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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 23:00

Louis-Armand-Joseph Adam

1753-1794

 

Ce prêtre était né le 19 décembre 1741 à Rouen (Seine Maritime).

Entré chez les Franciscains conventuels (qu’on appelait les Cordeliers), il fut arrêté comme prêtre «réfractaire» et condamné à l’exil, mais mourut d’épuisement et de maladie à bord du Deux-Associés bloqué à Rochefort.

Sa mort, reconnue comme «martyre», eut lieu le 13 juillet 1794.

 

Le père Adam fut béatifié en 1995.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 23:00

Henri II du Saint-Empire

973-1024

 

Henri était le neveu d’Othon le Grand, le fondateur du Saint Empire Romain Germanique. Fils aîné de Henri le Querelleur et de Gisèle, il eut un frère évêque (Bruno, à Augsburg), et deux sœurs (Gisèle, épouse du roi de Hongrie, saint Etienne, et Brigitte, qui sera abbesse à Ratisbonne-Regensburg).

Les quatre enfants furent d’abord confiés aux chanoines réguliers de Hildesheim (Saxe), puis au saint évêque de Ratisbonne, Wolfgang, un ancien moine bénédiction de Einsiedeln.

A la mort de son père, Henri fut élu duc de Bavière (995), puis épousa une sainte femme, Cunégonde, fille du comte du Luxembourg. Ces deux époux vivront en parfaite entente dans la continence totale.

A la mort d’Othon III (1002), Henri fut le plus en vue pour lui succéder et il fut sacré roi de Francie Orientale (Germanie).

Henri passera une bonne partie de son règne à soumettre des vassaux turbulents et indociles, parmi lesquels d’ailleurs se trouvaient ses beaux-frères et de proches parents : c’est que durant le règne précédent, Othon III était plus souvent en Italie qu’en Germanie, et les princes en profitaient. Henri II devait travailler à l’unité.

En 1004, il dut descendre remettre de l’ordre en Italie ou la population s’était révoltée contre le roi de Pavie, Arduino, trop rigide. Arduino renversé, Henri fut couronné roi d’Italie.

Il eut ensuite à combattre les ambitions de Boleslaw, duc de Pologne, sur plusieurs régions de Germanie. Les combats durèrent très longtemps, les revers s’accumulèrent. Henri se sentait dans son bon droit, mais il fut critiqué de combattre Boleslaw, car ce dernier soutenait l’évangélisation de la Russie. Les armes furent finalement assez défavorables à Henri, qui signa un traité en 1018.

Dans l’intervalle, Henri et Cunégonde descendirent en Italie, pour appuyer le nouveau pape, Benoît VIII, qui les couronna (1014). L’empereur et l’impératrice repartirent en Germanie, passant probablement par Cluny.

Une des principales œuvres religieuses d’Henri, qui soutenait activement l’Eglise et en particulier le monachisme, fut l’érection du diocèse de Bamberg, approuvée par le pape Jean XVII en 1007. Henri II souhaitait beaucoup appuyer les efforts de l’Eglise pour une grande réforme ; il en parlait au roi de France, Robert le Pieux.

Il est dit que ce dernier aurait été sur le point de présenter un hommage de soumission envers l’empereur, mais qu’Henri II s’y serait soustrait, par humilité.

Toute sa vie, Henri soutint l’Eglise, cherchant à faire nommer de dignes titulaires sur les sièges épiscopaux. Il favorisa les moines et les monastères ; saint Odilon de Cluny et le bienheureux Richard de Saint-Vanne furent parmi ses grands amis.

La mort interrompit le saint zèle de l’empereur. Le 13 juillet 1024, Henri s’éteignit à cinquante-deux ans, au château de Grona (Göttingen en Saxe). Au moment de mourir, il fit venir les parents de son épouse en même temps que les grands du royaume et leur dit, parlant de Cunégonde : “Vous me l’avez donnée vierge, je vous la rends vierge.” 

L’empereur fut enterré dans la cathédrale de Bamberg, où le rejoignit son épouse quinze ans plus tard.

Tous deux furent canonisés, Henri par Eugène III en 1146, Cunégonde par Innocent III en 1200.

