Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 Juan Alcalde y Alcalde

1911-1936

 

Juan était né le 20 octobre 1911, à Zuzones (Burgos, Espagne) et fut baptisé le 23.

Il commença par prêter son concours dans le collège des Pères Augustins d’Uclés (Cuenca), mais bifurqua vers l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, plus orienté vers le soin des malades.

Il entra à Ciempozuelos (Madrid) en 1935 et commença le noviciat en 1936.

C’était un des quatre novices de ce groupe de quinze Religieux, arrêtés le 7 août et conduits à la prison San Antón, où il montra tout son zèle pour aider les autres, les plus anciens surtout.

Les gardiens le surveillaient. Un jour qu’ils le virent lire les Gloires de Marie, ils l’enfermèrent au cachot. Une autre fois, ils lui pointèrent le fusil, dos au mur, pendant plus d’une heure : il racontait ensuite qu’il s’attendait à mourir d’un instant à l’autre et priait.

Finalement, il fut appelé au matin du 28 novembre 1936 : en partant, il demanda encore l’absolution au maître des novices, le père Mariano Adradas, et partit avec un sonore Vive le Christ Roi.

Tous ces Religieux furent béatifiés en 1992.

 

 

Voir la notice : Espagnols 28 et 30/11/1936 (Martyrs). 

Juan Alcalde y Alcalde

1911-1936

 

Juan était né le 20 octobre 1911, à Zuzones (Burgos, Espagne) et fut baptisé le 23.

Il commença par prêter son concours dans le collège des Pères Augustins d’Uclés (Cuenca), mais bifurqua vers l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, plus orienté vers le soin des malades.

Il entra à Ciempozuelos (Madrid) en 1935 et commença le noviciat en 1936.

C’était un des quatre novices de ce groupe de quinze Religieux, arrêtés le 7 août et conduits à la prison San Antón, où il montra tout son zèle pour aider les autres, les plus anciens surtout.

Les gardiens le surveillaient. Un jour qu’ils le virent lire les Gloires de Marie, ils l’enfermèrent au cachot. Une autre fois, ils lui pointèrent le fusil, dos au mur, pendant plus d’une heure : il racontait ensuite qu’il s’attendait à mourir d’un instant à l’autre et priait.

Finalement, il fut appelé au matin du 28 novembre 1936 : en partant, il demanda encore l’absolution au maître des novices, le père Mariano Adradas, et partit avec un sonore Vive le Christ Roi.

Tous ces Religieux furent béatifiés en 1992.

 

Voir la notice : Espagnols 28 et 30/11/1936 (Martyrs).

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 José Peque Iglesias

1915-1936

 

Né le 4 février 1915 à Rosinos de Vidriales (Zamora, Espagne) de Andrés et Francisca, José fut baptisé le 6.

Après avoir fait les Humanités et l’étude du latin à Notre-Dame du Campo, tout près de chez lui, il entra dans l’Ordre des Augustiniens, fit le noviciat au couvent de Leganés (Madrid) et la profession en 1931.

C’est là aussi qu’il fit la philosophie, tandis qu’il commença la théologie à l’Escorial.

Le 20 juillet 1936, la maison fut prise d’assaut et José arrêté le 6 août ; il fut incarcéré à la prison San Antón, jusqu’à fin novembre 1936.

Condamné à mort pour le crime d’être un Religieux, José fut entièrement dépouillé, reçut les menottes et conduit, avec ses onze Compagnons, à Paracuellos de Jarama, où on les fusilla.

C’était le 28 novembre, et José n’avait que vingt-et-un ans.

Ces Martyrs furent béatifiés en 2007. 

José Peque Iglesias

1915-1936

 

Né le 4 février 1915 à Rosinos de Vidriales (Zamora, Espagne) de Andrés et Francisca, José fut baptisé le 6.

Après avoir fait les Humanités et l’étude du latin à Notre-Dame du Campo, tout près de chez lui, il entra dans l’Ordre des Augustins, fit le noviciat au couvent de Leganés (Madrid) et la profession en 1931.

C’est là aussi qu’il fit la philosophie, tandis qu’il commença la théologie à l’Escorial.

Le 20 juillet 1936, la maison fut prise d’assaut et José arrêté le 6 août ; il fut incarcéré à la prison San Antón, jusqu’à fin novembre 1936.

