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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Marietta Goretti

1890-1902

 

Maria Teresa, qu’on a communément appelée Marietta, était née à Corinaldo (province d’Ancône) le 16 octobre 1890, de Louis Goretti et Assunta Carlini, qui étaient aussi pauvres que profondément chrétiens.

Cette fille aînée eut cinq petits frères et sœurs, dont elle s’occupa angéliquement, lorsque son père mourut prématurément en 1900, de la malaria, obligeant la pauvre maman à aller travailler dans les champs.

La famille Goretti avait déjà dû se déplacer, en quête de travail. De Corinaldo, ils gagnèrent Colle Gianturco, puis Ferriere di Conca, près d’Albano, dans une ferme du comte Mazzoleni.

Marietta reçut la Confirmation à six ans, et la première Communion à douze, en mai 1902. C’était ainsi la coutume à l’époque. En cette occasion, tous les gens du village se cotisèrent pour lui offrir une belle robe blanche.

Marietta était douce et obéissante, elle savait diriger la maison sans utiliser le fouet, secondant sa maman en toutes choses. Elle priait chaque jour le chapelet.

Les voisins avaient un fils de dix-huit ans, Alessandro, dont le cœur était déjà perverti. Il profitait des absences de la maman de Marietta, pour aller tenir à la petite fille des propos obscènes. La pauvre petite fille sentit le mal et demanda à sa mère quoi faire : cette dernière exhorta sa fille à ne jamais céder au péché.

Mais Alessandro insistait, revenait à la charge, et finit par perdre patience devant une telle résistance : le 5 juillet, il se présente avec un poinçon de vingt centimètres de long et menace la pure Marietta. Celle-ci se débat : Non, Dieu ne veut pas, c’est un péché, tu irais en enfer. Le garçon porte quatorze coups de son poinçon, perforant un poumon, atteignant la région du cœur et déchirant les organes.

Marietta crie, Alessandro s’enfuit, on la transporte à l’hôpital mourante.

A l’hôpital, Marietta peut raconter à sa mère : Alessandro voulait me faire commettre un vilain péché et moi je n’ai pas voulu.

Le bon curé était près d’elle et lui parlait de Jésus en croix. Il lui demande : Et toi, Marietta, pardonnes-tu à ton bourreau ? - Oui, pour l’amour de Jésus, je lui pardonne et je veux qu’il vienne avec moi en Paradis.

Marietta expira le lendemain, 6 juillet 1902, en invoquant la Sainte Vierge, sa sainte Patronne. 

De nombreux miracles eurent lieu sur la tombe de Marietta, mais le plus remarqué fut la conversion de l’assassin. Condamné à trente ans de travaux forcés, il se faisait remarquer dans sa prison par son cynisme et sa brutalité, quand, en 1910, il vit en songe sa victime dans un jardin au milieu des lys et lui offrant une fleur. Bouleversé, il écrivit à l’évêque une lettre où il exprimait ses regrets et sa conduite fut dès lors si exemplaire qu’il fut relâché en 1929, décidé à travailler à la béatification de Marietta.

En 1934, humblement, il alla trouver sa mère : Assunta, me pardonnez-vous ? Et cette chrétienne héroïque, oubliant sa souffrance, de lui répondre : Elle vous a pardonné en mourant, pourquoi ne vous pardonnerais-je pas ? Le lendemain, c’était Noël, ils communiaient l’un à côté de l’autre.

Alessandro travailla comme laïc au couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno. Il mourut en 1970, ayant rédigé un testament édifiant.

La béatification eut lieu en 1947, et la canonisation en 1950. Lors de cette dernière cérémonie, on put assister à ce spectacle vraiment inouï : l’assassin était aux côtés de la maman, remerciant ensemble Dieu et l’Eglise d’avoir élevé à la gloire des autels cette petite fille de douze ans, que le pape appela l’Agnès du 20e siècle (v. 21 janvier).

