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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 23:00

Emiliano Busto Pérez

1913-1936

 

Emiliano vit le jour le 5 janvier 1913 à Quintanilla San García (Burgos, Espagne), un des six enfants de Natalio et Bárbara, qui le firent baptiser dès le lendemain ; il fut confirmé en 1928.

Il eut un frère religieux, mais c’est surtout l’exemple de ses cousins, Frères Maristes, qui l’orientèrent dans cette voie.

Emiliano entra chez les Frères Maristes à Arceniega en 1924, passa à Las Avellanas, où il professa avec le nom de Anacleto Luis (1929).

Il fut présent à Barruelo de Santullán (Palencia), auprès des enfants des mineurs, où il laissa sa santé. En 1931, il gagna Tolède.

Le Frère se montra dès le noviciat heureux de se perfectionner, de grandir dans la sainteté, de mettre sa confiance en Dieu, surtout devant les événements politiques qui agitaient l’Espagne.

Les dix Frères de la communauté de Tolède furent arrêtés et assassinés à Tolède le 23 août 1936 et béatifiés en 2013.

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 23:00

Estanislau Sans Hortoneda

1887-1936

 

Estanislau (Stanislas) naquit le 8 juin 1887 à Maspujols (Baix Camp, Catalogne, Espagne), de Francesc et Maria, qui le firent baptiser deux jours après.

Il fut ordonné prêtre en 1912.

Il exerça le saint ministère à La Torre de Fontaubella, Poboleda et Clarà (Tarragona).

La charité de ce prêtre était proverbiale : il donnait tout ce qu’il avait.

En 1936, éclata une révolution anti-cléricale sans précédent. Le Comité de Torredembarra offrit au prêtre de la conduire là où il voulait, à condition qu’il ne prît avec lui aucun objet religieux compromettant. Refusant cette condition, le prêtre partit se réfugier dans son pays, à Maspujols.

Tôt le matin, chaque jour sauf aux jours de fête, il partait de chez lui, comme un pauvre avec sa besace sur l’épaule, où il avait son bréviaire et son casse-croûte. D’autres jours, il partait avec son neveu et travaillait aux champs.

En rentrant des champs un jour, il entendit des coups de feu et apprit qu’on avait assassiné quelqu’un pour le seul fait de porter avec lui des objets religieux. Il répétait toujours : Je ne veux pas me séparer de mon bréviaire, de mon scapulaire, ni de mon chapelet. S’ils me tuent, Dieu soit loué ! Mes dernières paroles seront : Vive le Christ Roi !

Le dimanche 23 août, au soir, il venait de terminer ses dévotions, quand se présentèrent chez lui quatre hommes armés. Voici le dialogue : 

- D’après nos informations, il y a ici un prêtre qui se cache. 

- Ici, il n’y a pas de prêtre «caché» (en insistant bien sur le dernier mot. Ce dialogue se répéta plusieurs fois. Puis :) 

- On nous a dit que se cache ici l’aumônier Estanislau Sans. 

- Il n’y a jamais eu d’aumônier «caché» ici ; cependant, le prêtre Estanislau Sans est devant vous, sans aucune intention de cacher sa condition.

- Alors, suivez-nous !

- Où ?

- Avancez !

- Laissez-moi au moins me préparer un instant.

- Avancez !

Ils lui dirent encore quelques méchancetés en sortant de chez lui, tandis qu’avec sa main il disait au-revoir de loin à ses proches.

On traversa le village, le prêtre avançait comme un malfaiteur, avec deux miliciens par-devant et deux par-derrière : il y avait beaucoup de gens, ce dimanche, dehors, mais personne n’osait rien dire, car ils avaient peur. Au salut du prêtre, les larmes leur venaient aux yeux.

Quand le groupe arriva à la voiture qui les attendait, les gens leur demandèrent encore où ils allaient. Mais on le fit monter rapidement en le bousculant et on passa par Reus et Riudoms, pour arriver à Montbrió. C’est là qu’on fusilla le prêtre en lui tirant des balles dans la tête.

C’était donc le 23 août 1936. Don Estanislau a été béatifié en 2013.

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 23:00

 

Elie Leymarie de Laroche

1758-1794

 

Né le 8 janvier 1758 à Annesse (Dordogne), Elie fréquenta le séminaire Saint-Sulpice de Paris et devint prieur de Saint-Jean de Coutras, dans le diocèse de Bordeaux.

Il fut déporté de la Dordogne, et envoyé sur le Deux-Associés aux pontons de Rochefort.

Doux, complaisant, très religieux, d’un commerce également sûr et facile, l’abbé Leymarie fut chéri de ses confrères autant au séminaire que dans son diocèse et durant sa détention sur le vaisseau, au point que sa mort jeta ses amis dans la consternation et causa des regrets, même à ceux qui le connaissaient moins.

