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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Prima de Ipiña Malzárraga

1898-1936

 

(Voir la notice générale des Adoratrices à Madrid).

 

Prima était née à Valle de Orozco (Biscaye, Espagne) le 9 juin 1898.

Entrée chez les Adoratrices Esclaves du Saint-Sacrement et de la Charité, elle prit le nom de María Prima de Jésus.

Elle fut fusillée avec les vingt-deux autres, au cimetière de la Almudena (Madrid) le 10 novembre 1936.

La béatification de tout ce groupe eut lieu en 2007.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Francisca Pérez de Labeaga García

1864-1936

 

(Voir la notice générale des Adoratrices à Madrid).

 

Francisca était née à Desojo (Navarre, Espagne) le 27 janvier 1864.

Entrée chez les Adoratrices Esclaves du Saint-Sacrement et de la Charité, elle prit le nom de Blasa de la Croix.

Complètement sourde, elle supporta tous ces événements avec une patience admirable.

Une des plus âgées des Adoratrices réfugiées à Madrid lors de la Guerre civile - elle avait soixante-douze ans, elle fut fusillée avec les vingt-deux autres, au cimetière de la Almudena (Madrid) le 10 novembre 1936.

La béatification de tout ce groupe eut lieu en 2007.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Noé, patriarche

XXVe siècle avant Jésus-Christ

 

Le saint patriarche Noé est une figure des premiers chapitres de la Genèse (Gn 5-9), qui nous rappelle habituellement l’épisode d’un déluge dévastateur.

Si l’on situe approximativement le prophète Abraham au 20e siècle avant Jésus-Christ, Noé le précède, entre le 25e et le 20e siècles environ.

Que la terre ait pu être engloutie après quarante jours de pluie laisse le monde scientifique dans l’interrogation : ce déluge a-t-il eu lieu ? n’est-il pas un récit emprunté à des épisodes mythologiques babyloniens ?

On pourrait tout-à-fait retourner la question en sens inverse : les récits babyloniens ne seraient-ils pas des plagiats maladroits, païens, du récit biblique qui a pu certainement être colporté par voie orale dans ces régions, bien avant d’être consigné par écrit ?

Dans la Bible, Yahwé est un Dieu unique, juste ; il punit le mal des hommes, mais sauve le juste. Dans les récits babyloniens, c’est un ensemble de dieux qui intervient, et qui extermine tous les hommes par caprice.

D’après un mode de compter qui nous échappe désormais totalement, Noé engendra ses trois fils à l’âge de cinq cents ans, et mourut à neuf cent cinquante ans, un peu plus qu’Adam qui vécut neuf cent trente ans, et un peu moins que son grand-père Mathusalem, qui vécut neuf cent soixante-neuf ans (cf Gn 5:5,27 ; 9:28).

Sur ordre de Dieu, donc, Noé construisit son paquebot, que la Bible appelle Arche, et qui mesurait quelque cent cinquante mètres de long, vingt-cinq mètres de large et quinze de haut, en trois étages. C’est qu’il fallait y aménager des dizaines de cabines pour abriter chaque couple d’animaux, outre la proche famille de Noé : sa femme, ses trois fils et les épouses de ses trois fils, «huit personnes en tout», écrit saint Pierre dans son épître (2Pt 2:5).

Ce qui pourra surprendre, c’est que Yahweh ferme la porte de l’Arche, de l’extérieur, donc, tandis qu’après le cataclysme, Noé ouvre seulement une fenêtre, et ne sort par la porte que sur invitation de Yahweh.

Là, Yahweh fit une «alliance» avec Noé, une promesse sacrée en échange de la fidélité de Noé et de sa descendance, dont le signe était l’arc-en-ciel.

Cette Arche mystérieuse aurait échoué sur le mont Ararat en Arménie, mais qui oserait croire qu’on retrouverait un jour des morceaux de bois de ce vaisseau, après des milliers d’années ?

