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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 10:28

Emilio Puente González

1911-1936

 

Il naquit le 5 mars 1911 à San Andrés de Montearados (Burgos, Espagne) et fut baptisé le jour suivant.

La famille comptait déjà plusieurs membres dans les Ordres : un oncle maternel était prêtre ; sa sœur était piariste ; deux cousins étaient dans la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens

Emilio reçut la Confirmation en 1916, et rejoignit la même Congrégation à Marseille, où il prit le nom de Bernardo et commença le noviciat en 1929. L’année suivante, il faisait la première profession.

Cinq ans plus tard le rejoindra son jeune frère Joaquín (v. ce même jour).

Entre 1930 et 1936, Emilio Bernardo étudia la philosophie et fit deux années de théologie ; il reçut les Ordres mineurs.

En juillet 1936, toute la communauté de Barcelone fut expulsée et Emilio se réfugia chez des amis ; il fut cependant reconnu dans la rue, et arrêté.

Interrogé longuement, torturé, il fut déclaré ennemi du peuple parce que religieux, et condamné à mort.

Il reçut la palme du martyre dans la localité de Montjuic (Barcelone), le 27 juillet 1936. Le même jour, son jeune frère était aussi fusillé, mais dans une autre localité.

C’est un de ses élèves qui reconnut son corps à la morgue de l’hôpital.

Emilio Puente González, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 27 juillet.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 20:21

Eduardo Valverde Rodríguez
1878-1936

Né le 18 février 1878 à Adra (Almería), et baptisé le 26 février suivant, Eduardo appartenait à une famille assez en vue à Adra. Son père envoyait tous ses fils faire de bonnes études à Grenade, et Eduardo créa la surprise en annonçant qu’il voulait entrer au séminaire. En réalité, il alla aussi à Grenade…

En effet, ordonné prêtre en 1901, la même année il passa le doctorat de théologie à Grenade. 

On lui confia l’aumônerie des Filles de la Charité, qui à leur tour lui transmirent leur grande dévotion à Marie Immaculée. Don Eduardo fut vicaire, puis curé au sanctuaire d’Almería et fut nommé chanoine de la cathédrale.

Le 14 août 1936, il fut arrêté une première fois, puis libéré sur versement d’une rançon par sa famille. Arrêté une seconde fois le 29 août, il fut enfermé au couvent des Adoratrices, transformé en prison, puis le 12 septembre au collège salésien. Il fut alors gravement malade ; le médecin voulait le faire hospitaliser et, par ce moyen, l’aider à s’enfuir, mais le bon Prêtre lui dit : Ne risque pas ta vie en me sortant d’ici, laisse-les faire ce qu’ils veulent.

Le 23 octobre, il fut emmené au cimetière d’Almería, où il fut fusillé en même temps que son Confrère, le chanoine Andrés Navarra. Ce dernier eut un moment de faiblesse devant la mort, et don Eduardo lui prit la main et l’encouragea : De quoi as-tu peur ? N’aie pas peur, Dieu nous attend ! Tu ne vois pas qu’il nous regarde déjà ? N’aie pas peur !

Les bourreaux s’acharnèrent sur le corps de don Eduardo, car on retrouva sa tête séparée du corps.

Martyrisé le 23 octobre 1936 et béatifié en 2017, Eduardo Valverde Rodríguez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:12


Eusebio de las Heras Izquierdo
1913-1936

Né le 16 décembre 1913 à Gumiel del Mercado (Burgos), il était le fils de Zacarías et Victoria, qui le firent baptiser le 21 décembre et confirmer l’année suivante.

Après l’école du village, il entra au postulat des Pères Clarétains d’Alagón, fit le noviciat à Cervera, où il émit la profession en 1931. Il étudia la philosophie à Solsona et rejoignit Cervera pour les études de théologie. 

Au terme des quatre années de théologie, Eusebio devait être ordonné prêtre ; toutefois, il devait aussi faire le service militaire, qui aurait retardé son ordination. En réalité, il ne fut ni prêtre ni militaire : il fut martyr.