 

Tandis que les peuples germanophones célèbrent le saint couple impérial le 13 juillet, seul saint Henri est fêté au calendrier romain en ce jour, où il est régulièrement inscrit au Martyrologe, tandis que sainte Cunégonde est inscrite au 3 mars.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 23:00

Silas

Ier siècle

 

Silas était un personnage notable de l’Eglise de Jérusalem, et nous le connaissons d’après les Actes des Apôtres (Ac 15-18).

Le nom de Silas a une consonnance grecque, traduite en latin par Silvanus. Ce qui explique qu’on assimile Silas au Silvanus de 2Th, 2Co et 1P.

Silas accompagne Paul à Antioche pour porter les décisions du concile de Jérusalem. En Ac 15:32, Silas est nommé prophète, avec Jude. Puis il accompagnera Paul dans son deuxième voyage apostolique. Un moment séparés, ils se retrouvent chez Aquila et Priscille à Corinthe.

Pierre parle de lui comme d’un frère fidèle.

Silas aurait été évêque à Corinthe, ou en Thessalie.

D’après saint Jérôme, ce sont les Apôtres qui lui donnèrent le titre d’apôtre. Mais alors que Barnabé est honoré du même titre et fêté le 11 juin, Silas n’a pas de fête au calendrier romain.

Le Martyrologe le mentionne au 13 juillet.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 23:00

Esdras

Ve siècle avant Jésus-Christ

 

La septième année d’Artaxerxès Ier (465-424), Esdras, prêtre et scribe habile dans la Loi de Moïse (Es 7:6) vint de Babylone à Jérusalem.

Il y constata les multiples cas de mariage d’Israélites avec des Païennes, et s’efforça de ramener tout le peuple à la Loi de Dieu, qu’il leur lut et expliqua pendant plusieurs jours.

Le travail apostolique de Esdras fut soutenu et complété par Néhémie, qui le rejoignit quelques années plus tard.

Esdras apparaît comme un des principaux restaurateurs d’Israël au retour de la captivité. L’Ecriture le montre sage, calme, sachant émouvoir son peuple et le convertir. Il a contribué puissamment à faire de la Loi l’essentiel pour les Juifs, entreprise ardue en cette époque post-exilique.

L’hébreu authentique commençait à être oublié, cédant la place à l’araméen. Esdras devait en quelque sorte traduire le texte sacré et l’expliquer.

Ainsi Esdras est le premier “scribe” ou professeur de la Torah. La corporation des scribes devait ensuite former une classe à part dans le monde juif, spécialisée dans la Loi orale et la tradition.

Le prophète Esdras, du haut de son estrade de bois dressée sur la place, a inauguré l’exégèse talmudique, l’étude du texte sacré que les nouvelles générations ne comprenaient plus.

Certaines éditions précédentes de la Vulgate (la Bible en latin) présentent deux autres Livres  d’Esdras, le  troisième qui reprend les moments historiques de la montée d’Esdras à Jérusalem, le quatrième qui amplifie la prophétie d’Esdras. Ces textes sont parfois cités par certains Père de l’Eglise, mais n’ont pas été retenus par la Tradition, ni par le Concile de Trente, et n’ont donc pas été repris dans la récente édition typique de la Bible.

On a aussi attribué à Esdras l’adoption de l’écriture carrée, c’est-à-dire des caractères hébreux tels qu’on peut les lire de nos jours.

Esdras est mentionné dans notre Martyrologe Romain au 13 juillet.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 23:00

Clelia Barbieri

1847-1870

 

Clelia Rachele Maria naquit le 13 février 1847 non loin de San Giovanni in Persiceto, dans la province de Bologne en Italie ; le quartier s’appelait “Les Boudries” (Le Budrie).

Ses parents étaient Giuseppe Barbieri et Giacinta Nannetti. Cette dernière était de la famille la plus en vue ; son oncle était de plus médecin légiste, et c’est chez lui que travaillait le brave Giuseppe, comme homme à tout faire, dont la famille était peut-être la plus pauvre de l’endroit. Ainsi Giacinta passait de l’opulence à la plus humble maison du village. Mais le nouveau foyer s’appuyait sur le Rocher de la foi et de la pratique chrétienne.