Condamné à mort pour le crime d’être un Religieux, José fut entièrement dépouillé, reçut les menottes et conduit, avec ses onze Compagnons, à Paracuellos de Jarama, où on les fusilla.

C’était le 28 novembre, et José n’avait que vingt-et-un ans.

Ces Martyrs furent béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 Julián Plazaola Artola

1915-1936

 

Julián était né le 12 septembre 1915, à San Sebastián (Guipúzcoa, Espagne) et fut baptisé le 15.

De cette nombreuse famille de dix enfants, cinq devinrent religieux.

Après avoir étudié chez les Frères des Ecoles Chrétiennes, ce membre fervent de l’Action Catholique entra dans l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu et fit profession à Ciempozuelos (Madrid) en septembre 1935.

Il avait un grand désir de soigner les malades. De plus, il eut l’occasion d’écrire : Ma plus grande joie, c’est de verser jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour hâter le règne du Cœur de Jésus.

Arrêté le 7 août, enfermé à San Antón, il restait serein, toujours content de son sort, toujours disposé à aider les plus anciens, et à prier. Un jour, avec deux autres Confrères, on le mit contre le mur, le fusil pointé contre eux, les menaçant de les fusiller sur place s’ils ne blasphémaient pas : ils restèrent sans bouger ni ouvrir la bouche, tellement détendus que les gardiens en furent stupéfaits.

Quand on donna son nom le 28 septembre pour le «libérer», c’est-à-dire pour le conduire au peloton, il quitta ses Confrères avec une paix et le même sourire qu’on lui avait toujours vu. Il se montrait comme heureux d’offrir sa vie, à vingt-et-un ans.

C’était un des sept profès de ce groupe de quinze Religieux, martyrisés le 28 novembre 1936 et béatifiés en 1992.

 

 

Voir la notice : Espagnols 28 et 30/11/1936 (Martyrs). 

Julián Plazaola Artola

1915-1936

 

Julián était né le 12 septembre 1915, à San Sebastián (Guipúzcoa, Espagne) et fut baptisé le 15.

De cette nombreuse famille de dix enfants, cinq devinrent religieux.

Après avoir étudié chez les Frères des Ecoles Chrétiennes, ce membre fervent de l’Action Catholique entra dans l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu et fit profession à Ciempozuelos (Madrid) en septembre 1935.

Il avait un grand désir de soigner les malades. De plus, il eut l’occasion d’écrire : Ma plus grande joie, c’est de verser jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour hâter le règne du Cœur de Jésus.

Arrêté le 7 août, enfermé à San Antón, il restait serein, toujours content de son sort, toujours disposé à aider les plus anciens, et à prier. Un jour, avec deux autres Confrères, on le mit contre le mur, le fusil pointé contre eux, les menaçant de les fusiller sur place s’ils ne blasphémaient pas : ils restèrent sans bouger ni ouvrir la bouche, tellement détendus que les gardiens en furent stupéfaits.

Quand on donna son nom le 28 septembre pour le «libérer», c’est-à-dire pour le conduire au peloton, il quitta ses Confrères avec une paix et le même sourire qu’on lui avait toujours vu. Il se montrait comme heureux d’offrir sa vie, à vingt-et-un ans.

C’était un des sept profès de ce groupe de quinze Religieux, martyrisés le 28 novembre 1936 et béatifiés en 1992.

 

Voir la notice : Espagnols 28 et 30/11/1936 (Martyrs)

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 Justo Gil Pardo

1910-1936

 

Il naquit le 18 octobre 1910 à Luquin (ou Lukin, Estella, Navarre, Espagne), de Jesús, un maçon, et Vicenta, dans une famille de onze enfants, aussi catholique que nombreuse. Le benjamin de la famille, Pedro, devint moine bénédictin et témoin direct de la vie de son frère.

Le papa était un des quatre ou cinq messieurs du village qui, chaque matin, allaient par les rues pour annoncer les grands événements de la vie quotidienne, y ajoutant un cantique quelconque, et pour cela appelé Auroro, parce qu’ils chantaient le «cantique de l’aurore». Chaque fois qu’il se rendait au village voisin, il s’enquérait des malades pour leur rendre visite. A toutes les fêtes mariales, il prêtait son concours pour les célébrations.