Eusebio avait de bonne qualités ; il avait aussi un don pour l’écriture et publia des articles dans La Fiesta santificada.

Tout cet élan fut tronqué le 21 juillet 1936, quand il fallut évacuer de force la maison de Cervera. Une douzaine des membres de la communauté fut martyrisée à Cervera le 18 octobre, une vingtaine d’autres à Mas Claret le 19 octobre 1936. Eusebio fut de ces derniers.

Martyrisé le 19 octobre 1936 et béatifié en 2017, Eusebio de las Heras Izquierdo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:11


Emiliano Pascual Abad
1914-1936

Né le 5 décembre 1914 à Milagros (Burgos), aîné des six enfants d’Agapito et Eugenia, il fut baptisé le 10 décembre suivant et confirmé l’année suivante.

En 1927, il entra au postulat des Clarétains d’Alagón, d’où il partit pour Cervera en 1929, pour le noviciat de Vic en 1931 : durant ce voyage ferroviaire, leur wagon se détacha, mais il n’y eut aucun dégât. En 1932, il émit la profession.

Après avoir étudié la philosophie à Solsona, il vint en 1935 à Cervera pour la théologie ; il n’en ferait qu’une année, et ne pourrait recevoir aucun des Ordres sacrés, car il y avait aussi la perspective du service militaire.

Comme on l’a dit déjà, il dut évacuer la maison de Cervera le 21 juillet 1936, rejoindre San Ramón puis Mas Claret, où il fut arrêté et fusillé avec ses dix-huit Compagnons.

Martyrisé le 19 octobre 1936 à Mas Claret et béatifié en 2017, Emiliano Pascual Abad sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 22:51

Evarist Bueria Biosca
1913-1936

Né le 21 juillet 1913 à Montoliu (Lleida), Evarist avait trois frères et une sœur ; leur père, Evarist, était tisserand ; leur mère s’appelait Teresa.

Evarist entra au postulat clarétain de Cervera en 1924 et étudia à Alagón puis Cervera ; il fit le noviciat à Vic,  où il se trouvait bien mieux qu’à Cervera et y fit la profession (1930). Après Solsona pour la philosophie, il revint à Cervera pour la théologie : voyage en voiture louée, qui tomba en panne et mit deux heures pour faire cinquante kilomètres ! 

Evarist était de caractère un peu brouillon, sa nervosité le faisait parfois bégayer, mais il persévérait.

En juin 1935, il reçut les deux premiers Ordres mineurs : les circonstances ne lui permirent pas d’avancer davantage vers le Sacerdoce : Dieu lui préparait une gloire plus grande.

Le 21 juillet 1936, il fallut abandonner la maison de Cervera et l’on devait se replier sur Solsona, mais les révolutionnaires les en empêchèrent ; Evarist, souffrant de la tuberculose, fut de ceux qui furent hospitalisés à Cervera dès le 22 juillet. En octobre, il apprit la mort de son père.

Le 16 ou le 17 octobre, vint sa sœur Antonia pour l’emmener à la maison ; Evarist aurait pu ainsi échapper à la mort, mais il voulait emmener avec lui ses Compagnons, et comme ils ne pouvaient pas tous tenir dans la voiture, il préféra rester avec eux.

Au soir du 17 à vingt-trois heures trente, un groupe de miliciens arriva avec un camion pour embarquer les onze Religieux clarétains, qu’ils fusillèrent au cimetière de Cervera.

Martyrisé le 18 octobre 1936 et béatifié en 2017, Evarist Bueria Biosca sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 18 octobre.

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 17:18

Eleuterio Castillo Gómez
1903-1936

Né le 18 octobre 1903 à Marmellar de Arriba (Burgos), il était le troisième des enfants de Santiago et Emiliana.

