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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 00:00

Marianna Fontanella

1661-1717

 

Marianna vit le jour le 7 janvier 1661 à Turin (Italie), neuvième des onze enfants de Giovanni Fontanella di Baldissero et de Maria Tana di Santena, une parente de la mère de saint Luigi Gonzaga (v. 21 juin).

Elle s’éprit littéralement de la sainteté de ce lointain parent et chercha bien vite à l’imiter. Elle lutta victorieusement contre l’esprit mondain de la famille et choisit son unique Epoux, le Crucifié.

Elle fut quelque temps éducatrice parmi les Moniales cisterciennes de Saluzzo.

Elle souffrit beaucoup de l’état de l’Europe, des conflits permanents… 

En 1675, mourut son père. Après avoir assisté à l’ostension du Saint-Suaire de Turin, elle désira ardemment entrer dans le couvent des Carmélites, récemment fondé à Turin. Malgré l’aversion de la famille, elle y entra en novembre 1676, et y prit le nom de Maria des Anges.

A Noël 1676, elle fit la profession. Elle se mit sans hésitation sur la route de la sainteté, de la ressemblance avec le Christ. Les Consœurs, puis la population de Turin recherchèrent sa prière, ses conseils. Son ascension spirituelle ne fut pas sans épreuves intérieures : ce fut plutôt une longue lutte contre l’esprit malin.

En 1694, elle fut élue prieure, à trente-trois ans, sur dispense romaine, et fut ensuite réélue trois fois. Elle sera ensuite maîtresse des novices, véritable mère pour les jeunes novices.

A ses prières, Dieu accorda la fin de la guerre entre Piémont et France ; Maria l’avait obtenue en priant saint Joseph. Elle obtint du roi la proclamation de Notre-Dame comme patronne de Turin.

En 1702, elle ouvrit à Moncalieri un nouveau Carmel, dédié à saint Joseph, car celui de Turin était plein. Mais elle ne put s’y transférer, sur l’intervention du roi auprès des Supérieurs carmélites, qui ne voulait pas la voir s’éloigner de Turin.

Quand Turin fut à nouveau assiégée par les Français, en 1706, elle supplia la Sainte Vierge de protéger la ville et, le 7 septembre, veille de la fête de la Nativité de Marie, les troupes françaises furent mises en fuite, comme la Religieuse l’avait annoncé. C’est à la suite de cette grâce que fut érigé le sanctuaire marial de Suberga.

Maria des Anges fut favorisée de dons extraordinaires mystiques, de grâces célestes, de faveurs spéciales de sainte Teresa d’Ávila.

Beaucoup, et jusqu’à la famille royale, vinrent la consulter et lui demander ses lumières, qu’elle recevait d’En-haut.

Elle s’éteignit à Turin le 16 décembre 1717.

Maria des Anges fut béatifiée en 1865.

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 00:00

Marcos García Rodríguez

1905-1936

 

Né le 14 septembre 1905 à Villaviciosa de San Miguel (León, Espagne).

Entré chez les moines Trappistes, il prit le nom de Amadeo et fut ordonné prêtre.

Il fut martyrisé à Santander (Cantabria) le 3 décembre 1936 et béatifié en 2015.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:25

Michał Tomaszek

1960-1991

 

Michał Tomaszek naquit le 23 septembre 1960 à Łękawicy (Żywiec, Pologne). 

Son père, Mieczysław, mourut en 1969, laissant une veuve avec quatre enfants, deux fils (jumeaux) et deux filles.

Michał fréquenta assidûment la paroisse, avec toute sa famille, et fut enfant de chœur.

Après avoir achevé le lycée à Łękawicy, il entra au petit séminaire de Legnica, tenu par des pères franciscains. Déjà là, il donnait beaucoup de temps à la prière méditative devant le Saint-Sacrement. Le soir, quand tout était silencieux, il restait encore longtemps à genoux, dans sa chambre, devant une petite statue qu’il avait apportée de chez lui, de Marie-Immaculée.

