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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 23:00

Pierre d’Osma

† 1109

 

On le disait originaire de Bourges (en latin Bituricensis) ; ce pourrait être plutôt de Béziers, plus proche de l’Espagne (en latin Biterrensis).

Il entra chez les Bénédictins, peut-être au monastère de Saint-Orens (Auch), d’où il partit avec quelques autres moines pour soutenir en Castille le re-christianisation des terres reprises aux Maures musulmans. L’un de ceux-ci, Bernard de Sédirac (ou de La Sauvetat) devint évêque de Tolède et nomma Pierre archidiacre.

Une tradition veut d’ailleurs que Pierre et Bernard aient été parents.

En 1101 (ou 1103), Pierre fut nommé évêque d’Osma, un diocèse tout à reconstruire spirituellement après l’occupation musulmane. Pierre jeta les fondements d’une nouvelle cathédrale, restaura les paroisses, établit des hôpitaux, et prêcha sans répit.

Sa prédication était confirmée par ses miracles et le christianisme reflorissait.

En 1109, Pierre se rendit aux obsèques du roi Alfonso VI à Sahagún et, au retour, fut pris de fièvre et mourut à Palencia, le 2 août 1109.

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 23:00
 

Juana de Aza

1135-1205

 

Née en 1135 au château d’Aza en Vieille Castille (Espagne), Juana était la fille de Don García Garcès et Doña Sánchez Pérez. 

Vers 1160, elle épousa Felix Núñez de Guzmán. Installés à Caleruega, les époux eurent trois enfants : Antonio, Manés et Domingo. Ce dernier est connu comme le fondateur des l’Ordre des Prêcheurs ou Dominicains (v. 6 août) ; Manés suivit son frère (v. 30 juillet).

A ses enfants comme à tous ses domestiques, elle transmit sa foi, sa tendresse maternelle, son amour du prochain, sa douceur.

Pendant que Felix participait à une guerre, Juana vida tous les tonneaux de sa cave pour donner du vin aux pauvres ; au retour de Felix, elle pria Dieu de remplir ces tonneaux, de sorte que Felix ne s’aperçut de rien.

Elle mourut vers 1205 et le Martyrologe la commémore le 2 août, son culte ayant été approuvé en 1828.

Son époux Felix est considéré comme vénérable. On ne sait pas de quelle guerre il s’agissait plus haut, mais on sait que Felix n’aimait pas les armes, cherchait la paix et administrait ses biens avec grande sagesse, plein de bonté pour les siens.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:02

Giovanni Bufalari

1318-1336

 

Giovanni, de la noble famille des Bufalari, naquit vers 1318 à Porchiano (Amelia, Ombrie, Italie C, auj. Porchiano del Monte). Sa sœur, Lucia, est mentionnée au Martyrologe le 27 juillet.

Très jeune, il entra dans l’Ordre augustinien et fut envoyé à Rieti.

Un témoignage contemporain affirme : (Giovanni) était simple, humble, toujours joyeux ; manger, boire, il faisait comme tout le monde, ainsi que dans toutes les autres occupations de la vie commune ; irrépréhensible dans ses rapports humains, et vraiment remarquable dans sa vie spirituelle.

Il nourrissait une amitié profonde envers tous les confrères et jamais il n’eut une parole déplacée ; aimable avec tous, surtout avec les malades ; les hôtes de passage, il leur lavait les pieds et leurs vêtements poussiéreux  et leur faisait mille gentillesses.

Envers les prêtres, il avait une attention encore plus grande, par respect pour l’Eucharistie qu’ils célébraient et leur servait la Messe avec grand empressement.

Il aimait aller faire une promenade solitaire dans le jardin, mais il en revenait avec les larmes, triste de contempler d’un côté les fruits, les oiseaux, les arbres qui obéissent à leur Créateur, et de l’autre les hommes à qui est promise la vie éternelle en récompense de leur obéissance, et qui n’obéissent pas au Créateur. 

Quelques jours avant sa mort, on entendit un rossignol qui chantait devant sa fenêtre ; Giovanni commenta le fait en disant que sa fiancée venait l’inviter au paradis. De fait, peu après, alors qu’il servait la Messe, il vit une belle lumière sur l’autel, et après une très brève maladie, s’endormit dans le Seigneur, un 1er août de 1336 environ, à dix-huit ans.

