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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Antonio Mascaró Colomina

1913-1937

 

Né le 12 mars 1913 à Albelda (Huesca, Espagne), benjamin des six enfants de Antonio et María, ce petit garçon avait aussi deux oncles prêtres et d’autres parents religieux.

En 1924, il entra au collège Nazareno de Blanes, tenu par les Pères de la Sainte Famille.

Il reçut l’habit à Les Corts en 1928, fit la première profession en 1929 et se prépara au sacerdoce. En 1934, ayant déjà reçu les premiers ordres (on dirait aujourd’hui les ministères), il fut désigné comme assistant du Maître des novices, pour encadrer les nouveaux postulants à Les Corts.

Il y montra toute sa douceur et sa fidélité dans ses engagements.

Devant accomplir son service militaire, il put le faire en rentrant chaque dimanche à sa maison religieuse.

Le matin du dimanche 19 juillet, son bataillon fut aux prises avec les miliciens, et certains de ses compagnons furent tués ou blessés. Après la messe, Antonio, ne pouvant rejoindre son bataillon, se réfugia chez sa sœur puis, pour éviter des ennuis à la famille, chez un ami.

Le 18 janvier 1937, après des bombardements venus d’un bateau, la police procéda à des arrestations. Antonio fut pris avec son oncle dans la boutique où il travaillait et mené à la prison San Elías. Des amis proposèrent, sans issue, le paiement d’une rançon pour les libérer.

Le 27 janvier, on emmena Antonio et son oncle au cimetière de Montcada pour les fusiller. Jetés dans une fosse commune, les corps ne purent être identifiés, mais la date de leur mort avait été inscrite au tribunal de Barcelone.

 

Antonio, qui n’était pas encore prêtre, reçut la couronne du martyre en ce 27 janvier 1937, et fut béatifié en 2013.


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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Jurgis Matulaitis

1871-1927

 

Jurgis (Georges) était né le 13 avril 1871 à Lūgine (Marijampolė, Lituanie), benjamioin de huit enfants.

Il fut orphelin de père à trois ans, de mère à dix ans et fut alors élevé par son oncle.

Ses études furent retardées par une tuberculose osseuse à la jambe, qui l’obligera ensuite à marcher avec des béquilles.

Il fréquenta le lycée de Marijampolė, puis entra aux séminaires de Kielce et Varsovie.

A Varsovie, il prit les prénom et nom à assonance polonaise : Jerzy Matulewicz.

Il acheva ses études théologiques à Saint-Pétersbourg pour la théologie morale, et à Fribourg (Suisse) où il fut reçu docteur en théologie.

Tour à tour il fut professeur au séminaire, aumônier du lycée de Varsovie et professeur de sociologie à l’Académie de Saint-Pétersbourg. Toute son activité s’appuya désormais sur la nécessité de faire ressusciter la Lituanie chrétienne.

Il entra chez les pères Marianites de l’Immaculée Conception et fut ordonné prêtre en 1898. 

Il obtint du pape l’autorisation de redonner vie à sa congrégation et, en 1911, fut nommé supérieur général de cette congrégation. Il fonda des communautés à Fribourg (Suisse), Chicago (Etats Unis, où étaient nombreux les émigrés lituaniens), Bielany (Pologne).

En 1918, il fut consacré évêque de Vilnius (alors en Pologne), dans une Lituanie travaillée par les incessantes guerres avec la Pologne ou la Russie. Dès lors, il s’occupa de récupérer pour l’Eglise les propriétés que le gouvernement russe avait confisquées.

La même année, il fonda en Lituanie les Sœurs de l’Immaculée Conception (aussi appelées Petites Sœurs de Pauvres). En 1924, il fonda en Biélorussie les Servantes de Jésus Eucharistie. 

Mgr Matulaitis s’épuisa à pacifier les esprits et à chercher la paix, mais démissionna en 1925, pour s’occuper uniquement des Marianites. Le pape lui donnera alors le siège titulaire de Adulis, le nommant Visiteur apostolique de Lituanie, avec particulière mission d’élaborer un concordat entre la Lituanie et le Vatican.

En 1926, il fit un voyage aux Etats-Unis, où il visita une centaine de paroisses. Il travaillait à cette époque à la constitution de cinq nouveaux diocèses en Lituanie, qui cependant ne seraient approuvés qu’après sa mort.

