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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:47

María de las Nieves Crespo López

1897–1936

 

María de las Nieves (Marie-Neige) vit le jour le 17 septembre 1897 à Ciudad Rodrigo (Salamanque, Espagne).

Sa famille vint s’installer à Valencia, où elle fréquenta le collège des Carmélites de la Charité.

Puis elle entra au noviciat, en 1922.

Elle professa avec le nom de María de las Nieves de la Sainte-Trinité et fut envoyée à Denia, La Unión (Murcia), finalement en 1930 à Cullera.

Avec ses Consœurs, elle souffrit le martyre à El Saler (Valencia), le 19 août 1936.

Ces Religieuses ont été béatifiées en 2001.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:45

María Dolores Vidal Cervera

1895–1936

 

María Dolores vit le jour le 31 janvier 1895 à Valencia (Espagne).

Avant d’entrer dans la congrégation des Carmélites de la Charité en 1924 au noviciat de Vic, elle s’occupa de sa chère maman, paralysée, jusqu’à sa mort, ce qui était déjà un «pré-noviciat».

Elle professa avec le nom de María Dolores de Saint-François-Xavier et fut envoyée à Saragosse et Gandia, finalement en 1935 à Cullera.

Sa force, elle la puisait dans l’Eucharistie.

Avec ses Consœurs, elle souffrit le martyre à El Saler (Valencia), le 19 août 1936.

Ces Religieuses ont été béatifiées en 2001.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:36

María Luisa Bermúdez Ruiz

1893-1936

 

María Luisa vit le jour le 10 octobre 1893 à San Pelayo de Subugueira (La Coruña, Espagne), dans une famille d’ancienne noblesse, dont le blason portait la croix et l’expression Ave Maria. Ses parents, grands propriétaires, s’appelaient Elías et María Carmen.

Elle eut une sœur de deux ans plus jeune, qui entra aussi chez les Filles de la Charité.

Toutes deux fréquentèrent le collège de ces Religieuses à Saint-Jacques-de-Compostelle, et décidèrent aussi de laisser leur patrimoine familial pour servir le Christ dans ses pauvres.

María Luisa entra au noviciat des Filles de la Charité à Madrid en 1917. Elle fut ensuite à Barcelone, Logroño, Saragosse. Après quelques mois de maladie passés à Madrid, elle exerça à Madrid même, enfin Valencia. On lui confia tout particulièrement le soin des orphelins.

Dès le 25 juillet 1936, l’établissement de Valencia ayant été évacué de force, les Religieuses se transférèrent à Puzol, chez une parente et où un prêtre célébrait clandestinement la Messe.

Mais le 17 août, on les arrêta pour les conduire au Comité, avec le prêtre. On les fit passer la nuit suivante à nettoyer les lieux.

Toutes trois furent enlevées en auto, au soir du 18 août et assassinées dans une orangeraie à Benavites (Valencia) le 19 août 1936 à cinq heures du matin. On peut imaginer avec horreur tout ce que les pauvres Martyres souffrirent durant toute cette nuit.

On trouve habituellement l’indication du 18 août pour le dies natalis ; de récentes recherches ont abouti à préciser qu’il faudrait le décaler au lendemain, 19 août.

María Luisa fut béatifiée en 2013, avec ses Compagnes.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:36

María Amparo Giner Sixta

1877–1936

 

María vit le jour le 13 décembre 1877 à Grao (Valencia, Espagne).

Elle entra dans la congrégation des Carmélites de la Charité en 1902 au noviciat de Vic (Barcelone).

Elle professa avec le nom de María Amparo du Très Saint Sacrement.

Vive et travailleuse, elle ne pensait qu’à servir les autres.

Parmi les petites filles dont elle eut à s’occuper, il y eut deux sœurs très malades, et la Sœur se préoccupa de faire venir le papa pour lui expliquer la situation. Ce dernier alors supplia la Sœur de faire n’importe quoi pour sauver ses deux filles, promettant qu’il lui donnerait tout ce qu’elle voudrait.

Quand vint le moment de l’arrestation, la Sœur Amparo reconnut ce papa parmi les bourreaux et lui demanda : Tu ne te rappelles pas quand tes filles étaient malades, oui, toi ? Et que me donnes-tu maintenant ? Eh bien, voilà : tu me donnes ce qu’il y a de meilleur : tu me donnes le Ciel !

Avec ses Consœurs, elle souffrit le martyre à El Saler (Valencia), le 19 août 1936.

Ces Religieuses ont été béatifiées en 2001.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:35

Micaela Hernán Martínez

1881-1936

 

Micaela vit le jour le 6 mai 1881 à Burgos (Espagne), de Benito et Micaela, qui tenaient un commerce de soie.

