diplôme de pharmacie) et non Elvira ; cette dernière resta auprès de sa mère jusqu’à sa mort en 1911, et dirigea la pharmacie jusqu’à ce que son frère eût le diplôme.

En même temps, elle s’occupait de catéchèse paroissiale ; le saint curé, José María Rubio Peralta (voir au 2 mai) l’orienta vers le Carmel.

Le 21 juin 1915, elle entra chez les Carmélites, prenant le nom de María Sagrario de Saint-Louis-Gonzaga : Notre-Dame du Sagrario est la patrone de Tolède ; saint Luigi Gonzaga est le Saint fêté le 21 juin.

Elle reçut l’habit en décembre 1915, fit la première profession en 1916, la solennelle en 1920. 

Cette nouvelle religieuse n’avait pas pour autant perdu sa vivacité. Elle aimait collaborer aux tâches humbles et venait souvent aider à la cuisine ; un jour qu’on lui en barra l’accès (elle devait y venir trop souvent), elle y entra par la fenêtre ! Une jeune religieuse ne voulait pas se faire aider pour éplucher les pommes de terre : María Sagrario lui expliqua qu’en épluchant une pomme de terre, elle considérait qu’elle «perfectionnait» une créature de Dieu.

En 1927, elle fut élue prieure du couvent, elle la plus jeune. Puis elle fut nommée maîtresse des novices.

A partir de 1933, elle fut à l’accueil, et reçut ainsi les premières nouvelles des événements alarmants de l’Espagne.

Dieu permit qu’elle fût réélue prieure le 1er juillet 1936. 

Le 18 juillet, on envoya des pierres contre les portes de l’église et du couvent. Elle proposa aux Religieuses de rejoindre leurs familles, mais aucune ne voulut se séparer d’elle.

Les 18 et 19 juillet, elles prièrent devant le Saint-Sacrement. Des Sœurs partirent se mettre en sûreté, d’autres restèrent, dont la prieure.

Le 20, n’ayant pu mettre le feu au couvent, la foule enragée força les portes et pénétra dans la clôture. Les Carmélites consommèrent les Saintes Hosties et s’enfuirent dans le jardin, tandis que le couvent était saccagé.

La prieure se présenta devant les envahisseurs et fit sortir les Carmélites. On les bloqua contre le mur et María Sagrario crut qu’elles allaient être fusillées sur place ; elle cria Vive le Christ Roi, mais on ne leur fit rien ce jour-là ; elles entonnèrent le Te Deum, le Salve Regina et quelques psaumes. Puis on les emmena à la Direction de Sécurité.

On les fit attendre, on les oublia, on finit par les conduire dans leurs familles respectives. María Sagrario se retrouva avec trois autres Carmélites chez les parents de l’une d’elles. Son frère vint lui proposer de partir avec lui chez les siens, mais elle préféra rester avec ses Compagnes.

Quand les fouilles de maisons commencèrent, María Sagrario resta seulement avec une autre. Une dénonciation fit arrêter d’autres Religieuses, dont l’une portait sur elle l’adresse de María Sagrario, qui fut ainsi repérée.

Le 14 août au soir, des miliciens arrivèrent, lui demandèrent où était le trésor du couvent, puis l’emmenèrent à leur tchéka. Ils voulurent lui prendre un papier qu’elle tenait cousu dans son habit, mais elle l’avala (ce devait être une attestation de dépôt en banque, prévu pour le maintien du couvent). Après des heures d’interrogatoire et de pressions, on la condamna à mort. Peu après minuit, elle fut abattue dans le square San Isidro. Elle reçut ainsi la palme du martyre au matin de l’Assomption, 15 août 1936.

De retour à la tchéka, les bourreaux mentirent aux autres Carmélites : La Mère est en route pour Burgos. Se rendant compte qu’elles n’étaient pas dupes, une autre milicienne ajouta ironiquement : Pauvres petites, elles n’ont pas de Mère.

María Sagrario fut béatifiée en 1998.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 23:00

Eduardo Ripoll Diego

1912-1936

 

Eduardo vit le jour le 9 (ou le 6 ?) janvier 1912 à Játiva (Valencia, Espagne).

Il entra au collège des Pères Clarétains à Alagón (Saragosse), et fut ensuite à Cervera, Vic, Solsona, Cervera à nouveau, enfin Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Eduardo signa une lettre commune des Martyrs Clarétains, où il ajouta ces mots : Vive le Christ Roi et le Cœur de Marie !

Jeune clerc, il fut martyrisé avec ses dix-neuf jeunes Compagnons à Barbastro le jour de l’Assomption, 15 août 1936, à vingt-quatre ans.

Il fut béatifié en 1992.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 23:00

 

Eduardo Ripoll Diego

1912-1936

 

(voir aussi la notice : Clarétains martyrs à Barbastro).

 

Eduardo était né le 6 janvier 1912 à Játiva, Valencia). 