Au sortir de l’arche, Noé commença de cultiver la terre, et planta la vigne. Les vapeurs du raisin fermenté l’enivrèrent, il s’endormit inconsciemment, mal habillé. Un de ses fils se moqua de cette situation, tandis que les deux autres entrèrent à reculons pour couvrir leur cher père de son manteau.

Tous ces éléments ont un caractère prophétique qu’il est bon de relever.

Noé, le Juste, construit l’Arche où sont sauvés ceux qui lui sont proches : Jésus, le Juste par excellence, fonde l’Eglise où sont sauvés ceux qui sont fidèles à Dieu.

Cette Arche du salut aboutit à une première Alliance ; plus tard, il y aura par excellence l’Arche de l’Alliance, construite par Moïse sur l’ordre de Dieu ; cette arche sera le prélude du Tabernacle où est conservée l’Eucharistie, le Sacrement de notre Salut.

L’eau ensevelit l’humanité avant sa re-naissance : dans l’eau du baptême, nous fermons les yeux, nous mourons au péché, pour rouvrir les yeux à une nouvelle vie, la vie sacramentelle en Christ.

Noé cultive la vigne ; Jésus change le vin en son Sang eucharistique, qui doit nous «enivrer» de la vie divine ; c’est le Vin sacramentel qui réjouit le cœur de l’homme (Ps 103:15).

Noé est donc, dès le début de la Genèse, une première figure de Jésus-Christ, sauveur.

Le saint Patriarche Noé, autrefois mentionné le 10 novembre au Martyrologe, est à présent seulement commémoré en même temps que tous les Ancêtres du Christ, au 24 décembre.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Hermann Lange

1912-1943

 

Né le 16 avril 1912, Hermann était le fils d’un professeur d’aéronautique à Leer (sur la Mer du Nord, Allemagne) et grandit donc dans la bonne bourgeoisie de cette ville, dont il fréquenta le lycée.

Il avait un oncle prêtre, doyen de la cathédrale de Osnabrück. Dès le lycée, il s’engagea dans les rangs «Pour la nouvelle Allemagne», un mouvement de réforme catholique dont il devint même un des dirigeants. Très tôt il pensa au sacerdoce.

Vis-à-vis du national-socialisme, il eut toujours une position clairement et totalement défavorable.

Il étudia la théologie à Münster et fut ordonné prêtre en 1938.

Il exerça ses fonctions sacerdotales d’abord à Neustadtgödens, à Lingen, puis dès 1939 à la paroisse du Sacré-Cœur de Lübeck, comme ses Confrères Johannes Prassek et Eduard Müller.

Sa fonction principale était de s’occuper de la jeunesse et des hommes de la communauté paroissiale.

Des témoins de l’époque ont toujours décrit Hermann comme un homme extraordinairement sérieux, fiable et très pédagogique. Il était le cerveau des trois prêtres arrêtés dans cette paroisse. Ses homélies étaient d’un niveau nettement supérieur. Le théologien considérait avec dédain la tendance national-socialiste et, en privé, prévoyait la défaite des Allemands, et même s’opposait au service militaire sous les ordres du national-socialisme.

Pendant longtemps, il polycopia et diffusa des feuillets contre le national-socialisme, ainsi que les homélies de l’évêque de Münster, Clemens August Graf von Galen (v. 28 mars), qui dénonçait solennellement l’erreur national-socialiste.

Une perquisition eut lieu au domicile de Hermann qui, finalement, fut dénoncé et arrêté par la Gestapo le 15 juin 1942.

Lors de l’interrogatoire, il ne renia pas sa position contre le national-socialisme et contre la guerre.

Comme cela a été écrit dans les notices de ses deux Confrères (cf. Johannes Prassek et Eduard Müller), un Pasteur évangélique et une vingtaine d’autre laïcs furent aussi arrêtés. Dans la prison de Lübeck, Hermann se trouvait en compagnie de ce Pasteur, tandis que les deux autres prêtres étaient dans une autre cellule.

