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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

León Inchausti Minteguía

1859-1936

 

Né le 27 juin 1859 dans le quartier de Mendieta Beaskoa (Ajángiz, Biscaye, Espagne), et baptisé le lendemain, León était le deuxième des cinq enfants de Benito et Juana Minteguía, de bons paysans très chrétiens. 

En 1878, il entra dans l’Ordre des Augustins Récollets, au couvent de Monteagudo. Il fit la première profession en 1879.

Il s’embarqua à Barcelone à destination des Philippines en 1884, où il arriva après un mois de voyage. 

Envoyé sur l’île de Cebú, il y resta un ans pour y apprendre la langue et il se prépara au sacerdoce, qu’il reçut en 1884.

Ses missions successives l’envoyèrent à Loay, Dimiao, Bantón, Sierra Bullones, Dimiao, Ubay, Azagra… 

En 1897, il revint en Espagne, au couvent de Marcilla, jusqu’en 1903.

C’est alors qu’il s’embarqua de nouveau, mais cette fois-ci à destination du Brésil. 

En 1921, il participait au chapitre provincial d’Espagne, puis demeura un an à Granada et Motril.

En 1927, ce fut un nouveau départ, pour Bilbao, avant le retour à Motril en 1928.

Il fut martyrisé le 25 juillet 1936 à Motril (Granada).

 

Il fut un des sept Religieux augustiniens récollets, martyrs de la persécution espagnole, béatifiés en 1999.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Eloy Francisco Felipe Delgado Pastor

1914-1936

 

Né le 10 décembre 1914 à Puebla de Alcocer (Badajoz, Espagne), il entra dans l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu comme Frère, avec le nom de Juan de la Croix.

Il fut martyrisé le 25 juillet 1936 à Talavera de la Reina (Tolède).

 

Il fut un des soixante-et-onze Religieux de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, martyrs de la persécution espagnole, béatifiés en 1992.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Jerónimo Ochoa Urdangarín

1904-1936

 

Né le 28 février 1904 à Goñi (Navarre), il entra dans l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu comme Frère.

Il fut martyrisé le 25 juillet 1936 à Talavera de la Reina (Tolède).

Il fut un des soixante-et-onze Religieux de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, martyrs de la persécution espagnole, béatifiés en 1992.

 
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Primo Martínez de San Vicente Castillo

1869-1936

 

Né le 9 juin 1869 à San Romano de Campezo (Álava), il entra dans l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu comme Frère.

Il fut martyrisé le 25 juillet 1936 à Talavera de la Reina (Tolède).

 

Il fut un des soixante et onze Religieux de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, martyrs de la persécution espagnole, béatifiés en 1992.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Carlos Rubio Álvarez

1862-1936

 

Il était né le 3 décembre 1862 à Benavides de Orbigo (León).

A dix-neuf ans, il entra dans l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu et prit le nom de Federico.

Il fut successivement supérieur à Gibraltar, Granada et San Rafael, Maître des novices, Provincial d’Espagne, directeur spirituel à Calafell, Ciempozuelos et Talavera (Tolède).

Il avait une particulière dévotion envers la Sainte Trinité, la Sainte Famille et Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Lors de son arrestation, on lui dit de s’habiller en paysan ; il répondit qu’étant prêtre, il devait s’habiller en prêtre, ce qui irrita particulièrement ses agresseurs : ils le menacèrent et l’insultèrent.

Le 25 juillet 1936, devant le tribunal, il déclara : Je m’appelle Federico et je suis prêtre, et comme je ne sais pas combien de temps je serai ici, j’ai pris quelques hosties pour célébrer la Messe. Ceux qui constituaient ce «tribunal» restèrent bouche bée, mais un milicien, pointant son fusil vers le Père, lui répondit : Les hosties, je les mets là, dans le canon du fusil, et après, je vous les donnerai à manger.

Ils conduisirent alors le père Federico au sanctuaire de Notre-Dame du Prado, patronne de Talavera, avec trois autres prêtres. Le long du chemin, ils fusillèrent le père Federico. 

Plus tard, on reconnut son corps dans le cimetière, grâce au scapulaire du Carmel qu’il portait sur la poitrine.

C’était le 25 juillet 1936.

 

Il fut un des soixante et onze Religieux de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, martyrs de la persécution espagnole, béatifiés en 1992.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

María Carmen Sallés y Barangueras

1848-1911

 

Elle naquit le 9 avril 1848 à Vic (Espagne), deuxième des dix enfants de José Sallés y Vall et de Francisca Barangueras y de Planell.

