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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 10:15

Zenon de Nicée

 

 Se reporter à la notice : Nicée (Martyrs de) : Koskonios, Zenon et Melanippos

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 23:00

Zosimo de Syracuse

572-662

 

Zosimo nacquit vers 572 en Sicile, de pieux parents.

Ceux-ci le confièrent à sept ans au monastère de Sainte-Lucie à Syracuse. L’abbé, considérant la gentillesse et la facile soumission du petit garçon, lui confia la garde du tombeau de sainte Lucie (v. 13 décembre).

Quelque temps passa, et le garçon se relâcha de sa première ferveur : sans avertir personne, il partit chez ses parents. Ces derniers, surpris et irrités de le voir arriver chez eux, le reconduisirent sans attendre au monastère.

L’abbé comprit à quelle tentation avait cédé le garçon ; il lui pardonna sur place cette dissipation innocente de l’adolescence et le réadmit.

Quelqu’un d’autre se chargea de gronder Zosimo : sainte Lucie en personne, qui lui apparut en songe, lui reprocha son infidélité et lui inspira une grande crainte. Dès lors, Zosimo montra des sentiments de profonde humilité, de zèle pour sa sanctification et pour donner le bon exemple aux pèlerins. Passèrent ainsi trente années, durant lesquelles Zosimo converti fut un modèle de régularité et d’obéissance.

Quand l’abbé vint à mourir, les moines allèrent comme de coutume se présenter à l’évêque pour qu’il leur choisît un supérieur. Alors se renouvela la situation que nous lisons dans l’Ecriture à propos de l’élection divine de David (1S 16:6-13) : l’évêque, saintement inspiré demanda si tous les moines étaient là présents et les moines lui répondirent que seul était resté à l’abbaye le gardien du tombeau, qui n’était bon à rien. L’évêque envoya chercher Zosimo, lui conféra immédiatement le sacerdoce et le mit à la tête du monastère.

Par sa sagesse et sa modération, le nouvel Abbé se montra à la hauteur de sa charge. Avec une douce sévérité, il gouverna prudemment le monastère, pendant quarante ans.

En 647, à l’âge où les évêques d’aujourd’hui ont coutume de remettre leur démission, Zosimo fut appelé à recevoir l’onction épiscopale et à gouverner le diocèse de Syracuse. Quelques membres du clergé auraient préféré un certain Venerio, et l’affaire fut portée devant le pape, lequel désigna Zosimo et le sacra lui-même.

Zosimo fut un pasteur vigilant, actif et zélé, pratiquant la pénitence, la charité envers tous, dans la fidélité à la sainte doctrine.

Il mourut le 30 mars 662, très tôt entouré d’un culte et invoqué particulièrement contre la peste. 

Saint Zosimo est commémoré le 30 mars dans le Martyrologe Romain.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 00:00

Zaccaria Angelico

† 950

 

Il faut chercher beaucoup les rares informations de ces grands Saints qui, de leur vivant, ont vécu dans l’oubli total du monde.

Zaccaria, donc, fut sur le mont Mercurio (Emilie Romagne, Italie E), et y pratiqua la vie cénobitique de façon exemplaire, au point qu’il fut surnommé angelico.

Il s’éteignit vers 950.

Saint Zaccaria a été récemment introduit dans le Martyrologe Romain, au 21 janvier.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:24

Zbigniew Adam Strzałkowski

1958-1991

 

Il naquit le 3 juillet 1958 à Zawadzie (Pologne).

Après l’école du village, il fréquenta le lycée jusqu’au baccalauréat, qu’il obtint en 1978, l’année de l’élection papale de Jean-Paul II.

Zbigniew travailla d’abord pendant un an comme mécanicien à Tarnów.

En 1979, il entra chez les Frères Mineurs franciscains, et fit les études régulières de philosophie et de théologie.

En juin 1986, il fut ordonné prêtre, le même jour où était ordonné diacre Michał Tomaszek, et dans cette même ville de Wrocław où étaient arrivés les Frères Mineurs sept-cent cinquante ans auparavant.

De 1986 à 1988, le père Zbigniew fut sous-directeur du Petit Séminaire franciscain de Legnica.

En 1988, ses Supérieurs ouvrirent une mission au Pérou, et Zbigniew fut dans les premiers à y être envoyés, en novembre 1988, avec son ami Michał Tomaszek.

L’endroit était très isolé, privé d’eau et d’électricité, sans téléphone ; les Franciscains y ouvrirent une mission sur l’appel de l’évêque. En arrivant, ils trouvèrent une petite chapelle et une «maison paroissiale» inachevée.

