Theodoros d’Héraclée
† 319
On fait naître Theodoros à Euchaïta ou à Héraclée, l’une est en Turquie asiatique, l’autre en Macédoine.
Theodoros entra dans l’armée et fit partie de la légion qui avait ses quartiers d’hiver en Cappadoce.
Chrétien convaincu, il ne se gênait pas pour manifester son adhésion au Christ ; courageux, il se battait victorieusement ; on lui attribua la victoire sur un énorme dragon (?).
Au moment de la persécution, il fut dénoncé. Après un premier interrogatoire, mais laissé encore en liberté, Theodoros serait allé mettre le feu à un temple païen. A nouveau cité en jugement, Theodoros persista dans sa Foi.
On le suspendit, on lui déchira les chairs avec des fouets et des pointes de métal, pendant qu’il continuait à chanter des versets de psaumes.
On lui fit passer la nuit en prison, où une lumière céleste inonda l’endroit.
Le lendemain, Theodoros fut martyrisé par le feu, vers 317 (on trouve 303, 319…).
Le culte de s.Theodoros s’est largement développé jusqu’en Occident. A partir du neuvième siècle, apparaît un dédoublement : on parla de Théodore le Stratélate (général) et Théodore le Tiron (conscrit), qui semblent être le même personnage. En effet, le récit concernant le Stratélate apparaît comme un développement de celui du Tiron, avec des détails qui tiennent de l’invraisemblable : Théodore y devient donc général, est rattaché à Héraclée, où il ressuscite une première fois avant d’être finalement décapité.
Saint Theodoros d’Héraclée (ou plutôt Tiron) est commémoré le 17 février dans le Martyrologe Romain.