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26 février 2022 6 26 /02 /février /2022 00:00

Antonio Caba Pozo

1914-1936

 

Antonio Caba Pozo naquit le 1er décembre 1914 à Lanjarón (Grenade, Espagne).

Entré au Petit séminaire en 1927, il passa au Grand pour se préparer au sacerdoce et allait commencer la troisième année de théologie.

Il écrivait souvent à sa sœur - qui devait entrer chez les Sœurs de la Charité - et disait que son unique désir était de devenir un saint : J’étudie beaucoup, pour sauver beaucoup d’âmes ; car moi aussi je voudrais être saint.

Antonio fut arrêté le 19 juillet à Domingo Pérez, par des miliciens anarchistes qui se moquèrent de lui et le menacèrent, tandis qu’il demeurait serein et courageux.

Le 21 juillet, on voulut transférer les prisonniers de Lanjarón à Órgiva, pour échapper à l’attaque des nationalistes ; en route, ils furent attaqués et se dispersèrent, mais Antonio continua de marcher en priant le chapelet, quand il fut blessé par balles. Il ne mourut pas sur le coup et fut transporté à l’hôpital de Grenade pour y être soigné et reconduit chez les siens à Lanjarón. Là, il eut seulement le temps de recevoir l’Onction des Malades et expira.

Antonio Caba Pozo devrait être béatifié en 2022, et inscrit au Martyrologe le 21 juillet.

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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 00:00

Klara Schramm
1885-1945

Klara Schramm naquit le 3 juin 1885 à Łączna, Kłodzko (Pologne).
Elle émit les vœux religieux chez les Sœurs de Sainte-Elisabeth, avec le nom de Maria Adela.
Son martyre eut lieu le 25 février 1945, à Günthersdorf (act. Godzieszów, Bolesławiec, Pologne).
Klara Schramm sera béatifiée en 2022, et inscrite au Martyrologe le 25 février (pour ses neuf Compagnes, voir aux 20 et 23 février, 1er et 24 mars, 2 et 11 mai).

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 00:00

Elfrieda Schilling
1908-1945

Elfrieda Schilling naquit le 5 mai 1908 à Wrocław (Pologne).
Elle émit les vœux religieux chez les Sœurs de Sainte-Elisabeth, avec le nom de Maria Rosaria.
Son martyre eut lieu le 23 février 1945, à Naumburg am Queis (act. Nowogrodziec), Bolesłaviec, Pologne)
Elfrieda Schilling sera béatifiée en 2022, et inscrite au Martyrologe le 23 février (pour ses neuf Compagnes, voir aux 20 et 25 février, 1er et 24 mars, 2 et 11 mai).

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20 février 2022 7 20 /02 /février /2022 00:00

Juliana Kubitzki
1905-1945

Juliana Kubitzki naquit le 9 février 1905 à Dąbrówka Dolna (Pokój, Namysłów, Pologne).
Elle émit les vœux religieux chez les Sœurs de Sainte-Elisabeth, avec le nom de Maria Edelburgis.
Son martyre eut lieu le 20 février 1945, à Żary (Pologne), quelques jours après son quarantième anniversaire.
Juliana Kubitzki sera béatifiée en 2022, et inscrite au Martyrologe le 20 février (pour ses neuf Compagnes, voir aux 23 et 25 février, 1er et 24 mars, 2 et 11 mai).

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22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 00:00

Sante Spessotto

1923-1980

 

Sante Spessotto naquit le 28 janvier 1923 à Mansué (Vénétie, Italie NE), dans une famille d’agriculteurs.

Dès 1935, il entra dans l’ambiance franciscaine, au collège puis au noviciat des Frères Mineurs Conventuels.

Lors de sa profession religieuse, il prit le nom de Cosma.

En 1948, il reçut l’ordination sacerdotale.

Son grand désir d’aller en Chine ne pouvant être entendu, à cause de l’éclatement de la guerre civile, il fut envoyé au Salvador.

A San Juan Nonualco, il construisit littéralement une paroisse nouvelle : l’église, la catéchèse, l’école, un centre professionnel. Toute la population s’attachait à lui.

En 1970, éclata cette horrible guerre civile qui décima le pays. Cosma prêchait la paix, dénonçait la haine. Un à un, il enterra ceux de ses paroissiens qui furent victimes ; lui-même se savait menacé.

