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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 00:00

Wereburge d’Ely

† 700

 

Wereburga naquit au 7e siècle en Angleterre, de Wulfère et Ermenilde (v. 13 février ?), aînée des trois autres frères qui s’appelaient Wulfade, Rufin et Kenred ; on va le voir, les deux premiers furent martyrs, le troisième mourut à Rome en odeur de sainteté.

Le père de ces enfants était un homme non baptisé, et même d’une cruauté presque légendaire : il aurait lui-même massacré ses deux fils Wulfade et Rufin (autrefois au Martyrologe le 24 juillet) ; la mère au contraire était chrétienne.

Wereburge grandit en cultivant les vertus, particulièrement l’humilité, l’obéissance, la douceur ; aux dévotions qu’elle partageait avec sa mère, elle ajoutait déjà de longues heures de prière et de méditation.

Elle refusa opiniâtrement les offres de mariage qui se présentèrent, en particulier celle d’un seigneur très ami de son père ; celui-ci fut vivement affecté non seulement du refus de sa fille, mais aussi de l’opposition exprimée par ses deux fils à une telle union : il les massacra sur place ; c’est à la suite de ce martyre que, confondu par sa conscience, le malheureux roi fit construire un prieuré à Stone pour abriter les corps de ses deux fils.

Wereburge alla se réfugier dans l’abbaye d’Ely, que sa grand-tante Ethelrede avait fondée (v. 23 juin). Cette fois-ci, son père accompagna sa fille jusqu’à l’abbaye. Il mourut peu après.

De son côté, la maman, Ermenilde, prit le voile dans cette même abbaye. Wereburge fut bientôt chargée de diriger tous les monastères de la région, pour y établir une règle plus unifiée ; elle devenait ainsi Supérieure générale. Quand elle eut opéré sa mission, elle obtint du roi de l’aider à fonder encore  d’autres monastères.

Wereburga vivait déjà en moniale avant d’entrer à Ely ; maintenant, elle cherchait à donner l’exemple pour exhorter toutes les âmes à acquérir la sainteté et gagner le Ciel. Chaque jour, elle priait le psautier à genoux, passait de longs moments prosternée à l’église, souvent le visage baigné de larmes ; elle lisait les vies des Pères du désert et s’en inspirait à sa mesure ; elle ne prit jamais qu’un seul repas par jour.

Signes de cette grande sainteté, les miracles se produisirent. Un jour qu’une nuée d’oies sauvages s’était abattue sur les champs, le paysan qui y cultivait fut inquiet pour la récolte et vint avertir Wereburge ; tout simplement, elle rétorqua : Amène-moi tout ce monde ; le paysan obéit, convoqua les oies, qui vinrent aux pieds de Wereburge ; elle leur dit : Repartez en paix, mais ne revenez jamais plus sur nos champs, et les champs poussèrent désormais en toute tranquillité.

Comme elle se trouvait à Trentham, elle eut le pressentiment de sa fin prochaine ; elle s’éteignit en effet là, sur la fin du 7e siècle, vers 700.

Des miracles ayant eu lieu sur son tombeau, on rouvrit le cercueil en 709 et on trouva le corps de Wereburge incorrompu.

En 875, devant l’invasion des Danois, on transféra ces restes précieux à Chester, qui prit Wereburge pour patronne.

Au moment du schisme anglais et des persécutions, les reliques furent jetées au vent.

Sainte Wereburge est mentionnée dans le Martyrologe au 3 février.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:00

Laurentius de Cantorbury

† 619

 

La première mention qu’on ait de Laurentius, est qu’il fit partie de ceux que le pape Grégoire le Grand (v. 12 mars) envoya de Rome en 595 pour aller évangéliser l’Angleterre. A leur tête se trouvait Augustinus (v. 26 mai). 

On présume de là que Laurentius était lui aussi un moine bénédictin du monastère romain Saint-André. On sait qu’il était prêtre.