Bien accueillis, ils se firent aider pour achever ce presbytère ; ils s’occupèrent des malades lors d’une épidémie de choléra ; ils fondèrent une école, firent le nécessaire pour amener la radio et le téléphone.

Le 9 août 1991, des hommes du groupe maoïste Sentier lumineux vinrent enlever les deux prêtres avec le chef du village, qui assista au «jugement».  Les pères étaient accusés de résister à la révolution en faisant prier le chapelet, honorer les Saints, assister à la Messe et lire la Bible ; de mentir aux gens, car la religion est l’opium du peuple ; de participer à l’impérialisme du pape polonais Jean-Paul II. 

On retrouva les corps des deux prêtres face contre terre, la tête brisée par une balle dans le crâne. On avait écrit sur un papier avec le sang de Zbigniew : Ainsi meurent les esclaves de l’impérialisme.

Zbigniew avait trente-trois ans.

On n’a jamais identifié les coupables, et le groupe du Sentier lumineux, en grande partie démantelé, n’a pas encore cessé complètement ses exactions.

Au village, les gens disent que le père Zbigniew guérit les malades.

La date de béatification du père Strzałkowski a été fixée au 5 décembre 2015 en même temps que pour son confrère Michał Tomaszek.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 23:00

Louis et Zélie Martin

1823-1894 et 1831-1877

 

On ne peut qu’être heureux de savoir que deux époux sont béatifiés dans l’Eglise : Louis et Zélie Martin ont été proclamés Bienheureux le dimanche 19 octobre 2008, et pourront successivement devenir également Saints. Une remarque trop rapide et superficielle pourrait dire : C’est normal qu’ils soient Saints, puisque leur fille Thérèse est une Sainte. Ce raisonnement serait parfaitement faux. C’est d’ailleurs le contraire qui s’est passé : Louis et Zélie ont cherché la sanctification en Dieu, quotidiennement, et un des fruits de cette élévation à Dieu a été leur fille, Sainte Thérèse.

Qu’ont-ils donc fait ? Qui étaient-ils, ces parents ? A première vue, rien de très extraordinaire. Tout est dans le quotidien, dans la simplicité : et c’est précisément là qu’ils ont rencontré Dieu.

Louis Martin est né à Bordeaux en 1823, ses parents finissent par se fixer à Alençon ; en grandissant, il se sent une vocation religieuse à laquelle il préfère un autre genre de vie. Il ouvre une bijouterie-horlogerie. Il a des loisirs, comme tout bon petit bourgeois de province : la pêche à la ligne, le billard au café du coin avec quelques amis, quelques voyages et même un peu de “boursicotage”, mais surtout il est un chrétien convaincu et actif et, en dehors de ses devoirs religieux proprement dits (il va chaque dimanche à l’église, il reçoit les Sacrements aussi, il prie beaucoup) -  il cherche à rencontrer Jésus dans les pauvres et participe aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul, organisées par Frédéric Ozanam (lui aussi Bienheureux) en vue de venir en aide aux nécessiteux. C’est sa mère qui lui fait rencontrer en 1858 - il a trente-cinq ans déjà - cette belle jeune fille qui sera son épouse.

Zélie Guérin est née en 1831 ; elle aussi a renoncé à une vie religieuse, et a ouvert une petite mercerie de dentelles à Alençon. En se rencontrant, Louis et Zélie ont tout d’abord uni leur foi en Dieu et ont cherché à faire Sa volonté avant tout. Zélie se plaisait à dire : Dieu est le Maître ; à quoi Louis ajoutait : Dieu premier servi.

De leur mariage naîtront neuf enfants, dont quatre mourront en bas âge. Tristesse pour des parents, ces deuils affinent leur foi. L’espérance de la vie éternelle les fait vivre plus intensément en union avec Dieu. Zélie écrit : “Nous nous efforçons de remettre toutes choses entre les mains de Dieu et d’attendre les événements dans le calme et l’abandon à sa volonté”. 

Leur vie chrétienne est intense : chaque matin ils vont participer à l’Eucharistie, Louis pratique l’adoration nocturne ; chaque jour ils prient avec leurs enfants en famille ; constamment ils sont remplis d’attention pour les autres, qu’ils soient domestiques, voisins ou connaissances. Les quatre filles de ce ménage grandissent véritablement “dans l’Eglise”. L’une d’elle, Céline, écrit : “Quand Papa avait communié, il restait silencieux sur le chemin du retour, continuant - nous disait-il - à (s’) entretenir avec Dieu”.

