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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:29

Mathurin-Marie Pitri

?-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Mathurin-Marie Pitri naquit à Fontainebleau. Son père était un des jardiniers du roi.

Il se trouva enrôlé contre son gré dans l’armée française et arriva ainsi en Italie.

En janvier 1799, à Veroli, il dut être hospitalisé pour une grave crise d’asthme. C’est alors qu’il eut l’opportunité de connaître le père Siméon Cardon et d’exprimer à ce dernier son désir de devenir cistercien, s’il guérissait.

Effectivement guéri trois jours plus tard, il fut accueilli dans l’abbaye de Casamari.

Au soir du 13 mai 1799, il fut mortellement blessé par un coup de fusil et se traîna dans sa cellule, où il expira. Sa vie conventuelle avait été très brève, mais il l’avait offerte totalement dans l’Amour de Dieu.

Mathurin-Marie Pitri sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:29

Modeste-Marie Burgen

?-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Modeste-Marie Burgen naquit à Bourgogne (auj.Bourgogne-Fresne, Marne).

Il était entré à l’abbaye bénédictine de Sept-Fonts, qu’il dut quitter lors de la Révolution française, et vint à Casamari en janvier 1796.

En 1797, il émit les premiers vœux, apparemment comme frère convers.

Au soir du 13 mai 1799, il fut frappé d’un coup d’arquebuse et achevé à coups de sabre.

Modeste-Marie Burgen sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:28

Zosimo Maria Brambat

?-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Zosimo Maria Brambat naquit à Milan.

En 1792, il entra à l’abbaye de Casamari.

Il porta d’abord l’habit des frères convers puis, en 1794, commença le noviciat. Il fit la première profession l’année suivante.

Lors de l’irruption des soldats français au soir du 13 mai 1799, il fut mortellement blessé et put se cacher. Quand les soldats furent partis, il se releva et voulut gagner le village proche de Boville Ernica, dans l’idée d’y demander le Sacrement des Malades (qu’on appelait alors l’Extrême-Onction) et le Viatique.

Il n’en eut certainement pas la force ; tous ses Compagnons étaient morts ; il mourut à son tour le 16 mai 1799.

Zosimo Maria Brambat sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe avec ses Compagnons le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:28

Albertin-Marie Maisonade

?-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Albertin-Marie Maisonade naquit à Bordeaux.

En 1792, il entra à l’abbaye de Casamari et reçut l’habit en novembre ; l’année suivante, il émit la profession.

On remarqua chez ce jeune clerc sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement.

Lors de l’irruption des soldats français au soir du 13 mai 1799, il était en adoration dans la chapelle de l’infirmerie, où il reçut deux coups de pistolet.

Albertin-Marie Maisonade sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:27

Jan Chrysostom Zavřel

1725-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Jan Chrysostom Zavřel naquit en 1725 à Chodov (Prague, auj. République Tchèque).

D’abord dominicain dans son pays, en 1776 il entra à l’abbaye de Casamari, où il fit la profession religieuse en 1777, avec le nom religieux de Domenico Maria.

Il fut ordonné prêtre. On remarqua sa vie de prière et sa sagesse. Il était le maître des novices.

Lors du brutal assaut des soldats français en déroute, le 13 mai 1799,  il recueillit les saintes Hosties du tabernacle de l’église et de la chapelle de l’infirmerie, où il resta en adoration avec deux frères. Des soldats les surprirent là, et les frappèrent sans pitié. Le père Domenico reçut plusieurs coups d’épée sur la tête et sur le corps et tomba en murmurant Jésus Maria.

Domenico Maria Zavřel sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:26

Ignace Cardon

1759-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Ignace Alexandre Joseph Cardon naquit le 13 mars 1759 à Cambrai (Nord).

Entré chez les Bénédictins à Meaux, il fit la profession en 1782 et prit le nom de Siméon, sous lequel il est mieux connu.

Ayant publiquement refusé d’adhérer à la Constitution Civile du Clergé, il quitta la France en 1795 pour se réfugier à Casamari.

En 1798, il en deviendra le prieur.

On a retenu de lui sa sainteté de vie et sa charité à l’égard des malades.