Ce prêtre rendit son âme à Dieu le 22 août 1794, et fut béatifié avec ses Compagnons en 1995.

 

 

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:44

Elvira Torrentallé Paraire

1883–1936

 

Elvira vit le jour le 29 juin 1883 à Balsareny (Barcelone, Espagne).

Elle entra dans la congrégation des Carmélites de la Charité en 1906 au noviciat de Vic.

Elle professa avec le nom de Elvira de la Nativité de Notre-Dame et en 1908 fut envoyée d’abord à Manresa, où elle fit la profession solennelle.

Puis elle fut envoyée à Valencia et, en 1933, revint à Cullera, en qualité de Supérieure.

Sa caractéristique fut une charité sans limite.

En 1936, sa famille tenta de la rappeler à la maison, mais elle refusa de quitter les Sœurs et les petites orphelines.

Avec ses Consœurs, elle souffrit le martyre à El Saler (Valencia), le 19 août 1936.

Ces Religieuses ont été béatifiées en 2001.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Ezequiel Moreno y Díaz

1848-1906

 

Il naquit à Alfaro (La Rioja, Espagne) le 9 avril 1848, troisième enfant de Felix Moreno et de María Josefa Diaz, qui en eurent six.

L’aîné, Eustaquio, qui était un bon violoniste, entra le premier chez les Augustins Récollets de Monteagudo (Navarre).

Quand meurt le papa de nos garçons, en 1864, Ezequiel aide sa mère à vendre des bobines de fil sur la place du marché ; bientôt, laissant sa guitare et ses chansons, il décide d’entrer aussi chez les Augustins. Il aurait entendu la vocation tout petit déjà, et quand on lui faisait remarquer qu’il était bien petit, il répondait : Je vais me mettre un sombrero, ça me fera plus grand.

En 1864, il prend l’habit dans l’ordre des Augustins Récollets de Monteagudo (Navarre), et fera sa profession solennelle à Marcialla (Navarre).

Le monastère de Monteagudo était réputé pour envoyer des missionnaires aux Amériques et aux Philippines ; c’est un des rares couvents qui put rester en place malgré les dispositions anticléricales du gouvernement libéral. 

Ezequiel part pour les Philippines en hiver 1869 et reçoit l’ordination sacerdotale en 1871, à Manille, où il retrouve son frère Eustaquio.

Pendant quinze années, il est missionnaire aux Philippines : d’abord à Calapan, dans la province orientale de Mindoro ; c’est là qu’il devient spécialiste du Tagalog, le parler local le plus important, ce qui a fait dire aux Philippins, au moment de sa canonisation, que désormais le Tagalog est la langue des Saints.

Deux ans après, il est aumônier militaire à Puerto Princesa City, où il s’emploie à la fondation des deux villes de Arbolan et Inagawan. Malheureusement, la malaria l’oblige momentanément à quitter l’île.

Revenu à Calapan, il y est nommé Vicaire Forain (Doyen), bien qu’il n’ait que vingt-huit ans.

Très vite, on le rappellera à Manille, au grand désappointement des habitants qui cherchèrent par tous les moyens à le retenir. A Manille il sera Prédicateur Général et en même temps curé de la proche paroisse de Sainte-Croix.

En 1882, durant une épidémie de choléra, où moururent trois-mille deux-cents habitants, seuls trois ne purent recevoir les derniers sacrements, tant le père Ezequiel se dépensa pour que tous les moribonds pussent être assistés à leurs derniers moments.

La sainteté du père Ezequiel le fait remarquer : en 1885, il est rappelé en Espagne pour être supérieur au séminaire de Monteagudo. Il se montre exigeant sur la discipline, sur la vie communautaire, mais aussi très humble quand il doit corriger une erreur personnelle. Il est extrêmement généreux pour les pauvres, presque à l’excès. En outre, il est fréquemment appelé à prêcher dans les environs, en particulier parmi les religieuses du diocèse.

En 1888 il part en Colombie pour y restaurer l’ordre des Augustins Récollets et ses activités missionnaires : l’ordre y avait mis ses racines dès le XVIe siècle. A Bogotá, le père Ezequiel prêche et confesse sans relâche.

Il montre son grand amour pour le Christ, sa dévotion pour le Cœur Sacré de Jésus, son zèle pour que les hommes n’offensent pas Notre-Seigneur. Il aime les malades, il les visite la nuit pour remplacer ses Confrères trop fatigués.

La restauration de la maison religieuse ne sera pas facile, mais la sainteté et le zèle du père Ezequiel provoquera une réelle résurrection. 

