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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 23:00

Maddalena Panattieri

1443-1503

 

Maddalena naquit en 1443 à Trino (Piémont, Italie NO).

De toute sa jeunesse, on dit seulement qu’elle se consacra à Dieu très jeune et qu’elle reçut l’habit du Tiers-Ordre dominicain, car il y avait un couvent à Trino, dont dépendaient un certain nombre de jeunes filles vierges ou de veuves.

Maddalena faisait chaque jour une ronde dans la ville, aidant par ici, consolant par là, soignant un malade, aidant une maman ; elle tâchait d’intervenir contre les mauvaises habitudes, en particulier contre l’usure. Elle se mit à catéchiser dans une petite chapelle ; d’abord à quelques femmes, puis à d’autres plus nombreuses, puis à des hommes ; il y eut jusqu’à des Religieux et même des prêtres ! Un maître des novices y amena ses élèves.

C’est ainsi qu’elle eut l’occasion de convaincre les Dominicains de Trino d’adopter la réforme préconisée par le bienheureux Raimondo de Capoue (v. 5 octobre).

Il n’y avait pas que ceux-là. Un jour, elle reprocha à un habitant d’avoir lacéré une bulle (décret) affiché à l’église ; l’autre la gifla très fortement : elle «implora» le forcené de la frapper sur l’autre joue ; l’histoire raconte que le malheureux, qui s’appelait Perduto (c’est-à-dire perdu, condamné), mourut dans l’année.

Maddalena s’imposait une rigoureuse abstinence et de longs jeûnes, méditant longuement sur la passion du Sauveur.

Elle eut des visions sur l’avenir et prévoyait les malheurs qui allaient s’abattre sur l’Italie au 16e siècle : elle serait foulée par l’étranger, Rome serait saccagée (en 1527). Elle intercéda pour Trino ; juste avant sa mort, elle priait encore pour sa ville, qui d’ailleurs fut épargnée.

Elle mourut le 13 octobre 1503 et fut ensevelie dans l’église du couvent ; elle fut béatifiée en 1827.

Au 17e siècle, son corps fut déplacé et caché dans un oratoire proche. Ce n’est qu’en 1964 qu’on le retrouva et qu’on le reporta dans l’église.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 23:00

Martino Cid

† 1152

 

Martino était de la famille du héros immortalisé en France par Corneille.

Cid vient de l’arabe et signifie (mon) maître.

Il quitta la ville pour vivre dans une grotte, mais des disciples voulurent le suivre dans son nouveau genre de vie.

Lui-même fut ordonné prêtre et il fonda d’abord un oratoire, puis un hospice à Peleas (Zamora).

Ayant appris l’existence des moines cisterciens, il obtint de Clairvaux quatre de ces moines, qui s’appelaient Egée, Gérard, Pierre et Bernard (1137).

Leur monastère fut dédié à Notre-Dame de Belofonte (Bellefontaine). En 1152, il fut rattaché à la famille cistercienne.

C’est cette année-là que mourut Martino.

En 1232, le monastère fut transféré en un endroit plus propice, qui fut appelé Valparaiso (Vallée Paradis).

Au 18e siècle, le culte de Martino fut officiellement autorisé pour tout l’Ordre cistercien.

Bienheureux Martino Cid est commémoré le 7 octobre dans le Martyrologe Romain.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 23:00

Maurice Duault de Langonnet

1113-1191

 

Maurice naquit au village de Kerbarth en Croixanvec (Morbihan), de parents laboureurs, qui vinrent s’établir ensuite à Loudéac (Côtes d’Armorique).

On raconte qu’ayant été envoyé par ses parents garder un champ fraîchement ensemencé contre les corbeaux, il intima l’ordre à ceux-ci de le suivre dans la grange où il les enferma et put les observer à son aise.

L’enfant commença à étudier avec d’excellents résultats ; on l’envoya étudier à Pontivy puis à Paris ; devenu clerc, il fut déjà écolâtre (professeur).

