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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

 

Eugenio Remón Salvador

1907-1936

 

Né le 7 septembre 1907 à Caudé (Teruel, Espagne), Eugenio entra chez les Franciscains Conventuels comme frère convers, à Granollers (Barcelone), où il prit le nom de Miguel.

Il fut envoyé à Loreto, où il fit la profession solennelle et resta pendant un an pour rendre divers services à la basilique.

Revenu à Granollers, il continua d’aider les Confrères par son travail humble et discret..

Il fut fusillé le 3 août 1936 (on voit parfois la date du 5 août, mais les sources franciscaines et le Martyrologe le mentionnent au 3 août)

Il a été béatifié en 2001.

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

Eugenio Remón Salvador

1907-1936

 

Eugenio vit le jour le 17 septembre 1907 à Caudé (Teruel, Espagne).

En 1925, à dix-huit ans, il entra au nouveau couvent des Franciscains de Granollers (Barcelone), où il fit le noviciat avec le nom de Miguel et la profession comme Frère convers en 1928.

Humblement il aida la communauté comme cuisinier, portier, et aussi comme quêteur.

En 1933, il fut envoyé à Loreto (Lorette) en Italie et c’est dans la Sainte Maison de Nazareth qu’il fit la profession solennelle cette année-là.

En 1934, il revint en Espagne et fut de nouveau à Granollers, où tous le connaissaient comme un saint homme rempli d’une foi extraordinaire.

On pourra relire dans la notice du père Federico (Alfonso) López, les détails déjà racontés sur les tristes événements du 19 juillet et des jours suivants.

Concernant Miguel, au moment de quitter ses hôtes bienveillants, il leur dit : Je ferai ce que Dieu me demande ! Je suis disposé à mourir pour le Christ !

On a vu qu’il était avec le père Alfonso durant la fouille du couvent par les miliciens.

Quand il fut découvert le 3 août chez ses hôtes, on l’invita à blasphémer ; il répondit : Seigneur, pardonne-leur !

Dans le «camion de la mort», Miguel et l’autre Frère (Buenaventura), firent leur acte de contrition et reçurent l’absolution du père Alfonso.

Il répéta encore : Nous ne rejetterons jamais ces choses que nous avons professées.

Miguel et Alfonso tombèrent les premiers, le 3 août 1936, au lieu-dit Dels Puatells, et furent béatifiés en 2001.

 

 

 

 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Etienne Ier, pape

254-257

 

Succédant à saint Lucius Ier, Etienne - qu’on pourrait appeler Stéphane, pour être plus proches du terme latin Stephanus - était un prêtre romain. Il fut élu entre deux persécutions, celle de Gallus et celle de Valérien.

Etienne Ier était le vingt-troisième pape.

L’accalmie relative de la persécution ne priva pas le Pasteur romain d’avoir à affronter plusieurs polémiques.

En Espagne, deux évêques s’étaient procuré, pendant la persécution, des certificats de sacrifice ; par le biais de ce document “officiel”, la persécution ne s’acharnait pas sur eux. Mais cette conduite peu courageuse avait déjà été condamnée dans un concile d’Afrique, et les fidèles des évêques en question demandèrent leur déposition. L’illustre évêque de Carthage, Cyprien, les appuyait : les évêques furent déchus et remplacés. Mais l’un d’eux fit appel au pape, qui lui donna raison, sans doute mal informé sur la situation réelle. Aussi un autre concile d’Afrique en 254, en présence de Cyprien, renouvela la condamnation des évêques ; le pape Etienne Ier s’abstint de s’entêter sur son avis précédent.

En Gaule, l’évêque d’Arles se montrait trop sévère dans la réconciliation des apostats (les lapsi, ceux qui avaient “glissé” par faiblesse, durant la persécution) ; il semblait reprendre la position de Novatien. Ici encore c’est l’évêque Cyprien qui exigea du pape de déposer l’évêque ; mais le pape, semble-t-il, n’intervint pas, laissant le problème tomber de lui-même.

Mais la question plus épineuse fut celle au sujet de l’admission des hérétiques dans l’Eglise. Selon Cyprien - encore lui, c’était une figure de premier plan en ce troisième siècle - et avec lui les évêques d’Afrique, prétendaient qu’il fallait rebaptiser les hérétiques avant de les réadmettre. Mais là encore Etienne Ier répondit avec quelque fermeté que la coutume de Rome était d’imposer les mains sur les repentants ; de même au sujet du baptême administré par ces hérétiques : les Africains voulaient re-baptiser, Etienne Ier, simplement, soumettre les sujets à la pénitence. 

Le pape menaça même d’excommunication ceux qui n’étaient pas de son avis, ce qui envenimait assez la question. Heureusement, la mort du pape Etienne Ier mit fin à la tension, et le problème fut résolu plus pacifiquement, mais tout de même dans le sens du pape défunt : quand saint Augustin arrivera, il démontrera que la validité d’un sacrement ne dépend pas de la sainteté ou non du ministre. Un baptême administré par un  hérétique est valide. Dans la crise arienne, on verra que des évêques consacrés par des hérétiques seront confirmés - pourvu qu’ils défendissent la doctrine de l’Eglise.

