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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

 

Gamaliel et Abibon

1er siècle

 

 

Au temps du Christ, les docteurs juifs s’opposaient dans l’interprétation de la Loi mosaïque ; alors que l’école de Shammaï représentait les tendances plus strictes, celle de Hillel était plus libérale. Son chef était alors Gamaliel (ce qui signifie Dieu récompense) qui, dans son enseignement s’efforçait de modérer les abus de la loi du divorce, encourageait les Juifs à entretenir de bons rapports avec les étrangers et même s’intéressait aux lettres grecques.

Tous ceux qui l’écoutaient n’appliquaient pas forcément ses directives, ainsi un certain Saul, qui brûlait de zèle pour les observances judaïques et ne respirait toujours que menaces et carnage à l’égard des disciples du Seigneur (Ac 9:1).

Les Juifs devaient bien le constater : la mort de Jésus n’avait pas mis fin à la propagande des disciples de Jésus. Même arrêtés, ils furent délivrés par l’ange de Dieu (Ac 5:17-21). Situation embarrassante !

C’est dans ce contexte que Gamaliel intervint avec son autorité : Si cette entreprise est des hommes, elle se dissipera ; si elle est de Dieu, vous ne pourrez la détruire (Ac 5:38-39).

On adopta son avis, continue saint Luc, l’auteur des Actes des Apôtres (Ac 5:39b).

Mais, s’ils l’adoptèrent, ils firent tout de même battre de verges les apôtres, leur interdirent de parler de Jésus, avant de les relâcher. Ils n’étaient pas vraiment convaincus.

Ensuite, Gamaliel n’est plus nommé dans l’Ecriture. Il a pu mourir avant le siège de Jérusalem (70).

Le Talmud juif prétend qu’il était resté juif, évidemment. La Tradition chrétienne, elle, affirma qu’il s’était converti, et l’on a longtemps reçu cette vérité.

Gamaliel aurait ainsi déposé dans sa propriété de Caphargamala le corps de saint Etienne, protomartyr, ainsi que celui de Nicodème, lui aussi persécuté par les Juifs.

A son tour, Gamaliel aurait été enseveli là, ainsi que son deuxième fils, Abibon (Habib), converti lui aussi.

Le prêtre Lucien découvrit en 415 les reliques de saint Etienne avec celles de Nicodème, Gamaliel et Abibon, sur des visions qu’il révéla alors.

Tous ces faits ne nous sont pas attestés par d’autres documents historiques «scientifiques», et c’est pourquoi le Martyrologe n’a pas gardé la mention de Gamaliel et Abibon, qui étaient autrefois commémorés le 3 août.

Nicodème, en revanche, est maintenant commémoré en même temps que Joseph d’Arimathie au 31 août.

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

Ricardo Gil Barcelón

1873-1936

 

Ricardo vit le jour le 27 octobre 1873 à Manzanera di Teruel (Espagne), de Francisco et Francisca, des parents de noble origine, aisés, qui eurent dix enfants. D'eux, Ricardo put dire : Maman m'a appris à penser aux pauvres.

En 1885, il entra au Petit séminaire, mais son père l'orienta en 1889 vers l'Ecole Normale, pour lui faire obtenir le diplôme de maître d'école. Ricardo y rencontra l'obstination du directeur, franc-maçon, qui ne manquait pas une occasion de se moquer de lui et de la Religion, au point de l'exclure de l'Ecole peu avant le concours final.

En 1893, il fut engagé aux Philippines durant la guerre hispano-américaine. Il y eut un épisode de grand danger, où Ricardo se trouva seul devant l'ennemi. Mais une mystérieuse lumière le guida vers le quartier général espagnol. Ce n'était pas son heure.

Il profita de sa présence aux Philippines, pour suivre les cours de théologie à l'université dominicaine de Manille, qui s'achevèrent par son ordination sacerdotale en 1904.

Il fut nommé aumônier de la Délégation Apostolique puis, en 1905, revint en Espagne, où il demanda son admission au noviciat dominicain. 