Lors de l’irruption des soldats français en déroute, le 13 mai 1799, il commença par les accueillir en leur offrant à manger et à boire puis, devant leur furie, alla se cacher dans le jardin ; retournant en lui-même, il vint dans sa cellule, où les soldats le frappèrent à coups de sabre sur la tête, le bras et la cuisse, et le transpercèrent de deux coups de baïonette.

Blessé mortellement, il expira le lendemain.

Siméon Cardon sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe, avec ses Compagnons, le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:02

Mamerto Esquiú

1826-1883

 

Mamerto Esquiú naquit le 11 mai 1826 à San José de Piedra Blanca (Argentine), de Santiago et María de las Nieves Medina. Santiago était un soldat catalan, envoyé pour combattre dans le Haut Pérou, où il fut fait prisonnier ; María donna à son fils le nom de Mamerto de l’Ascension, car ce 11 mai on fêtait s.Mamert et l’Ascension.

Il n’avait que cinq ans, qu’il portait déjà l’habit franciscain, que lui coupa sa mère.

En 1841 il entra au noviciat des Frères Mineurs Conventuels dans la province d’Asunción et, en 1842, émit la profession religieuse.

En 1848, il reçut le sacerdoce.

A partir de 1850, il enseigna au séminaire et fut directeur spirituel.

Son intégrité lui valut d’être député et membre du conseil du gouvernement de Catamarca, de 1855 à 1862. Il avait prononcé dans la cathédrale une solennelle allocution en faveur de la nouvelle constitution provinciale et, pour cela, fut surnommé l’orateur de la Constitution ; il fut vice-président de l’assemblée constituante.

En 1862, il passa à Tarija (Bolivie), où il se donna entièrement à l’apostolat, à l’évangélisation des tribus, la confession des malades ; deux ans plus tard, il reçut la charge d’enseigner au séminaire de Sucre. Il assuma la fondation de la revue El Cruzado (Le Croisé) et d’autres publications religieuses.

Dans ces pages, il prit la défense du pape Pie IX avec une telle ardeur, qu’il reçut un chaleureux remerciement personnel du Pape.

En 1872, il fut désigné pour être archevêque de Buenos Aires, ce qu’il refusa. Au contraire il voyagea en Equateur, au Pérou, en Bolivie, prêchant partout où il passait.

En 1876, il put accomplir son grand désir : aller en Terre Sainte, à Jérusalem. Le voyage, assez mouvementé, dura presque cinq mois, avec des haltes à Gênes, Rome, Naples, Alexandrie d’Egypte.

Fin 1877, le Général de l’Ordre franciscain le rappela à Rome pour lui confier la mission de rétablir dans l’Ordre l’idéal de s.François d’Assise. Mamerto rencontra alors le pape Léon XIII et revint en Argentine.

On le pria encore une fois d’apporter ses lumières pour la rédaction d’une nouvelle constitution.

En 1880, malgré ses réticences, il reçut l’ordination épiscopale pour le diocèse de Córdoba (Argentine), où il se dépensa sans compter pour le salut de toutes les âmes de son troupeau.

Ce saint évêque franciscain mourut brusquement dans la diligence qui le reconduisait, le 10 janvier 1883, à Posta del Suncho (Argentine).

On craignit que le Prélat eût été empoisonné : une autopsie révéla que son cœur était absolument intact.

Mamerto Esquiú sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 10 janvier.

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 20:10

Mikel Beltoja

1935-1974

 

Mikel Beltoja naquit le 9 mai (ou le 17 avril ?) 1935 à Beltoj (Shkodër, Albanie).

Après le lycée, il fréquenta l’université de Tirana et ressentit la vocation sacerdotale. mais les séminaires étaient fermés et interdits depuis l’instauration du régime communiste, et Mikel étudia auprès d’un prêtre, Ernesto Coba, administrateur apostolique du diocèse de Shkodër.

En 1961, il fut ordonné prêtre. Il faut remarquer ici que, malgré la persécution officielle du gouvernement communiste, celui-ci cherchait à amadouer le clergé en leur proposant de créer une Eglise nationale, séparée de l’Eglise de Rome. Mikel put ainsi être ordonné, mais l’ensemble du clergé refusa le schisme avec Rome.

En 1964, il fut envoyé à Barbullush pour y exercer quelque activité sacerdotale, mais le ministère sacré ayant été déclaré hors la loi, Mikel retourna dans sa famille et créa une coopérative agricole ; c’était une façon de couvrir son apostolat ; dans la clandestinité, Mikel pouvait ainsi célébrer la Messe, administrer les Sacrements, mais c’était aussi très risqué.