Il rencontra les chefs des guerilleros, il chercha à les gagner à la justice, il leur dit : Tuez-moi, mais ne profanez pas la maison de Dieu. Si vous voulez entrer dans l’église, vous devrez passer sur mon cadavre. Peu de jours avant sa mort, il écrivit : Le martyre est un don de Dieu, une grâce. Je suis prêt.

Cette grâce arriva le 14 juin 1980. Ce jour-là on fêtait le Cœur Immaculé de Marie : Cosma était recueilli en prière avant de célébrer la Sainte Messe ; un autre prêtre se trouvait à proximité ; un groupe de guerilleros fit irruption et abattit Cosma, qui murmura alors : Je leur pardonne.

Sante-Cosma Spessotto sera béatifié en 2022, et inscrit au Martyrologe le 14 juin.

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22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 00:00

Manuel Solórzano

1905-1977

 

Manuel Solórzano naquit en 1905 à Suchitoto (Salvador).

Il épousa Eleuteria Antonia Guillén, dont il eut dix enfants.

Pour trouver du travail, il s’installa à Aguilares, où il participait aux opérations d’achat-vente de bétail et de produits de l’agriculture.

Très actif dans la paroisse d’Aguilares, où fut nommé curé le p.Rutilio Grande, il secondait ce dernier dans ses activités, spécialement dans la catéchèse.

Avec Nelson Rutilio Lemus, il accompagnait le p.Rutilio le 12 mars 1977, lorsque la jeep fut attaquée par un escadron de la mort. Manuel et le prêtre furent tués sur le coup ; Nelson fut achevé d’une balle dans la tête.

Manuel Solórzano devrait être béatifié en 2022, et inscrit au Martyrologe le 12 mars.

 

 

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22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 00:00

Rutilio Grande García

1928-1977

 

Rutilio Grande García naquit le 5 juillet 1928 à El Paisnal (Salvador), de parents modestes.

En 1932, mourut sa mère. Le petit garçon fut éduqué avec amour par un papa très travailleur. A douze ans, Rutilio put rencontrer l’évêque, Mgr Chavez, auquel il exprima son désir de devenir prêtre.

En 1941, ce même évêque prit sous sa protection Rutilio et l’envoya au Petit séminaire du Nicaragua.

En 1945, après son baccalauréat, Rutilio entra dans la Compagnie de Jésus. Il fit le noviciat à Caracas (Venezuela) et émit les premiers vœux en 1947.

Rutilio était un homme sincère, travaillé intérieurement, conscient de son devoir mais aussi de ses faiblesses. Dans le doute, il suspendit sa préparation au sacerdoce et partit deux années à Panama, où il fut professeur (1948-1950).

Puis il fut envoyé à Oña (Burgos, Espagne), où il reprit ses études de philosophie et de théologie, de 1953 à 1960. Là encore, le doute le tenta, mais il persévéra et fut ordonné prêtre en 1959, à Oña.

De retour au Salvador, il y enseigna pendant deux ans, et repartit en Espagne pour la dernière partie de sa formation dans l’Ordre des Jésuites. C’est alors qu’il fut envoyé à Bruxelles (1963) pour se spécialiser en Théologie pastorale, dans l’Institut Lumen Vitae ou CIEFR, affilié à l’université de Louvain ; il y découvrit la Théologie de la Libération, qui l’enthousiasma et le confirma tout-à-fait dans sa vocation. C’était l’époque du Concile Vatican II.

En 1964, de retour au Salvador, le p.Rutilio enseigna la théologie pastorale au Grand séminaire et fut chargé personnellement de la formation des séminaristes. En 1970, devant préparer avec Mgr Chavez la réunion des évêques, il leur lança un vibrant appel en faveur du peuple écrasé par trop d’injustices sociales. On commença de parler de Rutilio comme d’un crypto-communiste. Il ne craignait pas de présenter Jésus-Christ comme un révolutionnaire, jouant sur le mot Salvador, le nom du pays et celui du Sauveur. Rutilio avait parlé un peu trop vite ; on l’éloigna deux ans, comme professeur dans un collège, puis à l’Institut pastoral de Quito (Equateur).

En 1972, il revint au Salvador et fut nommé curé d’Aguilares, où il allait donner le meilleur de lui-même, organisant des communautés de base, où les participants relisaient l’évangile sous la responsabilité de Délégués de la Parole, spécialement formés par le p.Rutilio.