Une lettre de Hermann nous est parvenue de cette période d’incarcération : 

Je suis personnellement très tranquille et je sais à quoi je m’attends. Quand on s’est abandonné totalement et réellement à la volonté de Dieu, on ressent une paix merveilleuse et la certitude d’une protection absolue… Les hommes ne sont toujours que des instruments dans la main de Dieu. Si Dieu veut ma mort, que sa volonté soit faite.

Après une année de prison eut lieu, fin juin 1943, un procès de trois jours, devant la deuxième chambre de la cour de justice de Berlin, qui s’était déplacée exprès à Lübeck. Hermann reçut l’annonce de la peine de mort avec un total abandon à Dieu.

Lui et ses deux Compagnons furent alors enfermés ensemble dans la prison de Hamburg, où leur rendit visite l’évêque d’Osnabrück, dont la demande en grâce pour ses prêtres resta sans succès.

Hermann Lange fut exécuté par la guillotine le même jour que les autres, le 10 novembre 1943, à 18 heures 26.

Ses dernières paroles à l’aumônier furent : Un joyeux Au-revoir au ciel. Saluez pour moi mes chers paroissiens de Lübeck et mes compatriotes de Leer. 

La béatification de Hermann Lange eut lieu en même temps que celle des deux autres prêtres, en 2011. A cette occasion, le prélat ne manqua pas de rappeler le souvenir du Pasteur exécuté avec eux.

Le dies natalis de ces trois prêtres martyrs est le 10 novembre, mais comme on fête en ce jour saint Léon le Grand, leur fête liturgique est célébrée localement le 25 juin.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Josepa Boix Rieras

1893-1936

 

(Voir la notice générale des Adoratrices à Madrid).

 

Elle était née à Anglés (Girona, Espagne) le 22 février 1893.

Entrée chez les Adoratrices Esclaves du Saint-Sacrement et de la Charité, elle prit le nom de Josepa de Jésus.

Elle fut fusillée avec les vingt-deux autres, au cimetière de la Almudena (Madrid) le 10 novembre 1936.

La béatification de tout ce groupe eut lieu en 2007.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Johannes Prassek

1911-1943

 

Johannes naquit le 13 août 1911 à Hamburg, dans le quartier Barmbek ; c’était le fils d’un humble ouvrier.

Après ses études à Hamburg, il étudia la philosophie et la théologie à Frankfurt-sur-le-Main et à Münster ; il reçut le sacerdoce à Osnabrück en 1937.

Il fut d’abord aumônier à Wittenburg, puis exerça son activité pastorale à partir de 1939 dans la paroisse du Sacré-Cœur à Lübeck.

On le connaissait comme un homme de caractère, courageux. Ainsi, deux semaines avant son arrestation, il était décoré pour avoir secouru les malades d’un hôpital de Lübeck qui avait été bombardé dans la nuit du 28 au 29 mars 1942, pour aider à les faire héberger.

Il ne craignait pas de condamner le national-socialisme, jusque dans ses homélies. 

Pour venir en aide aussi aux prisonniers polonais, il en apprit la langue. Il allait les réconforter, ce qui était strictement interdit. 

Il fut finalement dénoncé, en même temps que deux autres Confrères et un Pasteur évangélique et arrêté le 18 mai 1942.

Durant son procès, il continua d’affirmer sa conviction contre le régime.

L’évêque tenta un recours en grâce, qui fut repoussé, et Johannes Prassek fut condamné à mort, avec ses trois autres Compagnons. Ils furent guillotinés dans la prison de Hamburg le 10 novembre 1943.

Durant la béatification de ces trois prêtres, en 2011, on rappela aussi le sacrifice du Pasteur.

 
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Luisa Pérez Adriá

1897-1936

 

(Voir la notice générale des Adoratrices à Madrid).

 

Luisa était née à Castellón (Espagne) le 7 mars 1897.

Entrée chez les Adoratrices Esclaves du Saint-Sacrement et de la Charité, elle prit le nom de Luisa de l’Eucharistie.