En avril 1973, il fut arrêté par la police secrète. Emprisonné, torturé pendant six mois, il fut condamné à mort le 4 septembre suivant.

Durant ce simulacre de procès, il défendit haut et fort la foi catholique, se montrant bien déterminé à ne jamais abandonner le ministère sacerdotal.

Le 10 février 1974 , il fut exécuté dans la prison de Tirana.

Mikel Beltoja fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 10 février.

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 19:54

Marin Shkurti

1933-1969

 

Marin Shkurti naquit le 1er octobre 1933 à Samrish (Dajç-Bregu i Bunës, Shkodër, Albanie).

Après l’école primaire de Dajç, il prit des leçons auprès de prêtres : son curé Kolec Prennushi, Dedë Malaj (v. 12 mai), Pjetër Gruda, car il n’y avait évidemment pas de séminaires dans ce pays terrorisé par la dictarure communiste depuis 1944.

De Kolec Prennushi, Marin raconta à Dedë Malaj : L’abbé Kolec, avant de mourir, m’a dit : Marin, les villages sont sans prêtres. Dedë Malaj lui demanda : Mais si toi, tu es arrêté et torturé ? Marin répondit qu’il n’avait pas peur, et ajouta : La force de Christ est plus grande que celle du Diable. Il fut plus tard rapporté que Dedë Malaj avait vraiment inculqué sa propre force d’âme à Marin.

En 1961, Marin put tout de même être ordonné prêtre dans la cathédrale de Shkodër et célébrer sa Première Messe le 8 décembre dans la même cathédrale.

Dans les années soixante en effet, le gouvernement communiste albanais chercha à gagner à sa cause le clergé, en lui proposant de se séparer de Rome et de créer une église nationale. Cette proposition pouvait donner un semblant de liberté au clergé, tout en le muselant ; le clergé put profiter de cette «liberté», mais ne céda jamais quant à l’attachement fidèle à Rome.

Marin accomplit tout ce qui lui fut possible comme apostolat, dans ces difficiles circonstances, célébrant la Messe et administrant les Sacrements en cachette.

La famille se trouvant alors en danger, Marin et ses proches cherchèrent à se réfugier en Yougoslavie, mais ils furent dénoncés et arrêtés, le 14 novembre 1968. Trois jours plus tard, on les livrait aux autorités de l’Albanie.

Arrêtés, malmenés et torturés, ils furent condamnés à de dures peines de prison et de travaux forcés. Marin Shkurti fut condamné à mort comme ennemi du peuple et pour trahison envers la Patrie. Après l’annonce de la sentence, il proclama : Je suis condamné comme prêtre et je suis heureux de mourir pour ma foi en Christ… Je n’ai aucune angoisse… Vous croyez, vous, qu’avec cette «révolution» vous pouvez vaincre notre foi catholique, mais n’oubliez pas que l’Eglise puise de nouvelles forces dans le sang que nous versons. L’Eglise que vous détruisez maintenant, reprendra vie.

Et devant le peloton d’exécution : Vous me fusillez uniquement parce que je suis prêtre. Je suis innocent. Vive la foi en Christ. Vive l’Albanie.

Il fut abattu le 1er avril 1969 à Shkodër.

Marin Shkurti fut béatifié en 2016  et sera inscrit au Martyrologe le 1er avril.

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 19:39

Ndoc Suma

1887-1958

 

Ndoc Suma naquit le 31 juillet 1887 à Nënshat (Lezhë, Albanie).

Il étudia au collège Canisianum des Jésuites à Innsbruck (Autriche) et fut ordonné prêtre en 1911.

Sous le régime communiste, il fut arrêté le 8 décembre 1946, mis en prison sous l’accusation calomnieuse d’avoir hébergé des criminels, c’est-à-dire évidemment des Chrétiens. Condamné à trente années de travaux forcés, il y perdit bientôt la santé.

Agé et malade, il devenait un «poids» pour l’administration, et fut remis en liberté, en 1954. Mais le père Ndoc ne se remit jamais ; il s’éteignit à Shkodër le 22 avril 1958 (on trouve aussi la date 1962).

Reconnu martyr, Ndoc Suma fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 22 avril.

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