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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 23:00

Ventura Spellucci de Spello

13e siècle

 

Ventura proviendrait du latin venturus, «qui viendra», mais pourrait être aussi une forme abrégée de Buonaventura, du nom de l’illustre franciscain (v. 14 juillet).

Notre Ventura serait né à la fin du 12e siècle à Spello (Pérouse, Ombrie, Italie).

Après avoir été formé dans le monastère romain des Crucifères de Fontana di Trevi, il retourna à Spello où il fonda une église et un hôpital, dits de la Sainte-Croix. Cet Ordre des Crucifères apparut à Venise à la fin du 12e siècle, pour venir en aide aux malades.

Ventura demeura dans son établissement jusqu’à la fin de sa vie, donnant son temps et ses forces aux pauvres et aux malades.

Il s’éteignit à ce monde un 30 avril de la fin du 13e siècle (ou du début du 14e).

A la suite des miracles opérés sur sa tombe, l’église fut bientôt appelée de saint Ventura, car Ventura devint vite le Saint invoqué, encore aujourd’hui, par ceux qui sont affligés de maladies osseuses.

En réalité, Ventura n’a été officiellement ni béatifié ni canonisé, et n’est pas mentionné au Martyrologe.

 

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 23:00

 

Lodovico dei Turignoli de Barga

1399-1479

 

Lodovico naquit à Barga (Lucques, Toscane, Italie) et prit l’habit franciscain chez les Observants en 1434, avec le nom de Michele.

Ainsi s’explique une confusion entre Michele da Barga et Lodovico da Barga (qui mourut en Terre Sainte).

Il se peut qu’en cette année 1434, Michele fût déjà prêtre, et même fort instruit en théologie.

Michele, donc, fut un de ces Religieux qui grandit dans les voies de la sainteté au couvent de Barga.

Il vécut la pauvreté dans toute son exigence, toujours content de n’utiliser que le strict nécessaire au quotidien. Sa virginité totale fut attaquée par certaines personnes qui en furent pour leurs frais. Son zèle pour le salut des âmes lui faisait demander l’autorisation d’aller célébrer la Messe dans tel village où le curé manquait, pour ne pas priver les fidèles des sacrements le dimanche ou un jour de fête. Il y faisait tant de bien auprès des fidèles, qu’il en revenait parfois avec plusieurs ânes chargés de victuailles pour le couvent.

Quand il se déplaçait, il s’arrêtait volontiers auprès d’un paysan ou d’un berger : dans la conversation, il démontrait une telle information sur l’état spirituel de son interlocuteur, qu’à la fin ce dernier demandait à se confesser.

A la mort du Gardien (Supérieur) en 1451, Michele fut choisi pour lui succéder. 

Infatigable pour obtenir la conversion des gens, il allait dans tous les villages voisins, ramenant les uns et les autres à de saines habitudes, suscitant de nombreuses vocations religieuses, au point qu’il fit construire d’autres couvents pour les loger.

Lors d’une épidémie de peste, il se porta au secours des malades et des moribonds, pour les consoler, les soulager, les aider à se préparer à la mort.

En 1470, on le vit intervenir personnellement pour le choix du curé du village, qui trop souvent était nommé par les autorités laïques.

Quand il mourut, le 30 avril 1479, les Religieux franciscains durent remettre plusieurs fois de la terre sur sa tombe, car les gens venaient prélever de cette terre comme reliques auprès de leurs malades ; on allait jusqu’à en mettre dans l’eau qu’ils buvaient, et dont ils guérissaient.

On n’a pas de date concernant la confirmation du culte ou la béatification.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 23:00

Hugues de Cluny

1024-1109

 

Hugues vit le jour le 13 mai 1024 à Semur-en-Brionnais (Saône-et-Loire), de Dalmace, comte de Semur.

A l’équitation et à la chasse, il préférait l’étude et obtint d’aller auprès de son grand-oncle, Hugues lui aussi, évêque d’Auxerre.

