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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Pau Noguera Trías

1916-1936

 

Pau (Paul) était né à Sóller (Majorque) le 24 novembre 1916, aîné des sept enfants de Damiá et Francesca. Il fut baptisé le lendemain, confirmé l’année suivante.

Tous les jeux de Pau étaient liés au culte ; il fut enfant de chœur pendant quelques années. Désireux de se consacrer, il n’était cependant pas fait pour des études approfondies : il décida d’être Frère coadjuteur, dans la Congrégation des Missionnaires des Sacrés-Cœurs.

Il y fut admis en 1931, au couvent de Sóller, comme interne, aidant à droite et à gauche et conquérant l’estime unanime.

Il fut admis sans difficulté au noviciat, au couvent de Randa et fit la profession en 1934.

Il fut alors destiné au sanctuaire marial du Coll, une des premières communautés de Barcelone qui allait payer si cher lors de la révolution de 1936, où il arriva le 3 mai 1934.

C’était un frère plein de simplicité, lumineux, sans ambition.

Pau fut prit et conduit dans la Tour Blanche, où se trouvait le comité des miliciens. Il fut emmené avec Prudéncia Canyelles et quatre autres Religieuses sur la route du Tibidabo ;  au fameux virage appelé Rabassada, il fut abattu avec elles. 

C’était au soir du 23 juillet 1936, après plusieurs heures de tortures ; Pau avait les mains attachées derrière le dos, il tenait les yeux baissés, sans proférer une seule parole.

Il fut béatifié en 2007.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Francesc Mayol Oliver

1871-1936

 

Francesc était né à Vilafranca de Bonany (San Joan, Majorque, Baléares) le 31 mai 1871. 

Il y avait cinq enfants dans la famille, dont trois seulement vécurent. Francesc fut baptisé le jour-même de sa naissance.

On ne l’avait jamais entendu parler de sa vocation, mais, après avoir participé à une Mission prêchée par le Fondateur des Missionnaires des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (Joaquim Rosselló), il entra quelques jours après dans cette Congrégation, au sanctuaire de Lluc, et fit la profession en 1896, comme Frère coadjuteur. 

Comme c’est le cas des Frères, on lui confia diverses charges : infirmier, cuisinier, jardinier… Il faisait tout cela avec grande disponibilité, avec ses façons un peu rustiques. Quand il avait un peu de répit, il lisait la vie des Saints.

Il vivait au sanctuaire marial du Coll depuis 1933 où, malgré quelques ennuis de santé, il maintint ses activités, grâce auxquelles les supérieurs savaient que la communauté était bien tenue. Ce fut une des premières communautés de Barcelone qui paya si cher lors de la révolution de 1936. 

Les quatre Religieux qui y vivaient avaient fait leur noviciat à Sant Honorat. Quand ils décidèrent de quitter le sanctuaire du Coll, Mayol pensa que, vu son âge, rien ne pourrait lui arriver, et décida de rester sur place. 

A l’arrivée des révolutionnaires, il eut le réflexe de cacher la sainte Image de la Vierge et défendit le sanctuaire, éteignant le feu avec une branche. On le menaça de mort ; il finit par suivre le conseil des voisins en rejoignant les autres Religieux.

D’abord ils restèrent cachés dans une boutique toute proche du sanctuaire, le 20 juillet 1936, puis trouvèrent refuge chez une pieuse dame, Prudéncia Canyelles, propriétaire de la Tour Alzina, à Creueta del Coll (Barcelone), le 21.

Là arrivèrent les miliciens au soir du 23 juillet. Ils firent sortir les deeux prêtres un à un, et les fusillèrent au fur et à mesure qu’ils franchissaient le seuil de la maison. Ils abattirent le frère Francesc dans la cuisine, par une décharge dans l’estomac.

Ils furent tous martyrisés, y compris Prudéncia Canyelles, le 23 juillet 1936 et béatifiés en 2007.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Miquel Pons Ramis

1907-1936

 

Miquel était né à Llubí (Majorque, Baléares) le 8 juillet 1907, fut baptisé le même jour et confirmé en 1917. 

Les parents, d’origine très modeste, eurent six enfants. 

Miquel se consacra à Dieu chez les Missionnaires des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie et fit la profession en 1923. C’était un jeune homme droit, qui avait bon cœur. Il fut ordonné prêtre en 1931.

A Lluc, Miquel fut professeur pour les enfants et les adolescents. Ceux-ci témoignèrent à la fois de sa bonté, qui n’était pas permissivité, et de sa douce autorité pour maintenir l’ordre. 

Envoyé au sanctuaire marial du Coll, il s’occupait des travaux de la maison et de l’église.

En 1935, ayant prêché une mission à Majorque, il prit congé de sa chère maman, bien conscients tous les deux des événements qui allaient sévir dans le pays. 

