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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 10:34

Marcellinus de Carthage
† 413

Marcellinus était un excellent chrétien, marié, qui occupait la charge de tribun et de notaire à Carthage. Il avait un frère.
S.Augustin (v. 28 août) le connut très bien et le décrivit comme un homme actif et prudent, toujours désireux d’apprendre.
Il lui arriva aussi de demander à s.Jérôme (v. 30 septembre) un traité sur l’origine de l’âme, mais Jérôme le renvoya gentiment à Augustin.
La province d’Afrique était cependant à feu et à sang, à cause des hérétiques donatistes qui, outre leurs erreurs, se comportaient en véritables brigands à l’encontre des chrétiens.
En 410, l’empereur Honorius chargea Marcellinus de convoquer une conférence contradictoire. Cette conférence s’ouvrit en juin 411 : les catholiques étaient représentés par deux-cent quatre-vingt-six évêques catholiques, et deux-cent soixante-dix-neuf donatistes. Ces deux groupes devaient désigner chacun sept orateurs. 
Bien sûr, s.Augustin était présent. Au bout de trois jours, il était clair que les donatistes étaient à bout d’arguments. Marcellinus, au nom de l’empereur, ordonna aux donatistes de cesser leurs manifestations et de restituer aux catholiques les églises confisquées. Les donatistes n’en tinrent pas compte : ils massacrèrent un prêtre, à un autre ils lui crevèrent un œil et lui coupèrent un doigt… Marcellinus eut la charitable idée de ne pas sévir contre ces crimes, mais les fit largement connaître à la population.
La situation pouvait quand même sembler proche d’un apaisement.
Marcellinus en profita pour demander encore à Augustin d’autres traités : De la Rémission des Péchés, De l’Esprit et de la Lettre, ainsi que les premiers livres de la Cité de Dieu. Deux autres attendaient aussi : l’un sur la Genèse, l’autre sur la Trinité. Marcellinus recherchait avidement la Vérité et la scrutait toujours plus profondément.
Il conduisit son ami Volusianus à Augustin, qui l’aida à trouver la Foi.
Brusquement en 413, un complot éclata contre l’autorité romaine ; les donatistes en profitèrent pour accuser Marcellinus et son frère, qui furent jugés et exécutés très rapidement, le 13 septembre 413. L’année suivante, l’empereur Héraclius apprit l’injustice, déchut le juge inique et rétablit la mémoire et l’œuvre de Marcellinus.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Marcellinus de Carthage au 13 septembre.

 

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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 10:33

Maurilius d’Angers
363-453

Maurilius venait de Milan, où habitait sa riche famille. Il la quitta vers vingt ans pour rejoindre le célèbre évêque de Tours, s.Martin (v. 11 novembre).
Ce dernier l’ordonna prêtre.
Maurilius désirait à la fois le recueillement et l’apostolat. Il se retira à Chalonnes-sur-Loire, où sa prière obtint la destruction d’un temple païen par le feu du ciel (cf. 1R 18:38).
Après quarante années de cette vie remplie de miracles plus étonnants les uns que les autres, Maurilius fut appelé en 423 à devenir le quatrième évêque d’Angers. Quand il entra dans la cathédrale, une colombe vint se poser sur lui et il fut acclamé. C’est peut-être bien le successeur de s.Martin, s.Brice (v. 13 novembre), qui le consacra.
Les miracles continuèrent. Maurilius ressuscita un mort. Près de Rochefort, il fit bâtir une église en l’honneur de la Sainte-Vierge, après y avoir incendié un «bois sacré», où des fêtes païennes étaient l’occasion de véritables orgies.
Après trente ans d’épiscopat, Maurilius s’éteignit, âgé de quatre-vingt-dix ans, en 453.
L’église Saint-Maurille, qui abritait les reliques de Maurilius, fut détruite avec sa voisine, Saint-Pierre, en 1791 pour créer la Place du Ralliement ; un ralliement à qui, à quoi ? si ce n’est une trahison envers Dieu.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Maurilius d’Angers au 13 septembre.

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7 septembre 2017 4 07 /09 /septembre /2017 08:12

Memorius de Troyes
† 451

Memorius (parfois Nemorius) était un diacre ou archidiacre de Troyes (Aube).
Lors de l’invasion des Huns, l’évêque Loup (v. 29 juillet) aurait envoyé Memorius avec sept jeunes clercs, croix en tête, au devant d’un détachement qu’envoyait Attila. Memorius lui-même portait solennellement le livre des Evangiles.
Le soleil, à ce moment-là, aurait tant brillé, que ses rayons, frappant l’Evangéliaire, auraient été réfractés vers le cheval d’un général d’Attila ; le cheval s’emballa et fit tomber le général, qui fut tué. Furieux, Attila ordonna de décapiter sur place Memorius et les sept clercs.
L’endroit de cet épisode serait la localité Saint-Mesmin, qui s’appela Saint-Pierre-en-Breuil au dix-huitième siècle.
Il faut reconnaître que, dans la notice de s.Loup, mentionnée ci-dessus, le passage d’Attila à Troyes est mentionné différemment : Loup se serait déplacé personnellement pour rencontrer Attila ; peut-être le fit-il après le meurtre de Memorius, pour implorer la clémence d’Attila.
Le Martyrologe Romain mentionne Memorius et ses Compagnons de Troyes au 7 septembre.

 

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 09:12

Mansuetus d'Afrique
† 484

Se référer à la notice Afrique (Evêques martyrs en 484)

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5 septembre 2017 2 05 /09 /septembre /2017 21:34

Menedemos à Nicomédie
† 370

Se reporter à la notice Urbanus, Theodoros, Menedemos à Nicomédie

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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 20:38

Marcellus de Chalon-sur-Saône
2e siècle

Marcellus aurait été lié à un groupe de martyrs de Lyon, peut-être même ceux de 177 et aurait été délivré miraculeusement par un ange pour aller porter la Bonne Nouvelle ailleurs.
A Chalon-sur-Saône, Marcellus aurait été reçu par un certain Latinus, un païen ; Marcellus lui demanda s’il avait vraiment confiance en ces morceaux de pierre qu’il adorait. Latinus se convertit au Christ.
Plus loin, il passa devant la villa du préfet Priscus, où on l’invita à participer à la fête. Mais les viandes venaient d’être offertes aux dieux païens, et Marcellus refusa d’en prendre, car il était chrétien.
Les païens alors mirent Marcellus entre deux arbres, dont ils inclinèrent les branches pour les attacher à ses bras ; quand les branches furent relâchées, le corps de Marcellus fut tout disloqué, mais il respirait encore et confessait toujours le Christ.
On le conduisit devant d’autres statues païennes, en vain. Finalement, le préfet le fit enterrer jusqu’à la ceinture, et c’est dans cette position que Marcellus rendit son âme à Dieu, trois jours plus tard. 
Le Martyrologe Romain mentionne saint Marcellus de Chalon-sur-Saône au 4 septembre.

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3 septembre 2017 7 03 /09 /septembre /2017 12:35

Marinus de Rimini
4e siècle

Marinus aurait été originaire de l’île dalmate d’Arborea.
Tailleur de pierres, il vint à Rimini (Italie NE) exercer le métier de maçon.
Sentant arriver la persécution, il se réfugia sur le mont Titano, bientôt suivi par tout un groupe de Chrétiens, qui formèrent ainsi la première communauté, événement officiellement daté du 3 septembre 301.
Lors de l’édit de Constantin (313), Marinus fut ordonné diacre par l’évêque de Rimini.
Marinus serait mort en 366, date retenue pour la fondation historique de la ville de Saint-Marin.
On se demande pourquoi Marinus resta diacre si longtemps, sans être ordonné prêtre. La réponse est peut-être dans sa profonde humilité. Devenu prêtre (ou évêque), il n’aurait plus eu le temps de vaquer à son travail de la pierre.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Marinus de Rimini au 3 septembre.

 

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3 septembre 2017 7 03 /09 /septembre /2017 12:35

Mansuetus de Toul
4e siècle

Mansuetus (communément appelé Mansuy), aurait été originaire de Grande-Bretagne.
De retour de Rome, il s’arrêta (ou on l’arrêta) à Toul pour y être le premier évêque.
Son épiscopat aurait duré de 338 à 375, soit trente-sept ans.
On l’invoque particulièrement pour la guérison des lépreux.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Mansuetus de Toul au 3 septembre.

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 16:31

Musê l’Ethiopien
† 400

Comme le Bon Larron Dysmas (v. 25 mars), et pire encore, Musê (Moïse) fut d’abord un brigand, à la peau toute noire d’un authentique Ethiopien, et diablement glouton, au point qu’il pouvait prendre pour repas un mouton entier, bien arrosé de vin. De son épée digne d’un Goliath (cf. 1S 17:7,45,51), il aimait tuer, bêtes ou hommes.
Un jour, qui sait comment, la grâce de Dieu le toucha et il s’en vint directement au désert de Scété, trouver un illustre solitaire nommé Isidore (peut-être celui de Péluse, v. 4 février). Musê chercha à le rassurer : Montre-moi Dieu ! On imagine l’hésitation d’Isidore, qui le conduisit à Macaire (l’Ancien, v. 19 janvier). Ce dernier eut l’heureuse idée de lui enseigner doucement le Credo, puis, devant le désir de ce nouveau disciple, de le baptiser.
Si la conversion de Musê était sincère, profonde, totale, l’Ennemi du Bien ne s’avouait pas vaincu et venait torturer Musê avec des tentations diverses de gloutonnerie, de débauche. Musê, humblement et bien adroitement, s’en ouvrait à Isidore, qui le consolait et l’encourageait.
Musê s’ingéniait à rendre service. Quand les ermites plus âgés sommeillaient, il prenait leurs cruches à eau et allait, malgré l’éloignement du puits, les remplir pour les leur rapporter pleines d’eau fraîche.
Des années passèrent : Musê souffrit beaucoup d’une grave douleur au pied, qui l’obligea à se coucher ; il priait davantage ; sa prière vainquit le Malin et lui obtint même sa guérison.
Une «pétition» présentée par cinq cents moines, demanda au patriarche d’Alexandrie de bien vouloir ordonner prêtre Musê. Le patriarche commença par refuser d’ordonner ce «Noir» ; Musê ne s’en formalisa aucunement, mais le patriarche, touché par son humilité, le rappela et l’ordonna.
Un jour qu’il eut plusieurs visiteurs, Musê était fort embarrassé car il n’avait pas d’eau à leur offrir. Ils le virent sortir plusieurs fois de sa grotte, et enfin tomba une forte pluie. Il s’expliqua : Je disais à Dieu : Si tu ne me donnes pas de l’eau pour tes serviteurs, d’où tirerai-je de l’eau, pour les faire boire ?
Sa dernière heure arriva, lors d’une incursion de barbares. On lui conseillait de fuir, mais il répondit : Qui a tué par le glaive périra par le glaive (cf. Mt 26:52) ; c’est ainsi qu’il périt, avec quelques autres frères, en 395 ou 407.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Musê l’Ethiopien au 28 août.

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27 août 2017 7 27 /08 /août /2017 19:07

María Pilar Izquierdo Albero
1906-1945

María Pilar Izquierdo Albero naquit à Saragosse (Espagne) le 27 juillet 1906, troisième des cinq enfants de bons parents chrétiens, pauvres, mais riches de vertus chrétiennes.
Ces dernier la firent baptiser le 5 août suivant. Ils inculquèrent à tous leurs enfants la dévotion à Notre-Dame du Pilar, dont María porta aussi le nom.
María sut profiter des enseignements et des exemples de ses parents ; elle donnait à plus pauvre qu’elle son goûter, ou même ses habits.
Elle ne put fréquenter l’école ; elle apprit tout juste à lire un peu. Mais elle savait ce que signifiait souffrir et aimer, aimer et souffrir.
En 1918, commença pour María une mystérieuse maladie qu’on ne sut diagnostiquer. Pendant quatre années, on tenta de la soigner à Alfamén, près de Saragosse ; à son retour, elle travailla dans une cordonnerie, où sa bonté de cœur conquit tous les employés.
En 1926, elle fit une chute du tramway et se fractura le bassin ; en 1929, de nombreux kystes la rendirent paraplégique et aveugle. Ce furent douze années d’allées-et-venues entre l’hôpital de Saragosse et sa misérable mansarde.
Mais de cette mansarde jaillissait une source de lumière, de paix, de joie même, qui irradiait tous les visiteurs. On venait lui demander de prier en toutes occasions, spécialement durant les cruelles années de la guerre civile (1936-1939).
C’est en 1936 que María commença à parler de son projet : l’Œuvre de Jésus, dans laquelle on chercherait à reproduire la vie du Seigneur sur terre, au moyen des œuvres de miséricorde. L’œuvre reçut une première approbation à Madrid, sous l’appellation de Missionnaires de Jésus et Marie.
Le 8 décembre 1939, fête de l’Immaculée Conception, María guérit : elle pouvait voir, se déplacer. 
Comme cela arrive très souvent dans les fondations, on tenta d’empêcher María d’exercer le moindre apostolat, mais l’évêque de Madrid sut convaincre son entourage et, en 1942, érigea canoniquement l’œuvre en tant que Pieuse Union des Missionnaires de Jésus, Marie et Joseph. María et ses compagnes accomplirent alors un apostolat très fécond auprès des pauvres, des enfants, des malades.
Ce n’était pourtant pas la fin des soucis de la Fondatrice : dès 1944, les douleurs reprirent au ventre avec de vilaines calomnies, des intrigues, des incompréhensions diverses qui jetèrent la division entre les religieuses et contre leur Fondatrice. En novembre 1944, María dut elle-même se retirer de son œuvre, avec neuf de ses filles.
En décembre 1944, tandis qu’elle se dirigeait à San Sebastián par une nuit glaciale et des routes couvertes de neige, un accident de voiture lui causa une fracture de la jambe. Apparut alors aussi une tumeur maligne. Les souffrances ne la quittèrent plus, mais elle resta confiante que son œuvre lui survivrait.
María mourut à San Sebastián le 27 août 1945, assistée par le père Daniel Díez García et offrant sa vie pour celles de ses filles qui l’avaient abandonnée.
Celles qui étaient restées fidèles à leur Fondatrice s’installèrent à Logroño, où l’évêque approuva canoniquement la pieuse union sous le nom de Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie. Depuis 1981, l’Œuvre devint de Droit Pontifical. Les Religieuses sont environ deux-cents, réparties en Espagne et Italie, et en plusieurs pays d’Amérique du Sud.
María fut béatifiée en 2001.
Le Martyrologe Romain mentionne María Pilar Izquierdo Albero au 27 août.

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