Il reçut le sacerdoce à vingt-trois ans.

Mais Maurice n’avait pas d’ambitions terrestres ; en 1140, il alla se présenter à la nouvelle abbaye cistercienne de Langonnet.

Il y cherchait le recueillement et l’oubli, qui ne durèrent pas longtemps : en 1145, il fut élu abbé, et le resta une trentaine d’années.

En 1177, Langonnet donnait naissance à une nouvelle abbaye sur les terres de Carnoët, et Maurice accepta d’y guider le premier groupe ; ce fut l’abbaye Notre-Dame de Carnoët.

C’est dans ce havre de paix et de poésie que son âme acheva de s’unir à Dieu. En retour, Dieu lui accorda le don des miracles, avant comme après sa mort.

Celle-ci eut lieu à Carnoët, croit-on, le 29 septembre 1191. 

Si la procédure de canonisation n’a pas pu aboutir, la vox populi s’en est chargée et les papes concédèrent à l’Ordre cistercien la célébration de la fête de saint Maurice de Langonnet. 

L’abbaye Notre-Dame de Carnoët prit le nom d’abbaye Saint-Maurice.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 23:03

Marcos Criado

1522-1569

 

Marcos naquit à Andújar (Jaén, Espagne S) le 25 avril 1522, cinquième des enfants de Juan Criado Notario et María Guelamo Pasillas, qui lui donnèrent le nom du Saint du jour, l’évangéliste saint Marc.

En 1531, sa mère mourut ; son père entra en 1534 chez les Franciscains à Cordoue ; Marcos demanda à entrer au couvent local des Trinitaires.

Il se considéra désormais comme un véritable criado, serviteur, s’arrangeant pour obtenir la dernière place ; il préférait rater ses examens pour ne pas céder à l’orgueil ; il changera de couvent dès qu’on parlera de lui.

Après le noviciat (1536) et la profession (1537), il se prépara au sacerdoce. Une fois prêtre, il prêcha dans son couvent, puis à Jaén et Ubeda.

En 1560, il fut envoyé en mission dans la région de Alpujarras, très déchristianisée depuis l’occupation des Maures. 

Il commença son travail d’évangélisation à La Peza, puis s’adressa aux pays alentour. Il prêchait à tous, chrétiens et musulmans, dans les rues ou dans les églises, sans se laisser décourager par les incessantes insultes qu’il recevait, accompagnées de crachats, jets de pierres etc.

Il y eut en 1569 une importante rébellion de la population mauresque, au terme de laquelle Marcos reprit courageusement la prédication.

En septembre 1569, on s’empara de lui, on le traîna jusqu’à la place publique, où les femmes et les enfants le lynchèrent. Parvenu à s’échapper, il fut rattrapé au lieu-dit Fuente de Belchite, entièrement enroulé dans des cordes et accroché à un chêne. Avant de l’abandonner à une mort lente par hémorragie, faim ou soif, on le lapida encore. Mais trois jours plus tard, on le retrouva détaché, serein, en train de chanter des psaumes, de prêcher ; Marcos salua ses «visiteurs» avec paix et affection. Un des bourreaux alors lui ouvrit la poitrine d’un coup de poignard pour en extraire le cœur.

Plusieurs témoignages et écrits relatent qu’alors le cœur se mit à briller d’un lumineux éclat, faisant apparaître le monogramme du Christ (IHS) ; un des présents se serait alors emparé du cœur et l’aurait par la suite utilisé pour guérir des malades.

Marcos Criado fut martyrisé par les Maures le 25 (ou le 24) septembre 1569, et fut béatifié en 1899.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 23:00

Marco Scalabrini de Modène

1430-1498

 

Marco vit le jour dans la première moitié du 15e siècle - on ne peut en dire davantage - à Mocogno (Modène, Italie N).