La communauté fut une des premières de Barcelone qui paya si cher lors de la révolution de 1936. 

Les quatre Religieux qui y vivaient avaient fait leur noviciat à Sant Honorat. 

Miquel fut abattu avec son Confrère Simó par les révolutionnaires près de la Tour Alzina, à Creueta del Coll (Barcelone), le 23 juillet 1936.

Il fut béatifié en 2007.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Simó Reynés Solivellas

1901-1936

 

Simó (Simon) était né à Mancor de la Vall (Majorque, Baléares) le 23 janvier 1901. La famille habitait dans la montée vers le village, près du vénérable sanctuaire de Sainte-Lucie (Santuario de Lluc), qui existait déjà au 14e siècle.

Simó fut baptisé le lendemain de sa naissance, et confirmé en 1904.

Le papa, un simple cordonnier qui portait lui-même le nom de Simó, offrit à Dieu ses deux premiers enfants, Francesc et Simó ; tous deux étaient doués pour la musique, outre qu’ils étaient fort pieux. 

Tous deux aussi se consacrèrent à Dieu chez les Missionnaires des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie.

Francesc était plus débrouillard, plus vif que Simó, de sorte qu’il prit en quelque sorte sous sa protection son jeune frère. 

Simó fit la profession en 1918, en même temps que son grand frère. C’était un jeune homme de caractère très doux, et de santé fragile. Il fut ordonné prêtre en 1926.

On le nomma maître des novices de Sant Honorat, et responsable d’un groupe de jeunes au sanctuaire de Lluc, confesseur de la communauté. Musicien, il fut maître de chapelle. 

Les deux frères faisaient partie de la même communauté, au sanctuaire marial du Coll, une des premières communautés de Barcelone qui paya si cher lors de la révolution de 1936. Francesc avait sollicité la nomination de son jeune frère dans le même sanctuaire, pour l’avoir près de lui, connaissant sa fragilité.

Les quatre Religieux qui y vivaient avaient fait leur noviciat à Sant Honorat. Francesc réussit à s’échapper, laissant à son jeune frère la primeur du martyre.

Simó fut en effet abattu avec son Confrère Miquel Pons par les révolutionnaires près de la Tour Alzina, à Creueta del Coll (Barcelone). Quand il tomba, les assassins s’acharnèrent particulièrement à lui défigurer complètement le visage. 

C’était le 23 juillet 1936.

Il fut béatifié en 2007.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Javier Bordas Piferrer

1914-1936

 

Javier (Xavier) était né à San Pol de Mar (Barcelone) le 4 (ou le 24) septembre 1914.

Elève chez les Salésiens de Mataró, il fit la profession à Gerona en 1932, avant de partir étudier la philosophie à l’Université Grégorienne de Rome.

Revenu le 17 juillet pour les vacances, surpris par les événements à Sarria (Barcelone), il tenta de rejoindre une propriété de ses parents, mais il fut reconnu et dénoncé aux miliciens qui, lui ayant trouvé le passeport où était mentionné son état religieux, l’assassinèrent sur place, le 23 juillet 1936.

Le Martyrologe le mentionne cependant au 24 juillet.

Il fut béatifié en 2001.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

José Sala Picó

1888-1936

 

Fils de Jacinto et Josefa, José (ou Josep) naquit le 24 juin 1888 à Pons (Lleida).

Un oncle à lui vivait en Andorre, et le reçut quelque temps. C’est lui qui, outre qu’il lui donna une excellente formation, lui paya aussi les études du séminaire.

Après les études de philosophie et de théologie au séminaire de Seo de Urgell, il fut ordonné prêtre en 1911.

Il eut diverses charges pastorales, avant d’entrer dans la Fraternité des Prêtres Ouvriers du Cœur de Jésus, en 1915, mû par un profond désir d’aider les jeunes séminaristes à devenir de bons prêtres.

A partir de là, il fut préfet et économe au séminaire de Segovia pendant quatre ans, puis préfet à celui de Tolède, avant d’être recteur du Petit séminaire.

C’est en 1926 que mourut son père, dont il se souvenait avec grande affection, et aux funérailles duquel il ne put assister, se trouvant alors à Tolède. 

On remarquait en Don Sala Pico sa charité quasi maternelle, particulièrement envers les jeunes séminaristes, surtout s’ils étaient malades. Il avait une bonté exquise, une humilité qui lui faisait toujours éviter les premières places. Dans les moments difficiles de 1936, il s’efforça de redonner courage tant aux séminaristes qu’aux professeurs, et montrait toute sa confiance dans le Sacré-Cœur de Jésus. S’il était parfois austère, il avait un grand cœur. Il était très obéissant et respectait le recteur du Grand séminaire comme son propre supérieur.