Quand mourut le papa, on disait qu’était partie la meilleure personne du village. Il avait fait lui-même venir le prêtre pour recevoir l’Onction des Malades avant de mourir.

Justo, donc, grandit dans la foi, fut servant de messe à la paroisse : il se sentait appelé aux missions lointaines.

Il fut d’abord à l’école des Fils de la Charité dans le village puis, à quinze ans, fréquenta le collège des Oblats de Marie Immaculée (OMI) à Umieta (Guipúzcoa), pour des études qu’il dut interrompre en raison de sa santé. Il apprit à jouer de l’orgue, suffisamment pour accompagner les chants à l’église en l’absence de l’organiste titulaire.

Il fit le noviciat à Las Arenas (Biscaye) et la profession en 1928. Il fut couturier et portier.

Après avoir été ordonné sous-diacre, la maladie l’empêcha de poursuivre la préparation au sacerdoce, de sorte qu’on lui proposa de rester Frère, ce qu’il accepta humblement, renonçant donc à son rêve d’enfance : devenir prêtre et missionnaire. 

On l’envoya à Pozuelo, nouvelle communauté, où il fut à la cuisine, à la garde-robe, à la ferme, à l’accueil : partout, on le vit avec son chapelet en mains.

Le 22 juillet 1936, donc dès le début de la guerre civile, le couvent de Pozuelo fut «occupé» par les miliciens, qui y tinrent prisonniers les membres de la communauté. Justo était dans le groupe et préféra y rester plutôt que de s’enfuir quand on le lui proposa.

On les conduisit à la Direction Générale de Sécurité. Les «gardiens» tentèrent d’arracher les ongles à certains d’entre eux. On les laissa ensuite se disperser dans Madrid, et Justo trouva pendant quelques jours refuge, d’abord chez une cousine, chez le tailleur de la communauté, puis dans d’autres maisons, entre autres chez des gens dont un des fils avait appris la musique avec Justo. Il y resta deux mois et demi, jusqu’au 15 octobre.

Ses amis et proches lui déconseillaient de sortir dans la rue, encore moins en portant toujours son crucifix, mais il répondait qu’on pouvait l’abattre aussi bien que ses Confrères martyrs, acceptant par là d’avance le martyre pour la foi. 

Suite à une nouvelle rafle générale, il fut de nouveau arrêté et conduit, ainsi que ses Confrères, à la prison Modelo puis à celle de San Antón. Les mauvais traitements se multiplièrent : froid, faim, insultes, blasphèmes, provocations à l’immoralité, etc.

Le 28 novembre, on les «transféra» de nouveau, mais pour Paracuellos del Jarama, où on les fusilla. Un des prêtres présents donna l’absolution à chacun, un autre s’adressa aux bourreaux : Vous nous tuez parce que nous sommes des religieux : Vive le Christ Roi !

 

Justo fut martyrisé le 28 novembre 1936, et béatifié en 2011. 

Justo Gil Pardo

1910-1936

 

Il naquit le 18 octobre 1910 à Luquin (ou Lukin, Estella, Navarre, Espagne), de Jesús, un maçon, et Vicenta, dans une famille de onze enfants, aussi catholique que nombreuse. Le benjamin de la famille, Pedro, devint moine bénédictin et témoin direct de la vie de son frère.

Le papa était un des quatre ou cinq messieurs du village qui, chaque matin, allaient par les rues pour annoncer les grands événements de la vie quotidienne, y ajoutant un cantique quelconque, et pour cela appelé Auroro, parce qu’ils chantaient le «cantique de l’aurore». Chaque fois qu’il se rendait au village voisin, il s’enquérait des malades pour leur rendre visite. A toutes les fêtes mariales, il prêtait son concours pour les célébrations.

Quand mourut le papa, on disait qu’était partie la meilleure personne du village. Il avait fait lui-même venir le prêtre pour recevoir l’Onction des Malades avant de mourir.

Justo, donc, grandit dans la foi, fut servant de messe à la paroisse : il se sentait appelé aux missions lointaines.