Sainte Marietta Goretti est fêtée le 6 juillet.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 23:00

María Ana Mogas y Fontcuberta

1827-1886

 

María Ana naquit dans les environs de Granollers, près de Barcelone, le 13 janvier 1827, troisième des quatre enfants de Lorenzo Mogas et Magdalena Fontcuberta, une famille très chrétienne où l’on travaillait à la terre et aussi à soigner les voyageurs de passage.

Elle reçut le baptême au lendemain de sa naissance, puis l’Eucharistie à six ou sept ans ; elle en fut très marquée : à cette époque remonte son profond amour pour l’Eucharistie et la Très Sainte Vierge.

Début 1834, elle perd son papa ; en 1840, sa maman. La voilà orpheline à treize ans, jeune adolescente, confiée aux soins de sa marraine à Barcelone.

L’adolescence à Barcelone se poursuit : elle étudie, elle fréquente l’église, mais aussi les camarades, elle a un petit ami. Il y a des disputes… María Ana toutefois, intérieurement, reste seule. Elle n’est pas satisfaite de sa vie.

En 1848, à vingt-et-un ans, elle rencontre deux religieuses Capucines qui veulent s’occuper des petites filles maltraitées. Elle sent que le Seigneur l’appelle à cet idéal. Après quelques mois, son directeur spirituel la conforte dans son désir.

En 1850, elle quitte tout pour aller dans la maison de Ripoll, ouverte par les Religieuses Capucines. L’ambiance est confuse, le style de vie n’est pas encore bien défini ; quand il s’agit de nommer une responsable, c’est la novice María Ana qui est élue : on refait le vote par trois fois, trois fois c’est elle qui est choisie !

Mais on ne le lui dit pas tout de suite. Après qu’elle émet les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance en 1854, elle sera chargée de diriger vaillamment la jeune fondation, qui se dédie à la catéchèse auprès des petites filles pauvres et abandonnées.

C’est une nouvelle famille religieuse, d’inspiration franchement franciscaine, et toute mariale. Marie est considérée comme la Suprême Abbesse de l’Institut.

María Ana a besoin d’une reconnaissance : elle passe avec succès l’examen d’habilitation à enseigner, pour pouvoir diriger la nouvelle maison.

Des vocations arrivent, des maisons s’ouvrent : à Barcelone, à Madrid. L’éloignement entre les deux villes, et quelques malentendus, font que les deux centres évoluent différemment. Chacun présentera à l’évêque des Constitutions divergentes. Cela n’arrive pas sans provoquer beaucoup de problèmes, de souffrances morales dans le cœur de María Ana. Finalement, c’est l’orientation donnée par María Ana qui prévaut et plusieurs évêques espagnols l’appellent. La branche religieuse qu’elle dirige prendra le nom de  Franciscaines Missionnaires de la Mère du Divin Pasteur 

María Ana répond à ces appels, se donne totalement à l’apostolat catéchétique et encourage ses filles. Mais elle se fatigue beaucoup. Dès 1878, une première attaque d’apoplexie la frappe. Elle ne s’en remettra jamais.

Fin mai 1886, elle se retire dans la maison de Fuencarral (Madrid), où elle meurt le 3 juillet. Elle n’a que cinquante-neuf ans.

María Ana a été béatifiée le 6 octobre 1996. D’habitude, le Martyrologe commémore les Bienheureux et les Saints au jour de leur mort, c’est-à-dire de leur naissance au ciel (dies natalis). María Ana est ainsi commémorée le 3 juillet. 

Mais l’Institut des Franciscaines Missionnaires de la Mère du Divin Pasteur  la fêtera non pas le 3 juillet, qui est la fête de l’apôtre saint Thomas, mais au jour anniversaire de sa béatification, le 6 octobre.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 23:00

George Beesley

1562-1591

Montfort Scott

1550-1591

 

George Beesley (ou Bisley) était né vers 1562 à The Hill (Goosnargh, Lancaster, Angleterre), au sein d’une famille traditionnellement catholique.

Il reçut le sacerdoce au Collège anglais de Reims en 1587 et repartit l’année suivante en Angleterre, le 1er novembre.

Il se distingua par son courage, avec sa stature d’athlète jeune et fort.

Capturé en 1590, il fut torturé au point d’être réduit à un véritable squelette, endurant ces douleurs avec une force invincible et résista à toutes les pressions par lesquelles on voulait lui faire trahir d’autres Catholiques.

Condamné pour le seul délit d’être prêtre, il fut pendu à Fleet Street (Londres) le 2 juillet 1591.

Ses derniers mots furent : Absit mihi gloriari nisi in Cruce Domini nostri Iesu Christi (Que je n’aie pas d’autre motif de gloire que la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ, Ga : 6-14) puis, après un instant : Mon bon peuple, je supplie Dieu de t’accorder toute félicité.

 

* * *

 

Le même jour fut aussi supplicié un autre prêtre, Montfort Scott, dont nous n’avons pour l’heure que les dates : 1550-1591.

 

* * *

 

 

 

Ces deux prêtres furent béatifiés en 1987.

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 23:00

Martial de Limoges

3e siècle

 

On a souvent et longtemps présenté Martial comme un disciple direct des Apôtres, et même comme ce petit enfant que Jésus leur a montré comme exemple d’humilité, successivement envoyé par saint Pierre pour évangéliser la Gaule.

Sur le petit enfant de l’évangile, d’autres traditions existent, entre autres celle qui identifie cet enfant avec le futur Ignace d’Antioche, dont le surnom de Théophore (porté par Dieu) pourrait confirmer cette thèse.

Grégoire de Tours en revanche situe l’arrivée de Martial à Limoges au cours du 3e siècle, en compagnie de deux autres prêtres orientaux.

Quoi qu’il en soit, Martial demeure le premier évêque de Limoges.

Les reliques de saint Martial subirent les vicissitudes de l’Histoire, faillirent disparaître totalement à la Révolution, et furent retrouvées après la tourmente.

L’attachement des Limousins à leur patron se marque par le choix fréquent du prénom de Martial pour les enfants. Mais aussi, tout au long des siècles, le recours à saint Martial en période de péril public, fut fréquent. En 994, cessa ainsi le fléau du “mal des ardents” ; en 1864, un grave incendie qui menaçait Limoges, s’éteignit rapidement.

 

Saint Martial est commémoré au Martyrologe le 30 juin.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 23:00

Marie, mère de Jean-Marc

1er siècle

 

Il est dit dans les Actes des Apôtres (Ac 12:12) que Pierre, une fois délivré de la prison par l’intervention d’un ange, vint frapper à la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc.

C’est l’unique mention que nous ayons de cette sainte femme.

Elle devait donc être suffisamment connue des Apôtres autant pour sa foi que sa générosité, pour que saint Pierre songeât à frapper chez elle en pleine nuit.

On a avancé sans preuves suffisantes qu’elle avait accompagné ou rejoint son fils en Chypre, où elle mourut elle aussi.

 

Le Martyrologe actuel ne la mentionne pas. Autrefois, elle était mentionnée au 29 juin, jour de la fête de saint Pierre et saint Paul.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 23:00

Mali Du Tianshi

1858-1900

Delian Du Fengju

1881-1900

 

Mali (Marie) était née vers 1858 à Shenzhou (Hebei, Chine).

Mariée, elle avait une pieuse fille, Delian (Magdeleine), née vers 1881 à Du (Shenzhou, Hebei, Chine).

Elles furent toutes deux martyrisées à Du, le 29 juin 1900.

 

Béatifiées en 1955, elles furent canonisées en 2000, dans le groupe des Martyrs chinois fêtés le 9 juillet.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 23:00

Luqi Wang Cheng

1882-1900

Mali Fan Kun

1884-1900

Mali Chi Yu

1885-1900

Mali Zheng Xu

1889-1900

 

Emouvante et admirable histoire que ces quatre jeunes orphelines chinoises chrétiennes.

Au moment de leur martyre, elles se tenaient par la main pour s’encourager l’une l’autre.

Luki (Lucie) Wang Cheng était née vers 1882 à Laochuntan (Ningjing, Hebei, Chine).

Mali (Marie) Fan Kun et Mali Chi Yu étaient nées toutes deux à Daji (Wuqiao, Hebei, Chine), la première vers 1884, la seconde vers 1885.

La troisième Mali, Zheng Xu, était née vers 1889 à Kou (Dongguang, Hebei).

Toutes quatre avaient donc en commun leur jeunesse, et les persécuteurs n’eurent pas de remords à s’acharner avec leurs épées contre de jeunes fleurs de dix-huit, seize, quinze et onze ans.

Leur martyre eut lieu à Wangla (Dongguang, Hebei), le 28 juin 1900.

 

Elles furent béatifiées en 1955 et canonisées dans le groupe des Martyrs chinois en 2000. Leur fête liturgique commune est au 9 juillet.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 23:00

Luqi Wang Cheng

1882-1900

Mali Fan Kun

1884-1900

Mali Chi Yu

1885-1900

Mali Zheng Xu

1889-1900

 

Emouvante et admirable histoire que ces quatre jeunes orphelines chinoises chrétiennes.

Au moment de leur martyre, elles se tenaient par la main pour s’encourager l’une l’autre.

Luki (Lucie) était née vers 1882 à Laochuntan (Ningjing, Hebei, Chine).

Mali (Marie) Fan Kun et Mali Chi Yu étaient nées toutes deux à Daji (Wuqiao, Hebei, Chine), la première vers 1884, la seconde vers 1885.

La troisième Mali, Zheng Xu, était née vers 1889 à Kou (Dongguang, Hebei).

Toutes quatre avaient donc en commun leur jeunesse, et les persécuteurs n’eurent pas de remords à s’acharner avec leurs épées contre de jeunes fleurs de dix-huit, seize, quinze et onze ans.

Leur martyre eut lieu à Wangla (Dongguang, Hebei), le 28 juin 1900.

 

Elles furent béatifiées en 1955 et canonisées dans le groupe des Martyrs chinois en 2000. Leur fête liturgique commune est au 9 juillet.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 23:00

Luqi Wang Cheng

1882-1900

Mali Fan Kun

1884-1900

Mali Chi Yu

1885-1900

Mali Zheng Xu

1889-1900

 

Emouvante et admirable histoire que ces quatre jeunes orphelines chinoises chrétiennes.

Au moment de leur martyre, elles se tenaient par la main pour s’encourager l’une l’autre.

Luki (Lucie) était née vers 1882 à Laochuntan (Ningjing, Hebei, Chine).

Mali (Marie) Fan Kun et Mali Chi Yu étaient nées toutes deux à Daji (Wuqiao, Hebei, Chine), la première vers 1884, la seconde vers 1885.

La troisième Mali, Zheng Xu, était née vers 1889 à Kou (Dongguang, Hebei).

Toutes quatre avaient donc en commun leur jeunesse, et les persécuteurs n’eurent pas de remords à s’acharner avec leurs épées contre de jeunes fleurs de dix-huit, seize, quinze et onze ans.

Leur martyre eut lieu à Wangla (Dongguang, Hebei), le 28 juin 1900.

 

 

Elles furent béatifiées en 1955 et canonisées dans le groupe des Martyrs chinois en 2000. Leur fête liturgique commune est au 9 juillet.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 23:00

Mali Du Zhaoshi

1849-1900

 

Mali (Marie) Du Zhaoshi était née vers 1849 à Qifengzhuang (Shenzhou, Hebei, Chine).

Mariée, elle avait un fils prêtre.

Elle fut martyrisée à Wangjiatian (Hengshui, Hebei) le 28 juin 1900.

Elle fut béatifiée en 1955 et canonisée en 2000.

 

Les Martyrs chinois sont fêtés ensemble le 9 juillet.


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