Entré jeune chez les Dominicains, ordonné prêtre, il jouissait d’une grande culture, que les supérieurs voulurent mettre à profit, en envoyant Marco prêcher en diverses villes de l’Italie.

Vers 1481, il demeura à Pesaro, où il fut prieur du couvent dominicain. On ne sait s’il fut réélu, mais le bruit de ses vertus se répandait et l’on venait le consulter, l’écouter.

Parmi les faits remarquables de son apostolat, on cite la résurrection d’un petit garçon de trois ou quatre ans ; mais Marco prédit à la maman, très heureuse, que son fils mourrait jeune ; il mourut en effet à quatorze ans, Dieu l’ayant peut-être rappelé pour le préserver du monde. C’est sa sœur qui déposa ce témoignage.

Marco mourut à Pesaro le 21 septembre 1498 et son culte fut approuvé en 1857. Le Martyrologe, en mentionnant le Bienheureux, parle des nombreuses conversions qu’il opéra par sa parole sacerdotale.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:00

María de Cervelló

1230-1290

 

Née à Barcelone le 1er décembre 1230, María reçut le baptême le 8 décembre suivant. Le baptistère était constitué par l’ancien sarcophage de sainte Eulalia de Barcelone.

Elle fut vivement attirée par cet esprit de charité qui animait les membres de l’Ordre des Mercédaires (pour le rachat des captifs), autour de s. Pedro Nolasco (v. 25 décembre et 6 mai).

En 1265, María reçut l’habit et fit les vœux, avec d’autres compagnes.

On a donné à María le surnom de María del Socós (en catalan) ou María del Socorro (en espagnol) : Marie du Secours, car on la vit plusieurs fois, durant sa vie ou après sa mort, «accourir» portée par le vent pour aider les bateaux en difficulté sur la mer déchaînée.

Elle mourut le 19 septembre 1290 et fut canonisée en 1692.

En raison des miracles répétés au secours des matelots, elle est devenue leur patronne.

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 23:05

 

Michaël et Paulus Himonoya

?-1628

 

Michaël et Paulus Himonoya étaient deux laïcs japonais, nés à Nagasaki ; Paulus était le fils de Michaël.

Ils étaient tous deux membres du Tiers-Ordre dominicain.

Ils furent martyrisés par la décapitation le 16 septembre 1628 à Nishizaka (Nagasaki) et béatifiés en 1867.

 

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 23:02

Martín de Hinojosa

1140-1213

 

Martín vit le jour vers 1140 à Deza (Soria, Castille, Espagne), de Miguel Muñoz, seigneur de Hinojosa (Finojosa) et courtisan d’Alonso VII, et de Sancha Gómez ; il fut parent de l’archevêque Rodrigo Jiménez de Rada.

A vingt ans, Martín entra au monastère cistercien de Cántavos, qui se transféra en 1162 à Huerta : c’est l’abbaye, encore existante, de Notre-Dame-de-Huerta.

Elu abbé du monastère dès 1166 (à vingt-six ans, mais certains disent : en 1185), Martín bénéficiera de l’appui des rois de Castille et Aragon, de la noblesse, mais aussi des petites gens qui collaborèrent à la construction des principaux bâtiments.

Il dut quitter le monastère quand il fut élu pour l’évêché de Sigüenza. Dans ce diocèse, il rétablit la discipline parmi les chanoines, en envoya quelques-uns à l’université de Paris. Il fut présent au chapitre général des Cisterciens en France.

Après quelques années d’activité pastorale (certains disent deux, d’autres huit), il revint dans son cher monastère en simple moine.

Mais il ne resta pas inactif. On l’appela pour l’inauguration du nouveau couvent de Notre-Dame de Óvila. C’est au retour qu’il s’éteignit, à Sotoca de Tajo, le 16 septembre 1213.