En 1980, il passa son baccalauréat et entra dans l’Ordre des Frères Mineurs ; sa demande était bien réfléchie : Depuis longtemps, je suis convaincu d’avoir reçu la vocation au sacerdoce et à l’Ordre franciscain. J’ai eu le temps, pendant les années du Petit séminaire, d’approfondir cet appel. Mon désir est maintenant de travailler dans les missions, pour servir Dieu et Marie Immaculée.

Michał reçut l’habit en la fête de saint Francesco d’Assise (v. 4 octobre) en 1980, et fit la première profession un an plus tard. 

Le noviciat se fit à Smardzewice, puis Michał passa les années de philosophie et de théologie au séminaire franciscain de Cracovie (1981-1987).

En 1985, il fit la profession solennelle. L’année 1986 était le sept-cent cinquantième anniversaire de l’arrivée des Franciscains à Wrocław, aussi choisirent-ils de conférer les Ordres à leurs candidats dans cette ville. Michał reçut donc le diaconat cette année-là et dans cette ville.

En 1987, il fut ordonné prêtre à Cracovie.

Il exerça le saint ministère d’abord dans la paroisse franciscaine de Piensk k Zgorzelec. Il était rempli de zèle pour tous les fidèles. Il eut un soin particulier pour les enfants handicapés. Son ardeur et sa disponibilité le firent appeler second saint François.

Quand il apprit que deux de ses Confrères allaient partir pour le Pérou, il demanda à son Supérieur à être envoyé avec eux ; l’un des deux était justement Zbigniew Strzałkowski, qui serait son compagnon de martyre.

En prenant congé des paroissiens de Piensk, Michał déclara franchement que, si c’était le cas, il n’hésiterait pas à donner sa vie pour Dieu.

Il apprit rapidement les notions nécessaires d’espagnol et partit en juillet 1989. Il se trouva ainsi engagé dans la paroisse de Pariacoto.

En peu de temps, il sut rassembler beaucoup de jeunes autour de lui, auxquels il enseignait la Vérité, qu’il faisait prier, et puis qu’il occupait dans des loisirs utiles, comme la musique et le chant.

Il savait que dans la zone, menaçait et agissait le groupe marxiste Sentier lumineux, qui s’en prenait directement à l’Eglise. Ce furent justement des émissaires de ce groupe qui l’assassinèrent, avec le père Strzałkowski, le 9 août 1991, dans sa quatrième année de sacerdoce. Il avait trente-et-un ans.

La date de béatification du père Michał a été fixée au 5 décembre 2015.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 07:41

Mercede Stefani

1891-1930

 

Elle  naquit le 22 août 1891 à Anfo (Brescia, Italie N), cinquième des douze enfants de Giovanni Stefani et Annunziata Massari, d’excellents parents catholiques qui la firent baptiser dès le lendemain avec les noms de Aurelia Jacoba Mercede.

La vivacité dont elle fit preuve dès l’enfance, la portait vers les autres pour, à sa façon, apostoliser ses camarades, visiter les malades, aider les vieillards, soulager les pauvres. A treize ans, elle dit à ses parents : Je me ferai missionnaire. Elle fut d’autant plus encouragée dans sa volonté, qu’elle eut l’occasion de rencontrer un bon missionnaire de passage à Anfo en 1905 ; mais elle était encore bien jeune !

Cependant, l’adolescente fut marquée par la mort imprévue de sa mère et dut assumer l’éducation de ses petits frères et sœurs. 

Le papa qui, par prudence, préférait garder sa fille à la maison pour lui laisser le temps de mûrir sa vocation, consentit finalement à la séparation, en 1911.

Mercede entra enfin à Turin chez les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame de la Consolation (fondées par le bienheureux Giuseppe Allamano, v. 16 février). Elle reçut l’habit en 1912 et prit le nom de Irene.

