Ferreolus de Vienne
? 250
On a vu au 28 août comment Ferreolus conseilla à son subalterne, Iulianus, de s’éloigner de Vienne pour éviter, si possible, la persécution.
Ce Ferreolus était tribun militaire, en garnison à Vienne en Gaule (act. Isère).
Il refusa d’obtempérer aux ordres de rechercher les Chrétiens, comme de sacrifier aux dieux païens. Interrogé par le juge, il répondit :
Je suis chrétien. Je ne peux pas sacrifier. J’ai servi les empereurs aussi longtemps que la religion me l’a permis. J’ai promis obéissance aux lois justes, jamais aux lois sacrilèges. Je me suis engagé à servir contre des coupables et non contre des chrétiens. Je ne réclame aucune solde. Il me suffit de vivre en chrétien et, si ce n’est pas possible, je suis prêt à mourir.
Il fut flagellé et conduit en prison.
Ici, un ange serait intervenu pour le libérer et l’aider à s’échapper (cf. Ac 5:19s), mais cette intervention ne fut guère efficace, puisque Ferreolus fut bientôt rattrapé et décapité.
Si vraiment un ange était intervenu, ç’aurait été en vue de quelque mission divine importante, comme ce fut le cas pour s.Pierre.
La persécution dont il est question pour Ferreolus, comme pour Iulianus, semble bien être celle de Dèce, vers 250.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Ferreolus de Vienne au 18 septembre.