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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 23:00

William Ward

1560-1641

 

William était né vers 1560 à Thornby (Westmoreland, Angleterre).

On ne connaît pas de détails sur sa vie jusqu’en 1604, date à laquelle il vint à Douai pour se préparer au sacerdoce.

En décembre 1605, il reçut les premiers Ordres, en 1607 le sous-diaconat, le diaconat et le sacerdoce au printemps de 1608.

En octobre, il partait pour l’Angleterre, mais fut dirigé vers les côtes d’Ecosse, où il fut arrêté et mis en prison pour trois ans.

Libéré, il vint en Angleterre, où il exerça ses fonctions sacerdotales pendant trente ans, dont une vingtaine… en prison, car il fut arrêté plusieurs fois. Il débordait de zèle et d’ardeur, il était particulièrement disponible pour entendre les confessions. Sévère, strict, il l’était d’abord pour lui-même, et beaucoup de gens s’attachèrent à lui. Extrêmement discret dans ses nombreuses activités charitables, il fut même taxé d’avarice.

Un édit du parlement anglais du 7 avril 1641 ayant banni tous les prêtres sous peine de mort, il refusa de partir et, le 15 juillet, fut arrêté chez son neveu. Six jours plus tard, il fut jugé à Old Bailey et condamné le 23 juillet.

William Ward mourut en martyr à Tyburn (Londres), le 26 juillet 1641, fête de sainte Anne, pour laquelle il avait une particulière dévotion.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:01

William Andleby

?-1597

 

William était né à Etton (Yorkshire est, Angleterre), dans une famille très respectable et bien connue.

A vingt-cinq ans, il prit part à la guerre de Hollande ; à Douai, il fut confronté à un Catholique, dont les arguments lui apparurent solides ; ce fut sans doute là le point de départ de sa conversion totale, si totale qu’il se prépara au sacerdoce (1577).

Revenu en Angleterre, il fut au service de M.Tyrwhitt en Lincolnshire, mais surtout il rendit visite aux prisonniers pour les réconforter. De lui on a écrit que son zèle était si ardent qu’il n’épargnait pas sa fatigue pour obtenir le salut des âmes. Pendant les quatre premières années de sa mission, il ne fit que se déplacer à pied, pauvrement vêtu, portant dans un sac ses affaires pour célébrer ; plus tard, sur le conseil des Confrères, il alla à cheval et s’habilla un peu mieux. C’était un homme austère, qui s’imposait des veillées de prière, des jeûnes ; absorbé dans la prière, il ne voyait même pas ceux qu’il croisait.

Ce fut justement cette extrême discrétion qui le rendit suspect aux ennemis de la Foi ; ils le firent arrêter, et avec lui trois laïcs qui l’aidaient soit en l’hébergeant, soit en le prévenant, soit en l’accompagnant, et qui partagèrent son sort.

William Andleby mourut en martyr avec eux, à York, le 4 juillet 1597.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 23:02

Walhère d’Onhaye

† 1199

 

Walhère (Walter, en wallon Vohy) vit le jour à Bouvignes et fut très tôt orphelin de sa mère.

Eduqué et instruit par les chanoines de Leffe, il manifesta sa vocation au sacerdoce et s’y prépara à l’abbaye bénédictine de Waulsort.

Ordonné prêtre, il restera dans le clergé diocésain, pour ne pas laisser seul son père.

En 1163, il était vicaire à Onhaye, et succéda au curé. Il eut alors comme vicaire Fauchon, que certains donnent comme son neveu. 

Vers 1190, il fut curé-doyen de Florennes.

Lors d’un de ces fréquents «frottements» entre clergé et moines de l’époque, il se rendit à Hastières pour y calmer les esprits ; parmi les contendants se retrouvait Fauchon, à qui Walhère jugea utile d’adresser quelques bons conseils pour amender sa conduite.