Toujours insatisfait, il se retira chez les Tertiaires Capucins de Torrentes, puis essaya la vie érémitique. Cherchant toujours sa vraie destinée, il fit à pied le pèlerinage à Rome, où il arriva après trois mois, le 6 juillet 1909.

Il fut accueilli par un bon Chanoine du Latran, et rencontra, en 1910, un certain don Luigi Orione (voir au 12 mars), fondateur de la Petite Œuvre de la Divine Providence. Ce fut la lumière.

Don Ricardo resta quelques mois à Rome, puis fut envoyé à Tortona ; fin 1910, il fut envoyé à Messine, lors du tremblement de terre dévastateur. Après cela, il fut nommé recteur du sanctuaire de Notre Dame de la Chaîne à Cassano Jonio, jusqu'en 1923, sauf un bref séjour à Reggio Calabria en 1913.

Ensuite, il fut envoyé à Tortona comme professeur d'espagnol pour les jeunes missionnaires en partence pour l'Amérique latine.

De nouveau à Rome pendant trois ans, il fut envoyé encore à Cassano Jonio, où une terrible épreuve l'attendait : lui et un autre Religieux furent accusés du meurtre d'une petite fille. Il dut subir deux mois de prison, au terme desquels le jugement reconnut l'inexistence d'indices et la non-recevabilité des accusations ; mais l'épreuve laissa une profonde blessure dans le cœur du prêtre, qui dut se retirer et se reposer, à Villa Moffa di Bra (Cuneo). 

Après s'être remis dans le bain, à Tortona, il repartit en 1930 pour l'Espagne, dans le but d'y ouvrir une maison de la congrégation de don Orione.

Il vécut ainsi à Valencia à partir de 1931.

En 1936, il se trouvait avec un aspirant, Antonio Isidoro Arrué Peiró (voir par ailleurs).

Le 1er août, à dix heures du matin, on vint «fouiller pour trouver les bombes», en réalité pour les arrêter. Les voisins protestaient.

Antonio, qui se trouvait chez des voisins, fut invité par eux à s'enfuir, mais il courut plutôt voir ce qui arrivait au père Ricardo. On les emmena tous les deux dans un camion marqué FAI (Forces Anarchistes Internationales).

Il est impossible de savoir ce qu’on leur fit subir ce jour-là et le lendemain, interrogatoires, vexations, comme ce fut le cas si fréquemment alors. 

Ensuite, on sut seulement qu'ils rejoignirent la plage de Valencia, El Saler, où les miliciens demandèrent au père Ricardo de crier Vive la FAI, à quoi il répliqua de tout son cœur : Vive le Christ Roi !

Il reçut une balle dans la nuque ; Antonio se précipita pour le soutenir dans sa chute, et reçut à son tour de violents coups de crosse de fusil, qui lui enfoncèrent le crâne.

Le père Ricardo mourut ainsi en martyr avec son cher Antonio, le 3 août 1936.

Tous deux furent béatifiés en 2013.

 
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

Salvador Ferrandis Seguí

1880-1936

 

Né à L’Orxa (Alicante, Espagne) le 25 mai 1880, Salvador reçut de ses parents chrétiens une solide formation.

Il entra au séminaire. Il y montra de telles qualités tant pour sa piété que pour son intelligence, qu’il mérita une bourse spéciale pour continuer ses études. Après le séminaire, il fut ordonné prêtre en 1904.

Il exerça le saint ministère à Villalonga, à la propriété de la Comtesse y Pedreguer, où il restaura la chapelle avec ses propres deniers et fut curé à Pedreguer. 

Il prit grand soin des pauvres et des malades, qu’il visitait comme s’ils étaient autant de christs. Il faisait tout cela sans se faire remarquer, sans rien dire, sans attendre des compliments ou des remerciements : il déposait de la nourriture ou des vêtements délicatement, évitant surtout de blesser les personnes. 