 

Il fut martyrisé le 15 août 1936 à Barbastro et béatifié en 1992.

 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 23:00

Ezequiel Prieto Otero

1885-1936

Ezequiel vit le jour le 19 février 1885 à Saludes (León, Espagne).

Entré chez les Capucins, il prit le nom de Eusebio, revêtant l’habit en 1907 et faisant profession en 1908 comme Frère convers.

Il fut envoyé à Cuba entre 1919 et 1927, comme menuisier et catéchiste.

Il souffrit d’anémie pendant toute une année.

Lors des hostilités de 1936, il fut arrêté avec quatre autres frères dès le 21 juillet et fut enfermé dans l’église des Jésuites.

Il reçut la palme du martyre à Jove (Asturies) le 14 août 1936 et fut béatifié en 2013.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Eugenio Cuesta Padierna

1912-1936

Eugenio vit le jour le 2 mars 1912 à Villanueva del Rebollar (Teruel, Catalogne, Espagne) et fut baptisé le 31.

Il entra chez les Frères des Ecoles Chrétiennes en 1926, au noviciat mineur de Cambrils, puis au noviciat de Fortianell (1928), où il reçut l’habit et prit le nom de Hilarion Eugenio, lors de la profession le 15 août 1929.

Après le scholasticat à Fonserannes (Béziers, Hérault, France), il exerça son ministère à Salt, où il resta trois ans (1930-1933).

Ensuite, il fut envoyé à Palamós.

Le 21 juillet 1936, toute la communauté dut se dissoudre. Hilarion Eugenio, avec Francisco Alfredo, se réfugièrent chez un prêtre du pays.

Le 12 août, des miliciens vinrent fouiller la maison. Ils voulaient emmener le prêtre, mais les suppliques de sa mère semblèrent émouvoir les miliciens, qui partirent en conseillant seulement aux deux Frères de quitter le pays dès que possible.

Le lendemain, sur ordre du Comité, ils prirent l’autobus. Un habitant demanda au maire où ils pouvaient bien aller. Réponse : A la mort ! Ça vous fera deux ennemis en moins !

Effectivement, les miliciens suivirent l’autobus, le dépassèrent et l’arrêtèrent, intimant aux deux Frères l’ordre de descendre, tandis que l’autobus continuait sa route.

On fit marcher les deux Frères à trois-cents mètres de là, dans un petit bois de Revols de Torrent, où on les fusilla, le 13 août 1936.

Les corps restèrent là sans sépulture quelques jours, jusqu’au passage d’une brave femme qui avertit le Comité : on vint brûler les cadavres, dont les cendres furent enterrées sur place. Plus tard, par recoupements, on sut les retrouver pour les exhumer.

Frère Hilarion Eugenio a été béatifié en 2007.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Eusebi Maria Codina Millá

1914-1936

 

Eusebi vit le jour le 7 décembre 1914 à Albesa (Lleida, Espagne).

Il entra au collège des Clarétains de Cervera, et fut ensuite envoyé à Vic, Solsona, Cervera et Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Peu avant de mourir, il signa une lettre commune écrite par les Martyrs clarétains à la Congrégation, ajoutant ces mots : Vive le Christ Roi !

Il reçut la palme du martyre à Barbastro le 13 août 1936, parmi les plus jeunes de la communauté : il avait vingt-et-un ans.

Il fut béatifié en 1992.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Esteve Casadevall Puig

1913-1936

 

Esteve (Etienne) vit le jour le 6 (ou le 18 ?) mars 1913 à Argelaguer (Gerona, Espagne).

Il entra au collège des Clarétains de Cervera, et fut ensuite envoyé à Alagón, Cervera, Barbastro, Vic, de nouveau Cervera, et Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Peu avant de mourir, il signa une lettre commune écrite par les Martyrs clarétains à la Congrégation, ajoutant ces mots : Vive le Cœur de Marie !

Mais il n’avait pas encore fait la profession solennelle. Quand il apprit la confirmation de la sentence de mort, il fit cette profession entre les mains du père Secundino Ortega, seul prêtre du groupe qui allait être conduit au martyre ce jour-là.

Il reçut la palme du martyre à Barbastro le 13 août 1936, parmi les plus jeunes de la communauté : il avait vingt-trois ans.

Il fut béatifié en 1992.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

 

Esteve Casadevall Puig

1913-1936

 

 

(voir aussi la notice : Clarétains martyrs à Barbastro).

 

Esteve (Etienne) était né le 18 mars 1913 à Argelaguer (Girona).

 

Il fut martyrisé le 13 août 1936 à Barbastro et béatifié en 1992.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

 

Eusebi María Codina Millá

1914-1936

 

 

(voir aussi la notice : Clarétains martyrs à Barbastro).

 

Eusebi était né le 7 décembre 1914 à Albesa (Lleida).

 

Il fut martyrisé le 13 août 1936 à Barbastro et béatifié en 1992.

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