Sa mission accomplie, Walhère repartit à Florennes par barque, sur la Meuse. Il faisait nuit, le conducteur de la barque lui assena alors un violent coup de rame sur la tête, et jeta son corps dans la Meuse. On n’est pas bien sûr que l’assassin fût un prêtre ou le rameur, ou Fauchon lui-même, comme l’affirme le Martyrologe. Peut-être est-ce lui qui, ensuite, reconnut son crime, qu’il était le seul à connaître.

Le saint corps fut retrouvé le lendemain matin, 23 juin 1199.

Lorsqu’on voulut ramener le corps à Waulsort sur un charriot, les chevaux refusèrent d’avancer. On attela alors deux jeunes genisses, qui se dirigèrent d’elles-mêmes à Onhaye.

Walhère est invoqué, bien sûr, pour les maux de tête et aussi pour le bétail.

Malgré l’absence de documentation officielle sur la canonisation, le Martyrologe parle de saint Walhère, martyr, au 23 juin.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 23:00

William Exmew

? -1535

 

William fut un des premiers élèves du Christ’s College de Cambridge, fondé par la grand-mère d’Henry VIII, puis entra à la chartreuse de Londres, où il fit la profession et reçut le sacerdoce.

Il fut vicaire (sous-prieur) du monastère, réputé pour sa passion de l’étude.

Le 4 mai 1535, le prieur (John Houghton) et deux autres prieurs chartreux furent exécutés à Tyburn, pour avoir refusé d’adhérer à l’Acte de Suprématie, qui reconnaissait l’autorité du roi sur l’Eglise.

Un commissaire royal revint à la charge et invita les moines à se soumettre ; devant leur position inamovible, le commissaire alla chercher des pouvoirs officiels pour arrêter dom Middlemore, et deux autres moines avec lui, William Exmew et Sebastian Newdigate.

On les mit tous les trois en prison à Marshalsea, où ils reçurent de très mauvais traitements : liés à des piquets par des chaînes aux poignets et aux pieds, ils durent rester dans cette position pendant quinze jours, puis on les reconduisit à la Tour. Amenés devant le Conseil de Westminster le 11 juin,, ils refusèrent encore et toujours d’adhérer à l’Acte de Suprématie, citant l’Ecriture et les Pères de l’Eglise en faveur de l’autorité papale.

Condamnés à mort, ils furent exécutés à Tyburn le 19 juin 1535.

Le culte de Humphrey, William et Sebastian a été confirmé en 1886, ce qui équivaut à la béatification.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 23:00

Walter Pierson

? -1537

 

Frère convers chartreux anglais, vivant à la Chartreuse de Londres et dont on ne connaît rien d’autre que les circonstances de son martyre.

Le 29 mai, on envoya les moines chartreux à la prison de Newgate, où ils furent enchaînés debout, les mains liées derrière le dos à des pitons. On voulait les laisser mourir de faim dans cette position.

Une sainte femme, Margaret Clement (ou Giggs), se faisant passer pour une crémière, réussit à toucher le gardien et à pénétrer dans la prison avec un grand bidon à lait, plein de nourriture, qu’elle distribua aux moines chartreux.

Là-dessus, le roi voulut savoir s’ils étaient déjà morts : le geôlier prit peur et n’osa plus laisser entrer Margaret, mais lui permit de passer sur le toit, de retirer des tuiles et de faire descendre la nourriture dans un panier aussi près que possible de la bouche des prisonniers. Mais ils ne purent pratiquement rien attrapper et le geôlier fit interrompre le stratagème.

William Greenwood mourut le premier, le 6 juin ; John Davy le 8 juin, Robert Salt le 9 juin, notre Walter Pierson et Thomas Green, le 10 juin, Thomas Scryven le 15 juin, Thomas Redyng le 16 juin, toujours en 1537. 

D’autres moururent plus tard : on suppose qu’on fit exprès de maintenir en vie ceux qui restaient encore, pour leur faire subir la potence, suivie de l’éviscération et de la décapitation ; ainsi, Richard Bere mourut le 9 août, Thomas Johnson le 20 septembre, toujours en 1537 ; William Horne fut exécuté le 4 août 1540.