Il avait une grande piété : il priait beaucoup et enseignait aux enfants et aux jeunes comment prier. Il avait une grande dévotion pour le Saint Sacrement.

Au moment de la persécution, il fut fait prisonnier par les miliciens, et détenu dans la prison où il rencontra d’autres paroissiens. Il était si aimé que même le comité révolutionnaire, qui était venu l’arrêter, lui promit qu’il ne lui arriverait rien. Ce sont d’autres miliciens qui, ensuite, voulurent le mettre à mort. Le vicaire de la paroisse leur dit : Monsieur le Curé, on ne le met pas à mort, parce que avec lui, vous fusillez le père des pauvres et des malades.

Mais le bon curé répliqua : Lequel de vous doit me mettre à mort ? Allez, tue-moi, je te pardonne. Je meurs pour Dieu et pour mes fidèles. Vous croyez qu’en m’enlevant la vie vous abattez la religion : en fait, chaque goutte de sang est une semence qui la rendra encore plus féconde. Vive le Christ Roi !

Il fut fusillé au matin du 3 août 1936, à Vergel (Alicante).

Salvador Ferrandis Seguí a été béatifié en 2001.

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Leoncio Pérez Nebreda

1895-1936

 

Leoncio vit le jour le 18 mars 1895 à Villarmentero (Burgos, Espagne), fils unique de José et Engracia, de fidèles chrétiens qui priaient chaque jour le chapelet. 

Le papa, travailleur infatigable, orienta son fils vers les études et fut très content de le voir appelé dans les Ordres. La maman, malgré beaucoup d’ennuis de santé, ne se plaignait jamais. Elle fit une mort édifiante.

Ce fut donc un foyer très chrétien, où le garçon allait pleinement s’épanouir.

Il fut baptisé le lendemain de sa naissance, 19 mars, où l’on fêtait alors un saint Leoncio, évêque et martyr, dont il reçut le nom. Il fut confirmé deux ans après.

Leoncio eut cependant à la naissance une malformation à la jambe droite, qui le laissa boîteux toute sa vie. 

Il fut très brillant dès l’école primaire, et reçut un solennel diplôme en 1905 pour ses notes excellentes «en doctrine chrétienne, arithmétique, géographie et autres disciplines». Il avait une mémoire prodigieuse.

Il poursuivit ses études, non moins brillantes, à Tardajos, puis à la Casa de Arcos de la Llana. A seize ans, il entra chez les pères Vincentiens (de la congrégation de la Mission, fondée par saint Vincent de Paul, voir au 27 septembre), à Madrid.

En 1914, il fit la profession solennelle.

Il fut ordonné prêtre en 1922 et envoyé au collège de Teruel, pendant quatorze ans, au terme desquels il fut envoyé à Alcorisa (1935).

Lorsque la maison dut être évacuée en juillet 1936, il se réfugia le 28 juillet à la Masía de las Palomas ; le 29 il revint célébrer la messe au collège d’Alcorisa avec des Confrères.

Des miliciens arrivèrent en trombe, obligeant de nouveau les Religieux à fuir.

Le soir, Leoncio était à la Masía de Ariño (Las Lomas) ; le 30 à deux heures du matin, à la Masía de los Failes ; le 31 à la Masía de la Mascarada ; le dimanche 2 août, près de Obón.

N’en pouvant plus de marcher, avec sa pauvre jambe, il assista à la première messe matinale de la paroisse, demanda à se confesser au curé, et rejoignit Oliete. Exténué, assoiffé, il demanda à boire ; c’est la personne qui parla avec lui qui put témoigner un peu de la suite des événements.

Peu après, un habitant (marxiste) s’approcha, le reconnut comme prêtre et le trahit : feignant de le conduire en sûreté, il l’emmena dans un lieu écarté, l’assomma en le frappant à la tête et à la nuque, puis en le lapidant avec des pierres de l’endroit.