Ses bons parents, très chrétiens, souffrirent beaucoup pour nourrir une telle famille ; le père s’en vint à Manresa trouver du travail.

Carmen fut envoyée au collège de la Compagnie de Marie, Là, comme dans sa famille, elle développa une profonde dévotion à la très Sainte Vierge.

Justement, en 1854 était proclamé le dogme de l’Immaculée Conception, quatre ans avant les apparitions mariales à Lourdes. Et en 1858 Carmen reçut la Première communion, durant un pèlerinage à Montserrat : ce jour-là elle se donna entièrement à Jésus, elle n’avait que dix ans.

Elle eut l’intrépidité de refuser formellement le mariage qu’on lui proposait avec un jeune homme de Manresa, et entra au noviciat des Sœurs Adoratrices. Ces Religieuses se dédiaient à l’assistance auprès de femmes égarées par la prostitution ou la délinquance.

Carmen s’interrogea : qu’auraient fait ces pauvres femmes, si elles avaient eu une autre formation, une autre éducation, dans la société ? Ainsi mûrit en elle un projet de formation de la femme, pour lui donner une place authentique et noble dans la société.

Aussi demanda-t-elle à passer chez les Dominicaines de l’Annonciation, dédiées à l’enseignement et l’éducation des jeunes filles. Leur fondateur, le père Coll, l’accueillit au noviciat.

Pendant vingt-deux ans, elle fit ce travail en divers endroits, érigeant une petite école pour recueillir les enfants des femmes qui travaillaient, au lieu de les laisser courir dans la rue. A Barcelone, elle fut directrice d’une école élémentaire, et organisa un cours du soir pour trois-cents ouvrières.

La formation consistait en un enseignement en même temps qu’une formation spirituelle, pour former des femmes à la hauteur de leur mission.

Comme toujours dans les cas de «nouveautés», Carmen fut accusée de «monter» la tête à ces femmes… En 1889, elle chercha, elle pria, elle consulta : elle pensait, tout en restant dominicaine, développer une branche particulière de la Congrégation, mais on le lui refusa. Alors, avec trois autres Consœurs, elle fonda une nouvelle famille religieuse : les Conceptionnistes de Saint-Dominique (actuellement : Conceptionnistes Missionnaires de l’Enseignement).

Lors d’un voyage à Madrid où elle rencontra un saint prêtre (Celestino Pazos), elle «entendit» la volonté de Dieu en priant la Vierge du Bon Conseil : elle irait avec ses compagnes à Burgos.

Elles y arrivèrent en octobre 1892. L’archevêque les accueillit à bras ouverts.

En 1893, les constitutions étaient approuvées et Carmen nommée supérieure.

En 1908, le pape donna l’approbation.

Carmen poussa ses Religieuses à prendre les diplômes de Maîtresses, de musique, de français.

Elle fonda jusqu’à treize Maisons de Marie Immaculée : Burgos, Segovia, El Escorial, Madrid, Pozoblanco, Almadén, Valdepeñas, Manzanares, Santa Cruz de Mudela, Murchante, Barajas de Melo, Arroyo del Puerco, Santa Cruz de la Zarza.

Elle montra en même temps une grande préoccupation pour les filles pauvres, qu’elle aida à recevoir la même formation que les autres.

Elle pensait à l’expansion de l’œuvre en Italie et au Brésil, lorsque Dieu la rappela, à Madrid, le 25 juillet 1911.

En l’année mariale 1954, la congrégation fut définitivement approuvée.

 

María Carmen fut béatifiée en 1998, et canonisée en 2012.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Michel-Louis Brulard

1758-1794

 

Michel-Louis était né à Chartres (Eure-et-Loir) le 11 juin 1758.

Il avait étudié la théologie à Paris et, désireux d’une vie plus parfaite, était entré dans l’Ordre des Carmes Déchaux de Charenton, un couvent établi en 1772.

Agé de trente-six ans, il fut déporté sur le Deux Associés, à Rochefort (Charente Maritime), pour être en principe exilé en Guyane. Mais le bateau ne partit jamais et tous les prêtres restèrent enfermés là dans les conditions les plus pénibles qu’on ne saurait jamais imaginer.

On dit de ce Religieux qu’il était un véritable séraphin, qu’il ne vivait que de sacrifices, ne parlait que de choses spirituelles, ne pensait qu’au ciel et ne parlait que du ciel.