Il fut victime d’une appendicite qui ne put être soignée à temps, et mourut à Kaunas le 27 janvier 1927.

 

Mgr Matulaitis fut béatifié en 1987.


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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Enrique de Ossó y Cervelló

1840-1896

 

Enrique (Henri) naquit le 16 octobre 1840 à Vinebre (Tarragona, Espagne).

Son père le destinait au commerce, sa mère au sacerdoce.

Encore tout jeune, il fut très malade et reçut la Première communion comme viatique, car on désespérait de le voir guérir. Il se reprit cependant.

Lors de l’épidémie de choléra de 1854, sa mère mourut. Enrique lui promit, avant de la voir expirer, de devenir prêtre.

Il avait alors quatorze ans et travaillait comme apprenti dans le commerce de son oncle. Il laissa tout, se retira à Montserrat puis se présenta au séminaire de Tortosa.

Les études ne durent pas être faciles : très jeune apprenti, Enrique n’avait pas fréquenté l’école et devait maintenant «rattrapper» son retard. Sa persévérance produisit les fruits attendus. 

Ordonné prêtre en 1867, il célébra sa première Messe le 6 octobre ; ce jour-là, un dimanche, on fêtait par anticipation la solennité de Notre-Dame du Rosaire (normalement au 7 octobre dans le calendrier).

Il eut de suite plusieurs missions : au séminaire, il était professeur de mathématiques et de physique ; à l’extérieur, il s’occupa fébrilement de la catéchèse auprès des jeunes.

Une de ses maximes fondamentales fut : Eduquer un enfant, c’est éduquer un homme ; et éduquer une femme, c’est éduquer une famille.

Dès 1870, il réunit certains de ces jeunes en une association mariale de la Très pure Conception, qui devait évoluer quelques années plus tard en une Fraternité de Saint-Joseph.

En 1871, il organisa systématiquement dans douze paroisses de Tortosa une école catéchétique, et rédigea un Guide pratique à l’intention des catéchistes. Avec ce petit ouvrage, Enrique commença à être écrivain ecclésiastique et l’un des prêtres les plus populaires de l’Espagne à cette époque.

Il s’appuya fortement sur sa dévotion envers sainte Thérèse d’Avila (voir au 15 octobre), et se montra un inconditionnel du Pape et de l’Eglise Romaine.

Il organisa des associations pieuses pour réunir les jeunes et leur inculquer des références sûres en face des attaques laïques et maçonniques.

Il commença la publication d’un hebdomadaire chrétien, l’Ami du Peuple, qui ne dura qu’une année (1871-1872) à cause des autorités civiles. Qu’à cela ne tienne, il publia alors une Revue mensuelle de Sainte Thérèse de Jésus, qui dura vingt-quatre ans : don Enrique s’en servit pour répandre la doctrine de l’Eglise, la manière de bien prier, la dévotion à sainte Thérèse d’Avila bien sûr, et faire connaître les événements de la vie de l’Eglise, en Espagne et ailleurs.

En 1873, il fonda une nouvelle association, les Filles de Marie Immaculée et de Sainte Thérèse de Jésus, qu’il compléta en 1876 par le Rebañito del Niño Jesús (Petite Troupe de l’Enfant Jésus) ou Compagnie de Sainte Thérèse de Jésus, deux familles qui devaient avoir une vie spirituelle intense, et se dédier à l’apostolat.

En 1874, il publia un nouvel opuscule, le Quart d’heure de prière, qui connut plusieurs dizaines d’éditions.

En 1884, sortit son petit Catéchisme sur la maçonnerie, dans lequel, à partir d’enseignements du pape, il expliquait en termes simples ce qu’il fallait savoir sur cette secte ennemie de l’Eglise.

En 1891, il écrivit encore un petit manuel à l’intention des ouvriers et des patrons, pour leur rappeler l’enseignement du Christ et de l’Eglise sur le travail et la responsabilité des uns et des autres.

L’association des Filles de Marie Immaculée et de Sainte Thérèse, devenue Congrégation, s’étendit mondialement.

Il avait eu aussi dès 1882 le projet d’une famille masculine, de Frères ou Missionnaires Thérésiens, qu’il ne put organiser de son vivant, mais une récente association mexicaine regroupe des jeunes séminaristes dans cet esprit, les Missionnaires de Thérèse de Jésus (MTJ).

