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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 09:34

Millan de la Cogolla
474-574

Millan (Emilien) serait né vers 474 à Berceo (La Rioja, Espagne N).
Tout jeune, il garda les moutons et, pour passer le temps, il jouait de sa guitare.
A vingt ans, il se mit à l’école d’un ermite nommé Félix, puis s’en revint chez lui.
Le bruit de ses vertus s’étant déjà répandu, on vint le trouver : il alla se cacher sur le mont Dircetius, où il resta quarante ans.
L’évêque de Tarazona, Didimo, l’ordonna prêtre et lui confia la paroisse de Berceo.
Millan voulut être vraiment au service de toute sa paroisse. Particulièrement, il voulut soulager les pauvres. Il le fit si bien, que de mauvaises langues pensaient qu’il dilapidait les biens de l’Eglise et le dénoncèrent à l’évêque. Ce dernier écouta malheureusement ces calomnies, et écarta Millan de la pastorale.
Mais Millan accepta son sort avec grande humilité et sainte obéissance : il se retira dans sa solitude et reprit sa vie d’ermite. Un prêtre l’accompagna, nommé Asellus. Peut-être qu’une communauté se forma autour de lui.
Il devint nonagénaire et se faisait assister par de saintes femmes. Pour se déplacer, il prenait un cheval (on ne dit pas s’il montait lui-même la bête ou s’il l’attelait à une charrette).
Millan mourut centenaire, le 12 novembre 574.
Le monastère San Millan de la Cogolla, proche de Berceo, fut ensuite très célèbre ; c’est un de ses moines qui publia plus tard les Miracles de Notre-Dame, vingt-cinq petites merveilles de l’intervention maternelle de Notre-Dame auprès des pécheurs.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Millan de la Cogolla au 12 novembre.

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 07:45

Mennas soldat
† 304

Les plus anciennes représentations de cet illustre Martyr, le montrent en tenue de soldat.
On croit qu’il fut martyrisé près du lac Mareotis (auj. lac Marioût, Alexandrie, Egypte N), durant la persécution de Dioclétien.
Des textes, que l’on croit douteux, ont situé ce martyre à Cotyée (Phrygie, auj. Turquie CW), le corps du Martyr ayant été ensuite porté en Egypte. 
Mennas aurait délibérément quitté l’armée, se serait retiré quelque temps dans les montagnes, et serait venu affirmer sa foi devant tout le peuple réuni au théâtre lors d’une fête. Longuement et durement torturé, il fut décapité et livré aux flammes.
Ces textes douteux ont donné lieu à diverses hypothèses : le Soldat de Mennas et le Martyr d’Alexandrie auraient été deux personnages distincts ; ou bien les Chrétiens de Cotyée auraient placé le cercueil de Mennas sur un chameau qui serait arrivé tout seul en Egypte, car Mennas aurait exprimé le désir d’être enseveli «dans son pays». Inversement, quand on aurait voulu emporter le corps de Mennas d’Egypte en Phrygie, tous les chameaux se seraient refusé à se déplacer.
Il reste que le sanctuaire de Saint-Mennas, au sud d’Alexandrie, connut un essor prodigieux. Comme dans tous les sanctuaires, on y fabriqua mille objets rappelant l’illustre Martyr, en particulier de petites lampes à huile de toutes les dimensions, qui furent connues dans tout le monde romain. On emportait l’huile de s.Mennas comme on emporte l’eau de Lourdes. Sur place, on a retrouvé des boutiques de potiers.
Le sanctuaire fut cependant mis à mal et finalement complètement ruiné lors des invasions arabes : l’ingénieux système d’irrigation fut abandonné et le désert réapparut là où l’on cultivait des fruits et des vignes.
La dévotion à s.Mennas était vivante ; des miracles se produisirent. On mentionne la résurrection d’un pèlerin assassiné par son hôte ; un soldat qui voulait violenter une femme se trouve soudain attaché au cheval de s.Mennas, qui le traîne (sans lui faire de mal) jusqu’au sanctuaire, où il demande pardon…
Le Martyrologe Romain mentionne saint Mennas soldat au 11 novembre.