Zélie a été très tôt frappée par la maladie. Un cancer au sein se déclare dès 1865 - elle a 34 ans, et elle continuera sa mission de mère pendant douze années encore. Elle mourra à quarante-six ans (28 août 1877), jeune encore, pleine de vertus et de mérites, acquis héroïquement dans l’acceptation quotidienne de la volonté de Dieu.

Louis s’installera à Lisieux avec ses cinq filles. C’est une vie chaleureuse, avec ses sorties, ses promenades, les veillées où l’on s’entretient dans une tendre atmosphère devant le feu de cheminée. Quatre de ses filles entreront au Carmel et une autre chez les Visitandines de Caen. Bientôt une pénible artériosclérose le séparera toujours plus des siens, jusqu’à ce qu’il doive être interné définitivement en hôpital psychiâtrique. Il meurt le 29 juillet 1894.

Les époux Martin ont su être la “Lumière du monde” (Mt 5,13-16), ils ont “marché humblement avec Dieu” (Mi 6,8), ils ont cherché l’avis du Seigneur.

Ces nouveaux Bienheureux sont pour nous un don de Dieu : 

- un don pour les époux : ils vécurent l’union indissoluble de leur mariage, pendant dix-neuf années. Zélie écrivait à Louis : “Je ne puis pas vivre sans toi, mon cher Louis”, et il lui répondait : “Je suis ton mari et ami qui t’aime pour la vie”.

- un don pour les parents : ils reçurent de Dieu cette mission de donner la vie, malgré la fatigue, malgré la maladie de Zélie.

- un don pour tous ceux qui ont perdu un conjoint : Louis a accepté son veuvage avec foi et courage, se donnant entièrement au bien de ses enfants.

- un don pour tous les malades : ils ont accepté la maladie et la mort en face, sans rien refuser à Dieu.

Oui, vraiment, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Docteur de l’Eglise, avait raison de dire : 

“Le Bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre”.

Le miracle examiné pour la béatification fut celui de la guérison d’un bébé italien atteint d’une malformation pulmonaire à la naissance, guéri en 2002. 

Louis et Zélie seront très probablement fêtés ensemble dans le diocèse de Lisieux, mais au Martyrologe leur nom sera inscrit aux jours respectifs de leur mort sur terre - leur naissance au ciel : 29 juillet pour Louis, 28 août pour Zélie.

 

Sources :     Homélie du cardinal Martins, lors de la Béatification

        Article du journal La Croix du dimanche 19 octobre

        Hagiography Circle : http://newsaints.faithweb.com/

 

Le miracle qui permit la canonisation des Epoux Louis et Zélie Martin, concerne une petite fille de l’archidiocèse de Valencia (Espagne), née prématurément en octobre 2008 après une grossesse très difficile, et souffrant de multiples pathologies. Une hémorragie cérébrale très grave aurait pu entraîner des dommages irréversibles. La sachant en danger de mort, conseillés par le carmel de Serra, proche de Valence, ses parents commencèrent une neuvaine au bienheureux couple Martin. L'enfant se remit graduellement et la guérison fut reconnue "scientifiquement inexplicable" par les experts. Aujourd'hui, Carmen a six ans et ne garde aucune séquelle.

La canonisation a été annoncée pour le 18 octobre 2015.

 

Le site Internet du sanctuaire d'Alençon, ville de Louis et Zélie, indique qu'une enquête diocésaine avait été ouverte le 7 janvier 2013, à Valence en Espagne, pour étudier le miracle présumé attribué à l’intercession des Bienheureux en faveur d’une petite fille, Carmen.

Selon l'archidiocèse de Valence, Carmen est née prématurément en octobre 2008 après une grossesse très difficile, souffrant de multiples pathologies. Une hémorragie cérébrale très grave aurait pu entraîner des dommages irréversibles.

La sachant en danger de mort, ses parents se tournent vers Dieu et conseillés par le carmel de Serra, proche de Valence, ils commencent une neuvaine au bienheureux couple Martin pour la guérison de Carmen.

L'enfant se remet graduellement et la guérison est reconnue "scientifiquement inexplicable" par les experts. Aujourd'hui, Carmen a six ans et ne garde aucune séquelle. Cela pourrait être le miracle reconnu par le Vatican.