Il y eut tout de suite beaucoup de prodiges miraculeux obtenus par l’intercession de Giovanni, sagement consignés par écrit par les témoins : cent-cinquante pour la première année !

Son culte fut confirmé en 1832, la même année que pour sa sœur Lucia.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Martinus Gómez Tōzaemon

?-1627

 

C’était un laïc né à Hakata (Japon) à une date non connue.

Il portait une partie de son nom en espagnol, comme bien d’autres Martyrs, mais il était japonais, et très fervent.

Membre du Tiers Ordre franciscain, il fut arrêté avec le père Francisco de Sainte Marie en 1627, au moment où ce dernier allait célébrer la Messe chez Gaspar Vaz (voir les notices correspondantes).

Il était un des hôtes généreux des missionnaires franciscains. 

Il refusa d’apostasier, fut condamné à mort, et décapité le 1er août 1627 à Nagasaki, alors que tous les autres du groupe furent martyrisés le 16 août suivant.

Il fait partie des deux-cent cinq Martyrs du Japon béatifiés en 1867.

(Dans le calendrier franciscain, ce groupe de quinze Martyrs se trouve au 27 août, jour où les mentionne le Martyrologe).

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Emericus de Quart

† 1313

 

Emericus (ou aussi Hemericus ou Eymericus, en français Emeric ou Aymeri) de Quart était le deuxième des cinq fils de Jacques II (ou Zacharie), seigneur de Quart (Aoste, Italie NO). Les autres fils furent Jacques III, Aymon (évêque de Genève), Henri (prévôt de la cathédrale d’Aoste) et Guillaume (archidiacre).

Chanoine de la collégiale Saint-Ours, Emericus était sous-diacre vers 1300 et fut probablement ordonné diacre et prêtre en 1300-1301, car il signe comme évêque d’Aoste en 1302.

Son épiscopat fut marqué par l’institution de la fête de la Conception de la Vierge Marie (1311).

Il mourut en 1313, apparemment le 1er septembre, mais le Martyrologe le mentionne au 1er août, rappelant l’austérité de sa vie et son zèle pastoral.

Il fut proclamé bienheureux en 1889.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Pierre-Julien Eymard

1811-1868

 

Il naquit le 4 février 1811 à La Mure (Isère), d’un père vendeur d’huile et d’une mère (Marie-Madeleine) très chrétienne. 

Le papa pensait remettre à son fils sa boutique, et s’opposa un certain temps à la vocation de Pierre-Julien. Ce dernier, très jeune, fut attiré par l’église paroissiale et le Saint-Sacrement. Un jour qu’il tendait sa tête en direction du tabernacle, il dit à une de ses grandes sœurs (Marie-Anne) : C’est que j’écoute, et je l’entends mieux d’ici.

Le papa finit par accepter de laisser partir son garçon à Grenoble, où un prêtre s’offrait à lui donner des leçons gratuitement, contre de petits services. 

Puis la maman mourut.

Notre garçon put enfin partir à Marseille chez les Oblats de Marie Immaculée, mais il se mit à l’étude avec un tel acharnement qu’il dut vite revenir à la maison pour se reposer.

Là-dessus, Monsieur Eymard mourut en 1831, et Pierre-Julien entra au Grand séminaire de Grenoble ; il fut ordonné prêtre en 1834.

L’abbé Eymard vécut quelques années de pastorale intense comme vicaire à Chatte, puis comme curé à Monteynard, deux paroisses qui furent toutes renouvelées. Le jeune prêtre avait été marqué par la tendance de l’époque au dolorisme (d’inspiration «janséniste»), mais il comprit un jour, en priant devant le Calvaire de Saint-Romans, que la spiritualité devait s’ouvrir davantage à l’amour gratuit, au don de soi à la Providence, à l’acceptation humble des circonstances, sans recherche volontariste de la souffrance en elle-même.

Pierre-Julien se sentait surtout une âme de Religieux ; il obtint enfin de l’évêque la permission d’entrer au noviciat des Pères Maristes, en 1839. Cette jeune congrégation mariale avait été fondée par le père Colin. Pierre-Julien, qui était déjà prêtre, y fit un noviciat «abrégé», et émit les vœux religieux dès l’année suivante. 

Ses supérieurs, ayant remarqué ses qualités d’organisateur, d’éducateur, de prédicateur, le nommèrent diecteur spirituel du collège de Belley (Ain, 1839), puis Provincial pour la France (1844), et Directeur du Tiers-Ordre de Marie (1845) : il organisa fort bien ce dernier en différentes branches, selon les états de vie.