En 1915, il étudia à l’Ecole Apostolique des Lazaristes (Vincentiens) de Tardajos, puis à Madrid en 1919 pour le noviciat. Il étudia la philosophiei à Hortaleza (Madrid) et fit la profession en 1921. Il étudia la théologie à Cuenca et fut ordonné prêtre en 1928.

Il fut d’abord destiné au sanctuaire marial d’Orense en même temps que professeur au Petit séminaire. En 1933, il fut sous-directeur du séminaire vincentien de Madrid. En plus, il fréquenta l’université de Salamanque.

Il était petit de taille ; sa belle voix de ténor lui permettait de prêcher et de chanter fort bien, de sorte qu’on appréciait sa présence dans la liturgie. Une chose lui était fort désagréable : la duplicité ; par exemple, celle des ouvriers qui étaient de petits saints avec lui, et s’inscrivaient dans un parti de gauche…

Après les tristes élections du printemps 1936, on éloigna tous les jeunes étudiants d’Hortaleza à Burgos ; restaient les Religieux plus âgés. En juin, le p.Castillo célébra encore une Messe de Première Communion chez les Religieuses Salésiennes.

Le p.Castillo fut un des premiers arrêtés, le 21 juillet 1936. Il resta en prison à Madrid jusqu’au 22 août, lorsque la prison fut incendiée. Dans les premiers jours de septembre, son beau-frère, qui était garde civil, obtint sa libération et le reçut chez lui, mais comme un Comité révolutionnaire s’installa au même endroit, le Père dut s’enfuir dans une autre pension, où sa sœur Felisa venait lui rendre visite.

Le 22 septembre, des Milices Rouges vinrent arrêter le p.Castillo et le beau-frère. Le Père reconnut qu’il était prêtre et leur dit : Je ne vais pas avec vous, parce que vous n’avez aucune autorité ; j’irai à la Direction de Sécurité. La réponse, d’une vulgarité déconcertante fut : Tú lo que tienes es mucha caca, cuando no quieres venir, qu’on pourrait traduire : Toi (noter le tutoiement), si tu ne veux pas venir, tu ne seras qu’une grosse m… et ils le soulevèrent à deux pour l’emmener en «prison» - le couvent des Salésiennes, là où on l’avait vu en juin dernier. Felisa, elle, restait enfermée chez elle, avec ses quatre (ou six) enfants très jeunes.

Au petit matin du 3 octobre, ils firent sortir le p.Castillo et son beau-frère, les firent marcher jusque sous la fenêtre de Felisa, pour les assassiner.

Au moment d’être fusillé, le Père s’adressa aux bourreaux : N’oubliez pas que vous aussi vous mourrez, mais c’est nous qui serons vainqueurs.

Il allait avoir trente-trois ans.

Martyrisé le 3 octobre 1936 et béatifié en 2017, Eleuterio Castillo Gómez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 3 octobre.

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 22:17

Enrique Pedro Gonzálvez Andreu
1910-1936

Né le 15 juillet 1910 à Cartagena (Murcia), il était clerc de notaire.

Membre de l’Action catholique et vice-président de l’Association des Enfants de Marie, il était toujours aux côtés des deux autres Martyrs, Modesto Allepuz Vera (v. plus haut) et José Ardil Lázaro dans la défense de la Religion Chrétienne.

Au moment de la révolution et de la persécution de l’été 1936, il se cacha d’abord chez des parents, mais en apprenant qu’on avait menacé sa mère, il se livra spontanément.

On a dit qu’au moment de mourir, iles trois Amis se mirent au cou le ruban de l’Association mariale, avec la Médaille Miraculeuse : la balle meurtrière qui tua Enrique traversa cette Médaille.

Martyrisé le 22 septembre 1936 et béatifié en 2017, Enrique Pedro Gonzálvez Andreu sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 22 septembre.

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 14:34

Emilio Antequera Lupiáñez
1868-1936

Né le 16 mars 1868 à Narila-Cádiar (Grenade), il fréquenta le séminaire d’Almería et fut ordonné prêtre en 1895.