Il mourut dans la nuit du 25 juillet 1792, d’une pneumonie. Son corps était devenu d’une maigreur à peine concevable.

Le père Brulard fut béatifié en 1995.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Félix Ugalde Irurzun

1915-1936

 

Voir aussi la notice Passionistes de Daimiel

 

Félix naquit à Mendigorria (Navarra) le 6 novembre 1915 et fut baptisé le 9 suivant. Il reçut la Confirmation en 1922, et l’Eucharistie en 1923.

Il avait un oncle passioniste, Costantino Ugalde (1881-1942), qui fut envoyé en mission au Mexique et à Cuba.

Il fut toujours reconnaissant à ses parents de l’excellente éducation chrétienne qu’il en reçut.

Après le collège de Saragosse, il revint un moment chez lui, comme tous les étudiants, et rejoignit vite le collège, demandant aux siens de prier beaucoup pour qu’il eût la sagesse d’être un bon religieux.

Tout heureux de vêtir l’habit passioniste, il entra au noviciat en 1932 et fit la profession à Corella en 1933, sous le nom de Félix des Cinq Plaies.

A partir de 1934, il était à Daimiel pour les études de philosophie. Cette année-là, en décembre, furent assassinés aux Asturies trois Passionistes ; commentant le fait, il écrivait alors : C’est une grâce de Dieu d’être martyr, de verser son sang pour le Christ.

Son amour pour la Sainte Vierge était remarquable. Son maître de novices disait de lui : C’était un plaisir de l’avoir au noviciat : si simple, si humble, si respectueux des Supérieurs.

 

Il fut fusillé à Urda, le 25 juillet 1936, et fut béatifié avec ses Confrères en 1989.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Pedro Largo Redondo

1907-1936

 

Voir aussi la notice Passionistes de Daimiel

 

Pedro était natif d’Alba de los Cardaños (Palencia), une localité qui envoya douze des siens chez les Passionistes.

Il naquit le 19 mai 1907, reçut le Baptême le 22 suivant, et la Confirmation en 1911.

Il fit ses études à Corella (Navarre) et fit la profession en 1923, avec le nom de Pedro du Cœur de Jésus.

Après cinq ans à Daimiel, il rejoignit Saragosse pour la théologie (1928-1932).

Il pensait partir avec ses Confrères pour les missions d’Amérique Latine, mais il devait d’abord faire le service militaire, à Melilla (1934-1935), où l’ambiance difficile ne lui fit pas perdre sa ferveur habituelle.

Toujours tranquille, méditatif, bon et discret, il revint à Saragosse, prit congé de Notre-Dame du Pilar et rejoignit Daimiel, où il s’occupa de la catéchèse.

Après la nuit du 21-22 juillet 1936, il prit le train avec Benito et Félix, à Malagón, pensant rejoindre Madrid. Mais ils furent arrêtés à Urda (Tolède), obligés de descendre et placés près du dépôt d’eau du chemin de fer. 

C’est là qu’ils furent fusillés tous les trois, le 25 juillet 1936. Leurs cadavres furent retrouvés à Yébenes (Tolède).

 

Ils font partie des vingt-six Passionistes béatifiés en 1989.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 23:00

Benito Solana Ruiz

1882-1936

 

Voir aussi la notice Passionistes de Daimiel

 

Benito naquit à Cintruénigo (Navarra), tout près du noviciat passioniste de Corella, le 4 janvier 1882, et fut baptisé le même jour. Il reçut la Confirmation en 1901.

Il ne put faire beaucoup d’études, parce qu’il avait décidé d’être un frère coadjuteur chez les Passionistes, et que sa famille s’y opposait. Mais il imposa sa décision et fit la profession à Corella en 1914, avec le nom de Benito de Notre-Dame de Villar.

Après quelques années à Daimiel, il partit pour Santa Clara (Cuba) et Tacubaya (Mexique), où il fit les vœux perpétuels.

On le remarquait pour ses bonnes façons. Il s’occupait de l’intendance de la maison et de l’église.

A cause de la persécution au Mexique, il repartit sur Cuba puis, en 1929 à Saragosse, où on lui confia l’infirmerie ; lui-même souffrait de fréquentes crises de rhumatisme, qu’il supportait patiemment.

Après quelques mois à Valencia, il partit pour Daimiel, peu avant le nuit tragique du 21-22 juillet 1936.

Il était parmi les trois Religieux qui furent arrêtés à Urdá (Tolède). C’est là qu’il fut fusillé, le 25 juillet 1936.

 

Il a été béatifié en 1989.

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