Durant la procession de la Fête-Dieu 1845, Pierre-Julien eut l’inspiration de prêcher Jésus-Christ eucharistique, sous la protection de l’apôtre saint Paul.

Le 21 janvier 1851, pendant qu’il priait dans la basilique Notre-Dame de Fournière à Lyon, il se sentit mystérieusement, dit-il lui-même, fortement impressionné par la pensée de l’état d’abandon spirituel où se trouvaient les prêtres, d’ignorance des laïcs, du peu de dévotion que recevait le Corps du Christ dans le Tabernacle et même des sacrilèges.

De là lui vint l’inspiration, d’abord, de fonder un Tiers-Ordre masculin dévoué à l’adoration réparatrice, lequel allait devenir par la suite une congrégation religieuse proprement dite, consacrée au culte et à l’apostolat de l’Eucharistie. 

En attendant, il fut nommé supérieur du collège de La Seyne-sur-Mer, qu’il redressa de fond en comble ; il parla de son projet, mais le Supérieur des Maristes s’y opposait, n’y voyant pas de lien possible entre cette dévotion eucharistique et le but de la Société de Marie. Le père Eymard demanda, et finit par obtenir d’être relevé de ses vœux. Il partit pour Paris.

La nouvelle congrégation naquit à Paris en 1856, mais après que l’archevêque l’eut d’abord désapprouvée. Il l’approuva séance tenante, cependant, quand Pierre-Julien lui représenta l’important projet de la Première Communion des adultes à Paris. Ce fut le 13 mai 1856.

La communauté se développa très lentement, au milieu de mille péripéties, dans une pauvreté héroïque. Les religieux manquaient tellement du minimum, qu’ils demandaient de l’aide à d’autres congrégations voisines. Ils durent abandonner leur petite demeure pour laisser percer un nouveau boulevard.

Il y eut une branche masculine et une autre féminine. Des maisons s’ouvrirent : Marseille, Angers ; l’œuvre de l’Adoration prit bientôt un essor considérable.

L’approbation papale arriva dès 1863. Le père Eymard, contre sa volonté, fut contraint d’être nommé Supérieur. 

Pierre-Julien avait une autre idée en tête, qui ne put jamais se concrétiser : acquérir le Cénacle de Jérusalem, pour en faire un lieu de culte extraordinaire envers l’Eucharistie. Après des mois d’attentes, ce fut une réponse négative de la part de Rome, que Pierre-Julien accepta dans l’esprit de soumission du Christ envers son Père : Que ta volonté soit faite, non la mienne.

Après quelques autres fondations à Bruxelles, à St Maurice Montcouronne (Essonne), à Nemours (Seine-et-Marne), le père Eymard dut fermer la maison de Nemours, il perdit la confiance des évêques, tomba malade, mais son amour et son zèle pour l’Eucharistie redoublaient encore.

Il confia, peu de jours avant sa mort : Que le diable est mauvais quand il vous bat. Ses soufflets sont secs, comme s’il frappait sur du marbre. C’est qu’il frappe vraiment, et pas seulement d’une manière imaginaire.

Epuisé, amaigri, sans même la force de manger, il reçut l’ordre formel de son médecin d’aller se reposer à La Mure. Arrivé le 21 juillet, il mourut le 1er août 1868, succombant à un accident vasculaire.

Béatifié en 1925, canonisé en 1962, il fut introduit au calendrier romain en 1995 et proclamé Apôtre de l’Eucharistie : sa fête liturgique est au 2 août, puisque l’on fête au 1er août saint Alfonso de’ Liguori.

Les Religieux du Saint-Sacrement sont un millier, dans un peu plus de cent maisons. Les Religieuses sont moins nombreuses et présentes en France et Belgique, en Amérique du Nord, au Vietnam.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Alfonso de’ Liguori

1696-1787

 

Alfonso était l’aîné des huit enfants de la famille de’ Liguori, une très ancienne famille napolitaine.

Une tradition prétend que le bienheureux Francesco de Girolamo (v. 11 mai) aurait prédit la naissance d’un évêque, qui mourrait à un âge avancé et ferait de grandes choses pour la gloire de Dieu.