Bientôt il sera nommé d’abord Vicaire Apostolique de Casanare (1893). On rappellera que le Vicaire Apostolique exerce la charge d’évêque, sur un territoire qui n’est pas encore érigé en diocèse. Puis Mgr Moreno fut nommé évêque pour le diocèse de Pasto (1895), où il se montrera pasteur modèle par sa fidélité à l’Eglise et son zèle apostolique. 

Dans l’évêché, il fit remplacer le lit princier par une paillasse. 

Il soutint ouvertement l’opposition au parti libéral en appelant tous les catholiques à défendre leur foi avec vigueur. Les libéraux avaient renversé le très catholique García Moreno en Équateur, et faisaient passer leurs idées révolutionnaires en Colombie. Un évêque d’Équateur, Mgr Schuhmacher en avait été expulsé, et Ezequiel en prit la défense publiquement.

De même il renouvela la condamnation d’un ancien religieux qui répandait ses idées et ses erreurs doctrinales dans un collège. Ce fut aussi l’occasion d’un réel contentieux entre l’évêque de l’Équateur et celui de Pasto : Rome prit parti d’abord pour le premier, puis, quelques années après, pour Mgr Moreno.

Après la guerre civile en Colombie, et la victoire des conservateurs contre les idées libérales venues de l’Équateur, Mgr Moreno fut à nouveau invité à cesser de s’élever contre le libéralisme, en vue de favoriser les échanges entre l’Équateur et le Vatican. Mais Mgr Moreno dénonça la mauvaise conscience des libéraux. Il fut même désavoué par le Délégué Apostolique et quasi poussé à renoncer à son diocèse, mais il était soutenu par divers évêques colombiens et par tout son peuple.

Fin 1905, Mgr Moreno eut une première apparition de sa maladie cancéreuse : une plaie au palais. Début 1906, il revient en Espagne ; il est opéré deux fois à Madrid. Il perd l’ouïe totalement et ironise : Vous pouvez dire tout ce que vous voulez de moi, je n’entends rien. On le transporte à Monteagudo où il choisit comme demeure une petite tribune dans l’église. Ses douleurs sont atroces, mais jamais on ne lui observe un moment d’impatience, jamais il ne perd sa douceur ; le 18 août, toute la nuit il s’occupe de ranger ses affaires, bien proprement, puis s’étend et se repose. Il rend son âme à Dieu au matin du 19 août.

Beaucoup de guérisons ont été attribuées à son intercession, et particulièrement de cancers.

Après la mort de l’évêque, beaucoup de témoignages sur sa sainteté parvinrent au Vatican. Dès 1910 commença le procès en vue de sa béatification. 

Mgr Ezequiel Moreno y Díaz a été béatifié en 1975, puis canonisé en 1992, lors du cinquième centenaire de l’évangélisation de l’Amérique.

Nota. On signalera ici qu’un Julián Moreno a été martyrisé à Motril (Espagne), le 25 juillet 1936, proclamé bienheureux en 1999. Quelqu’un l’a donné comme frère de notre saint évêque, sans doute par erreur car Julián, s’il fut aussi prêtre des Augustins Récollets, était de la famille Moreno y Moreno. Né en 1871, il aurait eu vingt-trois ans de moins que son “frère” ; mais il pourrait bien en être un neveu.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Eudaldo Rodas Saurina

1912-1936

 

Eudaldo était né à Santa Coloma de Farnés (diocèse de Gerona), le 1er août 1912.

Elève chez les Frères de Ecoles Chrétiennes à Santa Coloma de Farnés, il y sentit à son tour la vocation et sollicita longtemps son admission.

Admis au Noviciat en 1930, il reçut la vêture cette même année, et prit le nom de Olegario (ou Oleguer) Ángel.

La maladie l’obligea à quitter le scolasticat pour aller se soigner dans la communauté de la Sainte-Famille ; rétabli complètement, il rejoignit la communauté de Condal en 1933 où il enseigna.

En 1934, il passa à San Hipólito de Voltregá, une petite communauté de quatre Frères, qui hébergeait aussi un religieux de la Sainte-Famille.

Quand éclata la révolution, des miliciens se présentèrent à la porte pour arrêter «trois Frères» ; les deux Frères Olegario et Honorato étaient là, entourant l’autre religieux qui avait ouvert la porte. Ils furent arrêtés tous les trois, conduits en voiture sur le chemin de San Boy de Llusanés, à quatre kilomètres de San Hipólito, où ils furent fusillés.

C’était le samedi 18 août 1936.

Olegario avait vingt-quatre ans. Il a été béatifié en 2007.

 
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 23:32

Enric Canadell i Quintana

1890-1936

 

Enric (Henri) vit le jour le 29 juin 1890 à Olot (Girona, Espagne), de Francesc et Margarida qui eurent, entre autres enfants, deux prêtres des Ecoles Pies, un autre diocésain, tandis qu’un autre mourut quand Enric avait quatre ans.

