Wye d’Anderlecht
950-1012
Wye ou Guy serait né vers 950 en Brabant, d’une famille paysanne.
Pieux et bon pour les pauvres, il fut remarqué par le curé de Laeken, qui le chargea du soin de la sacristie.
Là-dessus, Wye fut trompé par les artifices d’un marchand diabolique, qui le persuada de s’associer à lui pour gagner beaucoup d’argent. Wye s’aperçut trop tard de son erreur, se ruina et ne retrouva la paix qu’en venant implorer Notre-Dame de Laeken.
Comme pénitence, Wye s’imposa le pèlerinage à Rome et Jérusalem, qui dura sept années.
Epuisé, il rentra à Anderlecht, où il mourut bientôt, peut-être de la peste, vers 1012.
Jusqu’ici, la vie de ce malheureux Wye se résume à peu de faits connus. C’est après sa mort que les signes se multiplièrent.
Pour commencer, un cheval périt lamentablement après avoir foulé la tombe de Wye ; les deux paysans qui furent chargés d’installer une grille autour de cette tombe, se moquèrent du vieux, pourri depuis longtemps, qu’on voulait empêcher de filer : ils moururent dans les deux jours…
C’est alors que la dévotion se développa et qu’on invoqua Wye pour les chevaux et les écuries, pour les sacristains, pour les cochers, contre certaines maladies, et notamment contre la «danse de saint Guy», ce qui marque peut-être une confusion avec le saint Guy du 15 juin.
Saint Wye, le «pauvre homme d’Anderlecht» est commémoré le 12 septembre dans le Martyrologe Romain.