Sur la mort d’Etienne Ier, il n’y a pas l’unanimité. Il “aurait été” décapité pendant qu’il célébrait la messe. Il fut inhumé dans le cimetière de Calixte, et le Martyrologe le commémore au 2 août.

Il eut pour successeur saint Sixte II.

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:00

Eugenia Mackiewicz

1903-1943

 

Eugenia était née le 27 novembre 1903 à Suwałki, Podlaskie, Pologne).

Elle avait un frère prêtre, à la mort duquel elle voulut devenir religieuse, à trente-trois ans (1933).

Elle entra dans la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth, dont le noviciat était à Albano (Italie). 

Elle fit la profession solennelle en 1936, avec le nom de Maria Kanizja.

Elle fut enseignante à Kalisz, avant d’être envoyée à Nowogrodku en 1938.

 

Concernant les événements liés au couvent et au martyre des onze Religieuses, se reporter à la notice Adela Mardosewicz

Les onze Religieuses furent béatifiées en 2000.

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:00

Eleonora Aniela Jóźwik

1895-1943

 

Eleonora Aniela (Angèle) était née le 25 janvier 1895 à Poizdów (Lubelskie, Pologne).

Sa seule formation fut de fréquenter pendant trois mois une école du soir. Elle savait laver, cuisiner, nettoyer.

Elle entra en 1920 dans la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth à Grodno. Elle fit la profession solennelle, avec le nom de Maria Daniela de Jésus et Marie Immaculée.

En 1932, elle vint à Nowogrodku, nouvelle sainte Marthe au service de chacun, des Sœurs, de l’aumônier, des élèves.

A côté de la cuisine, elle s’occupa du réfectoire de l’école, montrant un degré élevé de modestie, d’amour pour les enfants pauvres, vivant sans cesse sous la présence de Dieu.

 

Concernant les événements liés au couvent et au martyre des onze Religieuses, se reporter à la notice Adela Mardosewicz

Les onze Religieuses furent béatifiées en 2000.

 

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 23:00

 

 

Emmanuel Lê Vǎn Phụng

1796-1859

 

Ce père de famille était né à Ðấu Nước dans l'île de Cù Lao Giêng (Vietnam). 

Il avait neuf enfants.

Profondément chrétien, catéchiste rempli de zèle et de courage, il fit construire à Ðấu Nước une église, un couvent pour les Filles de Marie, un presbytère pour les missionnaires, un collège.

Il avait gagné la bienveillance du sous-préfet par sa bonté, et aussi par de bons pourboires, de sorte que toutes les perquisitions finissaient par un non-lieu. Il se risqua à héberger jusqu’à cinq missionnaires chez lui.

Mais deux individus, qui s'étaient vus refuser une aide financière d'Emmanuel, voulurent se venger et le dénoncèrent directement au gouverneur, l'accusant de recevoir un prêtre européen. Trois cents soldats vinrent perquisitionner, sans trouver le prêtre.

En revanche, un prêtre annamite se présenta spontanément, affirmant qu'il était le chef de la mission : c'était courageux de sa part, mais son audace suscita l'arrestation d'Emmanuel, du prêtre annamite et de trente-deux autres Chrétiens, que l'on conduisit à Châu Đốc (An Giang), le 7 janvier 1859.

Dans sa prison, Emmanuel continuait de recevoir ses enfants et ses amis, les encourageant à rester charitables et à pardonner à leurs ennemis.

Les invitations à apostasier, les menaces et les promesses n'ayant pas abouti, Emmanuel fut condamné à mort par la strangulation.

Le supplice eut lieu à Cay-Met où, à genoux, Emmanuel reçut la bénédiction et l'absolution du prêtre annamite, et pria ses enfants d'ensevelir discrètement son corps auprès de celui du missionnaire.

Puis il offrit sou cou à la corde et mourut ainsi, le 31 juillet 1859.

 

Il a été béatifié en 1909 et canonisé en 1988.

 

 

 

1 Le Martyrologe mentionne ce Martyr au 13 juillet, mais aussi au 31 juillet (avec un nom abrégé : Emmnanuel Phụng. Il s’agit vraisemblablement d’un doublet. Plusieurs sources vietnamiennes ne retiennent que la date du 31 juillet.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Eugenio García Tribaldos

1877-1936

Eugenio eut un parcours particulier.

Né le 13 juillet 1877 à Vellisca (Cuenca, Espagne), il reçut en 1893 l’habit des Frères des Ecoles Chrétiennes (Lasalliens) et fit la profession en 1895 à Bujedo.

Que se passa-t-il ensuite ? Maladie ? Doute ? Epreuve ? Le Frère quitta la vie religieuse, déposa l’habit et rentra dans le siècle, où il s’adonna, pendant huit années, à l’enseignement du français, mais aussi à de pieuses activités, parmi lesquelles les Conférences Saint-Vincent-de-Paul et l’Adoration nocturne du Saint-Sacrement.