Il fut d’abord à l’école des Fils de la Charité dans le village puis, à quinze ans, fréquenta le collège des Oblats de Marie Immaculée (OMI) à Umieta (Guipúzcoa), pour des études qu’il dut interrompre en raison de sa santé. Il apprit à jouer de l’orgue, suffisamment pour accompagner les chants à l’église en l’absence de l’organiste titulaire.

Il fit le noviciat à Las Arenas (Biscaye) et la profession en 1928. Il fut couturier et portier.

Après avoir été ordonné sous-diacre, la maladie l’empêcha de poursuivre la préparation au sacerdoce, de sorte qu’on lui proposa de rester Frère, ce qu’il accepta humblement, renonçant donc à son rêve d’enfance : devenir prêtre et missionnaire. 

On l’envoya à Pozuelo, nouvelle communauté, où il fut à la cuisine, à la garde-robe, à la ferme, à l’accueil : partout, on le vit avec son chapelet en mains.

Le 22 juillet 1936, donc dès le début de la guerre civile, le couvent de Pozuelo fut «occupé» par les miliciens, qui y tinrent prisonniers les membres de la communauté. Justo était dans le groupe et préféra y rester plutôt que de s’enfuir quand on le lui proposa.

On les conduisit à la Direction Générale de Sécurité. Les «gardiens» tentèrent d’arracher les ongles à certains d’entre eux. On les laissa ensuite se disperser dans Madrid, et Justo trouva pendant quelques jours refuge, d’abord chez une cousine, chez le tailleur de la communauté, puis dans d’autres maisons, entre autres chez des gens dont un des fils avait appris la musique avec Justo. Il y resta deux mois et demi, jusqu’au 15 octobre.

Ses amis et proches lui déconseillaient de sortir dans la rue, encore moins en portant toujours son crucifix, mais il répondait qu’on pouvait l’abattre aussi bien que ses Confrères martyrs, acceptant par là d’avance le martyre pour la foi. 

Suite à une nouvelle rafle générale, il fut de nouveau arrêté et conduit, ainsi que ses Confrères, à la prison Modelo puis à celle de San Antón. Les mauvais traitements se multiplièrent : froid, faim, insultes, blasphèmes, provocations à l’immoralité, etc.

Le 28 novembre, on les «transféra» de nouveau, mais pour Paracuellos del Jarama, où on les fusilla. Un des prêtres présents donna l’absolution à chacun, un autre s’adressa aux bourreaux : Vous nous tuez parce que nous sommes des religieux : Vive le Christ Roi !

Justo fut martyrisé le 28 novembre 1936, et béatifié en 2011.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 Justo Fernández González

1916-1936

 

Mourir martyr à vingt ans ! Une vie courte, mais pleine de mérites, jusqu’à la gloire de la Croix.

Justo naquit le 2 novembre 1916, le jour où l’on commémore tous les Défunts. Il était le dernier des douze enfants de parents très chrétiens. Huit d’entre eux entrèrent dans la vie religieuse : deux prêtres diocésains, deux Oblats de Marie Immaculée (OMI), un franciscain, trois sœurs de la Sainte Famille de Burdeos.

La famille habite à Huelde (León, Espagne), une localité qui plus tard sera engloutie sous les eaux du Pantano de Riaño.

Justo était né avec un cœur en or : noble, généreux, pacifique.

Dès qu’il fréquenta l’école élémentaire, il fut tous les jours présent à la catéchèse que faisait le curé à l’église, avant la prière du chapelet. Il servait la messe chaque jour et se confessait souvent. 

Un camarade se souvient : Un jour qu’on conduisait un défunt à l’église, Justo nous invita à dire un Notre Père pour ce défunt.

Une autre anecdote montre la maturité du petit garçon. C’est sa sœur qui raconte : Il n’avait que huit ans et un jour il me dit : Tu sais que Paco est le fiancé de Constancia (leur sœur aînée) ? Et moi je lui dis : Et le mien, qui c’est ? Et lui : Le tien, c’est Jésus ! Car il avait entendu dire que je voulais être religieuse.

Justo entra à treize ans au petit séminaire de Urnieta (Guipúzcoa) où il rejoignit son frère aîné, Tomás. Il était tellement fidèle au règlement, tellement généreux, que les supérieurs le mirent comme responsable des plus jeunes. Il savait comment les rappeler à l’ordre avec une grande délicatesse et éviter tout conflit.

