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22 juin 2021 2 22 /06 /juin /2021 23:00

Santina Cimatti
1861-1945

Santina Cimatti naît le 6 juin 1861 à Celle di Faenza (Ravenne, Italie), d’un père fermier et d’une mère tisserande. Naîtront ensuite Luigi et Vincenzo (d’autres enfants ne vivront pas).
Santina n’a pas beaucoup de temps pour étudier, devant travailler pour aider la famille.
Une fois que ses deux petits frères sont entrés chez les Salésiens, elle assiste sa mère dans ses vieux jours. C’est alors seulement qu’elle peut entrer chez les Sœurs Hospitalières de la Miséricorde, à Rome. La fondatrice de cet institut était Teresa Orsini Doria.
Santina a alors 28 ans.
En 1890, elle reçoit le nom de Sœur Maria Raffaella et prononce ses vœux de religion auxquels elle ajoute le vœu ‘d’hospitalité’ propre à sa Congrégation. Elle se dévoue au service des pauvres et des malades, à l’hôpital d’Alatri.
En 1921, elle est supérieure à Frosinone et en 1928 à Alatri. Partout elle fait de l’hôpital un lieu où peuvent s’exercer les vertus naturelles et surnaturelles les plus élevées.
En 1940 elle renonce à sa charge de supérieure tout en restant à Alatri. Elle consacre une grande partie de son temps à la prière et à l’adoration du Saint-Sacrement ; mais quoique octogénaire, elle continue à se dévouer au service des autres avec une telle sollicitude qu’on l’appelle l’Ange des malades.
A partir de 1943, un mal incurable se déclare.
Au moment de l’avancée des forces alliées de libération, elle intervient avec l’évêque auprès du général Kesserling pour qu’au moins Alatri soit épargnée ; elle obtient gain de cause.
Elle meurt le 23 juin 1945, jour où elle est commémorée au Martyrologe.
Lors de la béatification, qui a eu lieu le 12 mai 1996 à Rome, Jean Paul II relevait que pour notre époque individualiste et trop souvent égoïste, cette humble religieuse constitue un lumineux exemple de féminité pleinement réalisée dans le don de soi.

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 23:00

Salvador Huerta Gutiérrez

1880-1927

 

Voir la notice :

Ezequiel et Salvador Huerta Gutiérrez

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19 février 2021 5 19 /02 /février /2021 08:05

Stanisława Rodzińska
1899-1945

Deuxième des cinq enfants de Michał Rodziński, Stanisława naquit le 16 mars 1899 à Nawojowa (Małopolskie, Pologne).
Le papa, qui était aussi organiste à la paroisse, était très proche des religieuses du Tiers-Ordre dominicain de Wielowski, dont la mère Stanisława Leniart avait fondé le couvent du village ; et c’est d’elle qu’il donna son nom à sa fille.
Ces religieuses faisaient l’école aux enfants du secteur, y ajoutant une formation musicale de qualité.
A six ans, Stanisława devint orpheline de sa mère, et à dix ans, de son père ; elle fut recueillie avec sa petite sœur Janine dans le couvent. A dix-sept ans, Stanisława demanda à être postulante, prit le nom de Maria Julia, puis continua des études pédagogiques à Poznan.
Après la réunification de la Pologne, il y eut un conflit avec les Soviétiques et les Lituaniens, et les Sœurs fondèrent des orphelinats à Wilno et à Rava Ruska (Lviv). Stanisława-Julia enseigna à Wilno.
En 1924 Stanisława prononça ses vœux définitifs et fut nommée dans différentes écoles de la Congrégation. C’était la mère des orphelins. Armée de son chapelet, qu’elle avait en grand honneur, elle se dépensait sans mesure auprès des orphelins, des pauvres, mettant à profit ses excellentes qualités d’administratrice.
En 1927, son expérience la fit désigner comme déléguée au chapitre capitulaire général. En 1934, elle fut supérieure à Wilno.
La ville (désormais Vilnius) fut occupée par les Soviétiques en 1939, puis devint lituanienne, repassa à l’Union soviétique en 1940, fut occupée par les Allemands en 1941. Les Sœurs furent dépossédées et dispersées, mais continuèrent leurs activités dans la clandestinité, portant de la nourriture aux prêtres emprisonnés, probablement aussi aux Juifs persécutés.
Mais Maria Julia fut arrêtée en août 1943 pour activités nationalistes. Elle fut torturée et emprisonnée à Lukiszki, de sinistre mémoire, et soumise pendant une année au strict régime d’isolement : dans son petit bloc, elle ne pouvait pas bouger.
Quand le front biélorusse se rapprocha de Vilnius (1944), elle fut déportée avec d’autres Sœurs en wagon à bestiaux à Stutthof (Dantzig, actuelle Gdansk), où elles furent violées. Stanisława-Julia fut placée dans le secteur juif avec le numéro 40992. Elle organisa la prière dans le baraquement.
Chaque jour, les femmes les plus fragiles étaient sélectionnées pour mourir gazées. Au milieu d’une atmosphère emplie de terreur, de faim, de torture, de labeur, de sadisme, Stanisława-Julia sut montrer son courage, son espérance et sa générosité. Elle partageait le peu qu’elle avait ; on lui demandait d’arbitrer les petits conflits entre prisonnières.
Une survivante témoigna : Elle était noble, désireuse d’aider, bonne. Dans le camp, où toute pitié était totalement oubliée, elle servait avec miséricorde.
Autre témoignage : le mari d’une prisonnière, présent lui aussi dans une autre section du camp, voulait se suicider. Stanisława-Julia lui fit passer plusieurs lettres pour lui redonner espoir : il survécut au camp et à la guerre.
A l’automne 1944, se propagea une épidémie de typhus. Elle demanda à être placée avec les personnes contaminées. Elle réussit à tirer d’un amas de corps destinés à la crémation une femme encore en vie, qui survécut et put rendre témoignage. Elle contracta la maladie. En hiver, les nazis évacuèrent le camp, y abandonnant les mourants, dont six-mille neuf-cent vingt-deux femmes agonisantes.
Stanisława fit alors le sacrifice de sa vie, et mourut le 20 février 1945, peu de semaines avant la fin de la guerre.
Elle a été béatifiée en 1999 parmi cent-huit Martyrs polonais, qui sont localement fêtés ensemble le 12 juin.