Alfonso naquit le 27 septembre 1696 à Marianella (Naples, Italie), de Giuseppe et Anna Maria Caterina Cavalieri, qui lui firent donner une éducation très soignée avec des précepteurs de choix à la maison.

Alfonso étudia sans aucune difficulté les langues et les sciences, ainsi que les arts : latin et grec, français, mathématiques, peinture et musique. En 1708, il entrait déjà à l’université et se diplôma comme docteur en droits civil et ecclésiastique en 1713, à dix-sept ans.

Ses débuts immédiats au barreau furent brillants. Son avenir semblant se dessiner, son père le poussa au mariage, mais un échec cuisant lors d’une plaidoirie fit rentrer le jeune avocat en lui-même et l’orienta vers un changement radical. 

C’était en 1723 : il voulut entrer à l’Oratoire.

Il fallait vaincre la résistance de son père. Sa vie avait tellement changé que beaucoup de relations se détournèrent de lui ; même son père évitait de le rencontrer.

Reçu par l’archevêque de Naples, Alfonso eut la permission d’étudier la théologie à la maison. En 1726, il était ordonné prêtre. Peu auparavant, un excès de travaiil et de pénitences l’amenèrent à l’antichambre de la mort, mais il guérit de façon vraiment inattendue.

La prédication d’Alfonso eut immédiatement un merveilleux succès ; des pécheurs publics se convertirent. Venu incognito se confesser, le père d’Alfonso en ressortit très ému et reconnaissant.

Le récit de toutes les entreprises d’Alfonso sera une trop longue suite d’événements. Alfonso se donna à la prédication populaire, peu à peu entouré de condisciples.

En 1731, à Foggia, après un tremblement de terre, Alfonso prêchait dans la cathédrale, où la foule le vit en lévitation.

En 1732, à partir du Royaume de Naples puis dans toute l’Italie centrale, Alsonse et ses compagnons prêchèrent sans relâche dans les villes et les villages, où les gens des campagnes avaient besoin de recevoir enfin la Parole de Dieu.

Alfonso écrivit aussi beaucoup. Il composa des chants populaires (dont le fameux Tu scendi dalle stelle, que tous les Italiens chantent à Noël).

Ces premières années d’activité aboutirent finalement à la fondation de la Congrégation du Très Saint Rédempteur. Les débuts furent à la fois prometteurs et difficiles : les vocations ne manquaient pas, mais les défections aussi. A partir de l’approbation de Rome, l’institut s’affermit, les vocations affluèrent.

En 1762, Alfonso fut nommé évêque à Sant’Agata dei Goti, une charge dont il profita, entre autres, pour venir en aide à la population frappée de famine en 1764. Pour honorer sa charge, il fut contraint de se faire raser proprement, de mettre une soutane neuve, de chausser des souliers neufs (mais qu’il garda jusqu’à sa mort).

Il s’occupa de réformer le séminaire et le clergé. Dans les nominations, il ne s’occupait pas des recommandations, mais du seul mérite du candidat. Il n’hésita pas à exposer quelques remontrances à l’occasion. Pour réformer les monastères de religieuses, il en fonda un de Rédemptoristines, qui devaient vivre selon un style plus austère, plus authentiquement monastique.

En 1773-1774, deux maisons s’ouvrirent dans les Etats pontificaux.

Toujours en 1774, tandis qu’on le voyait immobile sur son fauteuil, comme prostré, il fut en même temps présent auprès du pape mourant, pour le réconforter. On appelle cela la bilocation.

Il présenta sa démission en 1774, trop durement frappé par une arthrite qui le courbait de plus en plus, outre qu’il n’entendait et ne voyait presque plus. 

Il se retira dans la maison-mère de sa congrégation, à Nocera de’ Pagani,. Sa retraite fut troublée par une scission à l’intérieur même de la congrégation. Le résultat était en quelque sorte que le Fondateur se trouvait en-dehors de sa propre fondation. L’épreuve fut très douloureuse, mais Alfonso la supporta avec courage, et prédit que les deux rameaux se réuniraient, après sa mort.

Mgr Alfonso de’ Liguori s’éteignit le 1er août 1787.

Comme il l’avait prédit, la recomposition de la congrégation se fit en 1793.

Son œuvre est très important. On a de lui une Théologie morale, des Visites au Saint-Sacrement, l’œuvre mariale des Gloires de Marie, et d’autres titres pour les prêtres, pour les religieuses, pour le peuple.