Don Leoncio fut ainsi martyrisé vers midi, à Las Planas de Oliete (Teruel) le 2 août 1936 

Le lendemain, l’assassin se vantait d’avoir vu tomber un gros oiseau ; plus tard, il disparut totalement du territoire.

Leoncio fut béatifié en 2013.

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Miguel Amaro Rodríguez

1883-1936

 

Miguel vint au monde le 8 mai 1883 à El Romeral (Tolède, Espagne), le jour où l’on fêtait l’apparition de l’Archange saint Michel au Monte Gargano.

Il entra dans la Fraternité des Prêtres Ouvriers Diocésains du Sacré-Cœur de Jésus et fut ordonné prêtre.

En 1936, il était recteur du séminaire de León.

Il reçut la palme du martyre à Tolède le 2 août 1936 et fut béatifié en 2013.

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Juan Díaz Nosti

1880-1936

 

Juan vit le jour le 17 février 1880 à Oviedo (Asturies, Espagne).

Une fois que ses parents vinrent s’intaller à Barcelone, il connut les Clarétains et allait devenir le premier asturien de cette congrégation.

Entré au collège des Clarétains à Barbastro, il fit le noviciat à Cervera et Alagón. 

Il enseigna la morale à Alagón et Aranda de Duero, puis fut supérieur à Calatayud.

En 1936, il était professeur de morale à Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Le père Juan souffrit le martyre le 2 août 1936.

Il a été béatifié en 1992.

 
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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Giustino Maria Russolillo

1891-1955

 

Giustino naquit le 18 janvier 1891 à Pianura (Naples, Italie), d’un père maçon, Luigi, et de Giuseppina Simpatia.

Il fit des études à l’école tenue par ses tantes paternelles, puis au Petit séminaire de Pozzuoli, avant d’entrer au Grand séminaire de Naples.

Ordonné prêtre en 1913, il fonda la Société des Divines Vocations, dont le projet mûrissait déjà dans sa tête pendant le séminaire.

Plein de zèle pour la catéchèse auprès des enfants, il essaya de réunir quelques jeunes dans une sorte de vie commune, mais l’évêque ne lui permit pas de continuer.

Vint la Première guerre mondiale, durant laquelle il servit dans les services infirmiers.

De retour à Pianura, en 1919, il put faire reconnaître la Pieuse Union des Divines Vocations, qui accueillait les jeunes filles, sous la direction de Rachela Marrone.

En 1920, l’évêque permit la reprise de la vie commune des jeunes garçons, dans le presbytère du père Russolillo, devenu curé de San Giorgio.

Les deux branches de l’Institut prirent vite de l’essor. L’évêque signa le décret d’érection canonique en 1927.

Bientôt furent ouvertes d’autres maisons de Vocationistes, y compris jusqu’en Océanie.

Des suspicions provoquèrent deux visites canoniques en 1941 et en 1945, qui aboutirent enfin à l’approbation pontificale en 1948.

Le «mot d’ordre» de don Giustino était : Fais-toi saint ! Il voulait dire par là que la sainteté concerne tous les chrétiens, quels qu’ils soient, et non seulement quelques catégories de privilégiés.

Il mourut en odeur de sainteté le 2 août 1955, toujours à Pianura.

Giustino Maria Russolillo a été béatifié en 2011 et canonisé en 2022.

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Francisco Tomás Serer

1911-1936

 

Francisco vint au monde le 11 octobre 1911 à Alcalalí (Alicante, Espagne).

Après l’école communale, il entra au séminaire des Tertiaires Capucins Amigoniens de Godella, puis passa au noviciat.

En 1928 il émit les premiers vœux, et en 1933 les perpétuels. En 1934, il fut ordonné prêtre.

Sa courte vie sacerdotale sera consacrée au service de la jeunesse en difficulté.

En 1935, il fit un voyage d’études en France et en Belgique, pour consolider les bases pédagogiques de son travail, puis il commença les études de médecine à Madrid.