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 10:46

Zoraida et Zaida d'Alzira

† 1181

 

 

Voir la notice Ahmed, Zoraida et Zaida à Alzira

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 23:00

Zita de Lucques

1218-1272

 

Zita naquit vers 1218 à Bozzanello (Lucques, Toscane, Italie), de parents fort pauvres, mais fort chrétiens aussi.

Toute l’enfance de Zita se passa selon cette simple référence : Ceci plaît à Dieu, cela déplaît à Dieu. 

Jeune adolescente, elle alla dans le pays avec son panier garni de fruits, qu’elle vendait en parcourant les ruelles. Touchés par cette innocence, les gens s’empressaient et le panier revenait toujours vide à la maison. 

Une bonne famille de Lucques, les Fatinelli, prit Zita parmi ses domestiques. Si cette position soulageait les parents de Zita, ils n’en étaient pas moins assez tristes de s’en séparer, mais surtout très inquiets pour leur fille, qui était si ignorante du monde.

Zita assuma sa nouvelle position avec toute l’humilité et la disponibilité nécessaires et gagna d’abord la confiance de ses maîtres.

Aux aumônes qu’ils lui faisaient distribuer aux pauvres, elle ajouta le fruit de ses privations, se contentant pour elle d’un simple morceau de pain ; dormant par terre pour donner son lit à une pauvre femme…

Les autres domestiques la dénoncèrent ou même la calomnièrent, en rapportant aux patrons ses «trop grandes» libéralités ; elle fut grondée, battue même, mais elle reçut tous ces reproches comme des bénédictions et autant d’occasions de s’humilier davantage et de se sanctifier, allant même remercier sincèrement ceux ou celles qui l’avaient dénoncée. Sa douce bonté triompha et elle retrouva la confiance de ses patrons.

Tous les matins à l’église pour prier, un jour elle ne vit pas l’heure passer. Rentrée d’urgence à la maison pour cuire le pain, elle trouva la pâte déjà toute prête et demanda en vain qui l’avait préparée, mais c’étaient de toute vraisemblance les anges qui s’étaient chargés de la besogne. Le service ne fut pas retardé d’une minute !

Parvenue vers la soixantième année de cette vie de service, Zita sentit en avril une petite fièvre qui tourna en de fortes douleurs ; elle mourut le 27 avril 1272 ; une grande lumière apparut à cet instant au-dessus de son lit.

On dressa le procès-verbal de cent-cinquante miracles opérés sur son tombeau. Son culte se répandit rapidement dans toute l’Europe. Le corps de Zita fut retrouvé incorrompu encore au 17e siècle.

Zita fut canonisée en 1696, et devint la sainte patronne des habitants de Lucques, mais aussi des domestiques.

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 00:00

Zozime pape

416-417

 

Ce successeur de saint Innocent 1er était le quarante-et-unième pape, fils d’un Grec qui s’appelait Abraham. On peut supposer qu’il s’appelait effectivement Zozimos, «plein de vitalité».

Il fut élu le 18 mars 416 ou 417, et mourut donc en 417 ou 418.

Pour un si bref pontificat, les mesures énergiques de ce pape ne manquèrent pas, d’ailleurs différemment appréciées par la postérité.

Il établit que c’était l’archevêque d’Arles qui avait la primauté sur celui de Vienne : même dans l’Eglise, le pape doit prendre le temps de régler de petits différends sur des questions aussi humaines et terrestres que des préséances.

Zozime condamna la doctrine volontariste de Pélage et Cælestius, qui abaissait l’action de la grâce divine.

En vingt et un mois, il consacra huit évêques, dix prêtres et trois diacres.

Il s’éteignit le 13 ou même le 25 décembre, et fut enterré le 26 décembre 417 (418) dans la basilique de Saint-Laurent sur la Via Tiburtina.

Son successeur devait être saint Boniface 1er.

 
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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 00:00

Zéphyrin pape

199-217

 

Les dates ne sont pas sûres pour ce saint pape, le quinzième, qui fut donc sur le siège de Pierre sous les empereurs Septime Sévère et Caracalla.

Il aurait pu avoir été élu pape dès 197. Sa mort aussi, par la décapitation, fut longtemps établie au 26 août, mais ramenée récemment au 20 décembre.

Fils du romain Abundius, il succédait au pape saint Victor 1er.

Pour avoir dirigé l’Eglise pendant presque vingt ans, il ne nous est cependant pas très bien connu. 