Saint Alfonso fut béatifié en 1816, canonisé en 1839, et proclamé Docteur de l’Eglise en 1871, avec le titre de doctor zelantissimus.

Sa fête liturgique est au 1er août.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Eusebius de Vercelli

283-371

 

Eusebius naquit vers 283 en Sardaigne.

Après le martyre de son père, il vint à Rome avec sa mère et sa jeune sœur.

C’est à Rome qu’il fut ordonné prêtre, puis évêque (345).

Le diocèse de Vercelli (Piémont, Italie NO) venait d’être fondé et il en fut le premier évêque.

Dans son diocèse, il organisa la vie commune entre les membres du clergé et aurait institué l’Ordre des Chanoines Réguliers de Saint-Augustin.

Il fut en occident le plus chaleureux opposant à l’hérésie d’Arius, dont il appelait les fauteurs les Ariomanites ou fous d’Arius.

Pour sa fidélité à la doctrine, il fut exilé par l’empereur de 355 à 361 et fut relégué en Palestine, puis en Cappadoce et en Egypte méridionale.

Ayant repris son diocèse, il y mourut le 1er (ou le 2) août 371, à quatre-vingt-huit ans.

Sa fête liturgique est au 2 août depuis 1969.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 23:00

Everard Hanse

? -1581

 

Il était né dans le Northamptonshire.

Il étudia à Cambridge. Son frère William, prêtre depuis 1579, cherchait vainement à le convertir, jusqu’à ce qu’une grave maladie aida Everard à réfléchir.

Venu éudier la théologie à Reims (1580-1581), il fut ordonné prêtre et repartit immédiatement en Angleterre.

Déguisé, il rendit visite aux prisonniers catholiques de Marshalsea, où le gardien remarqua qu’il portait des chaussures de fabrication étrangère. Fouillé de pied en cap, il fut reconnu comme prêtre. Mais comme la loi contre les prêtres n’avait pas encore été prononcée, on chercha des motifs d’accusation.

Interrogé à Newgate, il affirma que le pape avait la même autorité que cent ans auparavant. Interrogé ensuite sur l’éventuelle erreur du pape en excommuniant Elizabeth Tudor, il répondit : Je ne le souhaite pas. On lui demanda aussi s’il voulait que d’autres crussent comme lui, et il répondit : J’aimerais bien que tous aient la même foi catholique que moi. 

Ainsi accusé de trahison, et de vouloir entraîner les autres dans cette trahison, il fut immédiatement condamné pour persuasion, ce qui signifiait le plus haut degré de trahison.

Il fut exécuté à Tyburn le 31 juillet 1581. Son dernier mot fut : O heureux jour !

Ce jugement fut tellement «expédié» que les Autorités imposèrent un changement de méthode pour émettre des sentences.

Le culte d’Everard et de ses Compagnons a été confirmé en 1886, ce qui équivaut à la béatification.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 23:00

Elin de Skövde

12e siècle

 

Elin (Hélène) était de la noblesse suédoise, fille de Jarl Guthorm, née vers 1101 à Västergötland.

De son mariage, elle eut beaucoup d’enfants.

Veuve, elle vécut pieusement, aidant l’Eglise de ses dons. Les églises de Våmb et de Skövde (diocèse de Skara) auraient été construites grâce à ses largesses. C’est à Våmb qu’elle avait sa propriété.

 En 1160, Elin fit le pèlerinage à Jérusalem. Pendant son absence, une de ses filles fut victime de violences conjugales, et le gendre d’Elin fut assassiné par la population. Les parents de l’homme accusèrent Elin à son retour et voulurent se venger sur elle. Elin fut assassinée tandis qu’elle se rendait à l’église de Götene , un 31 juillet ou un 1er août.

Une source d’eau aurait jailli sur le lieu du «martyre».

Sur sa tombe, à Skövde, eurent lieu des miracles et Elin fut canonisée dès 1164. Certaines Eglises protestantes la vénèrent traditionnellement, mais aussi l’Eglise orthodoxe, car la canonisation eut lieu avant le Grand Schisme d’Orient. Mais en dehors du Danemark, le culte de cette sainte Hélène ne s’est guère répandu en occident.

L’église de Skövde a, depuis, été dédiée à sainte Elin et s’appelle Sankta Helena Kyrka

Le Martyrologe la mentionne au 31 juillet.

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