En 1914, elle fit la profession solennelle, et fut envoyée au Kenya, où l’œuvre de l’évangélisation était à peine à ses débuts. Elle n’avait appris qu’une expression en dialecte kikuyu : Tokumye Yesu Kristo ! (Loué soit Jésus-Christ !). Elle arriva à Mombasa en janvier 1915.

De 1914 à 1920, elle fut dans ce qu’on osait appeler par euphémisme les «hôpitaux militaires», en Tanzanie : Voi, Kilwa Kivinje, Dar-es-Salaam, où l’on entassait toutes les victimes indirectes de la Première Guerre Mondiale, quasi abandonnés à eux-mêmes. Heureusement elle disposait de matériel médical, aussi s’empressa-t-elle auprès de chaque malade, soignant, pansant, consolant, encourageant, et profitant de cette intimité d’abord pour apprendre les dialectes, ensuite pour parler du Sauveur Jésus. Elle réussit aussi à adoucir les «médecins» peu consciencieux, les surveillants trop cruels, les musulmans incroyants. 

Il y avait beaucoup d’enfants en danger de mort ; grâce à elle, plusieurs milliers reçurent la grâce du Baptême chrétien.

De 1920 à 1930, elle fut dans un autre secteur, à Gikondi  (Mukurweini, Nyeri, Kenya), où elle eut une activité orientée vers l’enseignement. Là, elle sillonna les pistes et les villages, exhortant les gens à apprendre à lire et à écrire, à envoyer les enfants à l’école, au catéchisme (qu’elle organisait elle-même), sans oublier les malades qu’elle trouvait, assistant les jeunes mamans qui accouchaient, recueillant les enfants abandonnés.

Quand les gens rejoignaient les centres habités comme Mombasa ou Nairobi, elle leur écrivait, ou servait d’intermédiaire entre les uns et les autres, maintenant ainsi les liens familiaux.

En même temps, elle enseignait sa méthode aux jeunes Sœurs récemment arrivées.

Les indigènes la surnommèrent ainsi Nyaatha, femme-miséricorde.

Un de ses actes héroïques fut d’assister un pestiféré à l’article de la mort. Un matin, elle constata que le lit de ce dernier était vide : on l’avait abandonné sur la plage avec d’autres cadavres. Elle y courut et finit par le trouver, encore moribond : elle l’entoura, le réconforta et le baptisa. On lui demanda ensuite si elle n’avait pas éprouvé un peu de répugnance à se déplacer au milieu de tous ces cadavres décharnés et elle répondit : Pour dire la vérité, oui, mais je ne pensais qu’au salut de son âme. En réalité, elle prit elle-même la contagion. 

En septembre 1930, participant à une retraite, elle entendit le Christ lui dire : Le péché crucifie Jésus. Mieux vaut mourir mille fois que commettre un seul péché… Il faut tout oublier, se vider de soi-même. Sœur Irene s’offrit totalement.

Le 26 octobre, fête du Christ Roi, se manifestèrent les symptômes de la peste et elle s’éteignit le 31 octobre 1930 à Gikondi.

Irene a été béatifiée en 2015.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:00

 

Mancius Yukimoto Ichizaemon

1602-1630

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639 ainsi que celle de Michaël Ichinose Sukezaemon

Mancius était né en 1602 à Chikugo (Japon).

Laïc baptisé, il avait souvent accompagné le père Carvalho (v. 22 février) et, pour cela, été exilé de Nagasaki ; il vivait dans la solitude. Il fut cependant arrêté à la même époque que le père Gutiérrez (v. 3 septembre), vers novembre 1629.

Mancius reçut en prison l’habit de Convers augustinien.

Il reçut la grâce du martyre par la décapitation le 28 novembre 1630, et fut béatifié en 1867.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:00

 

Michaël Ichinose Sukezaemon

1593-1630

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639

Michaël était né en 1593 à Koga (Japon).

Laïc baptisé, il était le serviteur d’un catéchiste, Ioannes Mukunō Chōzaburō. Tous deux furent arrêtés avec le père Gutiérrez (v. 3 septembre) le 10 novembre 1629.