Passé cet intervalle, il sollicita et obtint à nouveau son admission chez les Lasalliens : il reprit l’habit en 1905 et fit la profession une deuxième fois, avec le nom de Agustín María.

Mûri, affermi, le Frère apparut à tous vraiment «bien dans sa peau». Il fit la profession solennelle à Bujedo en 1913.

Il commença son apostolat à Valladolid, puis fut professeur à Bujedo, pendant dix-neuf années.

Il fut un des principaux collaborateurs de la revue lasallienne Eco de Belén, destinée aux élèves, en particulier ceux de l’archiconfrérie de l’Enfant-Jésus, et qui prendrait plus tard le nom de Vie et Lumière. Le Frère Agustín en devint le directeur.

En 1926, il fut directeur de la maison de Bujedo, et les sept dernières années de sa vie, il fut à la Librairie Bruño, la Procure de Madrid.

Cette Procure éditait quantité de livres excellents, qui furent même adoptés dans les écoles statales.

Le 30 juillet 1936, des miliciens s’introduisirent dans la maison, forcèrent les Frères à se rassembler à l’accueil, les soumirent à un pénible interrogatoire, concernant leurs hypothétiques armes (?), l’argent, les activités, les personnes, etc.

Ensuite, ils les ligotèrent et les firent monter dans un autobus, direction la Casa de Campo, à l’époque en-dehors de Madrid.

Là, furent fusillés sept Frères Lasalliens, ce 30 juillet 1936.

On n’en sut plus rien, jusqu’au 15 septembre suivant, quand le Frère Visiteur et le Frère Directeur général se rendirent à la Préfecture pour s’enquérir : ils reconnurent six des sept Frères parmi des milliers de photographies ; impossible de reconnaître le septième, dont le corps fut sans doute davantage déformé.

Ces sept Frères, dont Agustín María, furent béatifiés en 2013.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 23:00

Enrique Beltrán Llorca

1899-1936

Enrique naquit le 14 novembre 1899 à Villareal (Castellón, Espagne).

Entré chez les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu, il n’était encore que novice et, probablement se destinait à être Frère convers.

Pour les détails sur les événements de la communauté en juillet 1936, se reporter à la notice : Pablo Corres Díaz de Cerio

Il fut martyrisé le 30 juillet 1936, et béatifié en 1992.

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Enrique Serra Chorro

1899-1936

 

Ce futur martyr naquit le 8 novembre 1899 à La Barraca (Alcira, Valencia), de parents très simples, qui eurent onze enfants.

Il commença ses études gratuitement chez les pères Augustins, puis fit la philosophie et la théologie à Vid (Burgos), avant d’être ordonné prêtre en 1930.

Ce bon prêtre, petit et mince, était doué pour la musique et la sculpture.

Il fut envoyé à Uclés (Cuenca).

Les Religieux durent quitter leur couvent le 24 juillet 1936.

On sait que quatre d’entre eux, dont le supérieur, le père José Gutiérrez et notre père Enrique, furent arrêtés avec le curé, don Vicente Toledano, au soir du 27 juillet, et qu’ils furent fusillés au matin du 28 juillet 1936.

 

Ils furent tous les cinq béatifiés en 2007.

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 23:00

Erastos

1er siècle

 

Le nom d’Erastos (Erastus, Eraste) apparaît trois fois dans l’Ecriture : deux fois sous la plume de saint Paul, une fois sous la plume de saint Luc, le compagnon de Paul : 

- aux Romains : Eraste, le trésorier de la ville, vous salue (Rm 16:23) ;

- dans les Actes des Apôtres : (Paul) envoya en Macédoine deux de ceux qui l’assistaient, Timothée et Eraste, et demeura lui-même quelque temps en Asie (Ac 19:22) ;

- à Timothée : Eraste est demeuré à Corinthe (2Tm 4:20).

 

Une première question : s’agit-il du même personnage ? D’après la tradition orientale et occidentale, on pourrait répondre par l’affirmative, tant il est vrai que, s’il s’agissait de plusieurs personnages, le texte le préciserait probablement. Eraste semble ici aussi connu que Timothée.

Il a pu être converti par saint Paul à Corinthe, accompagner son maître jusqu’à Ephèse, d’où il repartit pour la Macédoine.

Les Grecs ont cependant précisé qu’Eraste était un des soixante-douze disciples du Seigneur, qu’il serait passé à Corinthe avant de revenir à Jérusalem, où ses compétences furent mises à profit au service de l’Eglise naissante, avant de devenir évêque à Panéas (ancien site de Césarée de Philippe).

Les Latins, de leur côté, ont supposé que, puisque Paul avait envoyé Eraste en Macédoine, ce dernier y serait devenu évêque à Philippes, et même mort martyr.

Aussi prudemment que laconiquement, le Martyrologe dit qu’ Eraste, trésorier de Corinthe, avait rendu service à saint Paul.

 

Eraste est mentionné le 26 juillet.


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