En 1934, il pasae au noviciat de Las Arenas (Biscaya), et fit la première profession en 1935.

Il commença les études proprement ecclésiastiques à Pozuelo (Madrid). Le 16 juillet 1936, au terme d’une retraite, Justo s’apprêtait à renouveler ses vœux, lorsqu’il se trouva arrêté dans la maison-même de la congrégation, réquisitionnée par la Milice (22 juillet 1936).

On les emmena un ou deux jours à la Direction Générale de Sécurité de Madrid et on les relâcha. Le pauvre Justo ne connaissait personne dans cette grande ville, et trouva refuge chez un cousin, jusqu’à ce qu’on l’arrêtât de nouveau, pour l’emprisonner cette fois-ci à San Antón, autre maison religieuse transformée en prison.

Le soir du 28 novembre 1936, c’est le moment de l’immolation : on emmena tous les Oblats à Paracuellos del Jarama, à quelques kilomètres de Madrid, où ils furent fusillés.

Justo venait d’avoir vingt ans.

 

Tout ce groupe de Martyrs est commémoré le 28 novembre ; il a été béatifié en 2011. 

Justo Fernández González

1916-1936

 

Mourir martyr à vingt ans ! Une vie courte, mais pleine de mérites, jusqu’à la gloire de la Croix.

Justo naquit le 2 novembre 1916, le jour où l’on commémore tous les Défunts. Il était le dernier des douze enfants de parents très chrétiens. Huit d’entre eux entrèrent dans la vie religieuse : deux prêtres diocésains, deux Oblats de Marie Immaculée (OMI), un franciscain, trois sœurs de la Sainte Famille de Burdeos.

La famille habite à Huelde (León, Espagne), une localité qui plus tard sera engloutie sous les eaux du Pantano de Riaño.

Justo était né avec un cœur en or : noble, généreux, pacifique.

Dès qu’il fréquenta l’école élémentaire, il fut tous les jours présent à la catéchèse que faisait le curé à l’église, avant la prière du chapelet. Il servait la messe chaque jour et se confessait souvent. 

Un camarade se souvient : Un jour qu’on conduisait un défunt à l’église, Justo nous invita à dire un Notre Père pour ce défunt.

Une autre anecdote montre la maturité du petit garçon. C’est sa sœur qui raconte : Il n’avait que huit ans et un jour il me dit : Tu sais que Paco est le fiancé de Constancia (leur sœur aînée) ? Et moi je lui dis : Et le mien, qui c’est ? Et lui : Le tien, c’est Jésus ! Car il avait entendu dire que je voulais être religieuse.

Justo entra à treize ans au petit séminaire de Urnieta (Guipúzcoa) où il rejoignit son frère aîné, Tomás. Il était tellement fidèle au règlement, tellement généreux, que les supérieurs le mirent comme responsable des plus jeunes. Il savait comment les rappeler à l’ordre avec une grande délicatesse et éviter tout conflit.

En 1934, il pasae au noviciat de Las Arenas (Biscaya), et fit la première profession en 1935.

Il commença les études proprement ecclésiastiques à Pozuelo (Madrid). Le 16 juillet 1936, au terme d’une retraite, Justo s’apprêtait à renouveler ses vœux, lorsqu’il se trouva arrêté dans la maison-même de la congrégation, réquisitionnée par la Milice (22 juillet 1936).

On les emmena un ou deux jours à la Direction Générale de Sécurité de Madrid et on les relâcha. Le pauvre Justo ne connaissait personne dans cette grande ville, et trouva refuge chez un cousin, jusqu’à ce qu’on l’arrêtât de nouveau, pour l’emprisonner cette fois-ci à San Antón, autre maison religieuse transformée en prison.

Le soir du 28 novembre 1936, c’est le moment de l’immolation : on emmena tous les Oblats à Paracuellos del Jarama, à quelques kilomètres de Madrid, où ils furent fusillés.

Justo venait d’avoir vingt ans.

Tout ce groupe de Martyrs est commémoré le 28 novembre ; il a été béatifié en 2011.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 Juan José Caballero Rodríguez

1912-1936

 

Il naquit le 5 mars 1912 à Fuenlabrada de los Montes (Badajoz, Espagne), de Jesús María et Baudilia, de simples paysans très chrétiens, dans une famille de quatre enfants, dont les deux premiers, Arsenio et Epifanio, étaient nés d’un premier mariage. Veuf, le papa se remaria ; naquirent ainsi Elisa et Juan José, le benjamin.