Ce martyre eut lieu à Newgate (Londres).

En 1886, la confirmation du culte qu’on leur rendait, équivalait à la béatification.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 23:00

William FitzHerbert d’York

? - 1154

 

William FitzHerbert était, selon la tradition, neveu du roi Etienne, fils d’Emma et Herbert de Winchester ; ce dernier était le trésorier d’Henri I. On l’appelle aussi William de Thwayt.

Vers 1114, encore très jeune, William devint chanoine et trésorier de la cathédrale d’York, une charge qu’on attribua à l’influence de son père.

Lorsque l’archevêque d’York, Thurstan, alla trouver le pape, William l’accompagna. Le pape décida de laisser les deux archevêchés d’York et de Cantorbury indépendants l’un de l’autre (1127).

A la mort de l’archevêque Thurstan (1140), le chapitre voulut élire pour lui succéder d’abord Waltheof, gendre du roi d’Ecosse, qui fut écarté par le roi Etienne ; ils élirent alors Henri de Sully, l’abbé de Fécamp, qui refusa, et choisirent alors William (1142).

Mais il y avait un autre «candidat», Murdach, soutenu par l’archidiacre et les moines cisterciens qui, d’une part accusèrent l’élu d’avoir bénéficié de l’appui du comte d’York qui l’aurait imposé au nom du roi Etienne, et d’autre part prétendirent qu’ils auraient dû avoir le droit de participer à l’élection. Ils convainquirent de saints abbés de plaider pour eux (entre autres s.Aelred de Rievaulx, v. 12 janvier), et même accusèrent William de manquer à la chasteté. Ils firent un tel tabac contre William, que l’archevêque Theobald de Canterbury refusa de le consacrer et s’en remit au pape.

Après examen attentif, le pape reconnut que William n’avait pas bénéficié de la simonie, ni de la protection royale, et confirma l’élection : William fut consacré en 1143 ; entre temps, l’archidiacre frondeur était devenu évêque de Durham ; Murdach, de son côté, devint abbé (ou prieur) des cisterciens de Fountains.

William mit tout son zèle à s’occuper de ses diocésains, qui apprécièrent sa douceur et sa bonté. Mais il omit une formalité importante : il devait aller recevoir le pallium papal des mains du cardinal légat, Hincmar, de sorte qu’à la mort du pape, le légat reporta le pallium à Rome. Le nouveau pape, Eugène III, qui était cistercien, accueillit alors favorablement les remontrances des cisterciens, d’ailleurs soutenus aussi par saint Bernard, qu’ils avaient mis de leur côté. Lorsque William se décida à partir pour recevoir son pallium, il vendit certains objets précieux du trésor et renonça à des privilèges pour payer son voyage : on le lui reprocha aussi, de sorte que le pape, venu présider un concile à Paris (1147), au lieu de le confirmer, le suspendit, l’accusant même d’avoir installé l’évêque de Durham sans tenir compte des exigences imposées par le pape précédent. C’était le résultat d’une calomnie en bonne et due forme.

William cependant se soumit humblement et alla se réfugier auprès du roi de Sicile, tandis que ses diocésains, furieux, allèrent attaquer l’abbaye de Fountains ; les ennemis de William se présentèrent à nouveau au pape, qui consacra Murdach évêque d’York et lui remit le pallium. 

William resta dans l’ombre à Winchester, priant dans le silence de sa retraite, jusqu’en 1153, année de la mort et du pape Eugène III et de saint Bernard, d’une part, et de Murdach d’autre part. Pour l’anecdote, Eugène III est Bienheureux (v. 8 juillet), et saint Bernard a été canonisé (v. 20 août) : leur aveuglement involontaire vis-à-vis de William ne les a pas empêchés d’être fidèles à Dieu et d’accomplir des miracles, ce que ne put obtenir l’opiniâtreté de Murdach.