Elle fréquenta le collège des Filles de la Charité et s’inscrivit aux Enfants de Marie, participant déjà aux œuvres d’assistance des pauvres et des vieillards.

Elle entra à son tour au noviciat des Filles de la Charité en 1901.

Après la période de formation à Burgos, elle fut envoyée à Albacete, Jerez de la Frontera, Santander, enfin Valencia où se trouvait l’orphelinat San Eugenio.

Ce fut une Religieuse très active, très disponible, qui ne refusait jamais un service. Les dernières années, sa vue baissa beaucoup à cause d’un décollement de rétine.

Le 27 juillet 1936, l’établissement ayant été évacué de force, les Religieuses se transférèrent à Puzol, chez une parente et où un prêtre célébrait clandestinement la Messe.

Le 17 août, on les arrêta pour les conduire au Comité, avec le prêtre. On les fit passer la nuit suivante à nettoyer les lieux.

Toutes trois furent enlevées en auto, au soir du 18 août et assassinées dans une orangeraie à Benavites (Valencia) le 19 août 1936 à cinq heures du matin. On peut imaginer avec horreur tout ce que les pauvres martyres souffrirent durant toute cette nuit.

On trouve habituellement l’indication du 18 août pour le dies natalis ; de récentes recherches ont abouti à préciser qu’il faudrait le décaler au lendemain, 19 août.

Micaela fut béatifiée en 2013, avec ses Compagnes.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

María Rosario Ciércoles Gascón

1873-1936

 

Rosario vit le jour le 5 octobre 1873 à Saragosse (Espagne), de Juan, un guitariste, et María.

Elle fréquenta le collège tenu par les Filles de la Charité et étudia aussi la musique.

Sa vocation naquit à travers son appartenance à l’Association des Enfants de Marie.

Encouragée par son père, elle entra au noviciat des Filles de la Charité en 1892.

Bien préparée, elle fut organiste, professeur de musique, en plus de ses activités caritatives.

Après Madrid, elle fut à Barcelone, puis Barbastro, où elle enseigna au petit Josemaría Escrivá de Balaguer ; de nouveau à Madrid et finalement à Valencia, où elle s’occupait avec deux autres Religieuses d’un orphelinat.

Le 27 juillet 1936, l’établissement ayant été évacué de force, les Religieuses se transférèrent à Puzol, chez une parente et où un prêtre célébrait clandestinement la Messe.

Le 17 août, on les arrêta pour les conduire au Comité, avec le prêtre. On les fit passer la nuit suivante à nettoyer les lieux.

Toutes trois furent enlevées en auto, au soir du 18 août et assassinées dans une orangeraie à Benavites (Valencia) le 19 août 1936 à cinq heures du matin. On peut imaginer avec horreur tout ce que les pauvres martyres souffrirent durant toute cette nuit.

On trouve habituellement l’indication du 18 août pour le dies natalis ; de récentes recherches ont abouti à préciser qu’il faudrait le décaler au lendemain, 19 août.

María Rosario fut béatifiée en 2013, avec ses Compagnes.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:12

Martín Martínez Pascual

1910-1936

 

Il naquit le 11 novembre 1910 à Valdealgorfa (Teruel, Espagne), de Martín et Francisca.

Après le Petit séminaire de Belchite, il fit le Grand séminaire à Saragosse et se joignit à la Fraternité des Prères Ouvriers Diocésains du Sacré-Cœur de Jésus (1934), avant d’être ordonné prêtre en 1935.

On le nomma préfet au collège de Murcia et professeur au Grand séminaire de San Fulgencio.

En été 1936, il vint prendre quelques jours de vacances dans sa famille. Quand se déclencha la révolution de juillet, il se cacha chez des amis et dans une grotte. Les miliciens vinrent arrêter le père de Martín : ils le tueraient s’il ne leur révélait pas où se cachait son fils. Il préférait mourir et permettre à son fils de s’enfuir, mais il fit passer un mot à son fils pour l’en informer. Ce dernier alors décida de se présenter au Comité, le 18 août.

En chemin vers le Comité, il rencontra une voisine et un membre du Comité, très ami de sa famille ; tous deux lui proposèrent de le sauver, mais il préféra subir le sort de ses confrères prêtres. Il fit savoir à sa famille, par cet ami, qu’il les embrassait tous, et leur demandait de pardonner à ses bourreaux. 

Au Comité, on voulait lui sauver la vie, et pour cela, le présenter comme un étudiant. Mais il déclara fortement qu’il était prêtre, comme tous les autres déjà arrêtés. En fait, il voulait faire libérer son père et pouvoir rejoindre assez tôt les Confrères pour leur donner la Communion avant leur mort.

On l’arrêta sur place et on l’emmena à pied jusque sur la place et on l’embarqua avec d’autres prêtres dans un camion à destination du cimetière. Là, le milicien «ami» lui raconta avoir accompli sa besogne auprès de sa famille, ce pour quoi don Martín le remercia infiniment. 

