Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

Jean-Baptiste Turpin du Cormier

1732-1794

 

Né le 8 septembre 1732 à Laval (Mayenne), Jean-Baptiste fut ordonné prêtre en 1756.

Il fréquenta l’Université d’Angers et fut reçu bachelier en théologie.

Il fut nommé curé à l’église centrale de Laval, l’église de la Sainte-Trinité, qui devait devenir la cathédrale du nouveau diocèse.

Sa formation, sa position, mais surtout sa fermeté, en firent comme le «chef» du groupe des Martyrs de Laval ; tous se référaient à lui, car il savait leur redonner courage. Même les geôliers le considéraient comme tel.

Aux «juges», il répondit : (Je n’ai pas prêté le serment) parce qu’il attaquait ma religion et était contre ma conscience…

L’accusateur public s’exprima ainsi : 

Je demande que tous subissent la peine de mort et que Turpin du Cormier, ex-curé de cette commune, soit exécuté le dernier, pour avoir fanatisé son clergé.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

Jean-Baptiste Triquerie

1737-1794

 

Le père Jean-Baptiste était né le 1er juillet 1737 à Laval (Mayenne).

Il entra chez les Franciscains Conventuels, qu’on appelait alors les Cordeliers ; c’était l’unique Religieux du groupe d’aujourd’hui.

Ordonné prêtre, il fut aumônier des Franciscaines de Buron, puis s’était réfugié à Laval.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

Jacques André

1743-1794

 

Jacques était né le 15 octobre 1743 à Saint-Pierre-la-Cour (Mayenne).

Ordonné prêtre en 1768, il fut vicaire à Rouez, puis curé à Rouessé-Vassé, avant de se retirer à Laval.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

François Migoret-Lamberdière

1728-1794

 

François était né le 28 août 1728 à Saint-Fraimbault-de-Lassay (Mayenne).

Ordonné prêtre, il fut vicaire à Oisseau, puis recteur, avant d’être nommé curé à Rennes-en-Grenouilles.

Invité à choisir entre le serment constitutionnel et la mort, il répondit simplement : La mort.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

François Duchesne

1736-1794

 

François était né le 8 janvier 1736 à Laval (Mayenne).

Diacre, il fut recteur de collège à Sablé et Laval, où il assumait également ses fonctions liturgiques de diacre.

Il n’était pas soumis au serment. Interrogé s’il ferait le serment, il répondit : Je demanderais un délai, pour que Dieu m’inspirât ce que je devrais faire.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

Augustin Emmanuel Philippot

1716-1794

 

Augustin était né le 11 juin 1716 à Paris.

Ordonné prêtre pour le diocèse de Laval, il était curé à Bazouges-des-Alleux depuis cinquante ans. Généreux, peut-être trop, il s’était fait reprocher d’être trop bon pour les pauvres.

Il fut guillotiné à soixante-dix-sept ans.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

André Duliou

1727-1794

 

Il était né le 18 juillet 1727 à Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne).

Ordonné prêtre en 1752, il fut vicaire à Luigné, Marigné, Miré, puis curé à Saint-Fort.

Mis en prison d’abord à Château-Gontier, il fut transféré à Laval.

 

 

Voir la notice : Martyrs de Laval (Quatorze)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

Martyrs de Laval (Quatorze)

† 1794

 

On sait que la répression fut particulièrement violente durant la Révolution française dans le département de la Mayenne. Parmi les nombreuses victimes, l’Eglise a retenu les noms des plus remarquables, et dont on put certifier que la mort fut causée pour des motifs religieux.

Beaucoup de prêtres avaient refusé le serment constitutionnel, certains l’avaient prêté sous conditions, avec des restrictions n’entraînant pas leur caractère schismatique. Ces prêtres entretenaient la foi chez les fidèles. 

Sous le Directoire, ces prêtres réfractaires furent sommés de venir habiter à Laval, dans la prison de la Patience (!), l’ancien couvent des Clarisses, et de se présenter à l’appel chaque jour à dix heures.