Lors des événements de 1936, il se réfugia chez un ami ; le soir du 2 août, il attendait la venue de son Supérieur et, ne le voyant pas arriver, se risqua à sortir dans la rue. Le Supérieur resta invisible.

Mais au matin du 3 août, on retrouva le cadavre du père Francisco sous les murs d’un établissement de Madrid.

Du père Francisco, on disait qu’il était bien tenu, fin, doux et très courtois. Prudent, il parlait peu, mais à bon escient. Les Supérieurs mettaient beaucoup d’espérance en ce jeune prêtre.

On retient comme date de son martyre le 2 août 1936.

Le père Francisco fut béatifié en 2001.

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Francisco Calvo Burillo

1881-1936

 

Francisco était la bonté même.

Il était né le 21 novembre 1881 à Híjar (Teruel, Espagne).

Entré à quinze ans au couvent de la Coruña (San José de Padrón) dans l’Ordre dominicain,  il y fit les études de philosophie, qu’il continua à Corias (Asturies).

Ordonné prêtre en 1905, il compléta sa licence de philosophie à Barcelone.

Il fut envoyé enseigner à Oviedo : c’était un excellent professeur et écrivain.

A partir de 1912, il fut un des plus enthousiastes à restaurer la Province dominicaine d’Aragón.

Il profitait d’habitude de l’été pour soulager un peu sa mauvaise santé, en allant se reposer chez sa mère.

Lors de la révolution en juillet 1936, il fut arrêté au soir du 1er août et détenu sans pitié. En quittant sa mère, il lui dit : Ton fils à l’agonie. De la prison, il lui écrivit encore : Ma très chère Maman, adieu, prie pour moi ! Nous nous reverrons au ciel. Pardonne-moi ! Tout ce que j’ai, appartient à l’Ordre {dominicain}. Donne mon repas aux pauvres. Ton fils en agonie qui t’embrasse. Frère Quico.

Il signait Quico. On l’appelait amicalement aussi Paco.

Son agonie dura douze heures.

Etant malade, il pouvait difficilement se déplacer : les miliciens le bousculèrent à coups de pieds et de crosses de fusils, au milieu des insultes, des injures, des blasphèmes, tandis que le Religieux priait à haute voix le chapelet.

Parvenu au lieu du martyre, le père demanda de pouvoir achever le chapelet, affirmant qu’il pardonnait et donnait sa bénédiction à tous, et voulant mourir debout en face de ses bourreaux. Curieusement, on le lui accorda.

Ayant achevé sa prière, il se mit le chapelet entre les dents, ouvrit les bras en croix, et dit : Maintenant, vous pouvez tirer. Une violente décharge l’abattit.

C’était le 1er (ou plutôt le 2) août 1936. Certaines sources indiquent le 21 août, mais le Martyrologe retient, ainsi qu’une source dominicaine, le 2 août.

Il a été béatifié en 2001.

 

 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Antonio Mohedano Larriva

1894-1936

 

Antonio Mohedano Larriva (ou de la Riva) vint au jour le 14 septembre 1894 à Cordoue, un des six enfants d’une famille aisée.

Après ses études à l’école statale, il entra au collège salésien de Cordoue (1904), et demanda son admission dans la congrégation.

Il commença à Écija comme aspirant (1909), fut novice à San José del Valle et fit la profession en 1914 ; après la philosophie, il fit le triennat pédagogique à Séville (1916-1919), où son travail excessif le rendit malade. 

Après une période de repos, il passa à Ronda (Málaga) pour la théologie, et fut ordonné prêtre en 1925.

Il resta là jusqu’en 1933 comme catéchiste irremplaçable, et comme directeur jusqu’en 1936.

Avant que les membres de sa communauté fussent arrêtés et conduits au martyre, il s’ingénia à les mettre en sûreté, parfois au risque de sa vie. Quand il devint impossible d’échapper aux continuelles poursuites, il fut le dernier de sa communauté à mourir pour le Christ, le 2 août 1936.

Don Antonio fut béatifié en 2007.

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