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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 21:57

Marcus de Troia
266-328

La vieille ville de Aeca, après sa destruction en 663, fut reconstruite au onzième siècle, sous le nom de Troia (Foggia, Pouilles, Italie SE).
Elle aurait été la ville de naissance de Marcus, vers 266, d’un père nommé Constantinus. Celui-ci, riche et honnête, orienta son fils vers les Lettres. 
Marcus devint un homme vertueux et digne du sacerdoce : l’évêque Ioannes de Lucera l’ordonna prêtre.
Il est raconté que notre Marcus logeait chez lui deux jeunes filles, qu’il instruisait. Evidemment, on alla accuser Marcus de fornication et l’évêque le fit convoquer. En chemin, un des deux diacres qui l’accompagnaient, tomba malade, et Marcus le guérit instantanément, en ordonnant à une biche qui passait, de lui offrir le lait de ses mamelles ; et quand Marcus fut arrivé auprès de l’évêque, celui-ci entendit les anges chanter autour de Marcus. Désormais, tous étaient convaincus de l’innocence et de la sainteté de Marcus.
L’évêque mourut peu après : le choix unanime se porta sur Marcus pour lui succéder. Mais Marcus, se sentant indigne, s’enfuit ; on le retrouva, il fut obligé de se soumettre et reçut l’ordination épiscopale des mains du pape Marcel (v. 16 janvier). En réalité, on ne sait pas bien si Marcus fut évêque à Æca ou à Lucera.
L’épiscopat de Marco semble avoir duré de 300 à 328 environ. Il maintint son style de vie rigoureux, pratiquant le jeûne, se dépensant auprès des bisogneux. Mais surtout, les miracles se multiplièrent, durant et après sa vie.
Marcus  rendit la vue à un aveugle, ressuscita le petit enfant d’une pauvre femme…
A sa mort (328 environ), il fut enseveli à Bovino, sur sa demande expresse. Il devint ainsi le Patron de cette cité voisine.
D’autres miracles suivirent cette pieuse mort.
On peut admettre que plusieurs détails de cette notice semblent incroyables, du moins inexplicables, comme le choix de Marcus de reposer à Bovino plutôt qu’à Æca.
Le Martyrologe commémore saint Marcus de Troia le 5 novembre.

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 22:14

Marinos de Sébaste
† 310

Se reporter à la notice Sébaste (Dix Martyrs en 310)
 

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 21:54

Markianos de Cyr
† après 381

La famille de Markianos était riche, et l’une des premières de Cyr (Osrhoène). Markianos avait une sœur, dont le fils s’appelait Alypios.
Markianos abandonna ce milieu pour se retirer au désert où il édifia une toute petite cellule juste capable de le contenir. Il l’entoura d’une solide barricade délimitant un espace fort restreint, et y passait ses journées à réciter les Psaumes et à lire les Ecritures. Il montrait déjà sa sagesse : sachant qu’un jeûne total prolongé durant plusieurs jours engourdit l’esprit, et que le repas qui le suit ne fait qu’accentuer ce malaise, il se fixa la règle de manger chaque jour, fort peu d’ailleurs : un quart de livre de pain lui suffisait.
Un des disciples de Markianos, Agapitos, devint évêque d’Apamée et y fonda des monastères. Un autre disciple, Eusebios, fut le supérieur - l’abbé - des autres recrues qui voulaient profiter de l’exemple de Markianos.
Eusebios vit une nuit la tête de Markianos tout illuminée, signe de son intelligence des Ecritures ; apercevant un jour un dragon qui, grimpé sur la clôture, regardait le saint comme s’il voulait le dévorer, il lui cria de s’enfuir : sans s’émouvoir, Markianos fit un signe de croix et souffla sur le dragon qui tomba brisé en morceaux.
Markianos savait dissimuler son pouvoir de faire des miracles : voyant une fiole d’huile déposée subrepticement à sa porte pour la rendre miraculeuse, il ordonna au vieillard qui l’avait apportée de la rendre aussitôt à son propriétaire ; celui-ci, un homme de Bérée, eut la joie de constater qu’à l’instant même sa fille, possédée du démon, avait été guérie.
Vers 381, Markianos eut un jour la visite de cinq évêques, accompagnés d’autres personnages. Ils s’assirent pour écouter Markianos, qui cependant n’ouvrait pas la bouche. Finalement, il leur rappela que Dieu parlait à chaque instant, et dans l’Ecriture, et que, si nous ne L’écoutons pas nous-mêmes, comment lui, Markianos, pourrait aussi parler ? Les évêques, édifiés de cette humilité, voulurent ordonner prêtre Markianos, mais aucun d’eux n’osa lui imposer les mains.
Un autre ermite vint le visiter. Markianos voulait fraternellement le retenir à manger, mais l’autre prétendait continuer son jeûne. Markianos lui dit : La charité est plus agréable à Dieu que le jeûne, parce que sa loi nous le commande, au lieu que le jeûne dépend de nous.
Sa sœur vint avec son fils lui apporter quantité de victuailles. Markianos ne voulut rien prendre parce que sa sœur lui montrait cette largesse seulement à cause de leur parenté, et non d’abord pour plaire à Dieu.
Markianos prévoyait aussi le jour de sa mort. Il fit jurer à son fidèle Eusebios de l’enterrer secrètement, assisté de deux hommes sûrs ; ce n’est que très longtemps après, que l’un des fossoyeurs révéla aux moines le temps et le lieu de cette sépulture. Cette date de la mort de Markianos ne nous est pas connue  non plus; ce fut certainement après 381, mais on n’en sait pas plus.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Markianos de Cyr au 2 novembre.

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1 novembre 2017 3 01 /11 /novembre /2017 22:26

Maturinus de Larchant
5
e siècle

Tardivement on a doté le nom de Maturinus d’un h supplémentaire : Mathurinus, de même que Theresa ou Catharina. Larchant se trouve au sud de la forêt de Fontainebleau (act. Seine-et-Marne).
Les parents de Maturinus, Marinus et Euphemia, étaient païens et Marinus avait été chargé par l’empereur Maximien d’exterminer tous les Chrétiens. Mais Maturinus, baptisé par l’évêque de Sens, Polycarpe, amena à la Foi ses parents.
Maturinus fut ordonné prêtre à vingt-et-un ans. 
Sa sainteté fut connue au point que l’empereur Maximien le fit appeler pour guérir sa fille, possédée d’un démon. En voyage, dit le texte, Maturinus s’arrêta à Lérins pour rencontrer s.Honorat (qui en fait vécut un siècle plus tôt). A Rome, il guérit la jeune femme et demanda à l’empereur, pour toute rétribution, de quoi faire l’aumône.
Maturinus resta ainsi à Rome pendant trois ans et y mourut.
Après son ensevelissement, on le retrouva hors du tombeau, signe qu’il voulait être reporté dans sa terre natale. L’empereur acquiesça.
A Paris, une église Saint-Mathurin fut donnée aux Trinitaires, qu’on appela alors les mathurins. On surnomma aussi mathurins (ou mathelins) les fous et les possédés, qu’on amenait à cette église pour demander leur guérison. Les bouffons prirent pour patron s.Maturin, dans la mesure où ils jouaient à être fous ; mais on comprend moins pourquoi s.Maturin devint aussi le patron des potiers d’étain et des marins de Bretagne. L’église fut vendue en 1799, et plus tard démolie.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Maturinus de Larchant au 1
er novembre.

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31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 22:29

Marcellus de Paris
† 435

Fils de parents de condition modeste, Marcellus montra dès l’enfance des signes évidents de la présence divine en lui.
Tôt il fut ordonné lecteur.
Un jour, un forgeron le contraignit à prendre dans son foyer un morceau de fer rouge et à lui en dire le poids. Marcellus le prit : Il est brûlant, mais pèse neuf livres, ce qui était vrai, mais surtout, le petit garçon n’eut aucune brûlure. 
Devenu sous-diacre, il assistait l’évêque Prudentius. Il arriva, un jour d’Epiphanie, un fait vraiment extraordinaire. Ce jour-là, Marcellus puisa dans la Seine de l’eau pour la verser sur les mains de l’évêque : l’eau s’était changée en vin ; l’évêque en prit pour célébrer la Messe ; toute la communauté put en boire à la communion, sans que le précieux Liquide diminuât ; ce même vin opéra ensuite des guérisons.
Une autre fois, le brave évêque en fut pour ses frais. Marcellus avait fait chanter au chœur un petit garçon qui avait une très jolie voix ; un peu mécontent et jaloux, l’évêque fit fouetter le garçonnet : il en perdit la voix pendant trois jours, après quoi Marcellus la lui restitua en disant respectueusement au prélat : Bien que je sache, bon pasteur, que cela te soit arrivé par ta faute, au nom du Seigneur, parle comme tu le veux.
Vers 405, Marcellus devint le neuvième évêque de Paris.
Il remarqua un jour à la communion un homme absolument immobile ; il comprit que l’homme était dans le péché, mais repentant, et lui dit : Viens, communie, et ne pèche plus !
Il est aussi rapporté qu’après l’enterrement d’une noble dame dont la vie avait été désordonnée, on vit un gros serpent glisser contre le tombeau et dévorer le corps de la défunte ; Marcellus s’avança, frappa de son bâton pastoral la bête et, la liant avec son étole, la conduisit loin de là ; le serpent ne réapparut jamais : c’était sans doute une manifestation diabolique. 
Marcellus décéda vers 435. Son épiscopat avait duré trente ans.    
Le Martyrologe Romain mentionne saint Marcellus de Paris au 1
er novembre.

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 20:08

Marcianus de Syracuse
2. siècle

Marcianus semble bien avoir été le premier évêque de Syracuse (Sicile).
Il aurait été ordonné par s.Pierre lui-même.
Il mourut massacré par les Juifs de l’endroit.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Marcianus de Syracuse au 30 octobre.

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 20:07

Marcellus de Tanger
† 298

Ce centurion se trouvait en stationnement à Tingi (auj. Tanger, Maroc).
Le 21 juillet 298, lors d’une cérémonie en l’honneur de l’empereur, il déclara ouvertement qu’il était chrétien et qu’il ne pouvait plus servir dans l’armée romaine. Il déposa le ceinturon, l’épée et le cep de vigne (insigne).
Le 28 juillet suivant, il comparut devant le gouverneur Astasius Fortunatus, qui le renvoya à son supérieur, Agricolanus.
Le 30 octobre de la même année, à Tanger, il fut décidé au tribunal que Marcellus serait châtié par le glaive.
Sur le chemin vers le lieu du supplice, Marcellus s’adressa à Agricolanus : Dieu te bénisse !
Marcellus mourut ainsi le 30 octobre 298. 
Des manuscrits sans doute mal informés ont écrit qu’il était le père des trois Martyrs Claudius, Lupercus et Victorius (v. infra) ; un autre prétendit que Nona, l’épouse de Marcellus, avait eu douze enfants. on ne peut pas accorder une grande créance à ces variantes.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Marcellus de Tanger au 30 octobre.

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 19:31

Maximus de Cumes
† 298

Maximus aurait été un martyr de Cumes (Naples, Campanie, Italie CW)
Le Martyrologe Romain mentionne saint Maximus de Cumes au 30 octobre.

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