Le papa, outre que fidèle chrétien, prêtait concours dans diverses activités de la paroisse : sacristain, secrétaire de la confraternité du Saint-Sacrement, de celle de Jésus-de-Nazareth (dont il était le doyen). C’était un homme assez cultivé, qui pouvait rendre des services au curé et à tous ses voisins.

Juan José désirait être prêtre, mais n’en parlait pas, inquiet des maigres ressources de ses parents. Il fréquentait l’école (où il était le plus grand de taille), très bon élève et toujours prêt à aider les autres.

Providentiellement, la famille d’un père Oblat de Marie Immaculée (OMI) s’offrit pour payer les études de Juan José : ce père Oblat allait justement devenir le Provincial de la congrégation et compagnon de martyre de Juan José.

Juan José fréquenta le collège des Oblats à Umieta (Guipúzcoa), puis fit le noviciat à Las Arenas (Biscaye) et la profession en 1930. 

En 1931, pour des raisons de sécurité, la communauté se replia sur Urnieta.

Sur ces entrefaites, Juan José dut partir faire le service militaire, obligatoire pour tous, et fut destiné à l’Afrique du Nord. Cette expérience augmenta en lui son désir d’être missionnaire.

Après cette épreuve, il revint à Pozuelo, nouvelle communauté, où il fit la profession solennelle le 25 février 1936 et reçut un mois plus tard le sous-diaconat.

Sa montée vers l’autel devait s’arrêter là. Les événements se précipitèrent, l’ordination au diaconat fut repoussée.

Le 22 juillet 1936, donc dès le début de la guerre civile, le couvent de Pozuelo fut «occupé» par les miliciens, qui y tinrent prisonniers les membres de la communauté. Juan José était dans le groupe.

On les conduisit à la Direction Générale de Sécurité. Les «gardiens» tentèrent d’arracher les ongles à certains d’entre eux. On les laissa ensuite se disperser dans Madrid, où des familles amies les aidèrent à se cacher.

Suite à une nouvelle rafle générale, Juan José fut de nouveau arrêté et conduit, ainsi que ses Confrères, à la prison Modelo puis, le 15 novembre, à celle de San Antón. Les mauvais traitements se multiplièrent : froid, faim, insultes, blasphèmes, provocations à l’immoralité, etc.

Le 28 novembre, on les «transféra» de nouveau, mais dans le cas de Juan José, on ne sut jamais rien de cette «expédition», appelée expédition Muñoz Seca, du nom d’un auteur connu qui en fit partie : on ne peut que supposer qu’ils furent emmenés comme les autres à Paracuellos del Jarama, où on les fusilla.

 

Juan José fut martyrisé le 28 novembre 1936, et béatifié en 2011. 

Juan José Caballero Rodríguez

1912-1936

 

Il naquit le 5 mars 1912 à Fuenlabrada de los Montes (Badajoz, Espagne), de Jesús María et Baudilia, de simples paysans très chrétiens, dans une famille de quatre enfants, dont les deux premiers, Arsenio et Epifanio, étaient nés d’un premier mariage. Veuf, le papa se remaria ; naquirent ainsi Elisa et Juan José, le benjamin.

Le papa, outre que fidèle chrétien, prêtait concours dans diverses activités de la paroisse : sacristain, secrétaire de la confraternité du Saint-Sacrement, de celle de Jésus-de-Nazareth (dont il était le doyen). C’était un homme assez cultivé, qui pouvait rendre des services au curé et à tous ses voisins.

Juan José désirait être prêtre, mais n’en parlait pas, inquiet des maigres ressources de ses parents. Il fréquentait l’école (où il était le plus grand de taille), très bon élève et toujours prêt à aider les autres.

Providentiellement, la famille d’un père Oblat de Marie Immaculée (OMI) s’offrit pour payer les études de Juan José : ce père Oblat allait justement devenir le Provincial de la congrégation et compagnon de martyre de Juan José.

Juan José fréquenta le collège des Oblats à Umieta (Guipúzcoa), puis fit le noviciat à Las Arenas (Biscaye) et la profession en 1930. 