Aussi l’archevêque d’York sortit alors de sa retraite et alla présenter au nouveau pape toute la vérité. Le pape le confirma sur son siège en lui remettant le pallium, et il y fut acclamé par les habitants.

Un incident eut lieu lors de ces manifestations : un pont de bois croula sous le poids de la foule, mais il n’y eut aucune victime et l’on attribua ce «miracle» à la prière de l’archevêque. 

William se montra digne de la charge apostolique : il pardonna à ses «ennemis», calma tous les esprits, et alla visiter les moines de Fountains, avec une donation pour compenser les dégâts de l’agression de 1148. 

Mais sa mission s’acheva à peine un mois après son retour à York, car il mourut, le 8 juin 1154 ; une mort si brutale fut attribuée à un empoisonnement : le fameux archidiacre d’York, Osbert, en fut accusé ; il passa en cour royale, en cour ecclésiastique, en cour papale : si l’on ne connaît pas le résultat officiel de ces procédures, on sait qu’Osbert fut déposé peu après.

Des miracles eurent lieu sur la tombe de William, notamment le corps ne fut pas atteint par l’incendie de 1223. Ce miracle et d’autres poussèrent le pape à le canoniser en 1227.

Ses reliques, disparues depuis le 16e siècle, furent retrouvées en 1960.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 23:02

Wistremundo de Cordoue

† 851

 

Martyrisé le 7 juin.

Voir la notice Pedro, Walabonso, Sabiniano, Wistremundo, Habencio, Jeremías

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 23:00

Walabonso de Cordoue

† 851

Martyrisé le 7 juin.

Voir la notice Pedro, Walabonso, Sabiniano, Wistremundo, Habencio, Jeremías

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 23:02

William Greenwood

? -1537

 

Frère convers chartreux anglais, vivant à la Chartreuse de Londres et dont on ne connaît rien d’autre que les circonstances de son martyre.

Le 29 mai, on envoya les moines chartreux à la prison de Newgate, où ils furent enchaînés debout, les mains liées derrière le dos à des pitons. On voulait les laisser mourir de faim dans cette position.

Une sainte femme, Margaret Clement (ou Giggs), se faisant passer pour une crémière, réussit à toucher le gardien et à pénétrer dans la prison avec un grand bidon à lait, plein de nourriture, qu’elle distribua aux moines chartreux.

Là-dessus, le roi voulut savoir s’ils étaient déjà morts : le geôlier prit peur et n’osa plus laisser entrer Margaret, mais lui permit de passer sur le toit, de retirer des tuiles et de faire descendre la nourriture dans un panier aussi près que possible de la bouche des prisonniers. Mais ils ne purent pratiquement rien attrapper et le geôlier fit interrompre le stratagème.

Notre William Greenwood mourut le premier, le 6 juin ; John Davy le 8 juin, Robert Salt le 9 juin, Walter Pierson et Thomas Green, le 10 juin, Thomas Scryven le 15 juin, Thomas Redyng le 16 juin, toujours en 1537. 

D’autres moururent plus tard : on suppose qu’on fit exprès de maintenir en vie ceux qui restaient encore, pour leur faire subir la potence, suivie de l’éviscération et de la décapitation ; ainsi, Richard Bere mourut le 9 août, Thomas Johnson le 20 septembre, toujours en 1537 ; William Horne fut exécuté le 4 août 1540.

Ce martyre eut lieu à Newgate (Londres).

En 1886, la confirmation du culte qu’on leur rendait, équivalait à la béatification.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 23:00

 

William Scott

1579-1612

 

William était né vers 1579 à Chigwell (Essex, Angleterre).

Il reçut le baptême dans l’Eglise anglicane.

Ses études l’emmenèrent à Londres, à l’université de Cambridge (1593-1594), d’abord au Trinity College pendant un an, puis au Trinity Hall, où il appréciait l’excellent enseignement du Droit civil. Il eut son diplôme en 1600 et s’installa à Londres au Inner Temple comme avocat.