Le voyage s’arrêta à Aix-en-Provence, traversa toute la Gaule et Laurentius prit part aux premiers travaux d’Augustinus. C’est lui que ce dernier envoya à Rome porter au pape la bonne nouvelle de la conversion du roi Ethelbert (598). Pour son retour, le pape lui adjoignit d’autres Compagnons encore (601).

Il fut sacré évêque, peut-être par Augustinus, et lui succéda sur le siège de Cantorbury (604).

En 613, il fit la consécration de l’église Saints-Pierre-et-Paul, commencée par Augustinus, et qui prit ensuite son nom.

Un des grands travaux de Laurentius fut de mettre d’accord les évêques d’Ecosse et de Bretagne, par exemple au sujet de la date de Pâques, perpétuel sujet de controverse : même un évêque local ne voulait pas manger avec Laurentius, pour ce seul motif que Laurentius célébrait selon le calendrier romain et non selon celui de la tradition locale.

A partir de 616, Laurentius subit une pénible épreuve, due au fait que le nouveau roi, Eadbald, retourna au paganisme, obligeant les missionnaires à quitter l’Angleterre ; il alla jusqu’à épouser sa belle-mère, selon une «coutume».

Déjà étaient partis les deux évêques, de Londres et de Rochester, Mellitus et Justus. Laurentius allait céder à son tour, lorsque s. Pierre lui serait apparu une nuit, lui passant une sévère correction de verges, dont Laurentius se réveilla passablement meurtri. S’étant montré en cet état au roi, ce dernier se serait converti sur place, devenant désormais un fidèle soutien des travaux de Laurentius. 

Si Justus put revenir à Rochester, il n’en fut pas de même pour Mellitus, car le sud-est de l’Angleterre restait encore sous l’administration du païen Rædwald ; il succéda cependant à Laurentius sur le siège de Canterbury.

Laurentius mourut, semble-t-il, le 2 février 619 et fut vite considéré comme un Saint.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:00

Burchard de Würzburg

683-755

 

Il semble que Burchard était de souche noble anglo-saxonne, et se serait appelé Burkheard ; on écrit aussi son nom Burkard (en latin : Burckardus). On l’a fait naître vers 683 ou même seulement en 700.

Sans doute moine bénédictin, il accompagna saint Boniface (v. 5 juin) dans son expédition apostolique en Germanie vers 730. Il semble qu’il ait été le premier abbé du monastère de Rorfach (act. Neustadt am Main), d’où il partait prêcher dans les régions voisines, en Thüringe par exemple.

En 741, Boniface lui confia le nouveau diocèse de Würzburg, et le consacra évêque. Peu après, il fut un des trois co-consécrateurs de Willibald (v. 7 juillet).

L’évêché de Würzburg fut l’objet des attentions généreuses de Carloman, fils de Charles Martel.

Burchard participa aux conciles de Ratisbonne (742), d’Estinnes en Hainaut (743) ; puis au concile pan-germanique de 747, dont il fut chargé de porter les actes au pape.

En 749, il accompagnait l’abbé de Saint-Denis, Fulrad, pour traiter avec le pape du changement de dynastie chez les Francs.

En 750, il fonda l’abbaye de Saint-André à Würzburg, qui s’appela plus tard Saint-Burchard.

Burchard cessa son apostolat actif en 754, se retira et mourut dans le petit prieuré de Homburg am Main,  le 2 février 755.

On lui a fait l’honneur de l’invoquer contre les douleurs articulaires et rhumatismales.

Ses reliques, qui se réduisaient déjà au seul chef, disparurent durant la Guerre de Trente ans.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 00:00

Agrippanus de Velay

7e siècle

 

D’après la tradition, Agrippanus (Agrève) était d’une noble famille espagnole.

Chrétien, et voulant fuir ses parents qui voulaient l’engager dans un mariage qu’il ne désirait pas, il vint à Rome où il rencontra le pape.