De ce travail essentiellement spirituel émanèrent bientôt des conséquences au niveau social. On prit conscience de la Charité, de la dignité des pauvres, des ouvriers, des paysans, de l’égalité de tous devant Dieu, de la responsabilité des dirigeants, des chefs, pour une justice sociale réelle et non pas seulement idéologique. Une révolution sociale était en marche, et l’on chercha à la subjuguer par la force au lieu de la comprendre : on parla de prêtres subversifs ou communistes, on tortura des travailleurs sociaux, on promit de «libérer le pays des Jésuites». Mgr Chavez recommanda la prudence et la modération.

En 1977, Mgr Romero succéda à Mgr Chavez ; adroitement, il avait condamné la théologie de la libération et jouissait d’une réputation de «conservateur» ; mais il n’hésita pas à censurer le gouvernement pour de nombreux crimes et disparitions jamais expliqués, ni punis. En particulier, un père jésuite fut expulsé du pays, le p. Mario Bernal, pour lequel le p.Rutilio protesta publiquement.

On se souvient des actions dramatiques des funestes escadrons de la mort. Le 12 mars 1977, ces derniers intervinrent à l’encontre du p.Rutilio. Celui-ci se dirigeait vers El Paisnal, son village natal, pour y célébrer la messe du soir. Il était accompagné de Manuel Solórzano, un fidèle coopérateur paroissial de soixante-douze ans, et de Nelson Rutilio Lemus, un adolescent de seize ans. Il y avait aussi trois enfants. Une rafale de mitraillette renversa la jeep dans le fossé, le père Rutilio et Manuel furent tués sur le coup, le jeune Nelson fut achevé d’une balle dans la tête. Les petits enfants purent se sauver.

Ce triple assassinat ne fut jamais revendiqué, ni expliqué. Mgr Romero protesta de façon solennelle, tout en sachant qu’il était condamné d’avance : il fut lui aussi assassiné trois ans plus tard (v. 24 mars).

Rutilio Grande García, avec ses deux Compagnons Manuel Solórzano et Nelson Rutilio Lemus, devraient être béatifiés en 2022, et inscrits au Martyrologe le 12 mars.

 

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18 janvier 2022 2 18 /01 /janvier /2022 00:00

Jirays Ḫanā S̱āleẖ
1879-1917

Jirays Ḫanā S̱āleẖ naquit le 3 mai 1879 à Baabdāt (Liban), cinquième des six enfants d’un couple très croyant.
En 1885, il entra au séminaire Saint-Stéphane des pères Capucins et recevra l’habit en 1899. Lors de sa profession, il prit le nom de Thomas (en arabe : Thūmā).
En 1904, il fut ordonné prêtre.
Son activité sacerdotale et missionnaire se déroula à Mardin, Kharput et Diyarbakir.
Le 22 décembre 1914, il fut contraint de quitter ce couvent et de se réfugier dans celui d’Urfa. Jusqu’en 1916 cependant, il devra se cacher pour échapper aux recherches de la police et aux arrestations en masse.
Le 4 janvier 1917, il fut arrêté pour avoir hébergé un prêtre arménien, et condamné à mort.
Il fut traîné d’un endroit à l’autre, torturé de mille façons, il attrappa le typhus. Arrivé épuisé à Kahramanmaraş, il expira le 18 janvier 1917 (et non le 28 février, sans doute une erreur). Ses dernières paroles furent : J’ai pleine confiance en Dieu, je n’ai pas peur de la mort.
Jirays Ḫanā S̱āleẖ-Thūmā sera béatifié en 2022 et inscrit au Martyrologe le 18 janvier.

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28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 00:00