Bien qu’il considérât le Catholicisme comme une erreur, il lut un ouvrage de théologie catholique, dont certains arguments le convainquirent d’étudier la chose à fond : après deux années de réflexion intense, il décida d’intégrer l’Eglise catholique.

Un des artisans de cette conversion était un prieur bénédictin, John Roberts (v. 10 décembre). Ce dernier l’admit comme postulant, mais il fallait trouver un noviciat : William et quelques autres postulants, avec dom Roberts, se préparèrent à gagner Valladolid (Espagne). Mais au moment d’embarquer, ils furent arrêtés comme Catholiques.

Ce ne fut qu’un bref retard : on arriva à Valladolid et, de là, William fut envoyé au noviciat de l’abbaye de San Facundo, à Sahagún.

William prit alors le nom de Maurus, et fut ordonné prêtre en 1610.

Sur sa demande, on l’envoya en mission en Angleterre. Don Maurus s’arrêta au monastère Saint-Grégoire de Douai, pour se préparer à son ministère et arriva dans son pays en décembre 1610.

Ajoutons au passage que ce monastère de Douai a été transféré en Angleterre à Downside Abbey.

A peine arrivé, don Maurus apprit que don Roberts avait été arrêté ; il put le rejoindre le 9 décembre, la veille même de son exécution, à laquelle il assista le lendemain.

Don Maurus voulait récupérer le saint corps du Martyr : celui-ci avait été jeté dans une large fosse, avec seize autres criminels exécutés avec lui. Malgré la difficulté de l’entreprise et le danger qu’il courait, don Maurus réussit, deux jours après, à reprendre les restes de son cher ami, mais des gardiens le virent et le dénoncèrent. Le moine fut arrêté.

Il resta une année en prison, jusqu’à ce que l’ambassadeur de Savoir négocia le relâchement des prêtres catholiques emprisonnés. Don Maurus fut banni et envoyé à Douai.

Ce n’était pas fini : le zèle du moine le poussait à repartir. Il le fit. Mais il fut arrêté lors de la semaine de Pâques 1612, avant même de poser le pied à Londres, alors qu’il naviguait encore sur la Tamise.

A l’interroger fut l’ancien évêque anglican de Londres en 1610, maintenant archevêque de Canterbury, qui lui proposa une formule de serment de fidélité au Roi. Mais le texte était tourné de façon à jeter le discrédit sur le Pape et l’Eglise catholique, de sorte que le moine bénédictin proposa sa formule, où il affirmait toute sa fidélité envers le Roi, sans parler du Pape. Cette formule fut refusée, et il fut placé en isolement.

Son procès eut lieu le 28 mai 1612 à Old Bailey. Don Maurus plaida non coupable, démontrant qu’être prêtre ou pas était l’affaire du persécuteur, et non de la justice. Déclaré coupable, il accueillit à genoux sa condamnation à mort, chantant Deo gratias et affirmant avec joie qu’il était prêtre. Puis il expliqua à l’assistance qu’il n’avait pas admis jusque là son identité sacerdotale, uniquement pour voir si la loi allait être respectée, ou bien si plutôt il allait être condamné sur présomption de faute, sans aucune preuve. On voit combien le prêtre était habile à manipuler les textes du Droit.

Le matin du 30 mai, il apparut avec son habit de bénédictin et se déclara une fois encore fidèle sujet du Roi. On l’attacha à la queue d’un cheval, qui le tira par les rues jusqu’à Tyburn. Sur place, il fit encore le récit de sa vie, de sa foi et de sa conversion ; il remit au bourreau les quelques pièces qu’il avait encore en lui disant : Tiens, mon ami, pour l’amour de moi. Je te les donne de grand cœur et je suis bien content de te pardonner ma mort.

William (Maurus) Scott mourut en martyr à Tyburn (Londres), le 30 mai 1612.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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