Chargés de chaînes, ils furent emprisonnés à Nagasaki où ils furent bientôt rejoints par d’autres Pères et laïcs.

Le 12 décembre, les Religieux furent transférés à Ōmura, et les Japonais dans la terrible geôle de Crusmache (Nagasaki). Ils n’y perdirent pas leur temps, ramenant à la foi plusieurs apostats, et convertissant des païens. Ils purent aussi rester en liaison épistolaire avec les Pères ; c’est ainsi que Michaël put recevoir du père Gutiérrez l’habit de l’Ordre de s.Augustin.

Après presque une année, le 28 octobre 1630, ordre fut donné de massacrer tous ces prisonniers chrétiens. Ceux-ci reçurent la nouvelle à genoux et tinrent à revêtir l’habit augustinien pour se rendre au lieu du supplice.

En chemin, ils commencèrent à prêcher aux passants, ce qui exaspéra les gardiens, au point qu’ils leur fourrèrent une corde dans la bouche pour les obliger à se taire.

Michaël et ses Compagnons reçurent la grâce du martyre par la décapitation le 28 novembre 1630 ; leurs corps furent dépecés, puis brûlés et les cendres jetées à la mer.

Leur béatification eut lieu en 1867.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 00:00

Michaël Takeshita

1594-1619

 

Voir quelques détails supplémentaires dans la notice Thomas Koteda Kyūmi 

Michaël Takeshita était né vers 1594 à Nagasaki (Japon).

Il appartenait à la Confrérie du Rosaire et, en tant que trésorier, portait le surnom de Tacaro.

Il fut décapité avec les dix autres le 27 novembre 1619 et béatifié en 1867.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 00:00

Matthias Nakano

?-1619

 

Voir quelques détails supplémentaires dans la notice Thomas Koteda Kyūmi 

Matthias Nakano était né à Ōmura (Nagasaki, Japon). 

Il appartenait à la Confrérie du Rosaire.

Il fut décapité avec les dix autres le 27 novembre 1619 et béatifié en 1867.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 00:00

Matthias Kozasa

?-1619

 

Voir quelques détails supplémentaires dans la notice Thomas Koteda Kyūmi 

Matthias Kozasa était né à Ōmura (Nagasaki, Japon).

Il appartenait à la Confrérie du Rosaire.

Il fut décapité avec les dix autres le 27 novembre 1619 et béatifié en 1867.

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 11:20

Miquel Sagré Fornaguera

1890-1936

 

Miquel vint au monde le 15 mai 1890 à Canet de Mar (Girona, Catalogne, Espagne).

A treize ans déjà, il travailla en usine et commença à ressentir la vocation religieuse. Il en parla aux parents, qui n’étaient pas consentants à voir partir leur garçon, dont le travail apportait au foyer un petit gain appréciable.

Mais Miquel persévéra. En 1907, il prit l’habit capucin à Arenys de Mar et, l’année suivante, fit la profession. Il s’appelait dorénavent Benigne, et sa persévérance avait porté ses fruits : ses parents étaient présents pour la cérémonie.

En 1916, il fut ordonné prêtre.

En 1917, on l’envoya à la mission du Caquetà (Bolivie), où il resta jusqu’en 1934. Là-bas, il remplit des missions importantes : secrétaire provincial, supérieur, pro-préfet apostolique, vicaire général délégué.

Revenu en Espagne à cause de sa santé, on le nomma directeur spirituel pour le collège de philosophie et de théologie. Puis il fut gardien du couvent de Sarriá.

Au moment de la révolution de juillet 1936, il fallut évacuer le couvent. Il fut le dernier à sortir, avant le saint portier Eloy (v. Joan Ayats Plantalech, 28 juillet).

Réfugié chez de braves gens qui crurent d’abord avoir affaire à un pauvre, il fut cependant dénoncé par eux, dès qu’ils comprirent qu’il était prêtre.

On l’assassina à Horeta (Barcelone), le 19 août 1936.

Le père Benigne fut béatifié en 2015.

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