Anrê Trần Văn Trông
1814-1835

Anrê (André) était né vers 1814 à Kim Long (Phu Xuan, Hue, Vietnam), fils unique de parents déjà chrétiens.
A quinze ans, il «perdit» son père et, pour vivre, alla travailler parmi les tisseurs du roi. Quand la journée de travail, harassante, était finie, il allait pêcher dans la rivière, pour méditer dans la nature.
Son salaire étant trop maigre, il se vit contraint de s’enrôler dans l’armée, à vingt ans. Il avait ensuite été arrêté en janvier 1834 avec ses collègues chrétiens et sommé d’apostasier sous la torture.
Sur la douzaine ainsi maltraités, plusieurs avaient cédé. Mais Anrê persévéra. Invité à piétiner la croix, il refusa. Il resta environ deux ans en prison, toujours inébranlable, trouvant sa force intérieure dans sa confiance totale en Marie, la mère du Christ. Il finit même par conquérir l’amitié des gardiens, grâce auxquels il put enfin aller (sous escorte) trouver un prêtre pour se confesser et recevoir l’Eucharistie. Mais pour ne pas compromettre ce dernier, Anrê s’adressa aux gens de l’endroit dans son dialecte. Il put enfin se rapprocher le plus possible de son village, et passer la nuit chez sa mère, qui étreignit fortement son grand garçon, dont elle était si fière. Puis Anrê, maintenant sa promesse, retourna à sa prison.
L’audience finale devait avoir lieu le 28 novembre. On proposa un repas à Anrê, qui préféra rester à jeun. A la fin, on le renvoya (sous escorte) dans son propre pays, pour y subir la décapitation sous les yeux de sa famille.
L’évêque Mgr Etienne-Théodore Cuenot (v. 14 novembre), écrivit ce petit compte-rendu :
Le 28 novembre {1835}, le roi a fait trancher la tête d’un jeune chrétien de la ville royale en prison depuis deux ans pour refus d’apostasie.
En effet, Anrê fut exécuté à cette date, à An Hòa (Hue). Il avait vingt-et-un ans. Sa mère se présenta et avança sa robe pour recevoir respectueusement la tête de son fils martyr. Elle avait accompagné son fils le long du trajet, sans pleurer, calme et intérieurement heureuse de la gloire prochaine d’Anrê.
Anrê a été béatifié en 1900 et canonisé en 1988.

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28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 00:00

Evêques d’Afrique (Onze)
5
e siècle

En juin 429, débarqua en Afrique l’arien Genséric et ses Vandales. Ce furent d’abord pillages et destructions, auxquels s’ajouta bientôt une persécution violente contre les Catholiques.
Des églises furent confisquées pour servir au culte des ariens. Des évêques furent torturés, par haine contre l’Eglise mais aussi pour leur extorquer, soi-disant, l’or et l’argent qu’ils cachaient.
Après Genséric, son fils Hunéric reprit la persécution. Après la conférence de février 484 à Carthage, les évêques catholiques furent contraints de rester sur place et de subir toute sorte de mauvais traitements. On leur présenta un parchemin qui contenait, disaient-ils, une formule qu’on leur demandait de signer. S’ils tenaient parole, ils seraient libres. Hortulanus rétorqua qu’ils n’étaient pas des bêtes, pour signer et jurer sans connaître les termes de la formule. On la leur montra : ils devaient s’engager à soutenir le fils d’Hunéric et à ne pas écrire de lettres pour l’étranger.
Certains évêques finirent par signer, mais furent quand même relégués dans des fermes pour avoir désobéi à l’Evangile qui interdit de jurer.
Ceux qui refusèrent de signer, furent exilés en Corse pour avoir refusé d’avoir pour roi le fils d’Hunéric.
On le voit, les évêques dont il va être question ne furent donc pas tous mis à mort, ni la même année. Certains moururent en exil. En voici onze, nommément cités par les auteurs. Les deux premiers furent exécutés en 430, les sept suivants furent exilés en 453, les deux derniers souffrirent sous Hunéric, en 484.

  • Papinianus, évêque de Vite, eut le corps grillé avec des lames de fer rougies au feu ; c’était au moment où la ville d’Hippone fut assiégée (son évêque était s.Augustin, v. 28 août).
  • Mansuetus, évêque d’Uruci, fut brûlé par le feu.
  • Urbanus, évêque de Girba.
  • Crescens, évêque de Byzacène ; il était primat de cent-vingt évêques.
  • Eustratius, évêque de Sufès.
  • Cresconius, évêque d’Oea.
  • Vicis, évêque de Sabrata.
  • Felix, évêque de Hadrumète.
  • Habetdeum, évêque de Teudala.
  • Hortulanus, évêque de Bennefa.
  • Florentianus, évêque de Midila.

On restera admiratif en voyant le nombre élevé d’évêques présents dans cette Afrique du Nord chrétienne, qui allait être quasi éliminée par les invasions islamiques.
Le Martyrologe Romain mentionne ces saints évêques au 28 novembre.

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