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31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 13:42

Son So-Byŏk Magdalena
(Son So-byeok Magdallena)
1802-1840

Magdalena était née en 1802 à Seoul (Corée S), dans un foyer déjà chrétien.
Son père fut exilé pour sa foi, et sa mère mourut trop vite, de sorte que la petite fille vécut chez sa grand-mère. Cette situation la rendit un peu farouche, et elle ne fréquenta pas beaucoup les autres Chrétiens.
Plus tard, elle apprit cependant les éléments de la religion et épousa à dix-sept ans Ch’oe Ch’ang-hŭb Petrus, futur martyr (v. 29 décembre).
Ils eurent onze enfants, dont neuf moururent en bas-âge.
C’était une femme douce, et une excellente artiste en matière de couture et de broderie.
Lors de la persécution, elle se cacha avec des parents. Son mari fut martyrisé le 29 décembre 1839, et elle fut arrêtée à son tour.
On lui intima l’ordre d’indiquer où étaient les autres Catholiques, et de renier Dieu. Réponse :
Je ne peux pas faire le moindre mal contre mes Compagnons catholiques en révélant où ils sont. Je ne pourrai jamais renier mon Dieu.
On lui promettait, sur un seul mot, de la laisser en liberté, avec son mari et ses enfants. Réponse :
Ma vie ne m’appartient pas. Je ne puis renier mon Dieu pour sauver ma vie.
Magdalena subit sept interrogatoires ; son corps fut trois fois soumis à des torsions ; elle reçut deux-cent soixante coups de «club». Sa chair partait en lambeaux, son sang coulait de toutes parts, tandis qu’elle remerciait Dieu de lui donner la force de supporter ces souffrances.
Elle prit avec elle sa petite fille de deux ans, mais la prison était sombre, malsaine, on mangeait mal, aussi la remit-elle à des parents, non seulement pour sauver l’enfant, mais aussi pour éviter de faiblir devant le martyre.
Condamnée à mort, Magdalena fut finalement conduite à Tangkogae (Seoul), et décapitée, le 31 janvier 1840. Ce même jour, il y eut six (ou même sept) martyrs.
Ces martyrs ont été béatifiés en 1925 et canonisés en 1984.
Leur fête liturgique commune est au 20 septembre.

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18 décembre 2020 5 18 /12 /décembre /2020 22:43

Saturnino Feliciano Cabrera Calero

1893-1936

 

Saturnino Feliciano Cabrera Calero naquit le 11 février 1893 à Pozoblanco (Cordoue, Espagne S).

