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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:00

  

Gerhard Hirschfelder

1907-1942

 

Né le 17 février 1907 à Glatz en Silésie (Klodzko en Dolnoslaskie dans l’actuelle Pologne), de père inconnu, il fut éduqué chrétiennement et amoureusement par sa mère, Maria Hirschfelder. 

 

Au terme de ses études à Glatz, il passe son baccalauréat en 1927.

 

Il eut besoin d’une dispense pour ses études et son ordination, car il était illégitime. Il étudia la philosophie et la théologie à l’université de Breslau (Wroclaw).

 

Le 31 janvier 1932, il fut ordonné prêtre à Wroclaw (Pologne) pour la partie prussienne de l’archidiocèse de Prague. Sur la photographie de sa première messe, célébrée à Bad Lagenau, il écrit : Le Christ, notre agneau pascal, est resssucité, Alleluia.

 

Vicaire à Tscherbeney pendant deux ans, à Grenzeck jusqu’en 1939, puis à Habelschwerdt, il prêchait contre les abus et la violence des Nazis, en particulier en exhortant la jeunesse à rejeter cette idéologie. 

 

Il montra partout cette joie naturelle, cet enthousiasme communicatif dans les groupes qu’il animait. Il utilisait sa guitare pour accompagner les chants de la jeunesse. Celle-ci se joignait à lui spontanément. Il en vint à proclamer courageusement en pleine homélie : Qui cherche à arracher la foi au Christ du cœur de la jeunesse, est un criminel.

 

La Gestapo prouva combien il avait raison en l’arrêtant le 1. août 1941, durant une réunion avec la jeunesse.

 

En prison à Glatz, il écrivit un Chemin de la Croix, et des réflexions sur le sacerdoce, le mariage et la famille. Très souvent revient sous sa plume le terme de “expiation” (Sühne) : il s’offrait, comme le Christ et en union avec Lui. Le monde ne peut pas comprendre notre réelle richesse spirituelle, voilà pourquoi le chrétien, et particulièrement le prêtre, peuvent toujours être les hommes les plus heureux : parce que le Christ, pour qui nous vivons, ne peut pas mourir. (1)

 

Il a été déporté au camp de concentration de Dachau le 15 décembre 1941, sous le matricule 28972.

 

Dans ce camp s’était formé un groupe issu des prêtres du mouvement de Schönstatt, fondé par Josef Kentenich en 1914, basé sur une spiritualité mariale (2)  ; il s’organisait autour de Josef Fischer, Karl Leisner en fit partie et Gerhard s’y joignit à son tour.

 

Gerhard Hirschfelder mourut de faim et de pneumonie, un an exactement après son arrestation, le 1. août 1942.

 

Il a été béatifié en 2010

 

(1) Unseren wirklichen seelischen Reichtum kann ja die Welt nicht erkennen...und so kann der Christ, besonders der Priester, der immer fröh-lichste Mensch sein, weil Christus, für den wir leben, nicht zu töten ist.

(2) La devise est : Nichts ohne dich. Nichts ohne uns (Rien sans toi. Rien sans nous).  

Gerhard Hirschfelder

1907-1942

 

Né le 17 février 1907 à Glatz en Silésie (Klodzko en Dolnoslaskie dans l’actuelle Pologne), de père inconnu, il fut éduqué chrétiennement et amoureusement par sa mère, Maria Hirschfelder. 

Au terme de ses études à Glatz, il passa son baccalauréat en 1927.

Il eut besoin d’une dispense pour ses études et son ordination, car il était illégitime. Il étudia la philosophie et la théologie à l’université de Breslau (Wroclaw).

Le 31 janvier 1932, il fut ordonné prêtre à Wroclaw (Pologne) pour la partie prussienne de l’archidiocèse de Prague. Sur la photographie de sa première messe, célébrée à Bad Lagenau, il écrivit : Le Christ, notre agneau pascal, est resssucité, Alleluia.

Vicaire à Tscherbeney pendant deux ans, à Grenzeck jusqu’en 1939, puis à Habelschwerdt, il prêchait contre les abus et la violence des Nazis, en particulier en exhortant la jeunesse à rejeter cette idéologie. 

Il montra partout cette joie naturelle, cet enthousiasme communicatif dans les groupes qu’il animait. Il utilisait sa guitare pour accompagner les chants de la jeunesse. Celle-ci se joignait à lui spontanément. Il en vint à proclamer courageusement en pleine homélie : Qui cherche à arracher la foi au Christ du cœur de la jeunesse, est un criminel.

La Gestapo prouva combien il avait raison en l’arrêtant le 1er août 1941, durant une réunion avec la jeunesse.

En prison à Glatz, il écrivit un Chemin de la Croix, et des réflexions sur le sacerdoce, le mariage et la famille. Très souvent revient sous sa plume le terme de “expiation” (Sühne) ; il s’offrait, comme le Christ et en union avec Lui :

Le monde ne peut pas comprendre notre réelle richesse spirituelle, voilà pourquoi le chrétien, et particulièrement le prêtre, peuvent toujours être les hommes les plus heureux : parce que le Christ, pour qui nous vivons, ne peut pas mourir. (Unseren wirklichen seelischen Reichtum kann ja die Welt nicht erkennen... und so kann der Christ, besonders der Priester, der immer fröhlichste Mensch sein, weil Christus, für den wir leben, nicht zu töten ist). 

Il a été déporté au camp de concentration de Dachau le 15 décembre 1941, sous le matricule 28972.

Dans ce camp s’était formé un groupe issu des prêtres du mouvement de Schönstatt, fondé par Josef Kentenich en 1914, basé sur une spiritualité mariale (leur devise était : Rien sans toi, Rien sans nous - Nichts ohne dich. Nichts ohne uns ; il s’organisait autour de Josef Fischer, Karl Leisner en fit partie et Gerhard s’y joignit à son tour.

Gerhard Hirschfelder mourut de faim et de pneumonie, un an exactement après son arrestation, le 1er août 1942.

Il a été béatifié en 2010.

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