Jeroen de Noordwijk
† 856
Il n’y a apparemment pas de grande certitude au sujet de ce martyr.
Son nom se trouve sous les formes Jeron, Iero, Jero, Hiéron (Jérôme).
D’après ce qu’on en a écrit tardivement, il aurait été de famille noble. En grandissant, il se démarquait de ses camarades par sa préférence pour la prière et la méditation.
Quand il annonça à ses parents son désir de la vie sacerdotale, ceux-ci étaient plutôt réticents, car c’était leur unique fils, l’héritier, mais ils cédèrent à la ferme volonté de leur garçon.
Après son ordination sacerdotale, d’après une tradition bénédictine, Jeroen serait venu d’Angleterre ou d’Ecosse. Moine bénédictin, il aurait été envoyé par l’évêque d’Utrecht à Northgo et y aurait fondé la première église dédiée à saint Martin (851).
En 856, des envahisseurs normands auraient voulu exiger de la population le retour au culte idolâtrique, ce que refusa Hieron.
Ce serait dans ces circonstances assez imprécises qu’il aurait trouvé la mort, martyrisé par les envahisseurs.
Quelques questions restent sans réponse :
Jeroen était-il seul, venu en mission pour l’évangélisation de la région de Frise ? On pourrait en effet juger étonnant, voire imprudent, qu’il se fût aventuré seul dans une région inconnue, sans quelques compagnons, qui auraient pu être martyrisés avec lui.
Une autre hypothèse surgit aussi en considérant que vers 848 on trouve un certain Hieronymus, abbé d’Echternach. S’agirait-il du même Jérôme ?
Toujours est-il que le corps d’un saint Jeroen fut transféré à Egmond au 10e siècle, apparemment à la suite d’une révélation céleste, et revint plus tard à Noordwijk ; mais le chef disparut lors des révoltes protestantes.
Saint Jeroen de Noordwijk est commémoré le 17 août dans le Martyrologe Romain.