Les parents étaient très chrétiens et envoyèrent Enric au collège des Pères des Ecoles Pies (Piaristes) à Olot.

A quatorze ans, le garçon demanda à être postulant ; il alla au noviciat de Moià, prendra l’habit en 1905 et professera en 1907. Il étudiera la philosophie à Iratxe et la théologie à Terrassa, fera la profession solennelle en 1912 et sera ordonné prêtre à Lleida en 1913.

Son enseignement se déroula à Mataró (1912-1925), Balaguer (1925-1928), Barcelone (1928-1936).

Fervent de l’Eucharistie, il propageait sa dévotion parmi ses élèves. Il soutint la «formation permanente» des prêtres, pour leur faire toujours actualiser leurs connaissances.

Lors de la persécution qui se déchaîna en 1936, il fut contraint de quitter Barcelone dès le 24 juillet 1936 et de se réfugier chez une connaissance barcelonaise, et de rejoindre les siens à Olot, chez sa sœur.

Le 17 août, on le démasqua et il fut arrêté. On le porta en voiture à Castellfollit de la Roca, au lieu-dit Ciot del Paretaire, sur la route d’Oix.

Il fut béatifié en 1995.

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 23:00

 

Eugenio Sanz-Orozco Mortera

1880-1936

 

 

Eugenio vit le jour le 5 septembre 1880 à Manille (Philippines), de parents espagnols, Eugenio et Feliza ; le père fut le dernier maire espagnol de Manille.

Il étudia à Manille, au collège jésuite puis commença l’université Saint-Thomas.

A seize ans, il gagna l’Espagne pour compléter ses études.

Contre la volonté de ses parents, il entra chez les Capucins en 1904, prit le nom de José María et fit la première profession en 1905, la solennelle en 1908, et fut ordonné prêtre en 1910.

Supérieur plusieurs fois, il savait prêcher et transmettre sa dévotion au Sacré-Cœur et à la Sainte Famille.

Désireux de retrouver son pays natal, il y renonça à cause des événements politiques.

Lors des hostilités de 1936, il fut mis en prison.

Devant le peloton, il cria encore Vive le Christ Roi.

Il reçut la palme du martyre à Cuartel de la Montaña (Madrid) le 17 août 1936 et fut béatifié en 2013.

 

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 23:00

Eusebio Ballesteros Rodríguez

1895-1936

 

Eusebio vit le jour le 29 avril 1895 à Ocaña (Tolède, Espagne).

Il entra en 1911 à l’Ecole apostolique des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu à Ciempozuelos fit la profession en 1914, avec le nom de Honorio.

Il exerça en diverses communautés : Palencia, Madrid, Carabanchel Alto et Sant Boi.

En 1922, il fit partie de la première expédition (avec le père Silvestre) pour fonder au Chili ; il y ouvrit une école d’infirmiers et sera, pour cela, décoré par le gouvernement.

Au retour, il fut nommé à Málaga (1934).

En juillet 1936, les Carmes lui proposèrent de se cacher dans leur couvent, mais il préféra rester parmi ses Confrères.

Au moment de son arrestation, il était malade dans sa chambre. Sans pitié, les miliciens le firent sortir de là et allèrent le fusiller.

Frère Honorio fut martyrisé le 17 août 1936 et fut béatifié en 2013.

 
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 23:00

 

 

Eusèbe

309

 

Ce pape est un de ceux qui restèrent peu de temps sur le trône de saint Pierre.

Grec d’origine, il succéda à saint Marcel Ier, comme trente-et-unième pape. Les dates sont floues, selon les sources.

Eusèbe aurait été ordonné le 18 avril 309, et serait mort en août de la même année. Selon d’autres, sa depositio  aurait eu lieu en septembre ; l’actuel Martyrologe a opté pour le mois d’août.

Au moment de son élection, il y eut une émeute provoquée par un certain Héraclius, contestataire de cette élection ou poussé en avant par le parti des lapsi, ceux qui après avoir apostasié durant la récente persécution, demandaient à être réadmis dans l’Eglise sans faire pénitence. L’empereur Maxence, ne sachant quoi faire pour maintenir l’ordre, exila les deux protagonistes en Sicile. 

Eusèbe y mourut quatre mois après, le 17 août 309. Si le pape saint Damase l’appelle martyr, il ne spécifie pas quel martyre il subit ; peut-être au moins le martyre de la persécution et de l’exil, ce qui n’est pas peu.

On rapporta son corps pour l’ensevelir au cimetière de Calixte.

Son successeur devait être saint Miltiade (ou Melchiade).

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