A quinze ans, sans repasser chez lui pour éviter un orage paternel, il se rendit directement à l’abbaye de Cluny, où l’abbé Odilon (v. 1er janvier) le reçut au noviciat ; il fit la profession en 1039, fut ordonné prêtre en 1044 (à vingt ans) et fut nommé grand-prieur en 1048.

Les trois dernières années de sa vie, Odilon l’associa intimement au gouvernement de l’abbaye, de sorte qu’Hugues fut très connu et apprécié autant des moines que des personnalités extérieures au monastère. La dernière année de sa vie, Odilon confia l’abbaye à Hugues et partit à Rome, où il espérait mourir près du tombeau des Apôtres, mais il en revint revigoré, et mourut le 1er janvier 1049, sans avoir revu Hugues, qui était en mission auprès de l’empereur.

A l’unanimité les moines élurent Hugues pour succéder à Odilon. Pendant les soixante années de son abbatiat, Hugues fut comme la référence des moines, des papes, des évêques ; il participa à de nombreux conciles. 

En 1054, le père du jeune abbé fut assassiné par son gendre, Robert le Vieux, duc de Bourgogne ; Hugues s’imposa des austérités pour l’expiation de ce crime et sa mère se retira au couvent de Marcigny, où sa fille Hermengarde fut la première prieure et que Hugues dirigea ensuite de façon magistrale. Onze ans plus tard, lors d’un concile à Autun, il réussit à amener ce Robert, repentant, devant les pères conciliaires pour lui faire promettre désormais de laisser l’Eglise en paix.

Il eut de précieuses et profondes amitiés avec d’importantes personnalités : Bruno de Toul, futur pape Léon IX ; Federico, abbé du Mont-Cassin et futur pape Etienne X ; Hildebrand, futur pape Grégoire VII ; saint Pietro Damiano (v. 23 février) ; saint Anselme de Canterbury (v. 21 avril) ; deux moines de Cluny devinrent papes : Urbain II et Pascal II.

Hugues fut appelé à être le parrain du jeune prince impérial Henri, le triste Henri IV, qui s’attira l’excommunication ; ce fut Hugues qui intervint et poussera l’empereur à «se rendre à Canossa» aux pieds du pape (1077).

Hugues participa aux conciles de Reims (1049), Rome (1050), Tours (1050), Avignon, Vienne, Toulouse (pour faire appliquer les décrets du concile romain contre la simonie et l’incontinence des clercs), Rome (1063),  Chalon-sur-Saône (1064), Autun (1065), Lyon (1080), Clermont (1095, pour lancer la 1e croisade).

Il ne faut cependant pas croire que l’abbé Hugues passait son temps hors de son monastère. Il dut voyager beaucoup, certes, mais la vie monastique passait toujours au premier plan. Il sut veiller de façon paternelle et fraternelle sur les trois cents moines qui y vivaient. Voici ce qu’en écrivit Pietro Damiano après y avoir séjourné quelque temps :

A Cluny, comme dans la primitive Eglise, la charité règne, la joie spirituelle déborde, la paix est le bien commun, la patience fait tout accepter, la longanimité tout supporte. Espérance vaillante, foi solide, charité sans tache s’allient à l’humble obéissance qui lave les péchés,  l’observance de lois vraiment monastiques.

Cluny sera la plus grande construction en Europe au 13e siècle et l’église sera la plus grande église de la Chrétienté entière jusqu’au 16e siècle. Plus de mille monastères en France, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, en Espagne, dépendaient de cette abbaye. La première fondation de Cluny fut La Charité-sur-Loire (1056).

Hugues posséda la vertu de prudence de façon vraiment exceptionnelle, mais il fut aussi favorisé de grâces extraordinaires. 

Retiré un jour dans une cellule, il s’y était assoupi lorsqu’un orage effroyable se déchaîna. La foudre tomba et mit le feu à l’édifice ; tous accoururent pour éteindre l’incendie et trouvèrent l’abbé tranquillement endormi dans la cellule, que le feu avait épargné.