Le Liber Pontificalis lui attribue la consécration de huit évêques, neuf prêtres et sept diacres. En outre il excommunia Montan et ses disciples, avec leur doctrine ; il prit parti contre Hippolyte, qu’on accusait de dithéisme et de trithéisme (donc de doctrine trinitaire erronée), et choisit pour diacre Calliste, qui devait lui succéder comme pape (voir au 14 octobre).

Dans le même Liber Pontificalis, un passage assez obscur semble vouloir attribuer au pape Zéphyrin l’institution d’un rite concernant l’Eucharistie : les prêtres devaient entourer l’évêque lors de la célébration de la messe, et en recevoir les hosties à distribuer aux fidèles. On sait qu’au 8e siècle, les prêtres assistant à la messe papale, participaient à la fraction du Pain et à la distribution. Dans notre actuelle Concélébration, les concélébrants les plus proches du célébrant principal fractionnent avec lui le Pain Eucharistique (et souvent le distribuent aussi).

Le pape saint Zéphyrin mourut décapité, comme on l’a dit plus haut, et fut enterré sur la Via Appia, un 25 août, toujours d’après le Liber Pontificalis. Il y eut peut-être une première inhumation, provisoire, du Martyr, qui fut ensuite transféré à la catacombe quelques mois plus tard.

Et ce fut saint Calliste 1er qui lui succéda.

 
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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 23:00

  Zofia Kamila Truszkowska

1825-1899

 

Née le 16 mai 1825 à Kalisz dans une grande famille dont le père est propriétaire terrien et procureur, Zofia ne fut baptisée que quelques mois plus tard, le 1er janvier 1826, car la naissance avait été prématurée et l’on remit le baptême. Elle était la première des sept enfants de Jozef et Jozefa Rudzińskich.

La première instruction lui fut donnée à domicile par une personne excellente. L’enfant apprenait avec plaisir, vivacité même, et montrait déjà une certaine sensibilité envers les pauvres.

En 1834, la famille s’installa à Varsovie et Zofia fréquenta l’Académie de Madame Guérin.

En 1841, la tuberculose obligea Zofia à interrompre ses études et à partir en Suisse pour une cure d’un an, au terme de laquelle elle reprit ses lectures et ses études à Varsovie.

Elle songea à entrer dans un monastère de la Visitation, mais un prêtre lui suggéra plutôt de s’occuper de son père malade. De passage en la cathédrale de Cologne, elle comprit que Dieu ne l’attendait pas dans la voie de la Visitation.

En 1854, elle adhéra aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul. La même année, dans un appartement qu’elle acheta à Varsovie, elle ouvrit un foyer pour des enfants abandonnés, avec deux autres compagnes.

En 1855, elle entra dans le Tiers-Ordre franciscain et fit des vœux privés. Son directeur spirituel était le père Honorat de Biała, futur Bienheureux (v. 16 décembre) : il l’encouragea dans la fondation d’une famille spirituelle vouée au service des malades et des pauvres ainsi qu’à l’enseignement, et qui sera affiliée au Tiers-Ordre franciscain. Ce sera la Congrégation de Saint-Félix-de-Cantalicio (cf. 18 mai), dont les membres seront communément appelées Sœurs féliciennes.

En 1856, elle loua un appartement encore plus grand, pour des enfants et des femmes âgées.

En 1857, elle revêtit l’habit religieux et prononça les vœux, avec le nom de Maria Aniela. La nouvelle famille religieuse s’étendit de façon prodigieuse : en sept ans furent ouvertes trente-quatre maisons. Bientôt naquit une nouvelle branche, pour les contemplatives, cloîtrées, qui seraient les Sœurs Capucines de Sainte-Claire, où se retira Maria Aniela.

Elle sera élue supérieure des deux instituts pendant huit ans.

En 1863, des troubles agitèrent le pays contre la Russie : sans parti pris, elle ouvrit des infirmeries pour soigner les blessés des deux partis, ce qui entraîna la fermeture de ses maisons de la part des autorités.

Les Sœurs Capucines se réfugièrent chez les Bernardines, les autres repartirent dans leurs familles. Un an après, l’empereur d’Autriche autorisait la réouverture de la Congrégation.

Maria Aniela, malade, ne regagna Cracovie qu’en 1865, Cracovie étant sous administration autrichienne. Mais en 1868 elle renonça à sa charge, à cause de ses mauvaises conditions de santé. Désormais, frappée par une pénible surdité, Maria Aniela passa les trente dernières années de sa vie à écrire, à prier, à orner l’église avec les fleurs qu’elle cultivait, à coudre des ornements sacerdotaux.

En 1872, elle fut frappée par un douloureux cancer à l’estomac.