Le 21 juillet 1936, le gouverneur de Tolède fit rassembler jusqu’à deux mille personnes (combattants et leurs familles), avec des vivres pour tenir quelques jours, en cas d’attaque de l’armée de Madrid.

Au soir du 22 juillet, commencèrent les exécutions des prêtres, qui durèrent un mois environ. 

Don José, avec quelques autres prêtres, demeurèrent dans le séminaire le 22 jusqu’à neuf heures du soir ; voyant l’heure du sacrifice se présenter à eux, ils consommèrent les Saintes Hosties, puis décidèrent de quitter le séminaire, espérant ainsi que les miliciens, le trouvant vide, ne l’auraient pas saccagé.

Un des prêtres put rejoindre Madrid. Don Pedro et don José trouvèrent refuge chez un ami, mais un voisin anticlérical s’opposa à leur entrée dans l’immeuble. Ils allèrent chez Don Cepeda, un autre prêtre qui vivait chez sa sœur.

Au matin, arrivèrent les miliciens pour arrêter don Cepeda, mais arrêtèrent aussi les deux autres, en voyant qu’ils étaient prêtres.

Ils sortirent, les mains en l’air ; dans une petite ruelle, les miliciens pensèrent qu’ils pourraient les fusiller là, mais un voisin leur demanda de ne pas laisser de cadavres devant sa porte ; ils continuèrent vers une ancienne fabrique de farine convertie en prison, mais elle était pleine ; à ce moment passa une voiture qui transportait un médecin (chrétien) à la maternité. On les fit conduire à un autre carrefour, où ils leur tirèrent à bout portant. Il pouvait être neuf heures du matin.

Don Sala Pico reçut la palme du martyre avec Pedro Ruiz de los Paños, le 23 juillet 1936 ; tous deux furent béatifiés en 1995.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Pedro Ruiz de los Paños y Ángel

1881-1936

 

Né à Mora (Tolède, Espagne) le 18 septembre 1881, Pedro avait quatre frères et sœur, enfants de Francisco Ruiz et Braulia Ángel. 

Entré au séminaire de Tolède en 1894, il reçut l’ordination sacerdotale en 1905.

A partir de 1904, il appartint à la Fraternité des Prêtres Ouvriers Diocésains, dont il devint lui-même directeur dès 1933.

Entre 1927 et 1933, il fut recteur du Collège Pontifical Espagnol à Rome.

Dans une entrevue avec le Pape, il exposa tous ses projets : il fallait fomenter des vocations, il fallait former les prêtres à semer la foi, à glorifier Dieu… Il mit vraiment toute sa personne et toute sa vie au service du Sacerdoce. 

Il voulait fonder un institut féminin de Disciples de Jésus, mais n’eut pas le temps de le porter à réalisation, car la guerre civile tronqua cette vie toute sacerdotale.

Il fut abattu en pleine rue à Tolède, le 23 juillet 1936, en même temps que le recteur du Petit séminaire, José Sala Pico.

Après sa mort, ses condisciples décidèrent de faire avancer son projet de fondation et, avec l’appui de l’archevêque de Valladolid, ouvrirent une maison, où les Disciples firent leurs premières professions en 1942.

Don Pedro a été béatifié en 1995, en même temps que huit autres prêtres du même Institut.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Pilar López de Maturana y Ortiz de Zárate

1884-1934

Le 25 juillet 1884 naquirent à Bilbao (Espagne) deux jumelles, Pilar et Leonor, qui restèrent toujours unies dans une grande amitié cordiale et spirituelle. Elles étaient les dernières des cinq enfants de Vicente Lopez et Juana Ortiz.

Adolescente, elle fut un peu prématurément courtisée par un jeune marin, ce qui détermina sa mère à la placer dans un collège de Religieuses mercédaires à Berriz.

La jeune fille mûrit et perçut en elle une forte vocation religieuse à la vie missionnaire.

En 1903, elle entra au noviciat de ces mêmes Religieuses, prenant le nom de Margarita María, tandis que sa sœur jumelle venait d’entrer chez les Carmélites à Vitoria (elle mourra en odeur de sainteté en Argentine).

Pilar-Margarita, de son côté, approfondissait sa vie mystique. En 1906, elle commença à travailler dans le collège, où elle devait rester plus de vingt années, montrant son profond esprit de prière et de charité, l’idéal mercédaire étant de se préoccuper du rachat des capifs, et conséquemment de la conversion de tous les pécheurs. 

La charité de Pilar embrassait le monde entier, d’abord dans la prière, puis en communiquant cet idéal aux élèves du collège, enfin à tout le monastère.