En 1109, il y eut une famine. Les moines donnèrent tant qu’ils en eurent du grain aux affamés. Averti, Hugues écrivit de Marcigny où il se trouvait, une lettre aux saints Apôtres Pierre et Paul, patrons de Cluny, priant le messager d’aller la déposer immédiatement à l’autel majeur de l’abbaye : en peu de temps, arrivèrent des dons qui suffirent à la consommation de l’abbaye pour toute l’année.

Le jour des Rameaux de 1109, un bon paysan demanda à parler d’urgence à Hugues : un vieillard lui était apparu et l’avait chargé d’annoncer à Hugues sa mort prochaine. Etait-ce saint Joseph, ou saint Benoît ? Le fait est que le saint abbé crut. Le jour du Jeudi Saint, les forces lui manquèrent au moment du lavement des pieds et il dut se retirer ; le Vendredi Saint, il fut sans force ; le Samedi Saint, il put assister à la bénédiction du cierge pascal ; au soir de Pâques, il faiblit encore ; le mardi de Pâques, il reçut les derniers Sacrements et donna à chaque moine le baiser de paix ; le mercredi, il fut porté à sa demande dans l’église, sur la cendre et le cilice, et il expira, le 29 avril 1109.

On dit que de Pavie ou de Cantorbury, on fut mystérieusement averti de sa mort.

En 1120, le pape bourguignon Callixte II ordonna de solenniser le culte rendu à Hugues. Cette disposition peut être assimilée à une canonisation, d’ailleurs justifiée par de nombreux miracles.

Ajoutons que, pendant longtemps, le corps du saint Abbé fut conservé à Cluny. Quand cette abbaye fut saccagée par les Huguenots en 1562, on put sauver ce précieux trésor au château de Lourdon ; malheureusement le château fut à son tour la proie des flammes et les reliques furent dispersées au vent. On ne put en sauver qu’un os de la jambe.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:42

Guillaume de Naurose

1297-1369

 

Il est regrettable que les maigres détails concernant Guillaume de Naurose soient simplement répétés d’une source à l’autre, sans informations plus approfondies.

Guillaume était né vers 1297 à Toulouse, dans une famille noble.

Entré vers 1316 dans l’Ordre des Augustins, il fut envoyé à Paris pour approfondir la théologie et reçut le sacerdoce.

De retour au monastère de Toulouse, il acquit une grande réputation de prédicateur, mais aussi pour sa charité envers les pauvres.

Il ne cessait de «prier, contempler, parler de Dieu». Il semble qu’il ait été favorisé d’extases et qu’il ait exercé plusieurs fois des exorcismes.

Il mourut le 18 mai 1369 et son culte fut confirmé en 1893.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 23:00

Giacomo Varingez (Illirico)

1400-1490

 

Giacomo (Jacques) naquit à Zara (Côte Dalmate) vers 1400, fils de Leonardo Varingez et Beatrice. Son origine explique qu’on le nomme aussi Jacques d’Illyrie.

Fuyant l’avancée menaçante des Turcs, il vint à Bari et voulut entrer dans l’Ordre des Frères Mineurs franciscains.

Un couvent s’était ouvert en 1433 à Bitetto, près de Bari. Il y fit le noviciat comme frère lai. Il s’y distingua par la pureté de ses mœurs et sa modestie. A mesure qu’il progressait dans le travail de sa perfection, il devenait de plus en plus humble ; il fuyait avec soin toutes les occasions qui pouvaient le distinguer du commun des fidèles. 

Il priait continuellement, parfois il était ravi en extase.

Il fut quelque temps envoyé dans les couvents de Cassano Murge, Conversano et Bari, mais c’est à Bitteto qu’il passa la majeure partie de sa vie consacrée. On lui confia les charges de cuisinier, de quêteur, de jardinier, de portier, de sacristain. A ces occupations, il ajouta son souci des pauvres et des malades ; durant une épidémie de peste en 1482, malgré son grand âge, il se porta héroïquement au secours des malades et des moribonds.