Près du cimetière, les soldats tuèrent tous les prêtres, leur tirant dans le dos, sauf Martín qui demanda à être fusillé de face.

Juste avant, ils lui demandèrent s’il désirait quelque chose, à quoi Martín répondit qu’il ne désirait rien d’autre que de les bénir pour que Dieu ne tînt pas compte de leur crime. 

Don Martín tomba en criant : Vive le Christ Roi !  Il était dix-huit heures le 18 août 1936.

On a publié de lui une photographie, maintenant très célèbre mais parfois contestée, de ce prêtre, souriant, quelques instants avant son exécution. 

Don Martín fut béatifié en 1995.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

 

Massa Candida

258

 

Par cette expression l’Eglise parle de tout un groupe de Martyrs de l’Afrique Proconsulaire, à Utique dans l’actuelle Tunisie.

 

Le poète espagnol Prudence, au Ve siècle, explique l’expression par le fait que trois cents chrétiens furent mis devant l’alternative ou de sacrifier à Juppiter ou d’être précipités dans une fosse remplie de chaux vive.  Sans hésiter, les trois cents coururent spontanément dans la fosse, où ils furent en un instant brûlés par la chaux et transformés en cadavres blancs.

 

On a émis quelques doutes sur la véridicité totale des explications données par le poète. Saint Augustin donne cependant une autre explication ; d’après l’évêque d’Hippone, qui se trouve non loin d’Utique, Massa rappelle qu’ils furent nombreux, et Candida que leur victoire fut éclatante. On rappelle aussi que, dans l’Apocalypse, il est écrit que les martyrs ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau (Ap 6:14).

 

Les spécialistes modernes ont proposé encore d’autres explications : les corps de chrétiens massacrés auraient été après coup  arrosés de chaux ; mieux : on a traduit Massa Candida par “Métairie blanche”, un lieu-dit.

 

Quant au jour de ce martyre, il a longtemps été placé au 24 août, et plusieurs informations vont encore dans ce sens, mais l’actuel Martyrologe a bien remis les choses à leur place, en confirmant que l’événement se produisit un 18 août, en 258 ou peut-être 259.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 18:19

 

Michaël Kurōbyōe

?-1633

 

On ne connaît pas la date de la naissance de Michaël ; on suppose qu’il était de Nagasaki ; c’était un laïc japonais, chrétien.

Il accompagnait le père Jacobus Kyushei Gorōbyōe Tomonaga qui, revenu de Manille, était rentré clandestinement au Japon, en 1632.

Au bout de trois mois d’activités, Michaël fut arrêté en juillet 1633 et torturé. Fortement affaibli par la souffrance, il finit malheureusement par révéler où se cachait le père Jacobus, qui fut arrêté à son tour.

Repenti, il persévéra dans la foi et suivi son maître jusqu’à la fin dans la prison, dans les propos, dans les tortures, dans la mort.

 Emprisonné à Omura, il répéta aux «juges» qu’il regrettait son attitude, qu’il ne voulait accepter aucune promesse et que son unique désir, comme pour le père Jacobus, était que tout son pays se convertît au Christianisme, l’unique vraie religion ; il fut condamné à mort pour sa fidélité au Christ.

Il fut conduit avec le père Jacobus à Nagasaki, où ce dernier lui pardonna encore une fois et lui donna l’absolution. 

Soumis lui aussi à la torture «de la fosse», le tsurushi, qu’il subit le 15 août, juste en la fête de l’Assomption de Marie, il agonisa ainsi pendant deux jours et expira le 17 août 1633.

Comme ce fut le cas pour le père Jacobus, le corps de Michaël fut brûlé, et les cendres jetées en mer.

Michaël fut béatifié en 1981 et canonisé en 1987.

Liturgiquement, il est fêté en même temps que Lorenzo Ruiz et d’autres Martyrs de cette persécution, le 28 septembre.

 
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 23:00

Manuel Sanz y Sanz

1878-1936

 

Manuel vit le jour le 1er janvier 1878 à Almadrones (Guadalajara, Espagne).

Il était tailleur de formation. Après son service militaire aux Philippines, il entra en 1907 dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et prit le nom de Gumersindo.

Il exerça en diverses communautés : Ciempozuelos, Grenade, Murcia, Valencia, Carabanchel Alto, Palencia, Santa Águeda, enfin Málaga (1929), comme responsable du linge et de la buanderie.

Au moment d’être assassiné, Frère Gumersindo dit aux miliciens : Vous, vous allez me tuer, mais moi je prierai pour vous.

Il fut martyrisé le 17 août 1936 à Málaga et fut béatifié en 2013.

 
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