En 1931, pour des raisons de sécurité, la communauté se replia sur Urnieta.

Sur ces entrefaites, Juan José dut partir faire le service militaire, obligatoire pour tous, et fut destiné à l’Afrique du Nord. Cette expérience augmenta en lui son désir d’être missionnaire.

Après cette épreuve, il revint à Pozuelo, nouvelle communauté, où il fit la profession solennelle le 25 février 1936 et reçut un mois plus tard le sous-diaconat.

Sa montée vers l’autel devait s’arrêter là. Les événements se précipitèrent, l’ordination au diaconat fut repoussée.

Le 22 juillet 1936, donc dès le début de la guerre civile, le couvent de Pozuelo fut «occupé» par les miliciens, qui y tinrent prisonniers les membres de la communauté. Juan José était dans le groupe.

On les conduisit à la Direction Générale de Sécurité. Les «gardiens» tentèrent d’arracher les ongles à certains d’entre eux. On les laissa ensuite se disperser dans Madrid, où des familles amies les aidèrent à se cacher.

Suite à une nouvelle rafle générale, Juan José fut de nouveau arrêté et conduit, ainsi que ses Confrères, à la prison Modelo puis, le 15 novembre, à celle de San Antón. Les mauvais traitements se multiplièrent : froid, faim, insultes, blasphèmes, provocations à l’immoralité, etc.

Le 28 novembre, on les «transféra» de nouveau, mais dans le cas de Juan José, on ne sut jamais rien de cette «expédition», appelée expédition Muñoz Seca, du nom d’un auteur connu qui en fit partie : on ne peut que supposer qu’ils furent emmenés comme les autres à Paracuellos del Jarama, où on les fusilla.

Juan José fut martyrisé le 28 novembre 1936, et béatifié en 2011.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 Juan Baldajos Pérez

1872-1936

 

Né le 30 mars 1872 à Palencia de Blas et Eulogia, Juan fut baptisé le 1er avril.

Il entra dans l’Ordre des Augustiniens, fit le noviciat à Valladolid et la profession en 1893, comme Frère.

Toute son activité fut l’accueil et l’économat, à l’Escorial puis à Ronda de 1903 à 1917, et de nouveau à l’Escorial.

Le 20 juillet 1936, la maison fut prise d’assaut. Le frère Juan fut arrêté le 6 août, et fut incarcéré à San Antón.

Le 28 novembre 1936, on appela son nom. Il embrassa chacun de ceux qui étaient présents, demanda pardon pour ses fautes ou les désagréments qu’il avait pu leur causer et acheva avec ces mots : Dans l’Eternité !

Le frère Juan et onze Compagnons furent emmenés à Paracuellos de Jarama, où on les fusilla.

 

Ces Martyrs furent béatifiés en 2007. 

Juan Baldajos Pérez

1872-1936

 

Né le 30 mars 1872 à Palencia de Blas et Eulogia, Juan fut baptisé le 1er avril.

Il entra dans l’Ordre des Augustins, fit le noviciat à Valladolid et la profession en 1893, comme Frère.

Toute son activité fut l’accueil et l’économat, à l’Escorial puis à Ronda de 1903 à 1917, et de nouveau à l’Escorial.

Le 20 juillet 1936, la maison fut prise d’assaut. Le frère Juan fut arrêté le 6 août, et fut incarcéré à San Antón.

Le 28 novembre 1936, on appela son nom. Il embrassa chacun de ceux qui étaient présents, demanda pardon pour ses fautes ou les désagréments qu’il avait pu leur causer et acheva avec ces mots : Dans l’Eternité !

Le frère Juan et onze Compagnons furent emmenés à Paracuellos de Jarama, où on les fusilla.

Ces Martyrs furent béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 00:00

 José Ruiz Cuesta

1907-1936

 

José était né le 6 novembre 1907, à Dílar (Grenade, Espagne) et fut baptisé le 14.

En 1921, il suivit son père en Argentine et revint en Espagne en 1926.

On ne dit pas quelles furent ses occupations pendant dix ans, mais il était parfaitement conscient de l’atmosphère qui régnait en Espagne quand il demanda, en mai 1936, à entrer dans l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, écrivant bien fermement : Que la triste situation actuelle de la Patrie ne soit pas un obstacle pour moi.