Ce laïc marié sut montrer sa foi jusqu’à l’effusion de son sang.

Son martyre eut lieu le 20 septembre 1936 à Pozoblanco.

Saturnino Feliciano Cabrera Calero sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 20 septembre.

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17 décembre 2020 4 17 /12 /décembre /2020 15:12

Santiago Calero Redondo

1869-1936

 

Santiago Calero Redondo naquit le 27 juillet 1869 à Pedroche (Cordoue, Espagne S).

Il fut ordonné prêtre.

Son martyre eut lieu le 19 août 1936.

Santiago Calero Redondo sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 19 août.

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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 09:12

Santiago Aparicio López

1913-1936

 

Santiago Aparicio López naquit le 24 septembre 1913 à Revilla de Collazos (Palencia, Espagne).

Au couvent dominicain d’Almagro, il avait fait la profession et se préparait au sacerdoce.

Voir la notice Dominicains martyrs à Almagro 1936.

Il eut la grâce du martyre à Manzanares (Ciudad Real), le 8 août 1936.

Santiago Aparicio López devrait être béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 8 août.

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 07:48

Secundo Alonso González

1888-1936

 

Secundo Alonso González naquit le 13 mai 1888 à Cabo (Asturies, Espagne NW), cinquième des six enfants de Manuel Alonso et Isabel González, d’humbles paysans.

Trois de ces six enfants furent Religieux, dont deux prêtres dominicains en Indochine.

Le 21 octobre 1911, Secundo épousa María Lobo Alonso, qui mit au monde douze enfants, dont cinq moururent en bas âge, et deux devinrent prêtres.

Secundo dut aller travailler aux mines, pour nourrir tant de bouches, et complétait encore son petit salaire par des travaux de menuiserie.

En 1926, sa brave épouse mourut en couches (ainsi que la petite fille) et il se remaria avec María Suárez González.

Profondément croyant et engagé, il se trouva à la tête de l’Association Eucharistique nocturne, de la confraternité du Rosaire, du syndicat des mineurs chrétiens.

Quand éclata la guerre civile de juillet 1936, il refusa de se cacher, n’ayant rien à se reprocher. Mais c’était un «gros poisson» pour les anarchistes, qui l’arrêtèrent et le soumirent à de pénibles interrogatoires. Secundo ne répondit pas, mais subit les coups et les insultes.

Enfermé dans la salle de garde de l’Adoration nocturne, il y retrouva d’autres membres de l’association. Il les exhorta à prier le chapelet. Il fut encore maltraité et torturé.

A la fin de juillet, on les libéra tous, provisoirement, avec obligation de se présenter régulièrement. Le 11 août, on arrêta de nouveau Secundo, qui fut conduit en prison ; les moqueries, les insultes reprirent, mais lui priait encore plus intensément.

Le 20 octobre, lui et un autre collègue furent conduits à l’intérieur de l’église paroissiale, où on les obligea à creuser leur propre tombe. Survint également leur curé, don Genaro, qui allait partager leur sort.

Le 21 octobre, les deux ouvriers furent égorgés et décapités, et jetés dans ces fosses, ainsi que leur curé, qui reçut un coup de pistolet à la tempe.

Ce jour-là, Secundo «fêtait» les vingt-cinq années de son premier mariage.

Secundo Alonso González fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 21 octobre.

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 15:14

Sebastián Sáinz López

1915-1936

 

Sebastián Sáinz López naquit le 18 janvier 1915 à Villasuso (Santander, Espagne).

Au couvent dominicain d’Almagro, il avait fait la profession et se préparait au sacerdoce.

Voir la notice Dominicains martyrs à Almagro 1936.

Il reçut la grâce du martyre à El Picado (Almagro, Ciudad Real), le 14 août 1936.

Sebastián Sáinz López devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 14 août.

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 11:12

Santiago de Prado Fernández (Mateo)

1907-1936

 

Santiago de Prado Fernández naquit le 25 juillet 1907 à La Mata de Monteagudo (León, Espagne) et reçut au baptême le nom du Saint du jour, s.Jacques.

Frère convers dominicain, il vivait au couvent d’Almagro.

Voir la notice Dominicains martyrs à Almagro 1936.

Il eut la grâce du martyre à Miguelturra (Ciudad Real), le 30 juillet 1936.

Santiago de Prado Fernández devrait être béatifié en 2020, et inscrit au Martyrologe le 30 juillet.

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