La petite fille, baptisée le jour-même de sa naissance, reçut les noms de Clelia, Rachele, Maria. Sa maman lui inspira très tôt l’amour de Dieu ; Clelia lui demanda un jour : Maman, comment je fais pour devenir une sainte ? Durant sa jeunesse, elle apprit à coudre, à filer et tisser le chanvre, une plante caractéristique de la campagne où ils habitaient. Vint au monde ensuite une autre petite fille, Ernestina.

Durant l’épidémie de choléra de 1855, le papa mourut, et la maman fut recueillie avec ses deux fillettes chez l’oncle médecin, tout près de l’église paroissiale. Si l’on voulait rencontrer Clelia, on la trouvait soit à la maison en train de filer ou de coudre, soit à l’église en train de prier.

Contrairement à l’usage de l’époque, Clelia fut admise à la Première Communion “dès” onze ans, grâce à son excellente préparation catéchistique et spirituelle. Ce fut pour elle l’occasion d’une expérience mystique particulière, car elle conçut alors une contrition exceptionnelle de ses propres péchés et de ceux des autres. Désormais l’inspiration de son âme lui viendrait de Jésus Crucifié pour nos péchés, et de Notre-Dame des Douleurs. 

Au contact de ses camarades, durant le travail du chanvre, Clelia ajoutait sa note particulière, s’efforçant d’être joyeuse en travaillant, de prier, de penser à Dieu, de parler de Dieu. A la fois Marthe et Marie, elle est heureuse d’appartenir à Dieu et de se donner aux autres, aux plus malheureux.

A l’image des “Ouvriers de la doctrine chrétienne”, qui s’adonnaient à l’enseignement religieux des ouvriers, elle se propose d’être une Ouvrière, pour propager la catéchèse dans son village. Son ardeur se communique à ses camarades, et celle qui était la toute dernière arrivée devient vite celle qu’on vient consulter. On commença à parler de l’institution d’un groupe de piété, nourri de l’Eucharistie quotidienne, destiné à l’instruction des paysans et des ouvriers. L’idée traîna jusqu’à la fin des événements politiques et commença à se réaliser en 1868. 

C’était le début de la nouvelle Famille religieuse, qu’on appela alors les “Sœurs Minimes de Notre-Dame des Douleurs” : “minimes”, en souvenir de s.Francesco de Paola, l’ermite fondateur des Minimes, qui devint aussi leur céleste Protecteur ; de “Notre-Dame des Douleurs”, qui était très vénérée dans ce village, et particulièrement par Clelia elle-même.

Beaucoup de signes providentiels prouvèrent la bienveillance céleste que recevaient les petites Sœurs, et particulièrement Clelia, qui eut à souffrir beaucoup d’humiliations de la part de ceux qui auraient pu l’aider davantage. Mais sa foi fut inébranlable. Sa charité devenait légendaire, tous se pressaient pour aller demander leur assistance aux petites Sœurs, et Clelia devint pour tous la “Mère”, elle qui n’avait que vingt-deux ans ! 

Clelia fut bientôt assaillie par la tuberculose pulmonaire, et mourut le 13 juillet 1870. A vingt-trois ans, elle est la plus jeune fondatrice de l’Eglise ! Peu avant sa mort, elle avait prédit la construction de la nouvelle maison, près de l’église, l’activité missionnaire des Sœurs, l’afflux des gens vers le quartier des “Boudries”. 

En peu de temps, la Congrégation s’est développée et continue encore, en Italie, en Inde, en Tanzanie. Elle compte plus de trente maisons et plusieurs centaines de religieuses. 

Béatifiée en 1969, Clelia Barbieri a été canonisée le 9 avril 1989 par Jean-Paul II.

Sainte Clelia a été proclamée patronne des catéchistes et des personnes persécutées pour leur foi.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 23:00

Petrus Araki Chobyōe

1585-1626

Susanna

1594-1626

 

Ces deux époux étaient nés à Kuchinotsu, vers 1585 et 1594 respectivement, et reçurent la palme du martyre à Nagasaki le 12 juillet 1626. 