Début 1896, il s’était retiré à Gilet (Valencia), dans un couvent de pères Franciscains, pour prier dans le silence.

C’est là qu’il mourut le 27 janvier 1896, à cinquante-cinq ans.

Don Enrique de Ossó y Cervelló fut béatifié en 1979 et canonisé en 1993.

Aujourd’hui, le Mouvement Thérésien de l’Apostolat (MTA) est l’héritier de l’œuvre de don Enrique. 

 

 

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Rosalie du Verdier de la Sorinière

1745-1794

 

Rosalie était née le 12 août 1745 à Saint-Pierre de Chemillé (Maine-et-Loire).

Entrée chez les Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire, elle porta le nom de Mère Saint-Céleste.

Comme on l’a vu au 26 janvier, elle fut arrêtée le 19 janvier 1794 et jugée avec sa belle-sœur.

 

Elle fut guillotinée à Angers, le 27 janvier 1794 et béatifiée en 1984.


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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Paul Joseph Nardini

1821-1862

 

Un militaire autrichien et Margareta Lichtenberger donnèrent la vie, hors mariage, à Paul Joseph, qui naquit le 25 juillet 1821 à Germersheim (Palatinat, Royaume de Bavière).

Tandis qu’on ignora toujours l’identité du papa, la maman, qui n’avait pas de travail, ne pouvait pas élever son garçon. Après deux années de grande pauvreté, elle le confia à sa sœur, Maria Barbara, qui avait épousé Anton Nardini, d’origine italienne. Ils l’adoptèrent pleinement et lui donnèrent donc leur nom de famille, lui procurant le meilleur qu’ils pouvaient pour sa formation.

Paul Joseph correspondit pleinement à cette générosité. Après l’école primaire, il aurait dû apprendre le métier de cordonnier, mais ses dons pour l’étude lui ouvrirent l’école de latin de Germersheim, avant le lycée en 1838. Il étudia avec grande application, attirant l’attention de ses professeurs. Après l’école primaire, il exprima son désir d’être prêtre.

Il étudia la philosophie au séminaire de Speyer (1841-1843), puis la théologie à l’université de Munich, où il passa son examen summa cum laude. Ses professeurs l’encourageaient à poursuivre une carrière académique, mais lui préférait l’apostolat en paroisse.

Exceptionnellement, il reçut tous les ordres mineurs et majeurs en 1846, étant ordonné prêtre le 22 août. Dans le même temps, il reçut le doctorat en théologie.

Il fut d’abord chapelain à Frankenthal, vicaire à Trebur, puis préfet au séminaire de Speyer.  En 1850 il fut nommé à une paroisse difficile, Geinsheim : peu de temps après, les paroissiens eux-mêmes écrivirent à l’évêque que leur paroisse était entièrement changée et demandaient que leur curé restât en place parmi eux. Mais leur souhait ne fut pas exaucé : en 1851, Paul Joseph dut assumer la paroisse - encore plus difficile - de Pirmasens, où il devait rester toute sa vie.

Sa chère maman Margareta vint l’aider. Paul montra alors toutes ses qualités de sacrifice, de détermination, d’oubli de soi, de zèle apostolique, amenant à la foi catholique de nombreux Protestants. Sa prédication, sa catéchèse, appuyées sur son amour de l’Eucharistie, lui donnèrent une réelle réputation de sainteté, et son action sociale le fit vite appeler le Père des pauvres.

Dans cette région, où le protestantisme était majoritaire, les enfants de familles catholiques en étaient réduits à mendier. Paul Joseph voulut venir en aide à ces familles et pensait qu’une communauté de Religieuses pourrait garantir la continuité dans ce qu’il avait organisé dans la paroisse, mais le conseil communal, entièrement protestant, s’opposait énergiquement à l’installation de ces Religieuses. Paul tint bon, malgré des menaces de mort.

En 1853, trois Religieuses du Très Saint Rédempteur arrivèrent de Niederbronn (Alsace), et commencèrent à s’occuper des enfants ; puis bientôt après, lors d’une épidémie de typhus, elles s’occupèrent des malades, mais le travail dépassait de beaucoup leurs possibilités, outre que le gouvernement prussien venait de promulguer une loi condamnant à l’exil toutes les congrégations religieuses d’origine étrangère : les Sœurs devaient repartir en Alsace.