Son corps est conservé dans l’abbaye de Huerta ; son chef se trouve, dit-on, dans la cathédrale de Sigüenza, mais d’aucuns prétendent que cette dernière relique appartient à un autre évêque, saint Sacerdos, évêque de Limoges et connu comme saint Sardot ou Sardou (v. 5 mai). Il y aurait eu confusion, puis assimilation : Martín est surnommé Sacerdos dans le Martyrologe, qui le mentionne au 16 septembre.

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 23:04

María López de Rivas-Martínez Rubio

1560-1640

 

Elle naquit le 18 août 1560 à Tartanedo (Guadalajara, Espagne), d’Antonio Lopez de Rivas et d’Alvira Martinez-Rubio, une famille noble.

A la mort du papa (1564), la petite fille était l’héritière d’un immense domaine. Mais sa mère se remaria et María fut élevée par ses grands-parents à Molina de Aragón.

Sainte Thérèse d’Avila (voir au 15 octobre) l’admit au Carmel et, voyant en elle des dispositions très particulières, l’envoya à la maison de Tolède (1577).

Malgré sa mauvaise santé, María fit profession en 1578, prenant le nom de María de Jésus. Sainte Thérèse disait qu’elle aimerait l’avoir toujours dans son monastère, même si elle devait rester au lit toute sa vie.

Thérèse d’Avila appréciait les lumières de María et la consultait volontiers chaque fois qu’elle venait au monastère de Tolède. Elle l’appelait son letradillo (petit savant).

Après quelques années pendant lesquelles elle aida à la sacristie et à l’infirmerie, María fut élue maîtresse des novices (1583), sous-prieure (1587), des postes qu’elle occupera plusieurs fois par la suite.

Trois fois de suite elle fut élue prieure du monastère en 1591, 1596 et 1598. Elle n’acheva pas ce dernier mandat, car une Religieuse l’accusa devant le Visiteur, qui déposa María (1600).

Celle-ci obéit sans protester ; plus de vingt ans après seulement, l’accusatrice se rétracta, avouant qu’elle briguait alors la place de prieure. Durant toutes ces années, María resta souriante, elle priait pour cette Sœur. On la nomma tout de même maîtresse des novices.

María fut réhabilitée en 1624 et réélue prieure. Mais elle renonça à sa charge en 1627 à cause de sa trop faible santé.

Elle mourut à Tolède le 13 septembre 1640 et fut béatifiée en 1976.

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 23:00

Miquel Baptista Gran Peris

1620-1684

 

Miquel vit le jour le 24 novembre 1620 à Riudoms (Barcelone, Espagne), d’un père suffisamment autoritaire qui l’obligea à se marier à dix-sept ans.

Lorsque la noce sortit de l’église, le marié manquait… ravi en extase à l’intérieur.

Les deux époux vécurent comme frère et sœur pendant quelques mois, après quoi Miquel fut veuf.

Il entra alors chez les Frères Mineurs de Escomalbou, où il profession avec le nom de Bonaventura.

On l’envoya à Mora de Ebro, Figueras, la Bisbal del Ampurdán, Tarrasa, puis, en 1658, à Rome. Il fonda des ritiri (ermitages) dans l’esprit de saint François, mais que les Supérieurs de l’époque n’appréciaient pas beaucoup. L’appui de deux cardinaux lui permirent tout de même d’en installer un à Ponticelli (Sabine) en 1675, et surtout celui de Saint-Bonaventure au Palatino à Rome, la même année.

Il fut appelé par plusieurs papes qui lui demandèrent conseil.

Il mourut à Rome le 11 septembre 1684, et fut béatifié en 1906.

Un des miracles retenus pour la béatification, fut en 1790 la guérison instantanée d’une femme en très mauvaise situation suite à une brutale chute de cheval, après qu’on lui fit toucher une relique de Miquel ; l’autre miracle fut en 1818 la guérison d’une femme demeurée dans le coma pendant trois jours après l’accouchement et qui fut également touchée par une relique de Miquel.

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