Lors de la loi de proscription, on excepta les prêtres infirmes et sexagénaires. Mais on ne voulait pas s’arrêter là. C’est ainsi que le Tribunal voulut plutôt en finir, en soumettant à un interrogatoire chacun des prêtres enfermés, avant de les condamner à la guillotine.

Voici le nom de ces treize prêtres et un diacre, en ordre alphabétique de leur prénom, avec quelques indications qu’on a trouvées sur eux.

André Duliou, né le 18 juillet 1727, ordonné prêtre en 1752, vicaire successivement à Luigné, Marigné, Miré, puis curé à Saint-Fort ; déjà prisonnier à Château-Gontier, on le transféra à Laval.

Augustin Emmanuel Philippot, né le 11 juin 1716, curé à Bazouges-des-Alleux depuis cinquante ans ; on lui reprochait d’être trop généreux pour les pauvres.

François Duchesne, né le 8 janvier 1736, avait été recteur de collège à Sablé et Laval, et occupait les fonctions de diacre à Laval.

François Migoret-Lamberdière, né le 28 août 1728, avait été vicaire puis recteur à Oisseau, et curé à Rennes-en-Grenouilles.

Jacques André, né le 15 octobre 1743, ordonné en 1768, vicaire à Rouez, curé à Rouessé-Vassé, s’était retiré à Laval.

Jean-Baptiste Triquerie, né le 1er juillet 1737, était l’unique religieux du groupe, appartenant aux Cordeliers ; chapelain et confesseur des Franciscaines de Buron, et réfugié à Laval.

Jean-Baptiste Turpin du Cormier, né le 8 septembre 1732, ordonné en 1756, bachelier en théologie à l’université d’Angers, était curé de la Trinité de Laval, la future cathédrale. C’est sa fermeté et son autorité qui encouragèrent les autres à suivre son exemple. Tous, et même les geôliers, le considéraient comme le chef du groupe.

Jean-Marie Gallot, né le 14 juillet 1747, était vicaire à Bazougers, sous-chantre à la Trinité de Laval et chapelain des Bénédictines. C’est le plus jeune de ce groupe de Martyrs.

Joseph Pellé, né le 22 janvier 1720, ordonné en 1746, vicaire à la Trinité de Laval, chapelain des Clarisses Urbanistes, était réputé pour ses façons un peu rustres, mais il était réellement droit et pieux. Une fois expulsées les Clarisses Urbanistes, le monastère devint la prison Patience, où lui et ses Confrères furent enfermés. Il mourut donc la veille de son soixante-quatorzième anniversaire.

Julien Moulé, né le 29 mars 1716, avait été vicaire à Beaufray, puis curé à Saulges ; il n’était pas réputé pour sa science et ne savait pas prêcher ; en outre, le pauvre homme souffrait de la goutte. C’est le plus âgé de ce groupe de Martyrs.

Julien François Morin de la Girardière, né le 14 décembre 1733, avait étudié la théologie à Angers et avait été ordonné en 1763 mais, malade, s’était retiré.

Louis Gastineau, né le 10 novembre 1727, ordonné vers 1754, avait été vicaire à Loiron, Saint-Berthevin, de nouveau Loiron, Olivet, Port-Brillet.

Pierre Thomas, né le 13 décembre 1729, ordonné vers 1759, avait été vicaire à Peuton, puis chapelain de l’hôpital de Château-Gontier ; on le savait brusque, un peu loufoque, mais il fut toujours lucide devant les juges.

René-Louis Ambroise, né le 1er mars 1720, ordonné en 1745, était vicaire à la Trinité de Laval.

 

Une première fois libérés par l’armée vendéenne, les prêtres furent sommés de réintégrer Patience dans les vingt-quatre heures, ce qu’ils firent avec soumission.

L’interrogatoire commença le 21 janvier 1794 au matin. Voici quelques réponses des prêtres accusés : 

- L’abbé Turpin du Cormier : (Je n’ai pas prêté le serment) parce qu’il attaquait ma religion et était contre ma conscience… 

- L’abbé Gallot : Citoyen, je suis catholique.

- L’abbé Pellé : Vous m’ennuyez avec votre diable de serment. Je ne le ferai pas, je ne le ferai pas, je ne le ferai pas.

- L’abbé Ambroise : Je veux bien être fidèle au gouvernement, mais je ne peux renoncer à la religion… Je conviens que j’ai eu le malheur d’adopter des opinions qui n’étaient pas conformes à la pure et saine doctrine. Mais Dieu m’a fait la grâce de reconnaître mes erreurs et je les ai abjurées et anathématisées devant mes confrères, qui m’ont réconcilié avec la sainte Eglise. Prêt à paraître devant Dieu, je suis content de laver mon crime dans mon sang.

- Le diacre Duchesne n’était pas soumis au serment. Interrogé s’il ferait le serment, il répondit : Je demanderais un délai, pour que Dieu m’inspirât ce que je devrais faire.  

- Le père Triquerie : Ah ! vraiment, non, citoyen, je ne ferai jamais un pareil serment. Je serai fidèle à Jésus-Christ jusqu’au dernier soupir.

- L’abbé Migoret-Lambardière devait choisir entre le serment et la mort, et répondit simplement : La mort.

 

L’accusateur public requit la peine de mort : Je demande que tous subissent la peine de mort et que Turpin du Cormier, ex-curé de cette commune, soit exécuté le dernier, pour avoir fanatisé son clergé.

Les prêtres se confessèrent mutuellement et préparèrent à la mort cinq autres vendéens condamnés avec eux.

Vers midi ils furent conduits place au Blé, aujourd’hui place du Palais.

L’abbé Pellé, connu pour ses sentences raides, s’adressa aux badauds : Nous vous avons appris à vivre, nous vous montrerons comment mourir.

Ils moururent en martyrs de la foi et de leur sacerdoce, un an après l’exécution du roi Louis XVI.

Plusieurs assistants imbibèrent des linges dans le sang des Martyrs, pour conserver des reliques.

 

Ces quatorze Martyrs furent béatifiés en 1955 et sont mentionnés le 21 janvier au Martyrologe.


Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 00:00

Agnès de Rome

† 304 ?

 

Sainte Agnès est une des plus illustres martyres de Rome, mais des doutes subsistent à son sujet.

Elle a certainement été martyrisée à douze ou treize ans, assez probablement lors de la persécution de Domitien (304), mais certains proposent la persécution de Dèce (254).

On a opposé entre eux deux récits, latin et grec, de sa Passio, alors qu’ils sont compatibles en se complétant.

Comme cela se répète chaque fois qu’on abandonne une jeune fille aux mains de soldats ou de jeunes mal intentionnés, Agnès fut donc d’abord enfermée dans une salle, où des scélérats tentèrent de lui arracher sa petite chemise ; alors elle laissa tomber ses longs cheveux comme pour s’en couvrir, tandis qu’un ange resplendissant aveuglait les garçons, qui s’enfuirent. 

Un autre vint, qu’Agnès repoussa par deux fois jusqu’à la porte, où il tomba mort. Survint son père, furieux, à qui Agnès promit qu’elle prierait pour la vie de son fils, s’il le demandait au nom de Jésus-Christ ; calmé par cette promesse, il le fit, et le garçon se redressa effectivement.

Ensuite, on voulut la jeter sur un bûcher, dont les flammes brûlèrent d’abord les bourreaux, renouvelant l’épisode de la fournaise ardente, qu’on lit en Dn 3:22.

Un autre bourreau lui porta alors un coup d’épée en lui tranchant le cou. Puis le corps d’Agnès fut jeté au feu, où cependant il ne fut pas entièrement consumé, de sorte que des amis vinrent prendre ce corps pour lui donner une sépulture honorable.

Ce martyre eut lieu le 21 janvier, probablement en 304.

L’actuelle église de Sainte-Agnès de la place Navone, à Rome, serait l’endroit où la sainte combattit pour sa chasteté. La basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs, sur la Via Nomentana, abrite le corps de sainte Agnès. Il a été reconnu encore en 1605. En revanche, le chef de la Sainte a été recueilli à part dans un reliquaire qui se trouve dans la chapelle Sancta Sanctorum du Latran, où il a été reconnu en 1903.

Il est de tradition que chaque année deux agneaux soient offerts au pape le jour de la fête de sainte Agnès, 21 janvier. La laine de ces agneaux est destinée à la confection des palliums, genre de collier de toile que remet le pape aux nouveaux archevêques, lors de la messe des saints Pierre et Paul, le 29 juin. Le pallium est le signe du pouvoir dont est investi l’archevêque en pleine union avec le pape : par la laine dont il est fait, il symbolise la brebis que le Bon Pasteur ramène au bercail.

Très honorée dès l’antiquité, sainte Agnès est fêtée le 21 janvier. Elle est nommée dans la prière du Nobis quoque peccatoribus du canon romain de la Messe.

Sainte Agnès est invoquée pour la conservation de la pureté. En Angleterre, même dans le contexte anglican, sainte Agnès est la patronne des jeunes filles fiancées.

Saint Ambroise a des mots très inspirés pour chanter la jeune Martyre, en son dies natalis :

En un si petit corps, y eut-il place pour la blessure ? N’ayant pas où recevoir le glaive, elle eut de quoi vaincre le glaive. Les filles de cet âge ne peuvent soutenir le regard irrité de leurs parents, une piqûre les fait pleurer ; Agnès, intrépide, immobile, offre tout son corps à la pointe du glaive. Sans savoir encore ce qu’est la mort, elle est prête à la subir… Elle n’a point l’âge requis pour le supplice et elle est capable d’en triompher… Le bourreau redoutait pour Agnès ce qu’Agnès ne redoutait pas pour elle-même…

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 00:00

Michael Iwene Tansi

1903-1964

 

Né en 1903 à Onitsha (Nigeria) dans une famille animiste, le jeune Iwene rencontra des missionnaires : il reçut à neuf ans le baptême, et le prénom de Michael.

Heureux, il se fit apôtre de ses camarades pour leur communiquer sa foi et reçut la mission de catéchiste.

Entré au séminaire, il fut ordonné prêtre en 1937.

Nommé curé dans son propre pays d’origine, à Onitsha, il ne s’épargna aucune fatigue pour gagner les âmes à Dieu, en orientant les jeunes, en défendant la dignité des femmes et en les préparant convenablement au mariage ; il lisait et commentait les textes de la Bible, invitant les gens à aimer, à pardonner, même entre ethnies différentes, et à s’approcher des Sacrements. Il fut très apprécié.

Il sentit cependant un appel à une vie plus retirée. D’abord il reçut de l’évêque la permission d’implanter le monachisme au Nigéria. Et pour être à même de mieux réussir dans cette mission, il se rendit en 1950 dans un monastère cistercien anglais, à Leicester, où il prit le nom de Cyprian.

Il émit les premiers vœux en 1953, mais sa santé ne lui permit pas de retourner au Nigéria. 

Le monastère envoya tout de même des moines pour une fondation au Nigéria, mais à cause des troubles politiques, ces derniers se replièrent vers le Cameroun.

Le père Cyprian Michael Tansi mourut d’une rupture d’anévrisme, en Angleterre, le 20 janvier 1964.

Un des prêtres concélébrants présents à ses funérailles, avait été baptisé à onze ans par le père Tansi : il devait devenir le cardinal Arinze.

La dépouille du père Tansi fut reportée au Nigéria en 1986, année où commença l’enquête en vue de la béatification, car de nombreuses grâces avaient été signalées, dues à l’intercession du saint prêtre.

Cyprian Michael Tansi a été béatifié en 1998.

 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens