Louise-Félicité de Montaignac de Chauvance
1820-1885
Née au Havre le 14 mai 1820, elle était d’une vieille famille noble. Son père, Raymond Aimé est un employé des finances ; sa mère, Anne, est de la famille de la Raffinie d’Hauterive. Dès le lendemain la petite fille reçoit au baptême les noms de Louise-Félicité.
Louise était la cinquième des six enfants de la fratrie.
En 1827, devant la crêche de Noël, elle fut saisie par le mystère de Dieu Enfant.
On l’envoya étudier à Chateauroux, puis à Paris, puis chez sa propre tante maternelle, dont elle recevra une telle dévotion pour le Sacré-Cœur de Jésus. Elle était douée pour la musique et la peinture.
Elle lut avec enthousiasme sainte Thérèse d’Avila (dont elle prit ensuite le nom).
En 1833 elle reçut la Première communion, qui la marquera profondément.
En 1837, elle fit le vœur de chasteté.
En 1843, elle fit au Cœur de Jésus l’offrande d’elle-même. Pensant entrer au Carmel, elle écouta le conseil de son confesseur et commença plutôt à réunir des femmes chrétiennes qui, dans leur milieu de vie, seraient des témoins de l’amour de Dieu au cœur du monde.
Après la révolution de février 1848 elle se fixa à Montluçon.
Ainsi naquirent à Montluçon, puis dans le diocèse, en France et à l’étranger, des communautés religieuses d’Oblates du Cœur de Jésus, avec de nombreuses œuvres caritatives et d’orphelinats.
A partir de 1853, Louise-Thérèse souffrit d’une maladie osseuse qui limita progressivement tous ses déplacements, jusqu’à l’immobilité totale.
En 1875, elle fut secrétaire générale de l’Apostolat de la Prière, fondé peu avant par un Jésuite qu’elle rencontra, le père François-Xavier Gautrelet.
En 1878 s’ouvrit à Paray-le-Monial la première Maison proprement-dite des Oblates.
En 1881 est reconnue par Rome la mission particulière de cette famille religieuse.
En 1882 elle fonda la Petite Ecole de l’Enfant Jésus, qui voulait être une sorte de pré-séminaire pour les jeunes séminaristes.
Elle mourut le 27 juin 1885.
Elle a été béatifiée en 1990.