Ses premiers travaux de pastorale se passèrent en Amérique Latine.

En 1898, il était de retour en Espagne et exerça le saint ministère à Níjar, Carboneras, Santa María de Senes (1905-1916), enfin à Almería, jusqu’à sa mort glorieuse.

Il fut d’abord à la paroisse de Saint-Pierre, puis au Sacré-Cœur, quand les Pères Jésuites en furent expulsés au moment de la Deuxième République (1931).

Le 7 août 1936, il fut arrêté à son propre domicile et violemment emmené en prison, et plus tard conduit au Pozo de Cantavieja.

Comme on l’a vu plus haut à propos de José Álvarez-Benavides de la Torre, parvenus à l’endroit désigné, les bourreaux faisaient descendre un à un les prisonniers, les plaçaient au bord d’une grande fosse, et les tuaient avec une balle dans la tête ou dans le cœur en les jetant au fond. Les Martyrs tombaient en criant Vive le Christ Roi ! Certains n’étaient pas encore morts, mais on leur tirait dessus pour les achever, puis on les couvrit de chaux vive, de terre et de pierres.

Don Emilio fut un des douze prêtres martyrisés le 13 septembre 1936 et qui ont été béatifiés en 2017.

Emilio Antequera Lupiáñez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 13 septembre.

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 10:15

Elisabeth Eppinger

1814-1867

 

Elisabeth naquit le 9 septembre 1814 à Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin), aînée des onze enfants de pieux et modestes agriculteurs.

On connaît bien les détails de la vie d’Elisabeth par le manuscrit qu’elle rédigea par obéissance au curé de Niederbronn ; c’est ce pasteur éclairé qui décela en elle des signes d’une vocation toute particulière.

Dès sa tendre enfance, Elisabeth se sentit poussée à la prière, à la sainteté. Très sensible à la Passion du Christ, à l’horreur du péché, elle demanda à Dieu de lui apprendre les moyens d’être sainte. Elle eut plusieurs fois une réponse intérieure qui lui disait : Je ne veux pas ta prière, mais ton obéissance ou aussi Je préfère ton obéissance à ta prière.

Son respect et son amour pour le prêtre et pour l’Eucharistie s’intensifièrent jusqu’à ce qu’elle put enfin recevoir la Communion. Elle avait alors treize ou quatorze ans.

A partir de cette date, Elisabeth fut portée encore davantage à prier et à se sanctifier. Ne pouvant communier que tous les quinze jours, elle pria le curé de lui permettre de communier plus souvent.

Elle allait à la messe aussi en semaine, et même une fois en désobéissant à ses parents ; elle en eut un tel remords, qu’elle s’en ouvrit à son confesseur et promit de ne jamais plus désobéir. D’autres fois, ses parents la trouvèrent très tard à prier à genoux par terre dans sa chambre, et le papa lui donna ordre d’aller au lit, par égard pour sa santé ; là encore, elle sut se mortifier en obéissant à l’ordre paternel.

Quand elle demanda au confesseur la permission de mettre une planche dans son lit, celui-ci l’autorisa à mettre seulement une paillasse, une planche les mercredi et vendredi. Mais peu après, le confesseur lui interdit toute mortification de ce genre.

Elisabeth raconte comment, travaillant aux champs, elle alternait le travail et la prière au point qu’elle réussissait, sans savoir pourquoi, à faire le travail de deux personnes.

En 1831, Elisabeth eut une sorte de maladie nerveuse pendant trois mois, suivie d’une maladie de poitrine qui dura près de trois ans. La souffrance l’empêchait de parler. Seul un petit crucifix qu’elle pressait dans ses mains et sur ses lèvres la soulageait un peu.