Elle fut fusillée avec les vingt-deux autres, au cimetière de la Almudena (Madrid) le 10 novembre 1936.

La béatification de tout ce groupe eut lieu en 2007.

 
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Manuela Arriola Uranda

1891-1936

 

(Voir la notice générale des Adoratrices à Madrid).

 

Manuela était née à Ondárroa (Biscaye, Espagne) le 29 décembre 1891.

Entrée chez les Adoratrices Esclaves du Saint-Sacrement et de la Charité, elle prit le nom de Manuela du Sacré-Cœur de Jésus.

Elle fut responsable des Adoratrices réfugiées à Madrid lors de la Guerre civile. Clairvoyante, elle priait intensément, encourageant toute sa petite communauté, et priant Dieu de leur donner la force d’être dignes du martyre.

Elle fut fusillée avec les vingt-deux autres, au cimetière de la Almudena (Madrid) le 10 novembre 1936.

La béatification de tout ce groupe eut lieu en 2007.

 
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

María Zenona Aranzábal de Barrutia

1878-1936

 

(Voir la notice générale des Adoratrices à Madrid).

 

María Zenona était née à Elguetra (Guipuzcoa, Espagne) le 9 juillet 1878.

Entrée chez les Adoratrices Esclaves du Saint-Sacrement et de la Charité, elle prit le nom de Borja de Jésus.

Lors de la révolution de juillet 1936, plutôt que de profiter d’un hébergement chez ses parents, elle préféra rester au milieu de ses Consœurs.

C’est elle aussi qui aurait alors exprimé cette magnifique phrase : Et si je mourais martyre, ne serait-ce pas là mon devoir ?

Elle fut fusillée avec les vingt-deux autres, au cimetière de la Almudena (Madrid) le 10 novembre 1936.

La béatification de tout ce groupe eut lieu en 2007.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Léon 1er , pape

440-461

 

Leo («Lion», communément Léon) était le fils du toscan Quintianus. On présume qu’il naquit entre 390 et 400.

D’après son style, on suppose qu’il était assez lettré, connaisseur des belles-lettres, formé à l’éloquence, au courant des sciences ecclésiastiques, mais aussi faible helléniste.

A la mort du pape saint Xyste III (19 août 440), l’Eglise de Rome élut comme quarante-cinquième pape, l’archidiacre Leo, qui se trouvait en Gaule à ce moment-là pour rétablir la concorde entre le gouverneur Ætius et le général Albinus.

Cette élection d’un absent prouve combien l’archidiacre en question était connu et estimé à Rome. En effet, Leo était un proche des autorités ecclésiastiques romaines : acolyte, il était déjà chargé de porter à Carthage une condamnation des pélagiens par le pape Zosime (418) ; sous le pape Célestin, il est archidiacre : c’est lui qui pousse Cassien à écrire un traité sur l’Incarnation, contre les nestoriens ; c’est à lui que s’adresse saint Cyrille d’Alexandrie, pendant le concile d’Ephèse, pour mettre en garde l’Eglise romaine contre l’ambitieux Juvénal de Jérusalem ; c’est lui qui soutient le pape Célestin dans le gouvernement de l’Eglise ; c’est lui qui avertit le pape Xyste III des manœuvres de Julien d’Eclane, pélagien ; c’est encore lui, comme on l’a dit plus haut, qui était envoyé en Gaule pour régler le différend entre Ætius et Albinus.

Une missive l’invitait donc à rentrer au plus tôt à Rome. Il y arriva fin septembre, reçu avec effusion et consacré dès le 29 septembre 440. Le message qu’il adressa alors est plein d’humilité, de simplicité, de confiance en Dieu.

Leo intervint sur deux champs, principalement celui de l’orthodoxie, mais aussi au point de vue socio-politique, à cause du danger des Barbares.

Dans le domaine doctrinal, Leo fit proscrire de Rome les manichéens, dont les pratiques abominables scandalisaient la société ; fit chasser d’Aquilée les pélagiens ; invita les évêques espagnols à se réunir en concile pour condamner le priscillianisme et toutes ses déviations sur la Trinité, l’Incarnation, la Rédemption (Concile de Tolède, 447) ; confirma le concile de Constantinople qui condamnait le monophysisme d’Eutychès (448), condamna le brigandage d’Ephèse, pseudo-concile qui essayait de réhabiliter ledit Eutychès (449), et fit convoquer par l’empereur un nouveau concile à Chalcédoine pour renouveler la condamnation de Nestorius et d’Eutychès (450).

Le pape Leo ne se contenta pas de «commander», mais il prit des mesures pour faire appliquer ces décisions. Il s’efforça de convaincre toutes les Eglises de célébrer Pâques à la même date ; ce n’était pas une nouveauté, car déjà le concile de Nicée (325) avait établi que partout cette solennité centrale serait célébrée le premier dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps. Or des subtilités de calculs, et peut-être aussi des esprits trop pointilleux, ont fait que cette date n’était toujours pas universelle un siècle après (et malheureusement ne l’est toujours pas à notre vingt-et-unième siècle).

A propos des pélagiens, le pape exigea que les clercs, même convertis de cette erreur, n’accédassent pas à des ordres supérieurs, tant l’erreur était sournoise et dangereuse. En matière disciplinaire, il savait imposer à un saint évêque comme l’était Hilaire de Poitiers, de revenir sur ses décisions ; l’humilité d’Hilaire à obéir au pape donna à ce dernier l’occasion d’en faire un éloge marqué. 

Les événements qui se déroulèrent autour du concile de Chalcédoine amenèrent le pape Leo à écrire une lettre mémorable au patriarche Flavianus, illégitimement condamné et qui devait mourir peu après des mauvais traitements subis (ou peut-être même assassiné, v. 17 février). Cette lettre du grand pape est un monument doctrinal sur l’Incarnation et sur les deux Natures du Christ.

Les Ménées grecs racontent qu’avant de la composer, Leo implora les lumières de l’Esprit Saint par des jeûnes, des veilles, des prières continuelles ; puis qu’après l’avoir écrite, le pape la déposa sur le tombeau de saint Pierre en priant l’Apôtre d’en corriger lui-même les imperfections.

Après toutes ces activités doctrinales, le pape dut agir en faveur de la population, en face du fléau de Dieu qu’était Attila.

Après avoir été défait en Gaule, Attila arrivait en Italie. Leo et son clergé, revêtus des ornements liturgiques, se déplacèrent à Mantoue au-devant d’Attila qui, impressionné par ce saint spectacle et par la parole du pape, promit d’épargner Rome ; il signa même un traité d’alliance avec Rome (452).

Ce fut le tour du féroce barbare arien Genséric à menacer Rome. Leo se porta encore une fois à sa rencontre et en obtint au moins qu’il respectât le clergé et les églises, mais l’envahisseur pilla la ville et emmena en captivité des milliers de personnes (455).

L’œuvre de Leo 1er est fondamentale et considérable, au point qu’on l’a vite appelé Grand.

Leo le Grand eut le souci d’être compris par tout le peuple dans ses sermons qui sont à la fois clairs et brefs, deux qualités qui imposent la confiance. C’est de sa plume qu’est sortie cette fameuse expression, à Noël : Natalis Domini, natalis est pacis, la naissance du Seigneur, c’est la naissance de la paix ; et celle-ci aussi : Natalis capitis natalis est corporis, la naissance du Chef, c’est la naissance du Corps (de l’Eglise, de chacun de nous). 

On a ainsi de ce saint pape un corpus certain de quatre-vingt seize sermons, aussi profonds de doctrine théologique que soignés dans la langue latine. En outre de très nombreuses lettres.

Le pape Leo 1er le Grand mourut le 10 novembre 461, après un pontificat de vingt-et-un ans. 

Leo 1er fut proclamé Docteur de l’Eglise. Il est mentionné au Martyrologe et fêté le 10 novembre.

Son successeur fut saint Hilaire 1er.

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