 

Ils furent béatifiés en 1867.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 23:00

Matthias Araki Hyōzaemon

1593-1626

 

Frère de Mancius, qui venait d'être martyrisé quatre jours avant lui, Matthias, un laïc, était né vers 1593 à Kuchinotsu (Japon).

 

Son martyre eut lieu le 12 juillet 1626, et il fut béatifié en même temps que son frère, en 1867.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 23:00

Phêrô Khan

1780-1842

Né vers 1780, Phêrô (Pierre) était devenu prêtre dans le Tonkin ouest.

Il reçut le martyre à Hòa Huệ (Nghệ An, Vietnam), le 12 juillet 1842

Il a été béatifié en 1900 et canonisé en 1988.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 23:00

Anê Lê Thị Thành (Bà Ðê)

1781-1841

Anê (Anne) était une femme mariée vietnamienne, née vers 1781 à Bá Ðền (Tranh Hóa, Vietnam).

Elle fut martyrisée à Nam Ðịnh, le 12 juillet 1841.

Elle fut béatifiée en 1900 et canonisée en 1988.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 23:00

Clemente Ignacio Delgado

1762-1838

On trouve aussi bien “Clemente Ignacio” que “Ignacio Clemente”.

Clemente était né à Villafeliche (Saragosse) le 23 novembre 1762, jour de la fête de saint Clément, dont il porta le nom. Il était le fils de Francisco Delgado et Teresa Cebriàn-Melùs.

Il entra d'abord chez les Cisterciens, mais se sentit plutôt appelé chez les Dominicains à Calatayud, où il fit profession en 1782.

Il fit les études au collège de Orihuela (Aragon), puis demanda à être aggrégé à la province des Philippines, pour se joindre aux missionnaires.

Il partit donc de Cadix en 1785, fit escale à Manille, où il fut ordonné prêtre l'année suivante, rejoignit Macao en 1788, d'où un bateau l'emmena en Cochinchine, alors qu'il devait partir pour Malaga ; revenu à Macao, il réussit à passer avec d'autres Compagnons au Tonkin, en 1790.

A Trung-linh il apprit la langue et on lui confia le collège et la procure de la mission. Bientôt le pape le nomma évêque coadjuteur et il fut consacré en 1795.

Tout de suite il prit à son tour pour coadjuteur Mgr Henares : c’est qu’à cette date, le pape Pie VI, victime et prisonnier de Bonaparte à Valence, avait confié aux Vicaires apostoliques le soin de choisir eux-mêmes leurs coadjuteurs. Le pape devait d’ailleurs mourir là en 1799.

L’activité et le zèle de Mgr Delgado recevront les éloges de la congrégation romaine De Propaganda Fide.

Lors de la persécution, fin 1837, le gouverneur du Tonkin méridional s’était fait reprocher son manque de zèle dans la poursuite des chrétiens. Pour se disculper, il se lança dans une série d’opérations, mais il ne réussit pas à capturer de prêtres. Il fut déposé et même menacé de subir le même sort réservé aux prêtres. On lui accordait un mois. 

 Mgr Delgado s'était réfugié avec Mgr Henares et le père Ximenes dans la localité de Kien Lao, où un traître les signala. Les deux derniers purent fuir, mais Mgr Delgado fut arrêté : il avait alors soixante-quinze ans (1838). 

On l’enferma dans une cage de bois et il fut conduit sous escorte de quatre-cents soldats à Sanh-Vi-Hoang. Dans ses réponses, il évita de donner des indications précises sur les missionnaires dominicains et les prêtres annamites ; pendant que l’on instruisait son procès, Mgr Henares fut capturé à son tour, condamné à mort et exécuté le 25 juin.

Mgr Delgado fut condamné à mort, en juin 1838. Maltraité, malade, l'évêque fut pris de dysenterie dans sa prison de Nam Định, où il mourut le 12 juillet 1838. On voulut tout de même exécuter le prélat qui avait été condamné à mort, et on s'acharna sur son cadavre, en le décapitant. La tête, jetée au fleuve, fut retrouvée par un pêcheur, quasi miraculeusement.

 

Mgr Clemente Delgado fut béatifié en 1900 et canonisé en 1988.

 
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