La maladie prit fin vers 1834, et Elisabeth jouit d’une santé assez bonne jusqu’en 1841. Durant cette période, elle eut la joie d’entrer dans le Tiers-Ordre franciscain, avec d’autres compagnes de sa paroisse. Elle eut l’inspiration de pratiquer trois moyens de se sanctifier davantage : parler peu et seulement par nécessité, ne pas écouter les conversations inutiles, dominer les regards de curiosité. Son confesseur l’approuva fortement.

A nouveau malade, vers 1846 Elisabeth vécut des extases remarquables, durant lesquelles elle eut la vision de Jésus-Christ. Son entourage s’en aperçut et Elisabeth devint l’Extatique de Niederbronn. Elle s’ouvrira toujours de ses expériences et de ses combats intérieurs au curé de Niederbronn, Jean-David Reichard, qui en informa à son tour l’évêque de Strasbourg. Le Prélat comme le Curé eurent la certitude de la destinée particulière réservée à Elisabeth.

Elle songea un moment à rejoindre la communauté des Sœurs de Ribeauvillé, une communauté alors récente qui s’occupait de l’instruction gratuite des jeunes filles. Mais bientôt Elisabeth ressentit l’inspiration de venir en aide aux détresses des corps et des cœurs, aux souffrances multiples des hommes. Ainsi naquit en 1849 l’Institut des Sœurs du Saint-Sauveur, qu’on a généralement appelées les Sœurs de Niederbronn. Elisabeth prit alors le nom d’un Saint qu’elle estimait particulièrement : Alphonse-Maria de Liguori (v. 1er août) et fut nommée Supérieure.

Beaucoup de communautés s’ouvrirent en Europe centrale, dans cet esprit d’apporter du soulagement aux malades dans leur propre maison, sans distinction de condition sociale ou de religion. Pendant les dix-huit années de sa présence à la tête de l’Institut, Mère Alphonse-Maria transmit son désir de faire reconnaître l’amour du Christ Sauveur pour tous les hommes, à travers les gestes qui apaisent la souffrance et font renaître l’espérance.

Les Religieuses manifestèrent particulièrement leur zèle au moment de l’épidémie de choléra de 1854, ce qui leur valut une approbation impériale de Napoléon III.

L’Institut fut approuvé par le pape dès 1863 et reconnu de droit pontifical en 1866. A cette date, il y avait déjà une centaine de maisons et quelque sept cents Religieuses.

Mère Alphonse-Marie mourut peu après, le 31 juillet 1867. Elle fut béatifiée en 2018.

Des maisons de cet Institut se sont ouvertes en Argentine, en Angola.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 16:08

Enrique López Ruiz

1901-1936

 

Né le 16 mai 1901 à Trevélez (Grenade), et baptisé deux jours plus tard, Enrique fit ses études au séminaire de Grenade.

Ordonné prêtre vers 1926, il fut chargé de la paroisse de Nacimiento en 1928. Ce fut toute sa vie sacerdotale, admirée et estimée de ses paroissiens.

Quand se déchaîna la persécution religieuse de l’été 1936, les miliciens voulaient absolument le faire partir de la paroisse, car il y faisait trop de bien. Don Enrique refusa de partir : Si je m’en vais, qui est-ce qui va leur célébrer la Messe ?

Peu après cependant, on força sa porte, on l’arrêta et on l’envoya à la prison d’Almería. De là, on l’expédia sur le bateau-prison Astoy Mendi où, comme on l’a vu, se trouvaient bien d’autres prêtres et surtout les deux évêques d’Almería et de Guadix.

Les 30 et 31 août, le soir, les miliciens vinrent appeler certains d’entre eux. Don Enrique n’était ni dans la liste du 30 ni dans celle du 31. Au terme de l’appel du 31, il se leva spontanément et rappela qu’il était prêtre, lui aussi. Un voisin lui disait de se taire, mais lui : Le Christ m’appelle ! On l’emmena donc lui aussi, au Pozo de la Lagarta.

Martyrisé le 31 août 1936 et béatifié en 2017, Enrique López Ruiz sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 août.

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Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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