Ioseph l’Hymnographe
815-885
Ce Ioseph naquit à Syracuse (Sicile) vers 815.
Devant le péril des Sarrasins envahisseurs, ses parents l’emmenèrent en Grèce, où ils se trouvèrent vite dans une grande misère.
Ioseph, de son côté, était déjà capté par la vie solitaire : il partit à Thessalonique pour se mettre à l’école d’un saint homme. Il devint moine sous la Règle de saint Basile (v. 2 janvier), reçut l’ordination sacerdotale, et fut remarqué par s.Gregorios le Décapolite (v. 20 novembre), qui l’emmena à Constantinople.
Lors de la querelle iconoclaste, il fut chargé de mission auprès du pape romain, mais son bateau fut pris par des pirates, qui le reléguèrent sur l’île de Crète.
Il put enfin regagner Constantinople, où il recueillit le dernier soupir de Gregorios Décapolite, puis fut pendant cinq ans au service de l’église Saint-Jean-Chrysostome ; il y fonda un monastère.
De nouveau exilé, à Cherson, par le nouvel empereur iconoclaste, il fut enfin rappelé à Constantinople comme gardien des meubles sacrés de l’église Sainte-Sophie.
Victime de la maladie, il sentit approcher sa mort. Il fit un «état des lieux» qu’il remit au patriarche et se prépara à rencontrer le Seigneur ; ce fut le 3 avril 885.
Le surnom d’Hymnographe donné à Ioseph le distingue d’un autre moine de la même époque, Ioseph Studite, et fait allusion aux hymnes qu’il composa en l’honneur des Saints.
Saint Ioseph Hymnographe est commémoré le 3 avril dans le Martyrologe Romain.