Mattia Nazzarei
1253-1320
Mattia serait née vers 1253 à Matelica (Marches, Italie CE), fille unique du comte Gualtiero et de Sibilia Nazzarei (ou Nazzareni).
A dix-huit ans, renonçant à toutes les propositions d’héritage et de mariage, elle alla se présenter à l’abbesse des Clarisses, qui lui suggéra d’attendre un peu, que son père acceptât ce changement d’orientation.
Mattia pénétra dans l’église des Clarisses, se tailla les cheveux et s’enfila une vieille bure pour se consacrer totalement à Dieu. Son père, qui venait la chercher et la vit dans cet état, n’osa plus la contrarier. Difficile, devant une telle résolution, de refuser à la jeune fille d’entrer dans le monastère.
En 1271, par-devant notaire, elle renonça à tout son héritage familial, le partageant entre le monastère et les pauvres.
En 1279, elle y fut élue abbesse, et le resta quarante ans.
Elle était si sensible aux événements douloureux des autres, qu’on l’appela mère de la charité.
Mattia mourut en 1320, le 28 décembre, comme elle l’avait anoncé,. A sa mort, tout le couvent fut envahi d’un céleste parfum et enveloppé d’une grande lumière. Tous les habitants de l’endroit purent le constater.
Depuis 1758, un liquide mystérieux et parfumé s’est dégagé de son corps à chaque fois qu’on procéda à une reconnaissance de ses reliques.
On aurait rouvert le procès de canonisation en 1893.
Le Martyrologe la mentionne au 28 décembre.