Dieu lui donna d’accomplir des prodiges qui lui attirèrent la vénération de ses contemporains. Il avait une fois menacé une petite fille de lui donner du bâton si elle continuait à désobéir. Il fut attristé de la voir recommencer, mais ne voulut pas la battre : il alla planter son bâton dans le jardin du couvent et depuis, le bâton continue chaque année de grandir.

Giacomo mourut vers 1490 (ou même 1496 ?), le 27 avril.

Un siècle plus tard, on retrouva son corps sans corruption ; encore aujourd’hui on peut le voir, exposé à la vénération au couvent de Bitteto. 

La béatification eut lieu en 1700. La cause de canonisation a été reprise récemment.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 23:00

Zita de Lucques

1218-1272

 

Zita naquit vers 1218 à Bozzanello (Lucques, Toscane, Italie), de parents fort pauvres, mais fort chrétiens aussi.

Toute l’enfance de Zita se passa selon cette simple référence : Ceci plaît à Dieu, cela déplaît à Dieu. 

Jeune adolescente, elle alla dans le pays avec son panier garni de fruits, qu’elle vendait en parcourant les ruelles. Touchés par cette innocence, les gens s’empressaient et le panier revenait toujours vide à la maison. 

Une bonne famille de Lucques, les Fatinelli, prit Zita parmi ses domestiques. Si cette position soulageait les parents de Zita, ils n’en étaient pas moins assez tristes de s’en séparer, mais surtout très inquiets pour leur fille, qui était si ignorante du monde.

Zita assuma sa nouvelle position avec toute l’humilité et la disponibilité nécessaires et gagna d’abord la confiance de ses maîtres.

Aux aumônes qu’ils lui faisaient distribuer aux pauvres, elle ajouta le fruit de ses privations, se contentant pour elle d’un simple morceau de pain ; dormant par terre pour donner son lit à une pauvre femme…

Les autres domestiques la dénoncèrent ou même la calomnièrent, en rapportant aux patrons ses «trop grandes» libéralités ; elle fut grondée, battue même, mais elle reçut tous ces reproches comme des bénédictions et autant d’occasions de s’humilier davantage et de se sanctifier, allant même remercier sincèrement ceux ou celles qui l’avaient dénoncée. Sa douce bonté triompha et elle retrouva la confiance de ses patrons.

Tous les matins à l’église pour prier, un jour elle ne vit pas l’heure passer. Rentrée d’urgence à la maison pour cuire le pain, elle trouva la pâte déjà toute prête et demanda en vain qui l’avait préparée, mais c’étaient de toute vraisemblance les anges qui s’étaient chargés de la besogne. Le service ne fut pas retardé d’une minute !

Parvenue vers la soixantième année de cette vie de service, Zita sentit en avril une petite fièvre qui tourna en de fortes douleurs ; elle mourut le 27 avril 1272 ; une grande lumière apparut à cet instant au-dessus de son lit.

On dressa le procès-verbal de cent-cinquante miracles opérés sur son tombeau. Son culte se répandit rapidement dans toute l’Europe. Le corps de Zita fut retrouvé incorrompu encore au 17e siècle.

Zita fut canonisée en 1696, et devint la sainte patronne des habitants de Lucques, mais aussi des domestiques.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 23:02

Domingo et Gregorio en Aragon

13e siècle

 

Domingo et Gregorio étaient deux prêtres dominicains appartenant à un couvent de Castille (Espagne NO). On ne sait rien de plus sur leur personnalité ; une sainte amitié les unissait dans leur zèle pour prêcher la Vérité.

Ils étaient en train de parcourir l’Aragon, prêchant la bonne Parole dans ces régions récemment reprises à la domination maure. Toujours à pied, sans or ni argent, quêtant chaque jour leur pain là où ils passaient, ils édifiaient les gens par leur sainteté de vie.