Reconnues en 1874, les Sœurs féliciennes ouvriront des maisons aux Etats-Unis, avec la bénédiction de leur Fondatrice. En Amérique, elles prendront en charge les émigrés polonais.

Avant de mourir, Mère Maria Aniela eut la joie d’apprendre l’approbation définitive des Constitutions de sa congrégation. 

Minée par le cancer, atteinte à la colonne vertébrale, exténuée par la souffrance, Mère Maria Aniela Truszkowska s’éteignit à Cracovie le 10 octobre 1899 et fut béatifiée en 1993. 

Zofia Kamila Truszkowska

1825-1899

 

Née le 16 mai 1825 à Kalisz dans une grande famille dont le père est propriétaire terrien et procureur, Zofia ne fut baptisée que quelques mois plus tard, le 1er janvier 1826, car la naissance avait été prématurée et l’on remit le baptême. Elle était la première des sept enfants de Jozef et Jozefa Rudzińskich.

La première instruction lui fut donnée à domicile par une personne excellente. L’enfant apprenait avec plaisir, vivacité même, et montrait déjà une certaine sensibilité envers les pauvres.

En 1834, la famille s’installa à Varsovie et Zofia fréquenta l’Académie de Madame Guérin.

En 1841, la tuberculose obligea Zofia à interrompre ses études et à partir en Suisse pour une cure d’un an, au terme de laquelle elle reprit ses lectures et ses études à Varsovie.

Elle songea à entrer dans un monastère de la Visitation, mais un prêtre lui suggéra plutôt de s’occuper de son père malade. De passage en la cathédrale de Cologne, elle comprit que Dieu ne l’attendait pas dans la voie de la Visitation.

En 1854, elle adhéra aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul. La même année, dans un appartement qu’elle acheta à Varsovie, elle ouvrit un foyer pour des enfants abandonnés, avec deux autres compagnes.

En 1855, elle entra dans le Tiers-Ordre franciscain et fit des vœux privés. Son directeur spirituel était le père Honorat de Biała, futur Bienheureux (voir au 16 décembre) : il l’encouragea dans la fondation d’une famille spirituelle vouée au service des malades et des pauvres ainsi qu’à l’enseignement, et qui sera affiliée au Tiers-Ordre franciscain. Ce sera la Congrégation de Saint-Félix-de-Cantalicio (cf. 18 mai), dont les membres seront communément appelées Sœurs féliciennes.

En 1856, elle loua un appartement encore plus grand, pour des enfants et des femmes âgées.

En 1857, elle revêtit l’habit religieux et prononça les vœux, avec le nom de Maria Aniela. La nouvelle famille religieuse s’étendit de façon prodigieuse : en sept ans furent ouvertes trente-quatre maisons. Bientôt naquit une nouvelle branche, pour les contemplatives, cloîtrées, qui seraient les Sœurs Capucines de Sainte-Claire, où se retira Maria Aniela.

Elle sera élue supérieure des deux instituts pendant huit ans.

En 1863, des troubles agitèrent le pays contre la Russie : sans parti pris, elle ouvrit des infirmeries pour soigner les blessés des deux partis, ce qui entraîna la fermeture de ses maisons de la part des autorités.

Les Sœurs Capucines se réfugièrent chez les Bernardines, les autres repartirent dans leurs familles. Un an après, l’empereur d’Autriche autorisait la réouverture de la Congrégation.

Maria Aniela, malade, ne regagna Cracovie qu’en 1865, Cracovie étant sous administration autrichienne. Mais en 1868 elle renonça à sa charge, à cause de ses mauvaises conditions de santé. Désormais, frappée par une pénible surdité, Maria Aniela passa les trente dernières années de sa vie à écrire, à prier, à orner l’église avec les fleurs qu’elle cultivait, à coudre des ornements sacerdotaux.

En 1872, elle fut frappée par un douloureux cancer à l’estomac.

Reconnues en 1874, les Sœurs féliciennes ouvriront des maisons aux Etats-Unis, avec la bénédiction de leur Fondatrice. En Amérique, elles prendront en charge les émigrés polonais.

Avant de mourir, Mère Maria Aniela eut la joie d’apprendre l’approbation définitive des Constitutions de sa congrégation. 

Minée par le cancer, atteinte à la colonne vertébrale, exténuée par la souffrance, Mère Maria Aniela Truszkowska s’éteignit à Cracovie le 10 octobre 1899 et fut béatifiée en 1993.

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  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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