A partir de 1913, elle se mit de plus en plus en relation avec des missionnaires et, en 1920, fonda l’association Juventud Mercedaria Misionera de Berriz (Jeunesse Mercédaire Missionnaire de Berriz), où les jeunes filles, consacrées ou mariées, vivaient cet idéal de soutien des missionnaires par leur prière et leurs sacrifices.

Le mouvement fut contagieux : le monastère entier s’enflamma pour cet idéal et les Religieuses rejoignirent bientôt la Chine, l’Océanie, le Japon.

Son activité fut frappée d’une douloureuse épreuve, due à un ulcère duodénal qui la fit souffrir dès 1922 jusqu’à la fin de ses jours. 

Elle-même fut nommée supérieure de son couvent espagnol en 1927, et en tant que telle voulut participer à la troisième expédition missionnaire pour se rendre compte par elle-même des exigences apostoliques des Religieuses.

Le travail apostolique fut entravé par la guerre civile, par des persécutions, par la Deuxième guerre mondiale, qui détruisit plusieurs fois les bâtiments.

En 1930, sur la pétition unanime à vote secret des quatre-vingt quatorze Religieuses, le couvent fut officiellement transformé en Institut missionnaire.

Aux trois vœux habituels de religion, la Mère Margarita ajouta celui de rester dans la mission même en cas de danger de mort, si le bien des âmes le requiert.

L’ulcère, qui la frappait depuis douze ans, évolua en cancer. Elle acheva les dernières années de sa vie dans une intense activité contemplative du Christ Rédempteur, au monastère de Berriz (ou dans l’hôpital proche). 

Elle s’éteignit le 23 juillet 1934, deux jours avant son cinquantième anniversaire.

Elle a été béatifiée en 2006.

 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Robert Bickerdike

?-1586

 

Ce laïc anglais était né à Low Hall (Knaresborough, Yorkshire) à une date non connue.

Il vivait à York et, d’après le Martyrologe romain, s’était réconcilié avec l’Eglise catholique.

Il fut arrêté une première fois en 1582 pour avoir donné au martyr John Boste (v. 24 juillet), un verre de bière. Ensuite, à son procès, il fut accusé d’avoir proféré des propos de trahison. Acquitté, il fut rappelé par le juge à Castle pour un nouveau procès.

Cette fois-ci, il fut condamné. Un de ses «forfaits» était que, au moment où l’on conduisait Francis Ingleby pour être exécuté (v. 3 juin), il avait protesté contre une femme qui accusait le condamné de voleur. C’est ce «délit» qui semble avoir été la cause de sa condamnation.

L’exécution eut lieu à York, par pendaison, éviscération et décapitation.

On ne connaît pas non plus au juste le jour de son martyre ; certains le mettent probablement au 23 juillet, d’autres au 5 août, ou peut-être aussi au 8 octobre. Au Martyrologe, il est mentionné avec John Fingley, le 8 août.

Robert a été béatifié en 1987.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

 

Apollinaire de Ravenne

IIe siècle ?

 

Saint Apollinaire serait venu d’Antioche de Syrie avec saint Pierre, et le Prince des Apôtres l’aurait fait évêque de Ravenne. Mais les historiens n’y croient pas.

Apollinaire aurait fait tant de conversions qu’on l’exila en Grèce septentrionale, où il opéra aussi des miracles en Mésie et en Thrace : il rendait muet l’oracle de Sérapis ! Renvoyé à Ravenne, il combattit le paganisme, et fut arrêté, subit maintes tortures avant d’être abandonné mourant dans un village de lépreux.

L’autre illustre évêque de Ravenne, s.Pierre Chrysologue, qui mourut au Ve siècle, reconnaît en Apollinaire le premier évêque de Ravenne et un martyr non pas de ses supplices, mais de ses durs travaux au service de la Vérité.

Reste que saint Apollinaire est vénéré comme martyr dès le VIe siècle.

On a expliqué la grande diffusion de son culte par la rivalité entre Ravenne et Rome. Mais ce grand Saint n’est-il pas pour quelque chose aussi dans la gloire de Ravenne ?

A la suite de saint Apollinaire, plusieurs évêques de Ravenne furent désignés par la providentielle manifestation d’une colombe.

Pendant quelque temps, saint Apollinaire fut retiré du calendrier romain, mais il y a été réintroduit. Traditionnellement, saint Apollinaire est commémoré au Martyrologe le 23 juillet, où on lui donne le titre d’évêque et de glorieux martyr. Mais on ne le fête pas en ce jour, où l’on fête en priorité sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l’Europe. Les jours immédiatement précédents et suivants étant des jours de fête importants, on a établi la fête de saint Apollinaire au 20 juillet. 

Quoi qu’il en soit, on pourra fort heureusement invoquer saint Apollinaire, originaire d’Antioche de Syrie, pour que ce pays retrouve la paix.

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