Ils étaient dans la région de Huesca et Barbastro. Sur la route de Perarrúa, ils furent surpris par un violent orage, sur une route où ne se trouvait aucun abri possible, de sorte qu’ils allèrent se placer sous un rocher sur le bord du chemin. Il y eut alors un terrible craquement, et ils furent tous deux écrasés sous une énorme masse détachée du rocher.

Dans le même moment, les cloches des paroisses avoisinantes se mirent à sonner d’elles-mêmes ; on vit une grande lumière à l’endroit de l’accident et les corps des deux Religieux furent ainsi retrouvés. On se disputa leurs reliques : la paroisse de Berians les reçut.

Des miracles eurent lieu près de leurs tombes. Le culte s’établit et fut confirmé en 1854.

Les deux Bienheureux Domingo et Gregorio sont mentionnés le 26 avril au Martyrologe.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 23:01

Gregorio en Aragon

13e siècle

 

Voir la notice Domingo et Gregorio en Aragon

Les deux Bienheureux Domingo et Gregorio sont mentionnés le 26 avril au Martyrologe.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 08:24

Elisabeth Turgeon

1840-1881

 

Elisabeth naquit le 7 février 1840 à Saint-Etienne-de-Beaumont (Québec, Canada), de Louis-Marc Turgeon et Angèle Labrecque, descendants de français émigrés deux siècles plus tôt, d’excellents chrétiens qui eurent neuf enfants.

Bien que de santé fragile, Elisabeth allait faire de très bonnes études et surtout montrer sa grande générosité.

En 1855, mourut prématurément son père. Elle continua néanmoins ses études chez les Ursulines et, en 1862, fut diplômée de l’Ecole Normale Laval de Québec.

Après avoir enseigné en plusieurs écoles, elle répondit en 1875 à l’invitation de l’évêque de Rimouski et se joignit à un groupe de jeunes filles destinées à donner un enseignement qualifié dans les écoles paroissiales du diocèse. C’étaient les Sœurs des Petites Ecoles.

Le 12 septembre 1879, fête du saint Nom de Marie, douze de ces jeunes filles se consacrèrent par les vœux de religion et Elisabeth se vit le jour-même nommée supérieure de cette nouvelle «congrégation» : les Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. 

Elisabeth, devenue alors Mère Marie-Elisabeth, insuffla à ses Sœurs toute l’ardeur et la confiance inébranlable qui l’animaient.

Elle mourut déjà le 17 août 1881, épuisée par la tuberculose pulmonaire, et fut béatifiée en 2015. 

Le miracle reconnu pour cette béatification fut la guérison, impossible d’habitude, d’un malade de cancer.

La Congrégation est maintenant présente en Amérique centrale (Honduras, Guatemala, Nicaragua).

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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 23:02

Robert Anderton

? - 1586

 

Il était né en Lancashire (Angleterre) dans une honorable famille et fit ses études au Collège anglais de Reims, où il s’acquit la réputation de vir doctissimus.

Une fois ordonné prêtre, il repassa en Angleterre avec son Confrère, William Marsden. Mais le bateau alla échouer sur l’Ile de Wight, où ils furent suspectés et appréhendés. N’ayant pas renié leur sacerdoce, ils furent mis en prison.

Ils firent remarquer qu’ils avaient accosté contre leur volonté, qu’ils n’avaient pas séjourné dans le royaume plus longtemps que le permettait la loi, avant qu’on les ait appréhendés, et que par conséquent ils n’étaient pas coupables de trahison, ni condamnables. Ils étaient fort adroits ! Mais les jurés écartèrent cette évidence et les condamnèrent à mort, pour haute trahison, étant des prêtres, donc dépendants de l’autorité romaine, et décidés à entrer dans le royaume.

Ils furent donc exécutés tous deux sur l’Ile de Wight, le 25 avril 1586.

Ils furent béatifiés en 1929.

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