Joan Rafí Figuerola
1875-1936
Né le 30 octobre 1875 à Vilabella (Tarragona), il fut ondoyé par sa marraine le jour-même, car on le croyait en danger mortel ; les rites furent complétés dès le lendemain. Il s’appelait Joan Pedro Antonio. Ses parents, José et Rosa, étaient de bons chrétiens et eurent la grâce d’avoir quatre garçons prêtres, tous dans la congrégation des Clarétains : Pablo, Joan, Jaume, Ramón.
Joan entra dans la congrégation à Cervera (1900), où il retrouvait son frère Pablo - lequel allait partir au Chili. Novice (1901), Joan fit la profession comme Frère convers. Il eut la charge de tailleur. Puis on l’envoya à Pamplona, Solsona, Barcelone (Gracia), San Feliu de Guixols, Tarragona, Cartagena, Gerona, Sabadell. Partout, il était chargé des vêtements, parfois aussi de la sacristie et de l’accueil.
En 1909 à Barcelone, il fut témoin de la Semaine Tragique, durant laquelle la maison et l’église furent détruites.
Le 19 juillet 1936, il dut comme tout le monde évacuer la maison et se réfugier chez l’habitant, une quinzaine de jours. Il se trouvait avec le frère Cardona.
Les miliciens se présentèrent le 4 août. On leur dit que ces deux personnes étaient des élèves des Missionnaires Clarétains et les miliciens prétendirent les reconduire chez eux, en fait ils les emmenèrent à la mairie, puis en prison, où se trouvaient déjà d’autres membres de la même communauté. Ils allaient rester là pendant un mois.
Comme on l’a dit pour d’autres prêtres, les prisonniers furent réveillés au soir du 4 septembre peu avant minuit et emmenés sans trop de ménagement à Tarrasa.
C’était le 5 septembre 1936 au petit matin.
Béatifié en 2017, Joan Rafí Figuerola sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 5 septembre.