Le pape trouva en lui un homme plein de vertus et de sagesse et lui conféra l’ordination épiscopale, pour l’envoyer dans le Velay, une région encore marquée par les idées ariennes. Agrippanus travailla beaucoup à la conversion de son peuple.

Un jour qu’il était de retour d’un autre voyage à Rome, il s’arrêta à Chinac pour y prêcher. Là, il fut accusé par une païenne qui le fit mettre en prison. On le tortura pendant trois jours avant de le décapiter.

La Tradition rapporte qu’à l’endroit du martyre, jaillit une fontaine miraculeuse.

L’histoire de ce Martyre semble contestée par certains, ou simplement passée sous silence. Dans le Martyrologe, on raconte que l’évêque fut abattu par des idolâtres.

Ce martyre aurait eu lieu un 1er février, vers la fin du siècle.

Le village de Chinac a reçu ensuite le nom de Saint-Agrève.

Les reliques de saint Agrève furent transférées au Puy, jusqu’à la Révolution, et se trouveraient actuellement au séminaire.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 00:00

Paulus de Trois-Châteaux

5e siècle

 

Cet évêque fut suffisamment important pour donner par la suite son nom à la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme).

Il semble que cette ville ait été déjà siège épiscopal au 2e siècle. 

Paulus aurait été d’origine romaine. Son épouse se serait retirée dans un monastère d’Arles au moment où Paulus fut choisi pour être évêque.

On place saint Paulus au sixième rang dans la liste des évêques ; il aurait siégé entre 372 et 412. On relève en effet un Paulus parmi les signataires du concile de Valence en 374. Toutefois, on aurait tendance à considérer les cinq premiers évêques comme «légendaires».

Saint Paul est mentionné au 1er février dans le Martyrologe Romain.

Le diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux fut supprimé en 1790, puis rattaché à celui de Valence depuis 1911.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 00:00

Ursus d’Aoste

6e siècle

 

Suivant le mouvement de maints Irlandais vers le continent, Ursus vint dans le midi de la Gaule et y prêcha la Vérité dans la région de Digne, contre les idées ariennes qui s’y répandaient.

Puis il poursuivit sa route vers Aoste, où l’évêque le garda comme archidiacre. Cet évêque semble avoir été Gallus, seul évêque connu du 6e siècle. Mais son successeur appuya l’hérésie arienne, aussi Ursus se retira-t-il dans l’église Saint-Pierre, en-dehors de la ville.

Avec le clergé resté fidèle à la Doctrine, Ursus développa cette église en collégiale, plus tard dédiée à Saint Ursus.

Le Martyrologe mentionne son dies natalis au 1er février.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 00:00

Sigisbert III, roi

630-656

 

Sigisbert (ou Sigebert) naquit en décembre 630, premier fils de Dabobert Ier (et de Ragnetrude, concubine) ; son frère, Clovis II, naîtra de Nanthilde (femme légitime de Dagobert).

Le baptême de Sigisbert eut lieu en 631 à Orléans, par l’évêque s.Amand (v. 6 février), en présence de s.Eloi et de s.Ouen (v. 1er décembre et 24 août), et de la reine Nanthilde. Le parrain fut Caribert II, roi d’Aquitaine. On raconte qu’à la prière du Pater, le bébé royal - qui avait neuf jours -, répondit lui-même Amen.

L’enfant grandit à Metz, auprès de Ragnetrude, dans leur domaine royal de Montigny.

Avant de devenir roi unique des Francs, Dagobert fut roi d’Austrasie jusqu’en 632, et Sigebert fut nommé roi d’Austrasie en 633.

En 640, l’armée de Sigebert, après un premier échec, dut mater la révolte du duc de Thuringe, au cours de laquelle Grimoald sauva le jeune Sigebert de la mort.