C’est donc en postulant qu’il fut arrêté, trois mois plus tard, avec les membres de la communauté de Ciempozuelos (Madrid), le 7 août 1936, dont il partagea le sort, la prison et le martyre.

C’était un des deux postulants de ce groupe de quinze Religieux, martyrisés le 28 novembre 1936 et béatifiés en 1992.

 

 

Voir la notice : Espagnols 28 et 30/11/1936 (Martyrs). 

José Ruiz Cuesta

1907-1936

 

José était né le 6 novembre 1907, à Dílar (Grenade, Espagne) et fut baptisé le 14.

En 1921, il suivit son père en Argentine et revint en Espagne en 1926.

On ne dit pas quelles furent ses occupations pendant dix ans, mais il était parfaitement conscient de l’atmosphère qui régnait en Espagne quand il demanda, en mai 1936, à entrer dans l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, écrivant bien fermement : Que la triste situation actuelle de la Patrie ne soit pas un obstacle pour moi.

C’est donc en postulant qu’il fut arrêté, trois mois plus tard, avec les membres de la communauté de Ciempozuelos (Madrid), le 7 août 1936, dont il partagea le sort, la prison et le martyre.

C’était un des deux postulants de ce groupe de quinze Religieux, martyrisés le 28 novembre 1936 et béatifiés en 1992.

 

Voir la notice : Espagnols 28 et 30/11/1936 (Martyrs)

 
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 00:00

Jacques l’Intercis

5e siècle

 

La Passio de ce martyr de Perse pourrait être l’amalgame de deux récits différents, selon certains.

Jacques, un dignitaire chrétien de la cour persane, apostasie par calcul politique.

Sa femme et sa mère le repoussent avec dégoût. Et lui de réfléchir : Si ma mère et ma femme me traitent ainsi, que fera le Juge suprême, quand je paraîtrai devant lui ?

Il retourne se présenter devant le roi Bahram (ou plutôt Varane), rétracte son reniement, se proclame chrétien, ajoutant que le père de Bahram, Iazdgerd (mieux : Yesdegird), avait autrefois favorisé, puis persécuté les chrétiens. Il était mort abandonné, sans sépulture.

Bahram, excédé par ce discours, envoie Jacques au supplice des «neuf morts», consistant à trancher au condamné un à un les doigts des mains, puis des pieds, puis les poignets et les chevilles, puis les coudes et les genoux, pour s’achever par la décapitation. Certains textes ajoutent qu’avant la décapitation proprement dite, sont aussi coupés les oreilles et le nez.

Cet horrible supplice eut lieu au 5e siècle, vers 420.

Des chrétiens auraient recueilli secrètement la tête et le corps du Martyr pour l’ensevelir dignement ; ce précieux chef serait arrivé plus tard à Nicomédie, et ensuite au monastère de Cormarey (Tours, France), pour être enfin remis (mais secrètement) à la basilique Vaticane.

A la suite des textes syriaques mentionnant ce martyre, le Martyrologe romain a accueilli Jacques l’Intercis au 27 novembre.

Intercis signifie «découpé». On reste stupéfait devant un telle cruauté, mais aussi devant le courage du Martyr, qui a largement effacé sa première faiblesse.

 

A Qâra (Syrie) se trouve un monastère de saint Jacques l’Intercis.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 00:00

José Pérez González

1907-1936

 

 

José vit le jour le 5 (ou le 7) janvier 1907 à Sobradillo (Salamanca, Espagne), dans une famille de dix enfants.

Occupé à garder les moutons, il fut un jour surpris par une violente tempête qui lui causa de graves engelures et il resta alité pendant six mois, car il ne pouvait plus marcher.

Entré chez les Capucins à El Pardo (Madrid), il prit le nom de Ramiro, fit la profession en 1923 et fut ordonné prêtre.

En 1933, il fut au couvent de Medinaceli.

Lors des hostilités de 1936, il se réfugia chez une famille de Madrid, mais fut arrêté le 9 août.

Les miliciens simulèrent plusieurs fois de l’exécuter ; il passa de prison en prison.

Il reçut la palme du martyre à Paracuellos de Jarama (Madrid) le 27 novembre 1936 et fut béatifié en 2013.

 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens