Anna Maria Adorni
1805-1893
Anna Maria naquit à Fivizzano (Massa Carrara, Toscane, Italie) le 19 juin 1805, et perdit son père à quinze ans. Elle se retira avec sa mère à Parme, où elle épousa en 1826 Domenico Botti, un employé de la maison ducale de Parme.
De leurs six enfants, l’unique qui resta en vie, devint moine bénédictin.
Après la mort de son mari (1844), cette veuve bien éprouvée par tant de deuils se mit à visiter les prisonnières et à accueillir les filles de la rue. D’autres pieuses personnes se joignirent à elle et formèrent une Pieuse Union de dames qui visitaient les prisons, approuvée par la duchesse de Parme.
De là se forma l’institut du Bon Pasteur pour accueillir les ex-prisonnières et les réinsérer dans la société, ainsi que pour venir en aide aux jeunes filles et fillettes abandonnées.
Anna Maria (qu’on appelait désormais Carolina Botti) donna naissance, avec huit compagnes, à la congrégation des Servantes de l’Immaculée (Ancelle dell’Immacolata), qui fut approuvée en 1893.
L’évêque qui guidait le diocèse de Parme à l’époque d’Anna Maria, était Guido Maria Conforti (v. 5 novembre) : il écrivit que la charité de cette femme était sans limites. En effet, Anna Maria était près de toutes celles qui étaient en difficulté, qui souffraient physiquement ou moralement.
Anna Maria était aussi appelée le Rosaire vivant, tant elle passait de temps à prier, spécialement durant le mois du Rosaire (octobre).
Elle mourut le 7 février 1893, et fut béatifiée en 2010.
Le miracle obtenu par son intercession et qui servit à la béatification, fut la guérison totale et inexplicable d’un homme frappé d’encéphalite léthargique, père d’une des Religieuses de cette congrégation.