En 647, à dix-sept ans, il épousa Imnechilde. Persuadé par son maire du palais, Grimoald, qu’il n’aurait pas d’enfants, il en adopta le fils comme successeur, Childebert (651). Si le fait était prouvé - car des historiens le mettent en doute - ce serait là une décision grave et qui s’avéra dangereuse, comme on le verra. En effet, son épouse Imnechilde mit au monde Bichilde, puis Dagobert, véritable héritier. Cependant Sigebert n’osa casser son premier serment concernant l’adoption. 

En marge de ces problèmes de succession, Sigebert chercha à régner avec justice et piété. Il mit tous ses soins à bannir de sa cour le luxe et le libertinage, distribua aux pauvres d’abondantes aumônes, dota douze monastères, parmi lesquels Stavelo et Malmédy.

Sigebert mourut, assassiné, dit-on, le 1er février 656, son dies natalis dans le Martyrologe.

Grimoald fit alors tondre en secret le petit Dagobert, qui avait trois ans, et le fit emporter à York, sous la protection de l’évêque s. Wilfrid (v. 24 avril). Il fit couronner Childebert ; celui-ci, Childebert III, fut déposé en 662 au profit de Childéric II. Dagobert revint et fut roi d’Austrasie de 676 à 679, et canonisé en 872 (v. 23 décembre ?).

La dépouille de Sigebert fut placée à Metz, et de nombreux miracles advinrent. Profanés sous la Révolution, les restes du roi furent transférés à la cathédrale de Nancy.

Saint Sigisbert est patron de la ville de Nancy.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 00:03

Eusebius de Saint-Gall

† 884

 

On a signalé dans la notice de saint Patrice (v. 17 mars) comment cet apôtre avait contribué à l’évangélisation de toute l’île d'Irlande. La Germanie ensuite, bénéficia de l’apostolat de grands Saints irlandais ; la Gaule reçut, entre autres, s. Colombanus (v. 23 novembre).

C’est en 613 qu’un Irlandais, Gallus, compagnon de s. Colombanus, fonda une abbaye dans cette région de Suisse proche du lac de Constance. Au début, la Règle était celle de s. Colombanus, mais on adopta au siècle suivant la Règle bénédictine.

Notre Eusebius venait aussi d’Irlande. Il pouvait s’appeler Eochaidh en gaélique, Euchadius ou Euchodius en irlandais ancien.

En 841, après avoir traversé la Gaule, Eusebius rejoignit l’abbaye de Saint-Gall et y fit profession.

Vers 854, il demanda (et obtint) la permission de vivre en reclus. Il alla vivre dans une cellule isolée, sur le proche mont Saint-Victor (Rankweil, Vorarlberg, Autriche), où d’abord seuls Dieu et les Anges furent témoins de ses austères mortifications - et l’objet de sa contemplation. Il eut des visions, le don de la prophétie.

Eusebius fut sans doute rejoint par des curieux et surtout par des candidats à ce genre de vie ; ils purent nous livrer quelques «secrets» du quotidien de l’Ermite. 

C’est ainsi qu’Eusebius aurait eu l’occasion, dit-on parfois, de reprocher à un paysan sa mauvaise conduite. Ce dernier, vexé, assassina Eusebius de sa faucille, en 884.

Victime de son zèle à défendre la Vérité, Eusebius fut considéré comme Martyr, mais le Martyrologe du 31 janvier mentionne seulement le moine, sans évoquer sa mort brutale.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 00:02

Waldus d’Evreux

7e siècle

 

La liste des évêques d’Evreux comporte, semble-t-il, deux évêques du même nom, Waldus, Gaud.

Le premier a peut-être été évêque entre 440 et 480.

Le second a été évêque entre 640 et 650, entre Deodatus et Ragnericus.

On ne sait pas bien duquel il s’agit quand on dit qu’il fit disparaître les dernières superstitions païennes de son diocèse.

L’un des deux se serait démis de sa charge, en raison de ses infirmités et de son âge, et se serait retiré à Saint-Pair-sur-Mer. On y retrouva en effet un sarcophage portant l’inscription Hic requiescit beatus Gaudus, qui accréditerait la tradition locale selon laquelle un ermite vécut et mourut à cet endroit après avoir abandonné spontanément le siège épiscopal d’Evreux.

A la suite du Martyrologe Romain, on a opté pour le deuxième Waldus, mentionné au 31 janvier.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 00:01

Aidan de Ferns

558-632

 

Il existe de très nombreuses variantes au nom de Aidan, suivant les habitudes celtiques, irlandaises, galloises ou anglaises :

en vieil irlandais : Oed

en vieux gallois : Udd

en vieil anglais : Hugh

en celtique : Aodh, Aedh, Aed, d’où le diminutif Aidan. Máedóc et Mogue sont des formes hypocoristiques de Aodh, transcrit dans l’irlandais Mo Aodh Óg. Certaines sources celtiques parlent de Aeddan Foeddog, dérivation de Aeddan Máedóc.

Aidan a donné ensuite en irlandais Áedan, en gallois Aeddan, en latin enfin Aidanus et Edanus. 

En ce qui concerne notre Aidan, il est très difficile de se retrouver dans les faits transmis par les traditions, les légendes. On a parfois l’impression de se trouver devant des personnages différents, ou dans des situations invraisemblables.

Aidan, donc, serait né vers 558, en l’ile de Inisbrefny (Tempelport, County Cavan), de Gildas ou Aneurin, fils du roi de Strathclyde ; ou bien, selon d’autres sources irlandaises, de Sedna et Eithne ; et présumé cousin d’un mystérieux s. Dallan (v. 29 janvier ?).

Dès sa naissance, il fut l’objet de grâces divines particulières. Comme on ne trouvait pas de barque pour traverser le lac qui le séparait de l’endroit où attendait s. Kilian (v. 8 juillet) pour le baptiser, on posa l’enfant sur une dalle de pierre, qui fit la traversée.

Jeune encore, Aidan fut gardé en ôtage par le souverain roi d’Irlande, Ainmire. Celui-ci fut tellement impressionné par Aidan, qu’il le laissa libre de rester ou de partir. Aidan voulait partir, mais seulement à condition que tous les prisonniers fussent libérés avec lui ; le roi le lui accorda.

Aidan étudia à l’école de l’abbaye de Clonard.

Déjà sa sainte vie attirait d’autres vocations, on voulut se mettre sous sa direction. Mais Aidan s’enfuit au Pays de Galles, pour étudier encore avec s. David (v. 1er mars).

On dit qu’en compagnie de s. Cadoc (v. 21 septembre), il mit en fuite toute une armée de Saxons ou d’Irlandais, en faisant pleuvoir sur eux une pluie de pierres (peut-être de gros grêlons, cf. Ex 9:22-26).

Aidan revint en Irlande en 570, portant avec lui des ruches d’abeilles, qu’on ne connaissait pas encore. Il obtint un terrain et s’établit à Brentrocht (Leinster). Là, il aurait aidé le roi à remporter la victoire de Dún Bolg (598), en suggérant de cacher les soldats dans les paniers de nourriture destinés au camp de l’assaillant. Reconnaissant, le roi lui donna le territoire de Ferns (Wexford), où Aidan construisit un monastère.

C’est là que Aidan devint le premier évêque de Ferns. Sa bonté devint proverbiale. Un jour de carême où il reçut d’autres évêques et qu’il n’y avait rien d’autre à manger que de la viande bovine, il affirma que cette viande n’était qu’un concentré de lait et d’herbes, et la servit aux confrères. Une autre fois où quelqu’un le poussa dans l’eau pour voir s’il garderait son calme, Aidan effectivement se remit sur pied sans aucune plainte, de sorte que l’autre demanda pardon.

Aidan semble avoir fondé beaucoup de monastères dans cette région.

Il serait mort sur la rive du Lough Melvin (Leitrim) le 31 janvier 632, son dies natalis dans le Martyrologe Romain.

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