Paul Joseph pensa qu’il fallait instituer une famille religieuse locale, qui aurait assumé les œuvres de charité de la paroisse. En 1855, avec deux jeunes filles de la paroisse, il donna naissance aux Pauvres Franciscaines de Pirmasens, qui prenaient la règle du Tiers-ordre franciscain et s’appelleraient plus tard les Pauvres Sœurs Franciscaines de la Sainte Famille.

Si la population appréciait cette innovation, ce n’était pas le cas des autorités et des journaux locaux. En plus, le pauvre Paul avait oublié de prévenir l’évêque, qui ne répondit pas à ses lettres durant des mois. Mais l’abbé Nardini persévérait, continuait de former ses Religieuses, leur donnant tout ce qu’il pouvait pour leur subsistance, jusqu’à se priver de nourriture pour elles. Il était aussi encouragé par l’arrivée d’autres jeunes filles.

L’évêque finit par donner son autorisation en 1857. Les Sœurs se multiplièrent jusqu’à plus de deux cents en quelques années.

Paul Joseph Nardini s’était épuisé. En janvier 1862, où l’hiver était très froid, il alla au chevet d’un paroissien mourant, et fut prit d’un violent accès de typhus aux poumons, qui le conduisit à sa dernière heure, le 27 janvier. Il n’avait que quarante ans.

La maison-mère se déplaça plus tard (1869) dans l’ancienne abbaye bénédictine de Mallersdorf (basse Bavière). Aujourd’hui les Sœurs sont présentes aussi en Roumanie et en Sud-Afrique.

En 2006 eut lieu la guérison miraculeuse d’une des Sœurs de la Sainte Famille, malade d’un cancer en phase terminale.

Paul Joseph Nardini a été béatifié en 2006 et sa fête est le 27 janvier.

 

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Vitalianus

657-672

 

Succédant à Eugène 1er, Vitalianus (Vitalien) était le soixante-seizième pape.

Fils d’Anastasius, il était originaire de Segni (Campanie).

Comme son prédécesseur, Vitalianus posa les jalons en vue d’un rapprochement entre Constantinople et Rome. Il fallait mettre un point final à la controverse monothélite, et le patriarche Pierre de Constantinople était notablement partisan de cette hérésie. Le résultat ne fut pas à la hauteur des espérances du pape, mais son nom fut tout de même inscrit sur les dyptiques de l’Eglise à Byzance.

En Angleterre, les résultats furent meilleurs. C’est sous ce pontificat que l’abbé anglais Benoît Biscop vint à Rome. Un concile anglais à Streaneshalch (Whitby) adopta la date romaine de Pâques, ainsi que la forme de la tonsure (car celle-ci était un objet de litige : la tonsure étant en forme de croix chez les moines anglais, et arrondie chez les moines romains).

Sur la demande du roi de Northumbrie, le pape envoya Théodore de Tarse pour être archevêque de Canterbury, et le moine africain Adrien pour être abbé à Saint-Pierre de Canterbury. Grâce à ces deux prélats, les liens se resserrèrent considérablerment entre l’Angleterre et Rome.

Entre temps, l’empereur Constant II s’en vint à Rome, où il organisa un véritable pillage d’objets d’art à destination de Constantinople.

Vitalianus eut un pontificat de presque quinze années, durant lesquelles il ordonna quatre-vingt dix-sept évêques, vingt prêtres et un diacre.

Il mourut le 27 janvier 672 et fut inhumé dans la basilique Saint-Pierre.

 

Son successeur fut Adéodat (Dieudonné) II.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 00:00

Yohana Maria Muzeyi

1851-1887

 

Yohana Maria (Jean-Marie) était né entre les années 1851 et 1856 en Ouganda.

Son nom initial était Alipozaliwa Mtakatifu.

Son surnom de Muzeyi (Ancien), n’était pas dû qu’à son âge : s’il était un des plus âgés de ceux qui furent martyrisés, il était surtout connu pour la maturité de son jugement.

Ayant rencontré les pères missionnaires, il apprit, dit-on, tout le catéchisme en une journée.

Il reçut le baptême en la fête de la Toussaint 1885, et la confirmation le 3 juin 1886.

C’était un saint homme, tout dévoué au Christ et à l’Eglise.

Il reçut la palme du martyre pour sa foi, il fut décapité, puis jeté dans un étang, le 27 janvier 1887.

Ce fut le dernier des Martyrs de cette persécution, qui furent canonisés en 1964 et sont fêtés le 3 juin.

 

Voir la notice : Ouganda (Martyrs de l’)

 
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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 00:00

Eystein Erlandsön

† 1188

 

Eystein (Augustin) était d’une famille noble de la Norvège du 12e siècle. Il fit des études en France.

Il fut en assez bons termes avec les rois de cette première moitié de siècle. Ceux-ci reçurent le légat pontifical, le cardinal Niccolò di Albano, et en accord avec lui érigèrent le siège archiépiscopal de Nidaros, l’actuelle Trondheim, dont la province groupait les évêchés d’Islande, Groenland, d’Orcadi et Shetland.

Eystein, qui était chapelain à la cour du roi Inge Krokrygg («le Bossu») et confesseur de la reine, fut alors nommé archevêque de Nidaros.

Il couronna roi le jeune Magnus V (1163-1184), avec lequel il maintint encore de bonnes relations. L’œuvre de Eystein fut surtout de défendre les droits de l’Eglise contre les abus des rois et des seigneurs locaux. 

Il commença l’agrandissement de l’église de Nidaros pour en faire une cathédrale digne de ce nom.

L’horizon s’obscurcit lorsque Sverre Sigurdsson détrôna Magnus, et Eystein s’exila pendant trois ans : en Angleterre, il écrivit la vie de saint Olaf (v. 29 juillet). A son retour en 1187, il reprit les travaux de la cathédrale, voulant la reconstruire entièrement en style gothique ; elle n’était toujours pas achevée à sa mort en 1188.

Saint Eystein est vénéré le 26 janvier.

 
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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 00:00

Michał Kozal

1893-1943

 

Michał était né à Nowy Folwark (Krotoszyn, Pologne) le 27 septembre 1893, d’une famille de paysans.

Ordonné prêtre en 1918, il fut curé à Bydgoszcz. 

Il fut nommé évêque auxiliaire de Wrocław (Włocławek) en 1939, du titre de Lappa.

Lors de l’invasion de la Pologne, Wrocław se trouvait dans la partie annexée au Reich, et où les nazis procédèrent à des arrestations en masse dans l’intelligentsia. Plus de la moitié du clergé allait ainsi disparaître.

Arrêté dès le 7 novembre 1939, Mgr Kozal subit des tortures dans un couvent à Wrocław, puis à Ląd, Szczeglin et Berlin. Enfin il fut déporté à Dachau le 3 avril 1941, où il subit d’autres mauvais traitements pendant vingt mois.

Le 26 janvier 1943, à l’infirmerie, le médecin l’acheva par l’injection d’une dose létale.

 

Il a été béatifié en 1987.


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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 00:00

Marie de la Dive

1724-1794

 

Marie naquit à Saint-Crespin-sur-Moine (Maine-et-Loir) le 18 mai 1724.

Veuve de M. du Verdier de la Sorinière, elle vivait dans sa propriété de Champ-Blanc, près de Longeron, avec ses deux filles Catherine et Marie-Louise. Sa belle-sœur aussi, Rosalie, avait trouvé refuge chez elle, après la dispersion des Bénédictines du Calvaire d’Angers. Elles avaient là aussi une domestique, Marie Fonteneau.

Un fils de Marie, Henri-Charles-Gaspard, qui combattait dans l’armée vendéenne, fut exécuté en 1793.

Toutes ces pieuses femmes furent arrêtées le 19 janvier 1794.

Interrogées et, bien sûr, trouvées coupables, elles furent toutes exécutées : 

Les deux sœurs Catherine et Marie-Louise, ainsi que Marie Fonteneau, fusillées le 10 février suivant ; 

Rosalie (en religion Mère Saint-Céleste), fut guillotinée le 27 janvier.

Madame Marie de la Dive fut exécutée la veille, le 26 janvier, près d’Angers.

En chemin vers le lieu de l’exécution, elle reçut d’un officier une proposition de mariage, qui l’aurait sauvée. Mais elle refusa noblement. Plus loin, elle retira son manteau chaud pour couvrir les épaules d’une mendiante qui grelottait (on était en plein hiver).

 

Marie de la Dive a été béatifiée en 1984, avec d’autres Martyrs d’Angers. Elle est commémorée le 26 janvier au Martyrologe.


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