Winebaldus de Troyes
550-620
Winebaud naquit vers 550 à Nogent-sur-Seine, de parents gallo-romains.
Après ses études et son entrée dans la cléricature, il fut ordonné prêtre, mais se retira humblement dans une chapelle solitaire non loin de Troyes (auj. Saint-Martin-de-Bossenay, Aube).
Il chantait toute la nuit des psaumes, et ne mangeait, dit son biographe (un contemporain), pas plus qu’un nouveau-né.
Tout allait bien pour ce nouvel ermite, sauf que le Bon Dieu récompensa cette sainteté par le don des miracles, le bruit s’en répandit, et l’évêque de Troyes demanda à Winebaud de venir guérir un de ses diacres. Bien sûr Winebaud obéit, et à sa grande tristesse, l’évêque voulut le garder près de lui, de sorte qu’au lieu de revenir dans sa petite chaumière, il dut s’installer dans un monastère de Troyes.
Conséquence inévitable : à la mort de l’abbé du monastère, vers 580, c’est Winebaud qui fut élu, à la grande satisfaction de l’évêque (mais pas de Winebaud, on l’a compris). Winebaud maintint ses austérités d’avant… mais aussi les miracles, sans le vouloir.
Le même biographe raconte un grand nombre d’interventions miraculeuses de Winebaud, qui s’éteignit le 6 avril 620.
Saint Winebaud est commémoré le 6 avril dans le Martyrologe Romain.